Vampire Thême
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 Un retour à l'enfance / PV Peter

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Manahune M. Ashworth
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Manahune M. Ashworth


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MessageSujet: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeJeu 2 Juil - 20:25



    La journée avait été plutôt longue pour la jeune avocate qu’était Manahune. En effet, elle avait passé plus de six heures au tribunal pour défendre une affaire qui n’était pas gagnée d’avance. La partie adverse était une grande société avec beaucoup de pouvoir et dont le nombre d’avocat s’élevait à quatre. Pourtant, c’est haut la main que la jeune femme gagna le procès écrasant cette multi nationale. L’accusé fut désigné comme coupable dans une histoire de non déclaration de biens. Ce procès fut aussi mit en avant par certains média en particulier la presse économique. Cela ne déstabilisa point la jeune avocate qui sortit vainqueur du procès. Mais ce ne fut pas la seule chose de sa journée, après avoir gagné elle dut retourner à son cabinet où elle devait avoir un entretient avec un nouveau client. Cela dura une heure après laquelle elle dut préparer le procès qui était pour dans une semaine et encore là ce ne fut pas la dernière chose qu’elle eut à faire. La toute dernière chose qu’elle eut à faire à son travail fut la préparation de sa défense pour un procès qui avait lieu dans deux jours ce qui lui prit plus de deux heures. Manahune était sans doute la dernière à partir du cabinet et quand ce fut le cas la nuit noire avait déjà envahit le ciel.

    L’heure se faisait avancé, pourtant la jeune femme n’avait pas envie de rentrer chez elle. Elle n’avait pas envi de se retrouver complètements seule à regarder la télévision ou bien à lire. A cette heure-là, elle possédait encore de l’énergie et une envie de faire quelque chose. Cela faisait plusieurs jours qu’elle désirait se rendre la patinoire, mais à chaque fois elle avait trop de travail ou pas assez de force ou encore un rendez-vous avec des amis. C’est donc ce soir-là qu’elle décida d’aller patiner. De plus, il y avait de grande chance qu’elle soit seule vu l’heure et puis ce qui était bien avec cette patinoire s’était qu’elle était en extérieure et ouverte en permanence. Malgré ce choix arrêté sur l’activité, Manahune dut rentrer chez elle pour se changer. Car il faut bien l’avouer, faire du patinage en tailleur ce n’est pas facile. Il n’y avait presque plus personne dans la rue, pendant son passage elle rencontra un petit groupe de jeune qui ne se gêna pas pour la siffler ou encore faire des remarques entre eux. Manahune les ignora simplement bien que cela l’exaspérait, certes, en un sens, c’était flatteur, mais les thermes qu’ils utilisaient la dégouté. Heureusement elle ne rencontra plus personne après ce groupe.

    La jeune femme mit une vingtaine de minutes à rentré chez elle et autant de temps à en sortir. Par contre elle mit à peine une dizaine de minute à atteindre la patinoire. A peine la vit-elle qu’un sourire se dessina sur son visage, ses yeux semblaient pétiller. En plus il n’y avait personne ce qui lui fit encore plus plaisir. La jeune femme troqua ses chaussures pour ses patins et se lança. Pendant quelques minutes sa vitesse fut bien lente et après avoir repris l’habitude elle accéléra son rythme. Le patinage c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas, il faut juste reprendre l’habitude. Dans son enfance, Manahune adorait le patinage et pendant plusieurs années elle en avait même fait en club jusqu’au jour où elle avait fait une mauvaise chute. Et pendant une très longue période il lui fut interdit de reprendre les patins.

    Le visage de la jeune femme était resplendissant, un large sourire s’y trouvait et ses yeux semblaient s’être illuminés. Plus le temps passait plus elle allait vite jusqu’à ralentir doucement pour pouvoir ensuite faire des figures. Elle commença par des choses assez simples pour allez dans ce qui devenait de plus en plus technique et compliqué. Ses cheveux flottaient au vent, c’était un tableau bien charmant. La jeune femme ne fit pas attention aux alentours jusqu’au moment où elle crut voir une forme. Alors, elle diminua son rythme pour voir s’il ne s’agissait pas d’un animal, mais elle ne la revit pas enfin pendant quelques minutes. Car après ces dernières, elle revit la forme, c’était au même moment où elle avait accéléré. Alors, une fois de plus, elle ralentit son rythme pour voir de quoi il pouvait bien s’agir, mais encore une fois cela semblait avoir disparu. Alors elle reprit, se disant que c’était sans doute la vitesse qui lui jouait des tours. Manahune continua à patiner encore un bon quart d’heure avant de ralentir de manière considérable son patinage. Elle allait désormais très lentement, ne se stoppant quand même pas. C’est à ce moment-là, qu’elle remarqua la présence de quelqu’un. La jeune femme en fut d’abord surprise, mais ne le montra pas, puis elle se demanda ce que cette personne pouvait bien lui vouloir. Pourtant cela ne l’empêcha pas de dire :


