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| | une simple collision / Pv Torben |  |
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Manahune M. Ashworth
Innocente et fragile proie
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 | Sujet: une simple collision / Pv Torben  Mar 30 Juin - 17:30 | |
| « Chaque orage apporte avec lui l’espoir que d’une manière ou d’une autre le lendemain matin tout aura été nettoyé et que même les tâches les plus gênantes auront disparus Comme les doutes sur l’innocence d’un homme ou les conséquences de son faux pas ou les marques de sa trahison ou le souvenir de ses baiser Alors nous attendons le cœur plein d’espoir que l’orage passe même si nous savons qu’au fond de nous que certaines tâches sont indélébiles et que rien ne peut les faires partir. »
— Despeart Housewives Episode 302 |
Le ciel peut à peut accueillit des nuages gris, leur formes variées et leur nombre augmenta rapidement, le ciel devenant alors opaque et d’un gris peut agréable. La pluie était proche, plus qu’une affaire de minutes. Les rues commençaient à être désertées, les gens se préparaient sortant leurs parapluies ou bien cherchant de quoi s’abriter. Une personne parmi tout ce monde ne cherchait nullement à se couvrir, cette personne était Manahune. La jeune femme marchait calmement, habillait d’un jogging et d’un tee-shirt à manche longue rouge sur lequel elle avait ajouté un sweet blanc. Au lieu de ballerines il se trouvait à ses pieds des baskettes en mauvaises état, de grosses baskettes servant à la marche ou bien à la course.
Manahune marchait calmement, regardant à peine les gens autour d’elle, elle ne faisait que marchait. Sur son visage ne se lisait pas grand-chose, elle semblait perdue, mais à la fois non effrayée. C’était étrange cette expression sur son visage pale, rien de facile à décrire, rien de précis. Les gens la remarquaient à peine, elle semblait être un fantôme parmi ces personnes, elle semblait invisible. Les mains le long du corps elle marchait de manière régulière à une allure moyenne voir même lente. Sa façon d’être pouvait faire penser qu’elle hairait dans les rues.
La pluie si prévisible arriva il y eut alors des « ahhh », « orrfff », « arrrgg », « dépêche toi on va être trampés », « saloprie de parapluie ». Les gens semblaient dérivés dans la vulgarité et le mécontentement, la plupart changèrent d’expression. Dans les exceptions il y avait Manahune, elle marchait toujours à son rythme le visage presque sans expression. La pluie se fit de plus en plus forte et intense. Les gens se mirent à courir pour aller s’abriter plus rapidement. Seule la demoiselle semblait ne vouloir s’abriter ou quitter cette pluie. Cette pluie qui se transforma rapidement en averse. Les goûtes d’eau la mouillèrent complètement, de la tête aux pieds, ses cheveux ne ressemblaient plus à grand choses, sa vision était troublé, son corps se faisait de plus en plus frais et la sensation d’avoir froid de plus en plus forte. Mais malgré cela elle continua sa route tranquillement.
La demoiselle s’intéressa de plus en plus au comportement des gens qui désormais ne pensaient plus qu’à eux. A un tel point que certains se bousculèrent, Manahune resta fidèle à elle-même continuant sa route. Jusqu’au moment où elle fut bien obligée de s’arrêter puisque quelqu’un lui entra dedans. Ce n’était pas de sa faute à elle, s’était plutôt la personne en face qui était fautive cette dernière ne semblait pas l’avoir remarqué. Malgré ce détail Manahune ne manqua pas de s’excuser :
Quelqules heures avant la demoiselle avait une voix mélodieuse et joyeuse : une voix magnifique. Aujourd’hui sa voix était toujours mélodieuse, mais le côté joyeux s’était éteint et sa voix semblait désormais éteinte. C’était un jeune homme qui lui était entré dedans, comme à son habitude Manahune regarda son visage puis ses yeux.
