Vampire Thême
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 Baston ou Négociation? Baston ! [PV]

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Torben Delinger
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MessageSujet: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeSam 25 Avr - 19:11

    Il n'était absolument pas facile de se retrouver dans ma situation. Je suis un jeune homme. Beau, très fort et particulièrement intelligent. J'avais de l'avenir en temps que Loup Garou et je pouvais avoir le monde à mes pieds si je le désirais. Et pourtant, au lieu de tuer du vampire, je me retrouvais bloqué dans une situation bien trop délicate dans un petit patelin du Canada. Watson Lake, génial comme nom pas vrai? Ben si cette ville était jolie, on ne pouvait pas en dire autant des loisirs qu'elle pouvait offrir à un jeune homme tel que moi. Il n'y avait pas de salle de jeu vidéo à un prix abordable, les débits de boisson ne procuraient que de l'eau de vie arracheuse de tronche ou de la bière frelatée et les femmes n'étaient pas particulièrement acceuillantes. Ouais, franchement, ça craignait un max! Du coup, je passais mon temps à m'ennuyer... Enfin, dire pareille chose serait mentir quelque part, car il ne fallait pas oublier que la paix tacite conclue avec les vampires pouvait arriver à terme à n'importe quel moment, et là ce serait l'hécatombe....


    Ouaip, parce qu'en plus de n'avoir rien a faire dans ce bled pourri, je vivais avec l'épée de Damoclès au dessus de ma tête. Je n'avais pas à dire, savoir qu'une bonne quinzaine de vampires étaient présents en ville et tous en mesure de me faire la peau en s'y prenant à plusieurs n'était pas non plus pour rendre le coin attrayant... Quoique, je ne pouvais pas me plaindre, alors que je m'étais fait chier toute ma vie, j'avais désormais quelque chose, un but. On ne pouvait pas dire que j'avais été gâté par la vie durant toute mon enfance et pendant la majeure partie de mon adolescence. Pourtant, j'avais désormais une famille, des gens sur qui comptaient et qui comptaient sur moi en retour. J'avais appris à me battre, j'avais appris à me débrouiller seul, et Ulric, mon père adoptif, avait su me donner un but: aider les survivants de mon espèce à survivre. Cela n'allait pas etre une chose facile, c'était même pas quelque chose de vraiment envisageable mais au final, il fallait bien croire en quelque chose dans la vie, sinon on deviendrait vite fou non?


    D'ailleurs, parfois, je pensais que je l'étais déjà. La moitié de mon temps était consacrée à me souler et l'autre partie à retrouver des gens avec qui passer le temps. Je n'étais que rarement sobre et j'avais parfois l'impression de tourner en rond, de poursuivre des chimères et d'attendre la mort. Il n'était pas simple de se dire qu'à chaque instant une partie des suceurs de sang de la région pouvait me tomber sur le poil. Je savais me battre, oui, mais vivre dans une telle attente n'était absolument pas pour moi. Moi, j'étais un homme d'action, une personne capable de se battre comme un lion jusqu'à la mort, mais uniquement si je me retrouvais bien face à face avec mon ennemi. Là, mes ennemis étaient légion et pouvaient s'en prendre à moi quand je m'y attendais le moins ou encore s'en prendre aux seules personnes à qui j'avais pu tenir dans la vie.


    Là, présentement, je vagabondais dans les rues de Watson Lake, en réfléchissant. Je n'avais pas réellement de but précis et laissait mes pas me guider. J'allais, de ci de là, sans me soucier de l'heure qui tournait et des gens qui passaient de chaque côté de moi sur le trottoir. Je remontais la rue principale de la rue, perdu dans mes pensées, quand soudain, instinctivement, je me retrouvais immobilisé, comme figé. J'avais juste eu à renifler un instant avant de me rendre compte qu'un de mes cauchemars se réalisait. Un vampire, ici, en pleine rue. Inspirant une énorme bouffée d'air, je détectais sa présence. Pas très loin. Odeur très forte. Une femelle. Mon regard fureta dans la rue tandis que je la remarquais soudain: une femme très belle, pâle comme un linceul, et les cheveux noirs comme la nuit. Je me serais écouté, j'aurais sans doute grogné, mais la seule chose que je pouvais faire était stupide, et je ne me privais pas de l'être à la moindre occasion... Traversant la rue à grandes enjambées, je me postais droit sur son passage, et attendit qu'elle arrive à mon niveau.



    - Ou tu es courageuse, ou tu es inconsciente, tueuse. Mais dans tous les cas tu n'as rien à faire ici. J'aurais pourtant pensé que le message qu'on a fait passé a tes cousins Volturi était clair... On veut pas de vous sur les territoires des hommes. Quoiqu'une fille comme toi, dans mon lit ....
finis je par provoquer
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MessageSujet: Re: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeMar 28 Avr - 14:11

    La solitude n’avait pas pour habitude de me déranger, après plus d’un siècle d’errance, c’est chose à laquelle on s’habitue vite. Surtout avec la présence de Zachary à mes côtés, les heures passées seule ne constituaient pas pour moi un obstacle. Au contraire, j’en étais venu à préférer l’absence de compagnie, de regard posé sur le monstre que j’étais. Parfois, j’avais envie de crier aux gens « fuyez-moi ! » quand ils croisaient ma route. Avant, pareille rencontre signifiait pour eux leur fin éminemment proche. Mais ces derniers jours les choses changeaient pour la simple et bonne raison que je ne pouvais me permettre de tuer tous les humains que je croisais. Quand on s’installe dans une région on ne s’acharne pas sur eux. Cela n’a pas de sens. Pour la première fois depuis des décennies je discutais avec des ignorants, je parlais de choses à d’autres le temps de quelques infimes minutes avant de repartir. Puis, recroiser ces mêmes personnes qui me saluent de la tête. Quel étrange situation que la mienne quand le battement de leurs cœurs me rendent jalouse, quand l’odeur de leur sang frais m’appelle, que mes envies assassine torturent mon esprit. Jamais je n’ai autant luté contre ma nouvelle nature. Cela faisait longtemps que la jalousie ne s’était pas ainsi mêlée à la tristesse. Je me détestais plus que jamais, avec fougue et force.

    Pourquoi un vampire tel que moi restait dans une telle situation inconfortable ? Non pas que j’aimais me faire souffrir, mais pour la première fois, une lueur d’espoir avait brillé devant mes yeux rouges. Un espoir fou, un mystère intriguant et irrésistible. Je voulais savoir, j’avais besoin de savoir comment et pourquoi. D’où venait la douce couleur miel des yeux d’êtres pourtant normalement tout aussi meurtriers que moi. Leur nature ressemblait en tout point à la mienne et pourtant, ils vivaient sans problème autour d’humain, au milieu d’un bain de sang sans ouvrir une seule fois la bouche pour hydrater leurs corps morts. La seule raison de ma présence ici, dans cette région canadienne des plus banales en apparences mais où, pourtant, de bien étranges choses de passaient.

    Ombre, je me glissais silencieusement et invisible aux yeux humains, dans les ruelles de la ville. Partout des odeurs alléchantes, un pansement dans une poubelle, une goute de sang sur le trottoir, un saignement de nez d’un passant, un gamin qui s’écorche, les pulsations sourdes des artères dans les coups roses et frais de jeunes hommes qui rient insouciant. Une torture de chaque instant malgré mon récent acte impardonnable de la nuit dernière. Je me hais, je me déteste et cette épreuve est comme un châtiment que je m’inflige. Je pourrais en devenir folle parfois. Folle de cette souffrance, de cette haine contre moi-même, contre ce que je suis, contre la mort qui ne m’a pas prise.

