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| Les pieds dans l'eau [PV] | |
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Torben Delinger
Admin|Cabot galeux garou
Nombre de messages : 768 Age : 34 Localisation : Un peu partout, mais surtout là où tu ne t'y attends pas, vampire! Clan : Lycanthropes, les enfants de la Lune Humeur : Joyeuse et innocente Date d'inscription : 16/02/2009
Mémoire Age: 21 ans Espèce: Sac à puce garou Je t'aime, un peu, beaucoup...:
| Sujet: Les pieds dans l''eau [PV] Dim 17 Mai - 19:21 | |
| J'adorais écouter de la musique à fond les ballons. L'ensemble de mon ossature semblait pulser en même temps que les basses de la chanson. Elle était mélancolique, violente, mais terriblement triste. Elle était parfaitement adaptée à l'image que je donnais de moi même. J'étais mélancolique par rapport à l'enfance dont on m'avait privé à cause de ma nature profonde. On m'avait également appris à abhorrer les vampires sous quelque forme que ce soit et en toutes circonstances; je haïssais ces êtres mérpisables au plus haut point, sans compter que ceux ci saignaient à mort de nombreux mortels pour prolonger leur innommable parodie de vie. C'était quelque chose de foncièrement mauvais à mon sens, et on m'avait bien appris à détester à leur juste valeur ces saletés de suceurs de sang. Elles avaient presque entièrement détruit ma propre espèce pour continuer leur immonde parodie de vie, pour que l'on arrête de les empêcher de se nourrir des humains pour continuer d'exister. On m'avait donc appris à me montrer extrêmement violent vis à vis des représentants de cette espèce abhorrée. Je passais mon temps à les traquer et à les massacrer, dans une sauvagerie aussi terrible que ma discrétion. Mais également, j'étais triste; triste de cette vie qui était la mienne, triste de cette destinée qui était mienne, de toutes ces perspectives que j'allais manquer.
Je m'étais engagé dans une voie que je ne pourrais plus jamais quitter. La survie de mon espèce. Les lycanthropes n'étaient pas plus humains que les vampires. Ils avaient seulement étaient façonnés dans le but de sauver les mortels des autres immortels, et nous devions survivre pour poursuivre ce noble but. Mais la vie en avait décidé autrement. Nous avions été débusqués et traqués pendant plusieurs décennies. En fait, les Volturi, ces despotes vampires, avaient décidé de nous pourrir la vie dans le but politique de rassembler tous les vampires sous leur bannière. Il était évident à mes yeux que l'on ne pouvait pas faire mieux pour fédérer un peuple que de lancer celui ci à l'attaque d'un autre. Nous avions donc été la cible des attaques des suceurs de sang pendant des décennies. Des familles entières d'enfants de la lune avaient été massacrées alors que nous tentions désespérément de rétablir l'équilibre. Ulric m'avait conté les massacres, et Maïa et Lidia m'avait raconté la disparition et l'exterminaiton quasi complète de leur lignée. Cela avait été terrible, et nul lycanthrope vivant sous la lune n'avait été à l'abris de la vengeance des vampires pendant près de deux décennies. Aujourd'hui, il semblait que nous n'étions plus qu'une poignée. Ulric et son fils Daniel avaient tenté de rassemblé tous les survivants, mais malgré leurs efforts, ils n'avaient retrouvé que les deux filles Nevski, et moi même. Nous étions les derniers avant l'extinction....
Aujourd'hui, je méditais donc aux alentours d'un lac près de la petite ville de Teslin: Watson Lake m'étouffait avec l'ambiguïté de sa situation entre vampires et loups garous. C'était quelque chose de relativement lourd à porter que la menace constante d'une guerre meurtrière entre deux races aussi puissantes que les vampires et les loups garous. Cependant, j'avouais que cette paix tacite me plaisait tout aussi bien; nous étions tous encore en vie et le sang n'avait pas coulé. Certes, j'aurais adoré crever quelques gorges de ces foutus Anderson et mieux encore, de ces Volturi, mais je ne pouvais pas me le permettre sous prétexte que cela serve de prétexte aux dirigeants de cette grande faciton d'amener de nouvelles forces dans le secteur. Nous n'étions que cinq loups garous et même si nous pouvions faire face à au minimum autant de vampires, il allait sans dire que chaque perte que nous pourrions recevoir serait un coup bien plus terrible que celles que nous pourrions infliger aux vampires. Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre inutilement des nôtres... Brisé pendant mes réflexions; j'entendais le bruissement de pas foulant l'hebre; une humaine visiblement, qui devait fouler le sol près du lac. Elle devait se rapprocher, c'était du moins ce que m'indiquait mon ouïe bien plus fine que la normale.