La demoiselle ne mit que quelques secondes à s’enfuir, à peine le temps pour que le jeune homme lui réponde. Manahune avait pris les jambes à son coup s’était bien le cas de le dire, à peine s’était-elle excusée qu’elle était partie en courant. Dans sa tête des voix commencèrent à se chamailler. La pluie se calma légèrement, mais continua tout comme la course de la jeune femme. Elle ne s’arrêta pas au contraire, elle alla encore plus vite jusqu’au moment où elle n’eut plus de souffle. Se stoppant alors d’un coup net, elle regarda autour d’elle, les bois, elle s’était engouffrée dans ces derniers. Rapidement, elle prit sa tête dans ses mains essayant de réfléchir, mais elle avait bien du mal. Alors elle se remit à marcher…
Manahune du marchait un bon quart d’heure sous la pluie qui se calmait, elle était trempée, totalement trempée. Chaque parcelle de son corps était mouillée, aucune n’avait été épargnée. Elle passa sa main dans ses cheveux avant de la passer sur son visage, elle se retourna alors. Et il était là. Celui avec qui elle était entrée en collision quelques minutes auparavant.
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|  | | Torben Delinger
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| | Sujet: Re: une simple collision / Pv Torben Dim 12 Juil - 16:40 | |
| Je n'aimais pas la pluie. Quand j'étais trempé, j'avais toujours l'impression de ressembler à un mec négligé et de sentir le fauve mouillé. Certes, ce n'était qu'une impression sans doute, mais elle était aussi vivace que désagréable, ce qui ne me donnait pas le moins du monde envie de rester sous l'eau qui tombait des nuages. C'était sans doute stupide, et non, je n'avais pas peur de l'eau, mais je ne l'aimais pas plus que ça. Ni a boire d'ailleurs, dit une voix à l'intérieur de ma tête, ce qui me fit sourire. Sur quelque plan que ce soit, il était vrai que je ne portais pas beaucoup de considérations pour le liquide pourtant vital. Mon ouïe fine me permit cependant de déceler la pluie avant qu'elle ne commence à tomber sur ma tête; je l'entendis venir du lointain et se rapprocher, ses gouttes claquant sur les feuilles des arbres et sur les toit des maisons. Puis, ce fut la douche. Grommelant, je mettais mes mains des les poches. Certes, il en fallait bien plus pour que je ressente une sensation de froid, mais je n'aimais pas pour autant être trempé en dehors de ma douche. Fermant à moitié les yeux, je continuais de marcher droit devant moi en pensant aux évènements récents. Inutile de préciser qu'ils n'avaient pas été très propices à l'amusement. On avait déjà bien de la chance qu'il ne soit pas en train de neiger et qu'il ne fasse que pleuvoir, car nous autres, loups garous, aurions pu être découverts pour le peu qu'un chasseur ou la milice ne piste les traces que l'on ne manquerait pas de laisser dans la neige. Malheureusement pour nous, les vampires semblaient aussi bien à l'aise sur terrain normal que boueux ou neigeux, mais si les vampires seraient des bêtes faciles à tuer, cela se saurait depuis longtemps!
Continuant d'avancer, je repensais aux personnes que j'avais connu ici, dans cette ville. Il y avait bien eu cette Anna, une jeune femme paumée avec qui j'avais passé la plus agréable des nuits... Egalement, il y avait eu Benji, cet humain qui était mordu d'escalade. J'avais plutôt bien apprécié ce type. Il était un peu étrange et me cachait des choses, j'en étais certain. Pourtant, sa compagnie m'était agréable et j'aimais le voir et partager des moments de rires et de sorties avec lui. Sans doute le début d'une amitié? Mais bien sûr, il y avait eu également des rencontres beaucoup moins agréables. Celle avec ce Zachary, vampire carnassier des plus dangereux qui avait dégénéré en bagarre, ou encore celle avec la belle Tania, une autre vampire assoiffée de sang qui semblait attendre la mort avec impatience. Tous deux étaient étranges à leur façon, ça au moins c'était clair. Mais je n'étais pas pour autant rassurés en leur présence, ils étaient tous les deux de dangereuses créatures assoiffées de sang, qui ne rêvaient que de se repaître des fluides vitaux de l'humanité que j'étais sensé protéger...