      « Bonsoir ! »


    Son sourire s’agrandit et elle regarda le visage du jeune homme avant de regarder ses yeux. Par politesse, elle se stoppa restant à quelques centimètres du bord de la glace.
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Peter Anderson
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeSam 4 Juil - 15:16

L'humeur de Peter n'était pas au beau fixe, et il avait préféré quitter la maison familiale avant de dire des choses qu'il regretterait. Il savait très bien que la colère lui faisait dire et faire des choses qu'il ne pensait pas, et qui ne lui ressemblait pas. Il n'avait pas envie d'exploser devant sa famille qu'il aimait tant, pas une fois de plus. Car cette fois, il aurait bien pu en étriper un. Ou une, pour l'occasion. Il avait deux noms en tête : Lynn et Solstice. Surtout Solstice, évidemment, mais il devait avouer, à son plus grand damn, que depuis quelques jours, sa petite soeur biologique lui tapait également sur le système. A vrai dire, depuis qu'il savait ce qu'elle pensait réellement de lui, il avait un peu de mal à renouer la conversation. Il n'arrivait plus à la regarder dans les yeux, et osait de moins en moins se ballader dans sa tête. Il continuait cependant à le faire, parce qu'il était chargé de la surveiller dans son histoire avec Keith. Et malgré toutes les atrocités qu'elle pensait de lui, il ne pouvait s'empêcher de vouloir la protéger à tout prix.

Le jeune vampire avait donc quitté la maison après une énième dispute entre les deux soeurs, et s'était enfui en courant aussi vite que ses pouvoirs de vampire le lui permettaient. Il ne s'était pas retourné, il ne s'était pas arrêté. Pas même lorsqu'il avait sentit la vague de calme envoyée par William le submerger. Il continua à courire, ne s'arrêtant pas pour attendre Mariana qui l'appelait. Merde, il en avait marre de tout ça. Est-ce qu'il y en avait un seul pour se souvenir qu'il était dans leurs tête aussi ? Est-ce qu'avant de partir au quart de tour et de s'insulter mentalement, ils ne pouvaient pas trente secondes se dire que Peter assistait à tout le débat mental ? Il n'en pouvait plus d'entendre les attaques et les insultes non formulées de Solstice. Il n'en pouvait plus de cotoyer Lynn à cause de ce qui s'était passé dans la forêt l'autre jour. Et il n'avait aucune envie de voir William voler à son secour et le rendre aussi doux qu'un agneau.

Ayant de l'énergie et de la colère à dépenser, Peter était parti à la chasse.Ca allait lui occuper l'esprit et ça l'empêcherait de penser à toutes ces histoires. Il se lança à la poursuite d'un pauvre chevreuil qui n'avait rien demandé. Il le tua, bu son sang, puis se mit à la recherche d'une autre proie. Il n'avait pas faim, il n'avait pas envie de boire. Il voulait juste concentrer toute sa rage et toute son énergie sur une activité, sur un objectif. En l'occurence : attraper l'animal. Il trouva un sanglier, et prit grand plaisir à le pourchasser, passant sans même le remarquer à proximité d'une patinoire. Il finit par planter ses dents dans la jugulaire palpitante de la proie, et il bu à peine son sang. Laissant le cadavre sanguinolant derrière lui, son énergie un peu canalisée, il repartit sur ses pas. Il avait pour projet d'aller se promener un peu au centre ville. Il voulait trouver un endroit plein de monde, pour se fondre dans la population. Ne plus entendre ses pensées au milieu de toutes les leurs.


Il ne pensa même pas à vérifier s'il n'avait pas de sang sur ses vêtements, trop occupé à chercher une façon de se changer les idées. Sans trop regarder où il allait, il avança un moment, plongé dans ses pensées. Il finit par arriver de nouveau à la patinoire. Devant laquelle il était passé un peu plus tôt sans s'en rendre compte. Il remarqua cette fois que quelqu'un était en train de patiner. Une humaine, d'après son odeur. Peter ralentit un peu le pas, et s'approcha pour voir les autres évoluer sur la glace. C'était un truc qu'il ne comprenait pas vraiment. Comment les gens pouvaient donc apprécier le patinage ? Il n'y voyait strictement aucun attrait. Il y était parfois allé en compagnie de ses frères et soeurs, mais ils ne patinaient pas comme le commun des mortels. Ce qui rendait la chose beaucoup plus intéressante et agréable. Et surtout, beaucoup plus drôle et dangereuse.

La jeune femme le remarqua alors, et s'approcha de lui. Peter étouffa une moue d'ennui, ne souhaitant en aucun cas se montrer impoli. C'était juste que les humains l'ennuyaient avec leur bavardage commun et très peu spirituel. Il supportait leur présence au lycée, mais de là à tailler la bavette, il y avait tout un monde. Tant pis, il n'allait pas pouvoir se défiler cette fois, et il semblait bien que cette jeune femme ait envie de discuter avec lui. Pas grave, il avait une patience exemplaire, et il savait se montrer un interlocuteur très agréable. Il avait appris à ne jamais s'ennuyer. Il adressa un sourire à la jeune femme lorsqu'elle vint le saluer.