- Tiens, il semblerait que je ne sois pas le seul à venir me reposer sur les rives de ce lac, dans un coin aussi paumé... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les pieds dans l'eau [PV] Sam 23 Mai - 22:37 | |
| C’était dur, ce matin, pour Lesley. Oh, pas plus que d’habitude, à y réfléchir. Sa vie passionnément passionnante l’avait amenée à regarder un téléfilm à l’eau de rose, qu’elle avait déjà vu l’été précédent, celui d’avant, et celui d’encore avant. Arhem. Bref, on innove bien dans le coin. N’empêche qu’en grande rebelle solitaire qu’elle était, Bibi s’était couchée, attention, je suis sûre que vous l’avez jamais fait ; minuit. Oh. Elle avait mollement décidé de ne pas s’endormir sur le canapé, comme une loque, et c’était de ce fait traînée (comme une loque) jusqu’à sa chambre, bien trop loin à son gout ! Je sais ce que vous vous dites, que Lesley était loin d’être à plaindre. Elle ne manquait de rien, si vous l’analysiez, même en profondeur. Mais que voulez-vous, à dix-sept ans, ses parents n’étaient pas assez présents à son goût. Les chèques, aux six zéros, ne lui suffisaient pas. Un jour, elle avait même brûlé l’un d’entre eux. Chose qu’elle ne répéta pas, quand elle commença à sentir l’odeur de l’argent. Car cette surabondance de billets verts avait rendue Lesley accro à l’argent. Elle ne passait plus un mois sans s’acheter quelque chose, de toujours plus branché, toujours plus extravaguent, toujours plus ELLE. Mais Lesley avait aussi un petit côté fille unique, qui ne manquait pas de lui valoir quelques surnoms, dits toujours dans son dos. On la disait égocentrique, superficielle, hautaine. Au fait, elle était juste seule ; et se défendait comme elle le pouvait. Les personnes ne cherchent souvent pas à comprendre ceux qui semblent mieux qu’eux, et se contentent de croire qu’ils ne vivent pas dans le même monde. Tout est subjectif.
Lesley était seule, donc, ce matin. Elle avait vu la pluie tomber, et avait donc décidé de rester chez elle, regardant la télévision, comme elle en avait la sinistre habitude. La belle s’installa donc dans son grand canapé en cuir blanc, un bol de céréales fourrées au chocolat entre les jambes « pour la route », et un grand verre de limonade à la myrtille sur la table basse en verre « au cas où ». Elle alluma sa télévision, ne prenant pas la peine de cacher ses soupirs, grimaces : son ennui. Au bout d’une bonne demi-heure de zapping vain, Lesley se rendit à l’évidence : il fallait qu’elle fasse quelque chose, qu’elle s’occupe intelligemment, pour marquer le coup. Mais avec un temps pareil, appart s’envoler à peine le porche franchit, qu’est-ce qu’aurait bien pu faire une puce pareille ? Allez, Lesley décida de se bouger un peu les fesses, de se creuser les méninges, et de passer une bonne journée, ça changerait ses habitudes ! Bon, elle voulait faire simple, tout de même. En regardant par sa véranda pour trouver un chouya d’inspiration, Lesley se tapa la main contre la tête. Qu’elle était bête, la réponse était juste devant ses yeux ! Le lac de Teslin, où, quand elle était petite, la belle passait des heures entières sous la pluie, à se construire des cabanes dans les arbres, avec ses copines, ou à nager quand le ciel lui faisait la grâce de ne pas péter sa crise.
Lesley empoigna donc son parapluie noir, mit un bon K-way, des chaussures imperméables (mais classes quand même hein !) et sortit, un sourire radieux en coin. La belle brune fît le tour de sa grande maison, et arriva au lac, ce qui lui prit bien cinq minutes, sachant que le lac se situait à deux-cent mètres de chez elle. De quoi faire le chemin inverse ? Pas avec la détermination de feu dont elle s’était armée ce jour-là. Lesley avait l’habitude d’être seule sur ce lac. Elle pouvait faire un peu ce qu’elle voulait sans craindre que personne ne la voie. Elle choisissait néanmoins toujours les heures creuses. Il y avait souvent deux ou trois rigolos pour se faire des batailles d’eau. Il devait être neuve heure et demie, d’habitude il n’y avait pas un chat dans le coin. Mais à sa grande surprise, un homme, la vingtaine, était au bord du lac. Il était dos à Lesley, mais elle aimait bien jouer au jeu du « J’peux deviner ton âge avant toi, nah. » surtout quand les personnes lui tournaient le dos, c’était encore plus excitant. Hum, enfin les goûts et les couleurs…
« Belle Journée, hein ? » Cria-t-elle au jeune homme, à une dizaine de mètres d’elle, sur un ton aisément sarcastique.