Mais alors que je marchais droit devant moi sans trop réfléchir à l'endroit où mes pieds me guidaient, je rentrais soudainement contre quelqu'un de bien moins lourd et de bien moins costaud que moi. La personne manqua sans doute de tomber, mais je n'eus rien le temps de dire que déjà, elle partait en courant.... Euh, on m'explique ce qu'il se apsse là? Étais je si repoussant qu'elle s'téait enfuie en courant littéralement, ou est ce que je m'étais transformé? C'était con comme situation, à tel point que j'en venais même à douter de mon état! Touchant mon visage du bout de mes doigts trempés par la pluie, je constatais que j'étais bel et bien normal. Que s'était il donc passé dans la tête de la jeune femme? Je n'en avais pas la moindre idée en toute honnêteté, et j'étais intrigué. Etait elle sous le choc de quelque chose pour semblait traumatisée à ce point? Réfléchissant pendant de longs instants, je décidais finalement de me lancer après elle pour savoir le fin mot de l'histoire, mais aussi pour m'excuser de la bousculade. Etant sous ma forme humaine, je courrais bien moins vite qu'à mon habitude, mais la piste olfactive était encore assez fraîche, et je n'eus aucun mal à la rejoindre. La forêt? Qu'y faisait elle? L'épiant quelques instants, la jeune femme semblait complétement paumée. M'approchant, j'adoptais une démarche qui se voulait rassurante.
- Euh, mademoiselle? Vous allez bien? Je suis désolé pour tout à l'heure, je ne vous avais pas vue... Que faites vous seule ici par ce temps, si ce n'est pas trop indiscret? Ce n'est pas un jour à mettre son nez dehors...
Bon, ce que je ne disais pas, c'est que moi aussi je me trouvais dehors par ce temps de chien, mais j'étais un homme, et cela semblait toujours moins étrange, allez savoir pourquoi! Je ne connaissais pourtant pas beaucoup d'hommes qui aimaient plus la pluie que les femmes...? En tous cas, je me demandais vraiment ce que la jeune femme pouvait bien avoir derrière la tête. Pourquoi s'était elle enfuie? J'étais certain que c'était bien ce qu'il y avait de plus louche dans cette situation. Mais pourquoi restait elle dehors sous la pluie, et dans cette forêt où il était sensé y avoir quelque chose d'hostile qui rôdait? Pouvait il s'agir d'un piège des vampires? Non, j'aurais sentit leur présence. Remarque, avec la pluie qui tombait, c'était moins sûr... Méfiant, je tentais de me concentrer pour sentir si quelqu'un d'autre était présent dans la clairière, mais je ne sentais rien. Reportant mon attention sur l'humaine, j'attendais sa réponse. | |
| | | | Manahune M. Ashworth
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| | Sujet: Re: une simple collision / Pv Torben Jeu 30 Juil - 15:35 | |
| L’amour pour les précipitations telles que la pluie remontait à bien loin pour la jeune femme. Elle devait avoir dans les cinq ou six ans. C’était un jour où elle dut rester chez elle, car bien trop malade pour fréquenter des gens. Ce fut une bien longue journée, elle n’eut pour distraction que la télévision et à vrai dire ce spectacle était loin de lui plaire. Alors, elle demanda, sans vraiment savoir à qui, qu’il pleuve ou bien qu’il neige. Mais surtout, elle souhaitait que son rhume cesse et ainsi qu’elle puisse regagner les bancs de l’école. Et bien qu’elle y est mis tout son cœur rien ne se manifesta et ce pendant des heures. Au bout desquels la petite fille qu’elle renonça et se contenta de prendre son mal en patience. Ce ne fut qu’en fin de soirée que son vœu se réalisa. Alors, qu’elle ne trouvait pas le sommeil elle se leva et alla se mettre devant la fenêtre. Et à peine fut-elle postée devant cette ouverture vers le monde extérieure qu’il commença à pleuvoir. Une petite pluie qui rapidement prit une tournure de pluie torrentielle puis cela atteigna la tempête. L’orage, la pluie, le vent tout y était et cela se déroulait sous les yeux émerveillaient de cette petite fille…
Depuis ce jour, Manahune affectionne particulièrement la pluie trouvant cela fascinant et agréable. Etrangement, le lendemain la petite Manahune était rétablie ce qui étonna fortement son médecin. Ce fait de plus, poussa la petite à croire à un miracle. Il y eut aussi une histoire avec la neige quelques mois plus tard et depuis elle affectionne aussi la neige.