    Je poussais silencieuse la porte d’une librairie au coin d’une rue. Les sens en alerte maximum, je serrais les dents et froide, ne prenait pas la peine de saluer les présents. Je passais rapidement tout en restant dans les normes humaines pour ne pas éveiller une mauvaise curiosité tout en veillant à ne pas croiser leurs regards et cacher le plus possible à leurs yeux la beauté parfaite de mes traits trompeurs. Heureusement, les raillons étaient désert et je pouvais sans difficulté mon couler entre les étagères sombres des livres. Je respirais l’odeur du papier et de l’encre, odeur qui me rappelle les précieux volumes des mes parents.
    Toujours le plus rapidement possible, je me saisi de ma main glacial du livre préalablement choisi heureuse de le trouver en rayon. Mes doigts fins parcoururent doucement la couverture en papier plastique, laide. Une pointe de déception saisi mon âme, l’histoire est bien la même mais la présentation ainsi faites change tout. Quel dommage que j’ai perdu la première édition de celui-ci en couverture douce d’une agréable couleur verte et blanche encore chaude de l’impression. Un léger soupire traversa la paroi de mes lèvres rouges. Sans plus attendre je reprends la route de la caisse, livre en main. Tant pis, l’apparence n’était pas le plus important au fond…J’en étais la preuve même. Un monstre dans un corps sublime. Quoi que, ma perfection était-elle qu’elle en devenait révulsant.
    Le visage froid je payais silencieusement le livre en évitant tout contact corporel pour ne pas effrayer la gentille caissière aux boucles rousses et aux jolies tâches de rousseurs. Dans son coup, sa carotide se soulevait doucement au rythme que l’on m’avait ravi.

    Aussi rapidement que je passais la porte, je sortais de nouveau dans la rue l’achat sous le bras. Je choisi une petite ruelle inoccupée pour m’arrêter et ouvrir le livre, parcourir rapidement les pages où les mots noirs dansaient déjà. Sur la couverture en gros le titre « Walden ou la vie dans les bois » me rendait nostalgique. J’avais découvert ce livre bien des années auparavant et en était tombée amoureuse. Autant du style que du lieu principal. Au court de mes nombreux vagabondages mes pas me guidaient près de ce lac et de ce bois et chaque fois la beauté du lieu me coupait le souffle. Mais, l’avancement de l’industrialisation détruisait chaque jour un peu plus ce paradis perdu. Je remis finalement le bouquin dans la poche intérieur de la veste que je portais avant de me remettre en marche. Je décidais de faire un léger détour avant de retourner dans les bois. Je me dirigeais donc d’un bon pas vers le coin de la maison des Anderson histoire de continuer mon observation de ceux-ci. J’étais en ville, autant en profiter. Sans compter que, pour l’instant, j’arrivais assez bien à gérer les doux effluves sanguins des passants.

    Soudain, une désagréable odeur se mêla à celles du sang et de la ville. Je n’avais pas besoin de m’arrêter pour concentrer mon odorat sur cette nouvelle information. Je savais de quoi il s’agissait et préférait continuer à avancer que stopper ma marche dynamique et entrer en collision avec la personne qui se trouvait derrière moi. Je me trouvais alors dans une rue assez large, la rue principale sans doute, et décidait de me détourner de celle-ci et d’emprunter une moins importante. Je m’apprêtais à tourner lorsque je le vis juste devant moi me bloquant le passage et m’obligeant à m’arrêter. La forte odeur qu’il dégageait me donnait la nausée pourtant j’essayais, là encore, de garder le contrôle sur mon expression. C’est le visage froid et inexpressif que j’accueillais ses paroles. Un éclair de haine passa rapidement dans mes yeux sur ses derniers mots mais restait cependant de marbre. Ce n’était pas la première fois que je rencontrais un loup, mais jamais une telle rencontre ne c’était faite dans la rue d’une ville. Et encore moins dans le contexte actuel. En effet, Zachary et moi avions déjà remarqué que les vampires présents et les cabots parvenaient à cohabiter, leurs territoires respectifs se croisant. Chose jusque là jugée par nous comme impossible. Et pourtant…

    Je plantais mes yeux rouges dans les prunelles du jeune homme, risquerait-il de faire éclater un combat sauvage entre nous deux ici et maintenant ? Surement pas…Et pourtant il n’hésitait pas à me provoquer sans savoir comment je réagirais. C’était bien une attitude de chien ça. Montrer des dents et courser le premier chat qui passe…
    Cependant, un détail attira mon attention dans ses paroles. Une seule chose, un seul nom. Volturi…Immédiatement un frisson parcourut mon échine sans que je sache réellement pourquoi. J’associais juste ce nom à un effrayant sentiment de peur…Oui, à bien y réfléchir, peut-être l’avais-je déjà entendu prononcer par d’autres de mes congénères, dans un souffle, un murmure sardonique de ceux qui se riaient de ma haine envers moi-même. Un nom toujours prononcé avec semblait-il une certaine crainte et du respect. Un nom auquel je n’avais jamais fait attention. Après tout, les seuls vampires que j’ai connu étaient Zachary et mon tortionnaire mais, ce dernier n’a pas eut le temps de m’appendre quoi que ce soit sur mes nouveaux semblables…

    -Ou tu es stupide ou tu es inconscient, jeune loup. Me provoquer ainsi, au beau milieu d’une rue…Ce n’est pas très malin, regarde, nous suscitons déjà l’intérêt de quelques curieux.

    Je marquais une courte pause pendant laquelle je fixais intensément mon interlocuteur. Mes yeux exprimaient le mépris mais mon visage restait neutre. D’un geste parfait je repoussais mes cheveux en arrière signe chez moi d’un mal-être important. Toutes ces vies bouillonnantes, toutes ces veines gorgées de sang. Je n’avais pas spécialement faim et pourtant, je sentais monter en moi de désagréables pulsions.

    -Quand à ta dernière remarque, elle me déçoit beaucoup venant d’un cabot comme toi. Je ne vous pensais pas si faible pour ne vous arrêter qu’à l’apparence et faire fi de la tueuse que je suis pour reprendre tes propres mots. Et pour finir, il semblerait que la communication passe mal entre ces soi-disant cousins et moi.

    Ma voix froide et calme ne dégageait aucune forme de haine ou colère quelconque. Bien que les mots cherchaient à être provoquant, je restais le plus neutre possible comme à mon habitude.