-Bonsoir. Je suis Peter Anderson, enchanté.

Il avait été élevé comme un parfait gentleman, et il mettait un point d'honneur à toujours être très respectueux des autres. Si il avait été encore en vie, il lui aurait tendu la main pour prendre la sienne et la baiser. Mais étant mort, il avait peur que sa macabre peau glacée n'attire l'attention. Il se contenta donc de lui sourire à nouveau. De ce sourir si parfait qui faisait fondre tant de filles au lycée. Peter le savait parce qu'il se promenait dans les têtes, dans les couloirs de l'école. Et ce qu'il entendait lui donnait souvent très envie d'éclater de rire.

-C'est un bel endroit. Il est agréable de venir patiner ici, je me trompe ?
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Manahune M. Ashworth
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeLun 6 Juil - 21:34

L’heure était avancée dans la nuit, les gens avaient donc regagné leur maison pour la plupart. Manahune s’attendait à être seule sur la patinoire et ce fut le cas, pendant un moment. Car au bout de quelques minutes quelqu’un apparut. Quelqu’un qu’elle avait plus ou moins vu par les étranges ombres se trouvant non loin du lieu où elle se trouvait. C’était un homme, un charmant jeune homme il fallait bien l’avouer. Par politesse, Manahune s’était arrêtée de patiner et avait salué l’inconnu. Elle ne voulait pas forcément engendrer une conversation de quelque types que ce soit, simplement être polie. L’inconnu lui répondit rapidement et ce avec une politesse qui étonna la jeune avocate. Certes, cela était plaisant de voir que tout le monde n’avait pas perdu le sens de la politesse, mais cela l’avait plutôt étonné de trouver ce genre de personne à une telle heure.

Le jeune homme se présenta comme étant Peter Anderson. A son tour, Manahune voulu se présenter, mais elle se posa une question d’abord. Etait-il bonne chose que de lui donner sa véritable identité ? Après tout ce n’était qu’un inconnu. En même temps, lui, il avait donné son identité, bien qu’elle puisse être fausse. Malgré cette réflexion, la jeune femme décida de lui donner sa véritable identité. Ce choix fut fait à cause de la sincérité présente qu’avait la sensation de voir la jeune avocate dans les yeux de Peter. Car oui, Manahune regarda le jeune homme dans les yeux pendant plusieurs secondes. Une chose qui lui était habituelle et qui pouvait être gênante pour la personne. Etrangement, elle eut du mal à se détacher du regard de ce Peter. Il avait de magnifiques yeux.


« Manahune Ashworth, enchantée. »

Un large sourire était affiché sur le visage pale de la jeune femme. Bien sur sa peau n’était pas aussi pale que son interlocuteur, mais elle s’en approchait. Peter ne tarda pas à ajouter quelque chose à propos du lieu. La jeune femme s’approcha encore un peu plus du jeune homme à l’aide de quelques coups de patin, désormais, elle se trouvait à la limite de la glace. Avant de lui répondre, elle encra ses yeux dans ceux du jeune homme. Et comme à son habitude sa voix fut légère et d’une mélodie étonnante.


« C’est un bel endroit en effet et il est bien adapté pour patiner. Cependant, ne vous encombrez pas d’une conversation par simple politesse. Non pas que votre compagnie soit déplaisante, mais je ne veux pas vous importunez. De plus, sans doute avez-vous mieux à faire que de rester converser avec la simple humaine que je suis. »

À peine eut-elle fini sa phrase que son visage accueillit un petit sourire à la fois polit et chaleureux. La manière dont elle employa le mot humaine était chose habituelle pour elle. En aucun cas, elle faisait un rapprochement avec l’existence des vampires et des loups garous. C’est simple, elle ne savait même que qu’ils existaient vraiment.

Les yeux de la jeune femme restèrent dans ceux du jeune homme pendant un long moment, même quand ce dernier parla. Ce qui interrompit leur échange de regard fut le virbrement qui eut lieu dans la poche de jean que portait Manahune. Immédiatement elle en sortit le téléphone portable. Dans un premier temps, elle ne voulu pas répondre, c’était pour le travail et elle voulait faire une pause. Mais elle répondit quand même, car la personne l’appelant était quelqu’un qu’elle appréciait particulièrement et qui appelait à cause d’un véritable problème. Avant de répondre, la jeune avocate dit au jeune homme :


« Excusez-moi. »

Un sourire vint de nouveau se loger sur son visage et à peine eut-elle fini de formuler ses excuses qu’elle alla vers l’autre bout de la patinoire. Pour ne pas déranger Peter et pour qu’il n’entende pas sa conversation. Une conversation qui ne dura pas plus de deux minutes. Une conversation pendant laquelle Manahune rassura la mère d’un jeune homme accusé à tord de plusieurs délies de vols. La femme ne semblait pas aller bien du tout et la jeune avocate décida d’aller lui rendre visite. Alors, avant de finir la conversation, elle dit à sa cliente qu’elle arrivait dans une dizaine de minutes. À peine eut-elle fini sa conversation qu’elle revint sur le bord tout près de Peter pour ensuite quitter la glace se rapprochant encore un peu plus du jeune homme.