Le comportement des autres personnes fasse à la pluie subite amusa légèrement la jeune femme qui, quant à elle, ne semblait surprise en rien. Comme si elle savait que cela allait arriver et c’était en quelque sorte le cas. Puisque, très souvent, la demoiselle pouvait dire qu’il allait pleuvoir dans quelques minutes. Un don ? Ce serait sans doute exagérer de dire une telle chose, juste une prédisposition à prédire le temps. Ou alors un sens de l’observation plus aiguisé dans ce domaine. Enfin qu’importe. Les gens s’affolèrent rapidement et pour certain la vulgarité fit son apparition comme le fait d’être presser. Mais une seule personne semblait complètement zen, tranquille : Manahune. En effet, cette dernière avait continué sa route comme si de rien était.
Mais alors qu’elle marchait elle se sentit bousculé, elle fut incapable de dire si elle était fautive ou si c’était l’autre, mais qu’importe, la demoiselle s’excusa tout de même. Des excuses qui ne mirent que peu de temps à venir et à peine furent-elles prononcées que la jeune femme avait reprit son chemin cette fois-ci en courant. Comportement plutôt étrange vous direz vous ? Sans doute, mais c’était assez habituelle chez Manahune que d’avoir ce genre de réaction. En aucun cas cela était dû au jeune homme, simplement qu’elle voulait continuer sa route.
Elle s’était mise à courir de manière régulière et même un peu rapide. C’est ainsi qu’elle atteigna la forêt sans aucun problème avec peu de temps. Ah qu’elle aimait courir sous la pluie, sentir l’eau rousselée sur elle, sentir ses cheveux s’alourdir… Et puis, qu’elle aimait cette forêt, une tranquillité si rare à trouver en ville et ces animaux visibles avec un peu de chance. Tout était si bien en ce moment. La jeune femme arrêta de courir après quelques minutes, car déjà essoufflé par les quelques mètres parcourut.
C’était étrange ce qu’elle ressentait : un sentiment d’être en vie puissant mais si agréable. La jeune femme se passa les mains sur son visage puis dans ses cheveux. C’est à ce moment-là qu’elle remarqua la présence d’une autre personne, elle se tourna donc légèrement pour mieux la voir. Ce n’était que celui avec qui elle était entrée en collision quelques instants plus tôt. Il semblait inquiet pour elle et elle le laissa parler. Un petit sourire avait vu le jour sur le visage de la jeune avocate. « Tout vas bien, merci. N’ai-je pas le droit de me promener un peu seule ? Certes, il semble être un peu plus dangereux de se balader en ces temps dans cette forêt surtout en solitaire, mais je n’ai pu résister. Vous n’aimez que peu la pluie ? Pourtant vous êtes sortis, ce n’est pas de même pour moi. En tout cas merci de vous être inquiétez pour moi. »
La demoiselle lui sourit un peu plus largement. C’était gentil de sa part de se préoccuper d’elle, mais cela lui semblait aussi assez étrange. Elle n’avait pas vraiment eu l’habitude que les gens fassent attention à elle ou bien qu’ils se préoccupent d’elle. Et puis, Manahune avait toujours été distante avec les gens en particulier les inconnus. | |
| | | | Torben Delinger
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| | Sujet: Re: une simple collision / Pv Torben Lun 10 Aoû - 22:10 | |