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Torben Delinger
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MessageSujet: Re: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeJeu 30 Avr - 0:06

    J'aimais énormément ces moments d'action. Ils coupaient vraiment avec la morne routine qui s'était instaurée dans ma vie, et on ne pouvait pas dire qu'ils étaient légions ces moments d'action, ce qui les rendait sans doute si précieux à mes yeux! L'adrénaline submergeait totalement mon être tandis que chaque sensation que je ressentais était mille fois décuplée. Déjà que les humains, d'apèrs ce que j'en savais, aimais ces sensations fortes, mais j'avais déjà pu remarquer que pour nous autres, enfants de la lune, c'était bien pire. Bien meilleur et bien pire à la fois. Un immense frisson me fit frémir en parcourant l'échine, tandis que je me sentais prêt à faire des folies! A cet ionstant, j'aurais pu me prendre une énorme cuite, coucher avec plusieurs filles en même temps ou encore écharper un vampire. Du moins, c'était l'impression que j'avais, et je savais qu'elle était trompeuse. Enfin, uniquement en ce qui concernait les vampires, cela allait de soi! Le reste... j'assurais comme d'habitude Baston ou Négociation? Baston ! [PV] 84323! Bon, revenons en aux vampires! Certes, je me sentais capable de les écorcher vif en ce genre d'instant, mais je savais qu'il ne s'agissait que d'un impression. Un vampire, j'en faisais mon affaire une fois transformé, mais en plein milieu d'une rue, c'était même pas la peine d'y songer! Je n'aurais qu'à user de mon charme, de ma diplomatie, et de mon aggressivité, pour repousser la femelle aux longues canines!


    D'ailleurs, j'étais en ce moment même planté juste devant la vampire. Ces nocturnes rouges, toujours aussi arrogants, ne pus je m'empêcher de penser en voyant celle là continuer de me regarder d'un air quelconque, comme si je n'étais jamais qu'un pet foireux qui aurait traîné là. C'était un peu vexant et insultant, mais je ne pouvais pas me permettre de laisser exploser ma colère alors que je me trouvais en présence de tas d'humains potentiellement dangeureux, en particulier pour ma famille! Ben oui, si le plus jeune des Valler perdait le contrôle et se mettait à devenir une immense bestiole velue, il serait normal pour tous les pécos du coin d'aller toquer à la porte de mon père adoptif... Et je ne pouvais pas me permettre de perdre à ce point le contrôle, ne serait ce que pour sauvegarder l'anonymat de ma famille. Faire la une des journaux signerait notre arrêt de mort à tous et s'en serait fini des loups garous; nous étions les derniers représentants de l'espèce et les vampires viendraient tous nous faire la peau. Certes, on en aurait le temps d'en zigouiller quelques uns avant de tomber mais il ne s'agirait que d'une goutte d'eau dans l'océan, et je n'avais de tout façon pas envie de mourir. Notre survie et notre réussite se basait uniquement sur la discrétion, mais en voyant une vampire déambuler dans les rues, je n'avais eu d'autre choix que d'intervenir.


    Et j'avais eu raison de le faire. Les yeux rouges de la jeune femme, ou plutôt de la vieille vampire, se plantèrent dans les miens. La couleur indiquait le régime; beaucoup de sang frais, directement prelevé sur un humain encore à peu près en vie. Qui était mort récemment dans le secteur? Il y avait eu un certain nombres d'attaques de randonneurs et de disparitions suspectes, mais je ne me souvenais plus du nom du type qui avait clamsé en dernier. Trop de gens mourraient quand il y avait autant de vampires à proximité. Mais quand même, ce regard... Je n'étais pas une bleue-bite, et je n'en étais pas à mon premier vampire trucidé, mais quand même! Un frisson d'excitation et de peur me traversa l'échine. Celle ci ne serait pas facile à décider, tout comme elle ne serait pas facile à buter. Ses yeux en disaient long sur elle et sur sa résolution. Elle n'avait pas l'intention de lâcher face à un petit lycanthrope. En avait elle déjà affronté, ou était ce de l'arrogance? A moins qu'il ne s'agissait que de bluff de sa part, et qu'elle ne savais pas du tout de quoi nous autres enfants de la lune étions capables de faire... En tous cas, je ne savais absolument pas ce que la mort vivante avait derrière la tête. Elle restait immobile, laissant un instant mes paroles en suspens. Elle me foutait les boules cette mort vivante, comme si on avait tout notre temps! J'étais mortel moi, et j'avais d'autres chats à fouetter! N'empêche, dommage qu'elle soit de l'autre côté, car une nana pareille, ça s'invente pas... Je me surpris d'ailleurs à ressentir une intense haine pour le salaud qui l'avait remarqué aussi et en avait fait un monstre! Comment pouvait on nuire à pareille beauté? Je ne me l'expliquais pas, mais malgré ma jeunesse, je pensais bien avoir fait le tour de la connerie humaine!



    - Je me fiche bien du regard de ces gens là. Je suis là pour faire mon boulot, c'est tout. Toi, tu n'as rien à faire ici. Et tu as raison dans le deux cas, on dit de moi que je suis inconscient et je pense être stupide, sinon, pourquoi serais je là à tenter de t'empêcher d'empiéter sur le territoire des mortels en risquant ma peau? Maintenant, tu connais mon odeur, ce qui est le risque de moin intervention. Et je connais le tiens, ce qui est le bénéfice que j'en retire. Et puis, c'est bien normal que les gens nous regardent. Toi, t'es une espèce de canon, bien que morte, et moi un monstre en laisse...


    La vampire fit une pause, et je fis de même. Nous luttions l'un contre l'autre visiblement, et je faisais tout pour ne pas baisser les yeux devant son regard implacable. C'était difficile car je savais quel genre de pulsion l'habitait. Mais son regard... Je sais, ça fait peut être cinq fois que je le dis, mais je le répéterais! Ce regard était réellement envoûtant, et il était là comme pour me rappeler à quel point les vampires sont des êtres trompeurs; terriblement beaux et séduisants, au regard profond et impressionnant, ils endormaient notre vigilance pour moi nous trucider. Il en allait ainsi depuis la nuit des temps, et ce n'était pas près de changer! Et puis, moi, j'aimais bien regarder ces yeux... Je n'avais que de la haine pour cette maudite espèce, mais cette vampire là était vraiment unique en son genre; j'avais plus envie de la regarder que de la tuer. Certes, ces deux envies se battaient pour la suprématie dans mon esprit, mais il n'en restait pas moins que je n'avais pas encore agit, ce qui en soi constituait un signe évident de dualité dans mes options... Quand la vampire me répondit, elle me dit que je la décevais... Ben tiens, ça me faisait une belle jambe! Mais je notais soigneusement quelque part dans mon esprit qu'elle semblait ignorer qui étaient les Volturi, et à moins qu'elle aie le pouvoir de mentir sans que je ne m'en rende compte, je pensais bien qu'elle m'avait dit la vérité... Mon air se fit moins conquérant, mais plus froid.