« Bonne fin de soirée ou plutôt de nuit… »

Manahune sourit et c’est en temps record qu’elle troqua ses patins pour ses chaussures. C’est aussi très rapidement qu’elle quitta les lieux…

Un bon nombre d’heures s’étaient écoulées. Il faisait désormais jour, il devait être dans les alentours de trois heures de l’après-midi. Manahune était habillée de sa tenue de travail c'est-à-dire en tailleur et chemisier cela changeait radicalement de sa tenue décontractée de la veille. La jeune femme était retournée à la patinoire sans vraiment savoir pourquoi. Elle avait besoin de faire une pause de quelques heures avant d’aller reprendre son travail. Alors, spontanément elle avait choisi de se rendre à la patinoire. Et malgré ce choix, elle ne prit pas ses patins, elle avait juste envie de se rendre là-bas. Au fond d’elle, la jeune femme espérait revoir Peter. Elle l’avait trouvé fort charmant et aurait voulu en apprendre plus sur lui. Un coup de foudre ? Manahune se forçait à ne pas y penser, à se dire que c’était ce que c’était point barre. De toute façon même si c’était le cas sans doute n’était-ce pas réciproque.

La jeune femme était assise sur un banc, les jambes croisées regardant droit devant elle. Il y avait quelques jeunes et presque personne sur la glace. Elle ne semblait rien attendre bien qu’au fond elle attendait Peter…
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Peter Anderson
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeLun 13 Juil - 12:56

Peter s'était approché pour observer les patineurs évoluer sur la grande étendue de glace.Il avait beau faire des efforts, il ne parvenait pas à leur trouver la moindre grâce. Ils étaient pathétiquement maladroits, chaussés de leurs patins. Le Vampire était certes bien dur avec eux, mais il ne pouvait en être autrement. Ayant vu la grâce de sa race, il ne pouvait que trouver les humains extrêmement disgrâcieux. Et en plus de cela, il aurait aimé être capable de si peu d'adresse, de si peu d'élégance. Il aurait aimé simplement pouvoir être un peu plus faillible, un peu plus humain. Mais non, il savait que dès l'instant où il chausserait des patins, il eclipserait tous les autres patineurs. Il s'était déja demandé pourquoi aucun vampire ne faisait du sport à haut niveau. Sans user de leurs capacités extraordinaires, ils étaient de toutes façons au dessus des autres. Ils n'auraient aucun mal à gagner. Mais Aaron lui avait fait remarquer pour les prises de sang et les test des urines, ils auraient un peu de mal.

A peine s'était-il approché de la patinoire qu'une jeune femme venait le saluer. Pour des yeux humains, elle devait être magnifique. Mais Peter la trouvait banalement jolie. Rien à voir avec la magnificience des vampires. Mais elle avait un physique non parfait qui faisait son charme. Le jeune homme se présenta, un peu formellement peut-être. Mais il ne fallait pas oublier qu'il avait plus de deux siècles, et que sa façon de s'exprimer n'était peut-être pas toujours à jour. Il travaillait dessus, pourtant. La jeune femme se présenta également, mais elle hésita un instant à lui donner sa véritable identité. Pourquoi cela ? Peter fouilla un peu mais ne trouva pas de réponses. Elle donna tout de même son vrai nom ; Manahune. Ce n'était pas un prénom courant, et Peter l'entendait même pour la première fois.

Il n'aimait pas se retrouver en présence d'humain. Il n'aimait pas leur contact, il n'aimait pas discuter avec eux. Il les trouvait pauvres d'esprit, et il était beaucoup trop jaloux pour les apprécier. Ils représentaient tout ce qu'il aurait voulu encore être, et qu'il ne pourrait jamais plus retrouver. Ils étaient tout ce qui faisait envie au jeune homme, et il était donc compréhensible qu'il n'aime pas trop se frotter à eux. Malgré tout, il engagea la conversation, sur un sujet on ne peut plus bateau. Et la jeune femme s'empressa de lui répondre. Elle avait une étrange manie de toujours fixer son interlocuteur dans les yeux, et ce durant plusieurs instants. Mais ça ne dérangeait pas Peter, qui était assez habitué à ce que les humains le dévisage. Certes pas de cette façon, il l'avouait volontier, mais soutenir le regard de quelqu'un ne l'effrayait pas.