S’il se baladait dans le coin, il devait forcément connaître l’humour des gens, du coin. Lesley s’approcha un peu de l’inconnu, pour découvrir enfin si elle avait eu juste. Après tout, ce pouvait aussi bien être un vieillard très bien conservé !
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| | | Torben Delinger
Admin|Cabot galeux garou
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| Sujet: Re: Les pieds dans l'eau [PV] Mar 26 Mai - 20:18 | |
| La jeune femme ne semblait pas avoir entendu ce que je venais de dire. Pas étonnant; elle n'était qu'une humaine; je pouvais le sentir. Elle n'avait pas l'oderu caractéristique de ces vampires crevés, ni celui bien plus attirant des autres enfants de la lune. Non, elle n'avait rien de tout ça. Elle sentait bon, sans aucun doute, mon odorat pouvait après tout percevoir des odeurs portées par le vent sur plusieurs centaines de mètres, voire même plusieurs kilomètres si les conditions étaient idéales... Elle sentait un agréable mélange, qui me rappelait les forêts des ardennes, très loin d'ici, en Europe. Un mélange de bruyères, de fruits des bois et d'écorce de résineux. Cela augurait une belle rencontre; je pouvais après tout me fier à mes sens non? J'avais depuis longtemps remarqué que les gens de mauvaise humeur et ceux que je ne pouvais pas blairer sentaient terriblement mauvais; hors celle ci, j'aimais beaucoup. Je ne devrais donc probablement pas me retrouver de nouveau avec une rencontre particulièrement violente et déplaisante sur les bras. C'était toujours ça de gagné à ce stade là de la journée; j'étais du coup à peu près certain que la journée n'allait pas se barrer en couilles... Faut dire que j'avais été gâté, récemment, niveau rencontres...
En premier lieu, il y avait eu ce vampire, ce chasseur d'humains, cette âme vile et à l'odeur plus que nauséabonde. Il m'avait littéralement couru sur les nerfs celui là, et je n'étais pas pressé d'oublier la façon dont la confrontation s'était terminée; nous nous étions battus, et pas qu'un petit peu! Ensuite, bien évidemment et histoire que tout aille de mal en pis, j'avais croisé une autre vampire à moitié sauvage! Elle se promenait même dans les rues de Watson Lake, comme si de rien n'était, et en plein jour! Certes, elle était canon, mais de là à s'exiber de cette manière quand même, soit elle était suicidaire, soit elle était complétement cinglée. Haem, elle était forcément cinglée de toute manière, vu que c'était une des caractéristiques les plus visibles chez nos « amis » morts vivants. Il n'y en avait pas un seul qui soit tout à fait saint d'esprit; c'était l'évidence même! Mais c'est vrai que dernièrement, niveua rencontres, j'avais eu un peu plus de chances. En même temps, je m'en serais voulu de ne tomber que sur des vampires dans un coin qui promettait pourtant énormément! Il était clair que j'aurais fini par péter un câble sans un minimum de rires et d'amitiés...
Déjà, il y avait eu cette rencontre tout à fait par hasard avec une humaine. Je ne me souvenais même plus de son nom; nous nous étions simplement rencontrés dans un bar, la pomme du diable, et nous avions très rapidement sympathisé. Plus que très rapidement même, vu qu'au bout d'un bon quart d'heure, nous étions en train de nous embrasser et de nous peloter hors du vieux bouge! Puis, nous étions allés chez elle, et je pense que je ferais mieux de vous passer les détails, qu'en pensez vous? Moi en tous cas, je n'étais pas pour continuer de parler de tout ceci, j'avais plutôt envie de vous narrer ma rencontre avec Benji Miller. Un type qui boit comme quatre, qui mange comme quatre, qui adore les minettes, qui est intelligent. Presque parfait quoi, presque comme moi! Cette rencontre avait été très agréable, et j'avais hâte de voir ce que celle ci allait bien pouvoir donner... La jeune femme me lança une petite plaisanterie d'un air plus qu'ironique, tandis que je m'approchais d'elle. En avançant, je la détaillais; de beaux yeux, des cheveux qui encadraient délicatement son visage, des lèvres fines et un corps très bien proportionné; il y avait effectivement de quoi s'amuser!
- Cette journée commence effectivement à être très belle... Torben Delinger, heureux de voir que je ne suis pas le seul matinal de ce petit bled. Et a fortiori, je suis encore plus heureux que la seule fille matinale du coin est aussi jolie que vous... Peut être que se promener ensemble pourrais plus vous intéresser que marcher seule?
Bien entendu, j'accompagnais mes paroles d'un énorme sourire style beau gosse. Je faisais tout ce que je pouvais pour charmer les femelles humaines, car après tout, elles restaient mon principal intérêt dans le coin, étant donné que bien peu de débits de boisson étaient ouverts en plein jour... | |
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