    - Un Cabot? Surnom sympa, mais qui ne repose sur rien. Ce n'est pas comme quand je t'appelles « tueuse » par exemple... Et je sais bien qui tu es sous tes atours de bombe sexuelle, poupée. T'es un être qui tue pour se nourrir, qui saigne l'humanité pour continuer ta parodie de vie. Tu es capable de me démonter la tronche si je ne suis pas sous ma vraie nature, et le tout sans verser une seule goutte de sueur. Je suis bien conscient que tu pourrais saccager la rue en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Mais tu ne le feras pas car je t'en empêcherais. Et maintenant que je peux te pister grâce à ton odeur, tu es prévenue que la chasse dans le secteur t'aie interdite. Je te préviens aussi que si je te rencontre en dehors de Watson Lake, je te ferais la peau, Nocturne Rouge. Bien, maintenant que c'est dit, on fait quoi, on continue de se regarder comme des chiens de faïence?
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MessageSujet: Re: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeVen 1 Mai - 19:27

    Je sentais bouillir en moi un sentiment de haine bien particulier. Celui que je réservais au loup garou. Un sentiment inexpliqué, qui submergeait mon âme à la moindre odeur de sueur animale. Je n’ai jamais vraiment cherché à savoir d’où il venait, pourquoi nos deux espèces se vouaient cette haine terrible sans même se connaître l’un l’autre. Pourtant il ne m’était pas vraiment difficile de deviner d’où il venait. Il n’y avait qu’à les entendre parler, toujours avec des mots si…si bien choisi. Si les chiens pouvaient parler, ils n’auraient pas d’autre langage. Certes, je n’avais pas eu la chance de rencontrer un bon nombre d’entre eux, mais le peu que j’avais pu voir confirmait cette impression. Et le jeune loup devant moi aujourd’hui ne faisait que solidifier mon opinion sur ceux de son espèce. De l’arrogance écœurante, une effronterie sans pareil et l’assurance qu’il ne ferait qu’une bouchée de moi. Au cours du dernier siècle deux boules de poils malodorantes m’avaient sauvagement attaquées et voyez, je suis toujours là. Deux contre une cela pourrait paraître déloyale et pourtant cela n’avait même pas suffis à abréger mes souffrances. Ils étaient forts, mais lourds et peu rapide ce qui les handicapait contre un être de mon espèce.

    Il me regardait. Il me regardait et ce regard me dérangeait. C’était la première fois que je croisais un loup garou sous sa forme humaine et cela me dérangeait. Il ressemblait à n’importe quel autre passant sauf que lui savait et je sentais dans ses yeux qu’il le savait bien. Ce n’était pas pareil que l’autre que j’avais rencontré près du lac l’autre jour, Jefferson ne savait pas ce que j’étais, ce que je faisais dans l’ombre de la nuit. Mais ce jeune homme là oui. C’était ce regard là qui me dérangeait et me rappelait pourquoi j’avais toujours fuit ceux de mon espèce. J’avais l’impression de me trouver devant mes propres crimes. Mais le pire dans tout ça, c’est que je comprenais le dégoût qu’il pouvait ressentir à mon égard. Ne me dégoutais-je pas moi-même ? Je voyais en lui le reflet de ma propre haine, comme lui je condamnais mes crimes et haïssais ce que j’étais.
    J’aurais aimé que Zachary soit là pour me soutenir. J’aurais aimé pouvoir contempler dans l’océan pourpre de ses yeux la même douleur que celle qui saisissait mon cœur mort.

    Je me tenais parfaitement droite, le visage froid et le regard planté dans les yeux de mon interlocuteur. Bien sûr, lui ne pouvait savoir le dilemme constant dans lequel j’évoluais depuis plus d’un siècle et demi. D’ailleurs, savait-il ce qu’étais d’errer seule pendant un siècle et demi ? Non bien sûr, lui pouvait se vanter d’être mortel, d’avoir une échappatoire assuré où reposer son esprit torturé. Je les haïssais aussi pour ça ces lycanthropes ! Pour la vie qui bouillonnait en eux, avec plus de force même qu’elle ne le faisait dans le corps de simples humains. Ma haine venait plus de ma jalousie envers les battements incessants de leurs palpitants que de leur simple odeur acre et dégoutante qu’ils dégageaient. Même le fait qu’ils tuent avec joie des buveurs de sang – dont je faisais malheureusement partie – ne générait chez moi aucune haine particulière. Ils avaient bien raison au contraire, je me tuerais moi-même pour avoir infligé la mort à de pauvres ignorants. Tout comme j’avais achevé la vie éternelle de mon tortionnaire, cet être infâme qui croyait pouvoir me rendre heureuse en me créant. Eh bien il avait eut tout faux le sale monstre. Et moi, aujourd’hui, dans tout ça, j’étais obligé de jouer un rôle que je ne voulais pas, que je n’avais pas choisi, qui ne me convenait pas. Tueuse ne faisait pas parti de mes ambitions…La seule chose que je m’étais jurée et que je comptais bien respecter quoi qu’il arrive, était de ne pas faire la même erreur que l’autre avait fait. Jamais au grand jamais je n’infligerais à un autre pauvre innocent le pire des châtiments qu’il exista.

    Le jeune loup ne tarda pas à répondre à ma remarque. Il se souciait peu des regards des passants, tant mieux pour lui. Mais ne craignait-il pas que l’un deux captes des mots suspects de notre conversation comme «tueuse », « monstre », « morte » ou encore « mortel ». Disons que si un petit curieux s’intéressait à notre conversation qui était tout sauf très amicale, il serait en droit de se poser pas mal de question…
    Mais là où je jugeais le lycanthrope trop inconscient, c’était pour la proximité entre toutes ces gorges chaude et palpitantes de vie et moi. Et comme il ne tarda pas à le souligner lui-même, je pouvais aisément me faire un festin de tous ces petits êtres fragiles et insouciants.
    A cette idée une vague de dégoût me submergea. Rien que de penser à tout ce sang qui se promenait autour de moi, cela me répugnait. Je sentais l’appel de celui-ci pourtant, un doux appel attirant et alléchant, mais en même temps cela me donnait la nausée. Le comble pour un vampire ? Oui, peut-être bien…Mais ce n’était pas tellement l’odeur du sang qui me déplaisait, non, celle-ci me donnait sincèrement envie. C’était pour l’acte qui allait avec qui me dégoûter. Mon dernier meurtre se trouvait encore bien trop présent à mon esprit de toute façon pour que la simple idée de carnage puisse m’effleurer l’esprit avec envie.

    Je laissais le jeune homme continuer de parler sur un ton un peu moins séducteur qu’avant, apparemment il n’appréciait pas le surnom de « cabot ». Susceptible. Ils étaient aussi susceptibles. Autrement dit, ils ressemblaient en beaucoup de point aux assoiffés que j’avais pu rencontrer. Susceptible, arrogant, confiant et moqueur. Pas étonnant que le caractère de l’un s’affronte avec celui de l’autre. Et ce loup là avait la même fibre mauvaise dragueuse que certains vampires. A vrai dire, il me faisait légèrement penser à Zachary…J’espérais seulement que ce dernier savait faire preuve d’un peu plus de tact et de bonnes manières face à des personnes de mon sexe…Car il n’y avait vraiment rien de plaisant à se faire appelé « poupée ». Surtout par un cabot…
    Au fur et à mesure qu’il parlait et répondait à mon pique je sentis de nouveau une tristesse profonde gagner mon âme. Bien que la description qu’il faisait avait un goût amer de mauvaise ironie, elle rejoignait ma propre vision de ma misérable vie bien que les mots ne soient pas les même. J’avais toujours tendance à utiliser des mots moins crus, reste d’un peu de fierté, même quand je parlais avec mon compagnon de mauvaise aventure.
    A la question sur laquelle il finit, je répondis par un petit silence pendant lequel je continuais de le fixer le plus neutre possible avant de reprendre la parole d’une voix toujours aussi calme et froide.