Elle lui déclara qu'il n'était pas obligé de parler, s'il n'en avait pas envie. Un sourire, réellement amusé, étira les lèvres du Vampire. Cette jeune femme n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, elle ne s'encombrait pas d'apparences. Et Peter se rendit compte tristement que c'était la première fois depuis qu'il était mort qu'il était amusé par une personne étrangère à sa famille. La première fois qu'il était amusé par une humaine. Elle se plongea une nouvelle fois dans ses yeux tandis qu'il reprenait la parole.

-Je le saurai, pour la prochaine fois, que les simples humaines comme vous n'aiment pas être abordées par des jeunes gens dans mon genre.

Il lui adressa un nouveau sourire. Il était pour lui très étrange de prendre plaisir à ce court échange. D'être amusé par les quelques phrases que Manahune avait prononcées. Elle n'était qu'une humaine, elle n'aurait pas dû avoir le pouvoir de l'intéresser, ne serait-ce qu'un peu. Mais il fallait croire que Peter s'était tenu loin de ces humains tout ce temps parce qu'il avait peur de les apprécier. Parce qu'il avait peur d'avoir envie de les fréquenter à nouveau. Les voir respirer, pleurer, et profiter de leur si courte vie à fond était déja suffisament difficile à supporter de loin. Mais s'il se mettait à se mêler à eux, ce n'en serait que plus douloureux.

Manahune s'excusa lorsque son portable sonna, et s'éloigna pour répondre. Elle ne voulait pas importuner Peter, ni qu'il entende la conversation. Un fin sourire étirer les lèvres du Vampire tandis qu'il songeait qu'elle pouvait bien s'éloigner, il entendrait tout. Par politesse il se détourna et regarder les autres patineurs le temps que la jeune femme revienne. Il l'entendit consoler la mère d'un accusé, à tord visiblement. Puis elle revint vers lui, pour lui dire au revoir. Peter inclina la tête en un salut, et la regarda retirer ses patins pour enfiler ses chaussures.

-A vous également.

Il la regarda tandis qu'elle s'éloignait, puis tourna les talons à son tour. Il se faisait tard, et il était certain qu'on se demandait, dans la maison des Cullen, où il pouvait bien être passé. Mais il n'avait aucune envie de rentrer. Il n'avait pas envie de retrouver l'ambiance pesante de la maison. Il n'avait pas envie d'affronter la colère de Solstice, ni le regard de Lynn. Même si elle s'était excusée auprès de lui, il ne parvenait pas à oublier les mots qu'elle avait dit et pensés. Il ne savait pas même s'il lui en voulait, où s'il avait simplement trop honte. Enfin bref, il n'avait pas envie de la voir, pas envie de passer la nuit à ses côtés. Il préférait rester dehors, passer la nuit à se promener dans la forêt. Il passa donc toutes les heures jusqu'à l'aube à errer dans les environs, en prenant toujours soin de ne pas mettre ne serait-ce qu'un orteil sur le territoire des Enfants de la Lune, ni de s'aventurer trop près de la cachette des Volturi. Il n'avait aucune envie de mettre toute sa famille en danger.

Au milieu de la matinée, il se décida tout de même à rentrer chez lui. Avec un peu de chance, la maison serait vide. A peine eut-il fait quelques pas dans le jardin qu'il entendit les pensées de Mariana et de William, ainsi que celles de Sacha et d'Abigaële. Heureusement, il n'y avait ni Lynn ni Solstice. Il ne put éviter les questions de sa famille et y répondit avec sincérité. Oui, il avait passé la nuit dehors, et seul, parce qu'il avait besoin d'être un peu au calme. Seul avec ses propres pensées et ne plus les voirs pendant quelques heures. Effectivement, il n'en pouvait plus des disputes incessantes, il n'en pouvait plus de leurs pensées à tous. Il voulait retrouver la vie qu'ils avaient avant tout ça, il voulait que tout redevienne normal. Et s'il ne voulait pas exploser, il avait tout intérêt à s'isoler de temps en temps. Le regard compréhensif de Sacha et l'embrassade maternelle d'Abigaële le rassénérèrent.

Il monta rapidement dans sa chambre, prit un jean qu'il enfila rapidement, et soupira lorsqu'il entendit Mariana entrer derrière lui. Oh non, pas encore une fois. Elle lui faisait le même coup à chaque fois. Parfois, il parvenait à la chasser de sa chambre avant qu'elle ne s'en mêle, mais là ça semblait mal parti. Elle passa de longues minutes devant sa penderie, avant de choisir un t-shirt noir tout simple. Peter leva les yeux au ciel, mais l'enfila sans se faire prier. Et avant qu'elle ne puisse réagir, il l'embrassa sur la joue, saisit un pull à capuche et déguerpit. Il l'enfila dans l'escalier, puis alla se poser sur le canapé, où il discuta avec Sacha quelques temps. Vers le milieu de l'après midi, il décida d'aller prendre l'air de nouveau. Et lorsqu'il quitta la maison familiale, ses pas le menèrent directement à la patinoire. Il devait bien avouer qu'il avait envie de revoir Manahune, bizarrement.