| Les contacts avec les humains n'avaient jamais été mon truc. Je n'étais absolument pas du genre à me mêler à la foule. J'étais plutôt le genre de mec a me bouger dans des endroits qui semblaient glauques au commun des mortels; des bars mal famés, des ruelles sombres, des débits de boissons illégaux. Je ne pouvais pas me prétendre être un expert donc, vous l'aurez compris. Je me sentais même à vrai dire un petit peu stupide face à cette jeune femme, ici, loin de tout. Je ne savais absolument pas pourquoi elle s'était enfuie en courant en me rentrant dedans. Je ne pouvais pas me dire que je le faisais par simple gentillesse; ce serait mentir. Je n'étais pas quelqu'un de gentil. Je buvais, je m'amusais avec les filles, et je tuais sans aucun remord. Je n'étais pas du genre à être le gentil petit toutou sympathique. Non, si j'avais suivit jusqu'ici cette fille paumée, c'était avant tout parce qu'elle attisait ma curiosité. Je m'interrogeais sur les raisons qui l'avaient poussé à réagir ainsi, et j'avais beau retourner le problème dans tous les sens, je n'avais absolument aucune idée de ce qui l'avait poussée à se comporter de cette façon. J'allais sans doute pas tarder à le découvrir. Le voulais je vraiment? On était curieux, ou on ne l'était pas, mais il n'existait pas de demie mesure....
Etrangement, la jeune femme me sourit. Je ne savais pas trop si je devais m'en inquiéter ou m'en rassurer. Après tout je ne la connaissais pas. Elle m'avait rentré dedans comme un bolide lorsque la pluie s'était mise à tomber. Ensuite, elle s'était enfuie en courant comme une dératée jusqu'aux limites de la ville, jusqu'à ce que la végétation dense de la forêt boréale ne remplace le bitume et les bâtiments en béton. Et maintenant, elle me souriait? Quelle étrange jeune femme, il n'y avait pas à dire. Si j'aurais sentit la moindre odeur suspecte, je ne serais d'ailleurs probablement pas venue; son petit manège aurait pu servir à me faire sortir de la ville pour que des vampires ne s'en prennent à moi. Mais non, elle sentait comme toutes les humaines, ni plus ni moins, et je n'avais pas reniflé la moindre once d'odeur de suceur de sang. Et je ne m'étais jamais trompé en matière d'odeurs corporelles... La jeune inconnue se mit à me répondre d'une voix neutre, sans aggressivité. Je ne savais toujours pas quoi en penser... Elle alla jusqu'à reconnaître qu'il n'était guère prudent de se promener ainsi dans ces bois par les temps qui courent. Tant mieux, si elle semblait totalement psychotique de prime abord, au moins gardait elle un minimum le sens des réalités.
- Je vous en pries. Ah si si, vous en avez le droit, parfaitement le droit même. Simplement, comme vous l'avez dit vous même, ce n'est pas du tout prudent de se promener dans le coin. On a récemment trouvé pas mal de victime de cette chose qui rôde. Ca ne vous fait pas peur, à vous? La moitié de la ville est terrorisée. L'autre moitié s'est surarmée pour faire face à cette menace, quelle quelle soit. Et pour vous répondre, la pluie ne me dérange pas plus que ça. Je m'y sens plus à l'aise que par un soleil de plomb quand même...
J'étais surprit par les dernières paroles de la jeune femme. M'étais je réellement inquiété pour elle? Moi qui m'était promis de ne jamais rien ressentir pour de simples humains, ni haine, ni pitié, ni sentiments! En même temps, n'étais je pas un enfant de la lune, l'un des élus chargé de protéger l'humanité contre les terribles démons buveurs de sang qui s'en prenaient régulièrement à elle? Il était dans ma nature de me faire du soucis pour le gibier des vampires, que je le veuille ou non j'étais lié aux humains.
- Oh, et bien, c'est tout naturel. Disons que je vous avoues que vous m'avez un peu effrayé en me rentrant dedans et en prenant la fuite, je me demandais vraiment ce qu'il se passait. Au fait, vous vous appelez comment? | |
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| | Sujet: Re: une simple collision / Pv Torben | |
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