    -Au moins, tu as le mérite de reconnaître tes défauts. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Et je reconnais en effet que « cabot » n’est pas forcément le terme le plus approprié pour vous décrire, les chiens sont plus civilisé. Quand à tuer pour me nourrir, nombreux sont les humains qui font la même chose et sans doute, toi aussi. Mais je conviens que ce n’est pas là le sujet. Tu défends les humains de mes pulsions sanguines, but louable, mais quitte à le faire, autant le faire bien. Tu l’as dit toi-même, je pourrais, si je le voulais, décimer la rue plus rapidement que le ferais un ouragan, et quand bien même tu te transformerais aux yeux de tous pour m’en empêcher, j’aurais eu le temps de rayer de ta liste deux ou trois de tes protégés. Je persiste à dire que m’arrêter en pleine rue n’a pas été ta meilleure décision. Heureusement pour toi, je ne suis pas intéressée par un tel acte et je t’épargnerais pareil échec. Le sang ici semble trop infesté par l’odeur acre de sueur animale et je crois de, toute façon, que d’autre ont déjà choisi Watson Lake comme garde-manger.

    Je marquais de nouveau une courte pause. Je ne pouvais m’empêcher de le provoquer un peu, c’était comme un besoin. Cependant ce jeune loup garou me fascinait. Même sous sa forme vulnérable, il n’avait pas hésité à venir m’affronter, téméraire certes, mais cela montrait aussi sa détermination. Sans doute avait-il déjà tué plusieurs des ces vampires heureux de l’être. Quoi qu’il en soit, son intervention donnait à ses mises en garde plus de poids.

    -Je ne mettrai pas ta parole en doute et j’en prends note. Et sache que je n’hésiterais pas à retenir mes coups, aussi louable tes intentions soient-elles. Maintenant, c’est à toi de voir, tu peux aussi bien me laisser repartir vaquer à mes occupations et retourner aux tiennes. Ou alors tu continue à me surveiller jusqu’à ce que je sois sorti de ton territoire pour être sûr que je n’attaque pas un de tes cher protéger entre temps. A moins que tu ne veuilles immédiatement laisser éclater ta haine envers la tueuse que je suis.

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Torben Delinger
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MessageSujet: Re: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeSam 9 Mai - 13:41

    Il était dur de prendre du recul dans ce genre de situation, et en particulier lorsqu'on s'appelle Torben Delinger. Qu'il était étrange de remarquer à quel point la présence d'une de ces monstruosités mort vivante pouvait nous amener, nous autres enfants de la lune, à dérailler complétement! J'avais cru pendant un moment que le fait d'en avoir tué plusieurs me permettrait de me comporter avec plus de flegme et moins d'agressivité. Je devrais faire attention à être bien rationnel dans ma prise de décision et dans mes paroles, car je savais parfaitement que si la haine des vampires à notre encontre était très forte, il allait sans dire qu'elle ne les empêchait que rarement de réfléchir plus ou moins sereinement. Enfin, dans la majorité des cas en tous cas. Si je devais citer un avantage qu'avaient les vampires sur nous autres lycanthropes, c'était bien celui là; si nous restions prisonniers de notre haine et de notre envie oppressante de les détruire, les nocturnes rouges auraient bien trop de facilités à nous détruire à notre tour. C'est pourquoi il fallait sans cesse que je me refrène, au risque de me faire prendre au piège. Mais je devais reconnaître que malgré les leçons d'Ulric et malgré l'expérience, je n'étais pas prêt à réussir ce douloureux exercice de concentration, d'autant plus que tout dans le physique et l'attitude de la suceuse de sang me poussait à me distraire et à me déconcentrer. Son physique divin, son attitude haineuse et belliqueuse, son odeur... Il s'agissait d'autant de difficultés que je devais surmonter avant de parvenir enfin à me dominer complétement. Quand je réussirais à rester suffisamment en retrait, alors je pourrais sans doute me permettre d'aborder ce genre de situations sans faire trop de dégâts. Mais pour l'instant, c'était plutôt mal partit!


    Nous nous toisions, l'un et l'autre, sans que nous n'esquissions le moindre mouvement. Pourtant, je sentais que cette lutte était encore plus difficile que toutes celles que j'avais pu connaître dans ma vie. Elle ne se déroulait aucunement sur le plan physique mais uniquement sur le plan du mental, du psychique. C'était une lutte de volonté. Au premier qui tournerait les talons. Au premier qui abandonnerait. Je n'étais absolument pas certain de la tournure que prendrait les choses si jamais la vampire se mettait à vouloir agir, donc c'était à moi de tout faire pour la neutraliser sans avoir besoin de me battre. J'aurais sans doute dû rester de mon côté du trottoir et la suivre discrétement, de sorte à ce qu'elle sente mon odeur et ma présence, mais j'avais encore une fois agit sur un coup de sang, et je ne pouvais que m'en mordre les doigts, comme d'habitude! Mais maintenant que je m'étais engagé sur cette voie, je ne pouvais plus reculer. Cela ne servirait qu'à conforter la dents longues dans son idée de supériorité, et cela pouvait même l'amener à un meurtre. Je ne pouvais pas le permettre. Après tout, même si je n'avais aucune affection particulière pour les humains, j'avais été crée pour les protéger, et il s'agissait de ma raison d'être. Je ne pouvais pas non plus tourner le dos à ma nature. Cependant, je devais remarquer que cette vampire là était différente des autres. Elle me détestait, me haïssait, mais elle n'avais pas réellement de rancoeur contre moi, et ne niait pas mes allégations à son encontre. Peut être existait il des déprimés et des mal dans leur peau, même chez les mort vivants? Je ne les connaissais pas assez bien pour le dire...


    La vampire reconnut que j'étais humble, et je ne savais pas si je devais chercher l'ironie dans le ton de sa voix ou si elle était réellement sincère. Son ton était impénétrable et je ne pouvais pas me rendre compte de ses arrières pensées. Foutus vampires, comment faisaient ils pour faire preuve d'un tel sang froid dans leur comportement. Quand elle reconnut à son tour que le termen « cabot » n'était pas approprié, j'allais souffler de soulagement: enfin un vampire qui retourne à la raison et reconnaît que nous ne sommes pas des animaux! Seulement, ma rage et ma colère revinrent en force quand la jeune femme terminera sa pensée. Je ne pouvais pas dire que je n'avais pas été prévenu, mais je pris sa comme un gros coup de poing dans le ventre. Mes poings se serrèrent instantanément de rage et je sentais mon rythme cardiaque augmentait à un rythme effréné. A tel point que ça en était dangereux en réalité; je savais que si je ne commençais pas à me calmer tout de suite,n je finirais par me transformer devant des dizaines d'humains et devant cette vampire. Certes, je pourrais laisser libre cours à ma colère et lui rendre la pareille de ses paroles acides, mais je ne pouvais pas me le permettre, pour ma sécurité et celle de l'ensemble de mon clan. Me forçant à garder mon calme, je ne répliquais rien dans un premier temps, et laissait couler. J'espérais qu'elle s'amusait bien à me tancer, car bientôt, si elle continuait ainsi, elle allait très vite regretter ses paroles. Ensuite, la vampire embraya sur une discussion de philosophe sur le besoin de tuer pour se nourrir. Je n'étais pas d'accord et cela ne fit que m'énerver un peu plus, mais je ne pouvais pas me permettre de rétorquer. Mais finalement, je ne pouvais plus me contenir.