Il la trouva sur un banc, près de la patinoire. Elle n'avait pas ses patins. Et à lire dans ses pensées, Peter remarqua que c'était lui qu'elle attendait. Il ne put s'empêcher de ressentir une pointe de rage. Evidemment, il ne pouvait en être autrement. Toute ce qu'il était, de son physique à sa voix chaude, en passant par son odeur, tout était fait pour qu'elle tombe amoureuse de lui. Pour qu'elle soit inévitablement attirée par lui, et qu'elle cherche par tous les moyens à être avec lui. C'était l'un de ses nombreux atouts, qui faisait de lui le redoutable prédateur qu'il était. Comme s'il en avait eu besoin. Il s'approcha tout de même d'elle, arrivant derrière le banc. Il devait avouer que l'odeur du sang de Manahune était alléchante, mais il en avait déja trop bu pour avoir envie d'y goûter. Il prit appui sur le dos du banc.

-C'est incroyable comme cette patinoire est fréquentée... Bonjour, Manahune.

Il tourna le regard vers elle, et lui sourit. Puis il vint s'assoir à côté d'elle. Il avait eu envie de la revoir parce qu'elle était la première personne extérieure à sa famille à l'amuser depuis deux siècles. Et parce qu'en ce moment, il avait vraiment envie de passer un peu de temps avec des gens qui n'étaient pas les Andersons.
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Manahune M. Ashworth
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeLun 13 Juil - 16:50


Malgré ce que pense beaucoup, Manahune a toujours été quelqu’un qui jouait des apparences, qui venait parfois même à manipuler par leur biais. La franchise dont elle faisait preuve, parfois, pouvait faire penser que ce n’était pas une personne usant des apparences. Qu’elle n’était que Manahune une jeune femme dont la franchise peut lui attirer des ennuis. Mais au bout du compte, cela est beaucoup plus complexe que cela. Mademoiselle Ashworth est donc une personne aux multiples facettes et dont la facette la plus connu est sa franchise. Une franchise qui pouvait être pris comme de la froideur ou encore un manque de respect.

Ce soir-là ou plutôt cette nuit-là, la demoiselle ne s’attendait vraiment pas à faire une telle rencontre ou plutôt une rencontre tout court en particulier sur la patinoire. Après tout, il n’était pas logique que quelqu’un vienne patiner aussi tard dans la nuit. C’est d’ailleurs pour cela que Manahune s’y trouvait et cela prouvait aussi que c’était une personne à la logique complexe et parfois incompréhensible. Mais ce fut une charmante rencontre à laquelle elle eut le droit. Un jeune homme sur lequel elle ne put mettre d’âge, il était jeune mais pas trop, voilà la seule limite d’âge que l’avocate parvint à donner à l’inconnu. Enfin inconnu, un inconnu qui se prénommait Peter Anderson donc qui n’était pas si inconnu que ça.

Leur conversation débuta par une simple salutation de la part de la jeune femme qui avait simplement voulu n’être polie rien de plus. Le jeune homme lui répondit et c’est suite à cette réponse qu’elle connu son identité. Quant ce fut son tour de se présenter, bien que le jeune ne lui ai demandé explicitement, la demoiselle hésita un instant à lui donner sa véritable identité. Avait-elle peur de lui ? Ce n’était pas ça la question, c’était juste qu’elle était hésitante à donner sa véritable identité à des inconnus ou presque. Malgré cela, Manahune donna sa véritable identité sans vraiment être sure du pourquoi. Suite à cela, la jeune femme précisa qu’il n’était pas obligé de s’encombrer d’une conversation avec la simple humaine pour être simplement polit. Cela ne se voulait point méchant, cela ne se voulait point repoussant, mais Manahune voulait être certaine de ne pas le déranger. Mais il semblait avoir mal compris ou du moins c’est ce que dit la demoiselle, car les paroles de Peter le laissaient penser. Alors, après qu’il est répondu elle ajouta :

« Ce n’est pas ce que je voulais insinuer. Simplement, je ne voulais pas vous importuner ou vous forcer à entretenir une conversation avec moi. »

Ils continuèrent de se regarder mutuellement, mais cet échange fut interrompu par son portable. La jeune femme s’excusa et alla répondre à l’appel qui avait interrompu leur conversation. Elle s’était éloignée, surtout pour ne pas le déranger. Et une fois que la conversation fut terminée elle retourna vers Peter s’excusant, car elle devait partir. Suite à ses excuses elle changea ses patins pour ses chaussures après avoir quitté la glace. La jeune avocate avait laissé sur son visage se petit sourire polit qui lui était si particulier. Il était temps pour elle de partir, non pas qu’elle en avait envie, mais qu’elle le devait. Mais avant de partir, elle le salua tout aussi poliment qu’elle l’avait rencontré, lui souhaitant une bonne fin de soirée ou plutôt nuit. Son sourire s’agrandit et quand il lui répondit de même elle le remercia dans un murmure.

Manahne quitta rapidement la patinoire et comme prévu elle alla chez sa cliente. Une femme de la quarantaine vivant dans les quartiers populaires de la ville. La jeune avocate qu’était Manahune y passa plusieurs heures et puis elle rentra chez elle retrouvant son petit appartement sans vie comme à chaque fois. La nuit fut courte même presque inexistante. En effet, Manahune ne parvint pas ou presque à trouver le sommeil son esprit était en ébullition. En particulier à cause de ce Peter, cet inconnu ou presque. La jeune femme ne put s’expliquer elle-même pourquoi le jeune homme parvint à occuper autant son esprit et cela l’énerva.

Après cette courte nuit la jeune femme se rendit à son cabinet avant de décider de faire une pause. Une pause qu’elle décida de passer près de la patinoire. Ce lieu lui rappelait son enfance, quelques rares et bons souvenirs qu’elle gardait de cette période. Et puis, même si elle refusait de l’admettre elle-même, elle espérait pouvoir y revoir Peter. Elle refusait de l’admettre, car elle ne comprenait pas pourquoi elle ressentait ce besoin, pourquoi cela lui faisait ressentir cela. * C’est pathétique Manahune, pfff * Suite à cette pensé à elle-même, la jeune femme tenta de vider son esprit : décontractant tout son corps et tentant de simplement regarder les patineurs. Cela sembla fonctionner. C’est alors que Peter fit irruption s’étant posté derrière elle contre le banc. Et puis il vint s’asseoir près d’elle après avoir parlé. La jeune femme aurait voulu le regarder, mais elle se l’interdit et continua donc de regarder en face d’elle : c'est-à-dire les gens patinant.

« Cela prouve aussi à quel point les gens n’ont pas une vie très palpitante. Bonjour, Peter. »

Un petit sourire se dessina sur le visage de neige de la demoiselle et après lui avoir répondu elle tourna légèrement sa tête pour le regarder. Simplement un petit regard, par politesse puis elle se remit à regarder devant elle. Et c’est là qu’elle remarqua à quel point Peter pouvait plaire aux filles. En effet, un groupe de quatre se trouvait juste dans le champ de vision de mademoiselle Ashworth. Un groupe de fille qui regardait celui assit à côté d’elle et qui gloussaient. Quelle scène amusante quoi que bien pathétique. Manahune voulu faire une remarque au jeune homme sur ce groupe, mais elle n’eut pas le temps, car l’une d’entre elle s’approcha. Une demoiselle qui ne devait pas avoir plus de dix-huit ans. Un large sourire se trouvait sur son visage encore empreint des traits d’une petite fille. Petite fille qui vint se poster devant Peter et commença à lui parler. Peu importe les paroles, elle le draguait et cela amusa Manahune qui était restée sur le banc. Ce qui l’amusait c’était la simplicité et la non pudeur qu’avait pu avoir cette adolescence à venir draguer Peter. La jeune Aswhorth tourna légèrement la tête pour regarder Peter seulement quelques secondes. Elle eut envie de rire mais parvint à se retenir et alors qu’elle allait ouvrir elle sentit son portable vibrer dans son sac. Alors elle le sortit et regarda qui cela pouvait bien être, la jeune femme ne pouvait se permettre de ne pas répondre. Elle se leva donc du banc et fit quelques pas pour ne pas les importuner. La conversation téléphonique donna ceci :

« Ashworth. »
« Bonjour, nous proposons vingt mille»
«Vingt mille ?! Laissez moi rire. Il en est hors de question quatre cent mille minimum. »
« Non. »
« Alors ce sera le procès. »
« Un procès où je vous écraserez gamine. »
« Gamine ? C’est tout ce que vous avez trouvé. Gamine ?! »
« Vous devriez avoir peur. »
« J’aurais peur si vous étiez un homme, car vous manquez vraiment de courage. Revenez me voir quand vous aurez trouvé du courage… »
« … »
« Bonne journée. »

A peine eut-elle souhaité une bonne journée à l’avocat de la partie adverse qu’elle avait déjà éteint la communication. Sa voix avait été d’une fermetée impitoyable et son ton avait été ironique à une ou deux reprises. Après avoir rangé son téléphone dans son sac elle retourna au banc, Peter y était toujours, mais la jeune fille qui était venue à sa rencontre, elle, elle était retournée avec ses amies désormais au bord de l’hystérie. Manahune se contenta d’aller se rasseoir croisant les jambes comme à son habitude. Après quoi, elle passa sa main dans ses cheveux qu’elle avait laissés lâché.