    - Garde manger? Tu te fous de moi, suceuse de sang? Personne de votre espèce n'a le droit de venir se servir ici. Idéalement, aucun d'entre vous n'aurait le droit de tuer des humains. Je ne pourrais pas tous les protéger, mais le premier qui en touche, je lui arrache la gorge avec les dents, et je le taille en pièces. Alors fais pas de conneries ma belle. J'men voudrais d'abîmer ton joli visage. Et le reste aussi d'ailleurs. Restes tranquille et sors de la ville. Il ne t'arrivera rien. Si tu refuses, tu auras sans doute le temps de tuer un ou deux des pecos du secteur. En contrepartie, je te traquerais, jusqu'au bout du monde s'il le faut et je te tuerais, ainsi que tous ceux a qui tu peux être liée. Moi aussi je sais tuer, mais je ne fais que tuer ceux qui devraient déjà être morts depuis parfois plusieurs siècles. Penses ce que tu veux de moi, je ne peux pas t'en blâmer en vérité: pour toi je ne suis qu'un animal et pour moi vous êtes tous des monstres. Ainsi est ma vie...



    Qu'il était étrange que l'on continue ainsi de se provoquer, de se jeter des noms d'oiseaux et de cracher notre rancoeur mutuelle l'un envers l'autre. On aurait dit que je ne pouvais pas me contrôler à ce niveau là, comme la vampire d'ailleurs. Toute relation semblait impossible entre nos deux espèces, toute entente était compromise et rien ne pouvait être fait dans l'autre sens de toute évidence. Mais je ne voulais de toute façon pas pactiser avec l'ennemi. Certes, celle ci avec un sex appeal de déesse et en d'autres circonstances, j'aurais bien pu m'amuser avec elle, mais elle était vampire et j'étais un loup garou. Je ne pouvais pas renier ma nature pour faire ami ami avec une bande de tueurs. De toute façon, nous étions trop différents pour s'entendre. Les vampires tuaient des humains pour se nourrir et bien souvent par plaisir tandis que nous nous protégions ces m^mes humains. Certes, je n'étais pas pourvu d'oeilleres comme la majorité des êtres humains; je savais bien que malgré nos différences nous nous ressembions sur certains aspects, ce qui m'horrifiait au plus haut point; vampires et lycanthropes n'étaient pas humains, nous étions autre chose. Et nous étions deux espèces de tueur. Mais les similitudes s'arrêtaient là. La jolie et terrible vampire reprit la parole et je n'étais pas sûr de comprendre; pourquoi voulait elle retenir ses coups? Je ne comprenais pas. Elle était vampire, n'était elle pas sensée s'aggriper à mort à la vie? A mort à la vie... Quelle ironie pour une mort vivante! Quant aux alternatives; elle me proposait plusieur ssolutions; nous pouvions repartir chacun de notre côté, tandis que je pouvais la surveiller en attendant qu'elle reparte ou alors qu'on en vienne aux mains.


    - Je ne peux pas abandonner maintenant que j'ai commencé. Tu es là, en plein jour à te promener parmis les mortels. Je me suis toujours demandé ce que ça ferait, mais en fait, je suppose qu'il vaudrait mieux que je ne saches jamais. T'aurais été un peu moins morte, j'taurais sans doute invité à boire un verre, histoire de passer un bon moment. Je ne peux pas. T'es morte, je suis vivant. Tu tues les vivants pour continuer à faire semblant de vivre. Je peux pas te laisser partir de ton côté et moi du mien. Je peux te surveiller, et je ne peux pas non plus te tuer ici et maintenant. Soit on opte pour la première solution, celle que tu te casses et que je te surveilles, ou alors on se trouve un coin tranquille pour en venir aux mains... Ou autre chose! J'ai jamais rien fait avec une vampire aussi jolie... Etait il utile de préciser que j'adorais la provoquer?
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MessageSujet: Re: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeSam 23 Mai - 15:20

    *Tais-toi !*

    Incapable de m’en aller, de tourner les talons. Non, pas incapable, impuissante. Je ne pouvais le laisser gagner, me détourner, reprendre la route, ignorer ses yeux provocateurs, oublier ses mots qui s’enfonçaient dans chaque partie vivante de mon âme. Ma bonne conscience m’ordonnait de partir, de le laisser en plan. C’était un combat inutile et déjà perdu, une bataille ancestrale et ridicule. Je ne faisais pas parti de ce monde là, je n’acceptais pas ma nature, pourquoi me mêlerais-je à cette guerre pathétique ? Mais une force plus forte que ma simple volonté bloquait mes muscles et je restais là, plantée devant lui, à le fixer de mes yeux émeraude. Cette même force qui m’obligeais à me transformer en la pire des créatures que la terre ait jamais porté, à me comporter comme de manière si abjecte. Cette foutue nature que je repoussais sans cesse de toute mon âme. Mais comment lutter contre un instinct incontrôlable ? Comment lutter contre l’essence même de son être ? Impossible.

    Oh, comme j’aimerais qu’il se taise, qu’il me laisse partir. Qu’il me haïsse si cela rendait sa vie éphémère plus gaie, oui, qu’il rit de moi, si cela lui faisait plaisir. Mais qu’il le fasse en silence, ou du moins, sans enfoncer plus profondément le couteau qui meurtrissait mon âme.

    Un jour, lorsque j’avais ouvert les yeux sur le monstre que j’étais devenu. Ce jour-là, nouveau-né, je comprenais ce que j’allais devoir faire pour les temps à venir et pour une durée indéterminée. Une goutte de sang perlant au coin de la lèvre, une tristesse sans fond dans le corps, je réalisais. Je réalisais que ce soir-là, dans la nuit froide de Noël, j’avais tout perdu, la vie, la mort, mais aussi ma dignité. Je n’étais plus qu’un monstre obligé à tromper et tuer pour survivre. Mais il me restait toujours un peu de fierté. Cette même fierté qui me poussait justement à renier ma nature. Cette fierté qui aujourd’hui me dictait de rester, de tenir tête, de ne pas céder. Parce que je n’étais pas un de ceux qui aimaient torturer leur victime, qui prennent un malin plaisir à séduire et planter leurs dents dans la chair fraîche de jeunes humains innocent. Il ne savait pas, et il se permettait de me cracher au visage toute ces horreurs sur moi.

    Oh, comme je haïssais ses paroles. Et, par ses mots, c’était lui que je haïssais. J’en pleurerais de rage si j’en étais capable, si ma réserve ne s’était pas tarie avec les années. Car les mors, aujourd’hui, semblait être la seule arme efficace contre moi.

    Cette foutue fierté mêlée à cette sale nature. Un duo diabolique. Non, je ne partirais pas, je ne lui donnerais pas cette joie là. Qu’il vienne, qu’il abrège mes souffrances si cela, encore fois, pouvais le rendre heureux. Croyait-il que cela me ferait quelque chose ? Que ses menaces m’inquiétaient ? Se souvenait-il que nous avions eut une vie avant ? Pourquoi vouloir tous nous mettre dans le même sac ?
    Je sentais que lui non plus, pour rien au monde, ne lâcherait prise. Jamais il ne tournerait les talons, sans doute préfèrerait-il même m’affronter là, sur la place publique, plutôt que détourner le regard, hausser les épaules et s’en aller. Il en était incapable, tout comme moi. Et c’est pour cela que la guerre pourrait durer des milliers d’années encore. Tant qu’il y aurait ces foutues fiertés des races !
    C’était étrange, cette façon que nous avions l’un et l’autre, la facilité à trouver les mots juste qui piquaient l’autre. Sans même nous connaître, sans rien savoir de l’autre, il semblait que nous trouvions instinctivement la petite pointe douloureuse, que nous nous y immiscions sournoisement pour enfoncer avec force le doigt en son cœur.
    Et il fallait bien reconnaitre, que ce jeune loup arrivait avec ses paroles enflammées à me combler de tristesse. Mais à entendre l’accélération du battement cardiaque de mon interlocuteur, lui non plus ne restait pas insensible à mes provocations. Une légère pointe de culpabilité perça dans mon esprit, il ne faisait que son devoir, pourquoi devrais-je lui en tenir rigueur après tout ? Certes, son vocabulaire quelque peu déplacé n’était pas en sa faveur, mais peut-être ne méritait-il pas que je déverse ainsi ma rancune contre lui. J’étais un monstre comme il le disait si bien. Et lui-même se définissait comme un animal, pour reprendre nos propres dires. A juste titre ou non ? Oui et non…Les lycanthropes étaient surement plus humains que nous autres, par le simple fait qu’ils vivaient, qu’ils avaient un cœur qui palpitait dans leur poitrine, par leur mortalité. L’homme ne fait-il pas parti lui aussi d’une espèce animale aussi évoluée soit-elle ?
    Encore une fois, j’en revenais à la même conclusion. Il était dans le vrai et moi dans le faux, dans l’injure et la débauche.

    J’écoutais silencieuse, ses mots couler à mes oreilles sans broncher. Lui déverser sa haine sur moi, je pouvais percevoir monter en lui une colère flambante et avec elle, c’était comme si je sentais le loup en lui s’éveiller. Etait-ce dangereux ? A vrai dire je n’avais jamais vu de transformation, je ne savais pas vraiment comment cela se faisait, cela ne m’avait jamais intéressée de savoir. Mais aujourd’hui je percevais que cette colère ne devait pas y être étrangère. Et s’il se métamorphosait là, devant tout le monde, sans crier gare. Quelles seraient les conséquences et pour lui, et pour eux, les petits innocents qui riaient ignorant tout du monde ?
    Il parlait de traque infinie, de défigurement. Et tout cela me laissait de glace. Je ne remettais pas en question sa détermination, je le pensais bien capable de mettre en exécution son plan, même si je savais qu’il n’aurait pratiquement aucune chance de me trouver si je ne le voulais pas. Le monde, j’en avais fait cent fois le tour, je connaissais tous les recoins, les cachettes les plus sûrs et les meilleurs endroits qu’il existait pour une retraite tranquille. Sans oublier que les loups garous étaient d’une extrême lenteur…
    Mais la véritable raison de mon absence de réaction, était le contrôle que je maintenais sur moi-même. J’aurais voulu céder à mes pulsions et lui répliquer sèchement quelques mots cassant, lui jeter au visage des absurdités dans le but de le blesser plus encore. Mais je me contrôlais, je m’obliger à rester de marbre, à laisser couler. Tout en continuant de fixer son regard haineux de mes prunelles sanglantes.

    Je n’ouvris la bouche que pour lui proposer les différentes solutions qui s’offraient à nous. Je ne voulais pas répondre à ses provocations. Non, je devais lutter contre ma nature. N’était-ce pas ce que j’essayais de faire depuis ma deuxième naissance ? Lutter. Or, c’était une manière comme une autre de se battre non ? Refuser le combat verbal, réfréner les mots qui me venaient naturellement à la bouche, les taire à jamais.
    Mais ces dernières paroles me firent tressaillir. J’étais bien faible pour ne pas pouvoir résister aux provocations du jeune loup. Entre ses lèvres j’avais l’impression de n’être qu’un objet, une poupée de porcelaine à trimbaler un peu partout, à exhiber. Un douloureux frisson parcourut mon âme, cela me rappelait de bien mauvais souvenirs. N’étaient-ce pas les mots employés par mon tortionnaire ? « Jolie poupée ». N’avait-il pas fait cela juste pour conserver à jamais ma beauté, la rendre éternelle et irrésistible ?
    Pendant une seconde, je revis son visage parfait me sourire d’un air charmeur et dragueur. Un sale type, un pervers, près à commettre son crime parfait.

    Je fermais les yeux pour ne plus voir cette vision dégoutante. Pour ne plus l’entendre murmurer ces mots. Pour me concentrer sur l’odeur nauséabonde du loup. Pour m’en imprégner pour effacer celle de son corps froid de monstre.

    *Tais-toi…*

    J’entendis à peine sa dernière provocation, qu’en avais-je à faire de toute façon. Là, tout de suite, j’avais presque envie d’abandonner. Mais, dans un dernier effort de volonté, je relevais la tête et ouvrais de nouveau mes yeux sur le monde. Lui, toujours là, face à moi, près à me sauter dessus à la moindre alerte, un air de provocation détestable sur le visage. Tellement sûr de lui que s’en était ridicule. N’importe quel vampire bien dans sa peau lui aurait rit au nez.


    -Dans un monde idéal, il n’y aurait ni vampire, ni loup garou. Un monde sans vampire, ne serait-ce donc pas merveilleux ? Mais si nous n’existons pas, pas besoin que vous existiez ! Il n’y aurait que des papillons éphémères voltigeant de bonheur en déception et de déception en bonheur. Tu veux te battre contre moi ? Monstre inutile, sanguinaire sans soif ? Et bien soit. Si cela peut rendre ta journée plus agréable. Si tuer t’amuses, amuses-toi. Tu veux me traquer jusqu’au bout du monde ? Vas-y, occupe ta vie entière à une cause vaine et inutile. Tu aurais mieux à faire de traquer ceux qui déciment cette région et défendre les tiens plutôt qu’à pourchasser une feuille morte. Car je suis morte n’est-ce pas ?

    Je marquais une courte pause. Dans ma voix calme et froide perçait cependant une pointe d’amertume. Je ressentais même une pointe de déception. Une déception de voir que toute discussion entre nos dos espèces semblaient parfaitement impossibles. Seulement, une question demeurait dans mon esprit. Comment les Anderson et eux faisaient pour se côtoyer ainsi ?


    -Tu es sur ton territoire comme tu me l’as si gentiment fait remarquer, je te le rappelle, à toi de choisir.
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Torben Delinger
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MessageSujet: Re: Baston ou Négociation? Baston ! [PV]   Baston ou Négociation? Baston ! [PV] Icon_minitimeMar 26 Mai - 22:13

    Sentir notre volonté ainsi prise à parti par l'autre était désagréable; il était clair qu'aucun d'entre nous ne voulait céder à l'autre ce que nous n'arrivions pas à céder à notre propre conscience. La défaite, le renoncement. Plus que battre l'adversaire, j'étais désormais convaincu que notre motivation principale restait désormais de se battre nous même, de repousser nos limites, de nous montrer plus forts que jamais. Je savais qu'en tous cas, c'était ce qui me motivait au plus profond de moi même. Me prouver que je n'avais toujours pas peur de ces foutus suceurs de sang. Me prouver que je pouvais contrôler mon rythme cardiaque même en pleine pique de stress. Me montrer que je pouvais gérer ce genre de situation sans avoir toute ma famille qui m'encadrait. Oui, effectivement, j'avais bien des choses à me prouver aujourd'hui, et on ne pouvait pas dire que j'allais renoncer si facilement. Je sentais qu'il s'agissait à peu près du même défi chez la vampire sans que je ne sache pour autant ce qui la motivait réellement. Cela pouvait tout aussi bien être l'arrogance inhérente à son état de mort vivante, ou quelque chose de bien plus sombre encore. Je n'en savais rien. Je ne pouvais pas rentrer dans la tête de cette foutue meurtrière, et je n'étais de toutes façons pas certain de vouloir le faire... J'aimais le calme et la limpidité de mon propre esprit sans avoir à m'embrouiller avec ce qu'avait en tête un mort...


    Je savais également que si je ne me calmais pas rapidement, tout espoir de passer inaperçu dans cette ville allait partir en fumée. Je ne pouvais pas le permettre. Je devais me concentrer autre chose que ses paroles ou que mes propres paroles, il y avait trop de haine et de colère dans cette conversation pour que cela ne me permette de me calmer, ne serait ce qu'un instant... La montre que je tenais à mon poignet se mit à biper, de plus en plus vite. Cette idée m'était venue l'année passée, quand j'étais allé voir Hulk au cinéma, une nouvelle adaptation du célèbre comics américain. J'avais pu voir Edward Norton, alias Hulk, garder une telle montre au poignet, pour se prémunir contre ses accès de rage qui le rendait incontrôlable. Il était étrange de se rendre compte qu'on avait plus à voir avec ce héros dévastateur etmonstrueux que tous les autres. Les lycanthropes étaient identiques au monstre à la face verte sur bien des aspects; comme lui, nous étions très vulnérables sous notre forme humaine mais nous restions tout de même plus costaud que la moyenne. Comme lui, lorsque l'on ressentait des émotions de façon trop vive, nous nous transformions en bêtes capables de tout détruire sur leur passage. Comme lui, nous ne pouvions pas nous mêler aux simples humains, de peur de les tuer dans un accès de rage incontrolable. Mais nous étions plus forts qu'Hulk en quelque sorte; nous étions plus nombreux...


    Je sentais mon coeur cogner contre les os de ma poitrine, avec de plus en plus d'insistance; bientôt, si je n'arrivais pas à vraiment me calmer, mes côtes se souderont pour former une épaisse carapace osseuse que même les vampires avaient toutes les peines du monde à traverser. Ensuite, se serait mes griffes qui pousseraient, me déchirant la chair environnant les doigts. Chaque os de mon corps s'agrandirait, d'autres me pousseraient... Mes dents me perceraient les gencives, me procurant une douleur insupportable dans toute la mâchoire. De longs poils pousseraient sur tout mon corps tandis que mes oreilles s'allongeront, et que mon nez s'étirerait en un long museau d'une façon aussi horrible que douloureuse. Je soupçonnais notre grand ancêtre d'avoir façonné notre transformation de sorte à nous rendre encore plus fous furieux que notre état précédent le changement. Sans doute était ce toute cette douleur et cette colère qui faisait de nous de telles machines à tuer. Je n'avais pas de réponses à ce sujet, que des questions. Mais alors que je récitais mentalement tous les vers des poèmes légendaires narrant la conception des enfants de la lune, le « bip » désagréable qui m'alertait de mon rythme cardiaque décroissait également. En quelques secondes, j'avais retrouvé un contrôle satisfaisant. Toujours précaire, mais je pouvais de nouveau répliquer. Inutile de me faire d'illusions; la vampire aura deviné mon petit tour de passe-passe, et elle aurait peut être l'envie d'en tirer profit! Mais bon, peu m'importait, j'avais conscience qu'il ne s'agissait que d'un instrument que je pouvais remplacer...


    La vampire me prit de court en répondant à mes paroles d'un air qui me semblait étrangement incompréhensible. J'avais pourtant toujours su comprendre les femmes, et j'avais également toujours su comment les satisfaire. Pourtant, je me retrouvais bien désoeuvré devant celle ci; elle semblait totalement imperméable à toute tentative de ma part pour la comprendre. Je n'aimais pas ça. Avoir le contrôle et comprendre le sexe faible étaient des choses que j'appréciais, et je n'aimais pas que l'on me déstabilise ainsi, et qu'on me prive de mes atouts comme on priverait un enfant de ses jouets! Dans un monde idéal, il n'y aurait ni vampire ni loup garou? Mais elle avait quoi celle là, elle déprimait ma parole! Ce n'était quand même pas très amusant une vampirette qui déprime, et il avait fallu que je tombe dessus! N'empêche, je trouvais ça inquiétant que les suceurs de sang puissent être dans cet état d'esprit; avaient ils encore quelque chose d'humain au plus profond de leur être? Non! Bien sûr que non! Il ne devait s'agir après tout que d'une tentative de plus de me manipuler, mais j'étais bien trop intelligent pour me laisser prendre, aha!


    Mais la vampire allait beaucoup plus loin, et il me semblait, du point de vue externe qui était le mien, qu'elle était soit en train de baisser totalement les armes, soit elle pétait une durite, devenant folle furieuse! Mouhahaha, d'habitude, je savais rendre les femmes folles de mon coeur, je n'avais jusqu'ici jamais pu me vanter d'avoir rendu fou un vampire par le seul usage de la parole, plutôt la classe non? Vous n'êtes pas de cet avis? Tant pis pour vous, car moi je l'étais et puis c'était évident que la vampire devenait cinglée! Comment pouvait elle passer outre sa prétention et son arrogance, sinon? Elle perdait complétement la boule, et elle semblait être complétement abattue. Voir un si joli visage aussi triste me fendait le coeur, mais je savais que je n'avais pas le droit d'accorder la moindre compassion à cette espèce, mais quand même...



    - Euh... j'avoues que tu m'en bouches un coin là. Jusque là, tous les vampires que j'ai rencontré avaient uniquement comme but dans la vie de tuer tout ce qui passait à leur portée. Soit t'es encore plus manipulatrice que les autres, soit tu penses au suicide, je me trompe? J'en ai croisé un comme ça, y'a pas longtemps. Je ne savais pas que ce genre de vampire pouvait exister. Mais dis moi, tu dis tout ça pour me faire marcher non? Dans deux minutes, tu vas me dire que tu étais ironique, ou alors que tu m'as bien eu, et on en restera là non? Ursun sauves nous, des vampires qui n'aiment pas ce qu'ils sont... Ben tu vois, en sachant ça, j'ai tout de suite beaucoup moins envie de te tuer. Mais tu vois, je peux pas pour autant croiser les bras. T'es dangereuse. Tu l'es peut être encore plus que tu ne parais l'être. Si tu étais une bergère et que des loups menaceraient ton troupeau, ne les défendrais tu pas? C'est ce que je ressens envers les humains. Impossible qu'on fasse la paix. Certes, tu es sur mon territoire. Et sachant ça, je te proposerais bien d'aller boire un verre, que tu me racontes ta longue vie. Avoues que tu n'as pas trop le choix. Sois tu redeviens méchante et on se trouve un petit coin pour se bastonner tranquille, soit tu m'expliques pourquoi t'aimes pas être vampire autour d'un verre. Qu'est ce qu'en t'en dis, plutôt honnête comme marché non? Enfin, je prétends pas être une créature intelligente, après tout, je ne suis qu'un jeune chien fou n'est ce pas? finis je avec ironie


    Je ne savais pas pourquoi j'avais proposé cette chose à cette vampire, mais je devais me douter qu'au fond de moi, j'étais heureux si je pouvais un minimum enterrer la hache de guerre...
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