« Pourquoi êtes-vous ici si ce n’est pour ne patiner pas ? Et me retourner la question n’est pas une réponse, mais je comprendrai parfaitement que vous ne souhaitiez pas répondre à l’humaine inconnue et simplette que je suis. »


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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeMer 15 Juil - 20:45

Manahune ne parvenait pas à lui donner un âge, ce qui faisait rire Peter. Rire jaune. Evidemment qu'il était difficile de lui donner un âge, parce que s'il avait le physique d'un jeune adulte, ses attitudes, son vocabulaire et les expressions de son visage ne s'accordaient pas avec cette jeunesse. Il était vieux de plus de deux siècles, et son comportement s'en ressentait. Il serait toujours plus charmant, plus galant, plus poli, que les adolescents de cette époques. Ses idées étaient bien arrêtées, et si certaines étaient bien vieillotes, il y tenait tout de même. C'était pour ces raisons que Manahune ne parvenait pas à savoir quel âge il pouvait bien avoir. Lui devinait qu'elle était légèrement plus âgée que lui. Enfin... Façon de parler, et d'un point de vue humain.

Il semblait qu'elle n'ai pas compris son trait d'humour. Dommage. Evidemment qu'il savait qu'elle n'avait pas voulu le rembarrer ni être malpolie. Elle ne le savait pas, mais il pouvait lire ses pensées, et elle ne pouvait donc rien lui cacher. Elle ne pouvait même pas lui mentir. Il arrivait à Peter d'en avoir assez de son don. Parfois, il aurait aimé croire ce que la personne en face de lui disait, sans entendre forcément ses pensées. Mais bon, il devait avouer que c'était bien utile, et il ne saurait plus s'en passer, à présent. C'était devenu naturel pour lui, d'entendre ce que les autres avaient dans la tête. Et il devait avouer que se retrouver seul dans sa tête lui était devenu étrange. Etrange, mais reposant tout de même. Glissant ses mains dans les poches de sa veste, il répondit à la jeune femme.

-Rassurez-vous, je sais que ce n'était pas là que vous vouliez en venir. Quant à éviter la conversation, je crois bien que c'est trop tard !

Il lui sourit, tandis qu'ils échangeaient un long regard. Les seules personnes qui regardaient Peter ainsi étaient les membres de sa famille. Les humaines le dévisageait souvent, mais elles ne s'attardaient pas ainsi, en général. Et il ne restait pas assez longtemps en leur compagnie pour leur donner l'occasion de l'observer en détail. Il n'y pouvait rien, il ne leur trouvait aucun attrait. Il savait que Lynn souhaitait le voir trouver une compagne, et il devait avouer que quand il voyait Mariana et William ensemble, ça lui donnait envie. Il aurait aussi voulu avoir quelqu'un avec qui tout partager. Quelqu'un qui ne soit pas Lynn. Mais il savait également que ce n'était pas chez les humains qu'il trouverait ce genre de relation.

Ils furent interrompus par la sonnerie du portable de Manahune, et ils se quittèrent là-dessus. La jeune femme était la première humaine à lui adresser la parole plus de quelques instants. Et Peter se rendait compte qu'ils n'étaient pas aussi inintéressants qu'il ne l'avait pensé. Il ne savait pas encore grand chose de sa nouvelle rencontre, mais il ne pouvait pas dire qu'il s'était ennuyé. La preuve était qu'il avait envie de revoir la jeune femme, et de faire plus ample connaissance. Il passa la nuit dehors, à errer sous le clair de lune. A songer à tous les ennuis dans lesquels ils se trouvaient, tous. Entre les Enfants de la Lune et les Volturi, ils étaient servis. Et les Anderson dans tout ça, devaient danser sur la corde raide, prenant garde à chaque pas. Le moindre écart serait impardonnable.

Le lendemain, il revint à la patinoire, dans l'espoir de revoir Manahune. Et il la trouva assise sur un banc. Il se réjouit à sa vue, mais l'écoute de ses pensées tempéra son enthousiasme. Elle l'attendait, parce qu'elle n'arrivait pas à le faire sortir de ses pensées. A croire qu'il l'obnibulait depuis la veille au soir. Ca ne faisait aucunement plaisir à notre Vampire. Si Manahune était en train de tomber amoureuse de lui, il ne devrait plus la voir. C'était trop dangereux pour elle, et pour lui aussi. Si elle tentait quoi que ce soit envers lui... Même un geste anodin, comme lui prendre la main, suffirait à le trahir. Sa peau glacée ne manquerait pas d'éveiller les soupçons. Malgré tout, il s'approcha d'elle, et la salua. Après tout, peut-être qu'elle l'attendait simplement parce qu'elle avait envie d'apprendre à le connaître. Lui aussi avait beaucoup pensé à elle cette nuit, c'était vrai. Peut-être n'était-elle pas du tout en train de tomber amoureuse de son image vampirique.

-Ou tout simplement qu'ils parviennent à trouver un moment de calme dans leur vie palpitante pour venir se retrouver ici.

Il lui sourit en retour, et prit place à côté d'elle. Manahune n'avait tourné son regard vers lui que l'espace d'un instant, ce qui était un changement radical par rapport à la veille. Peter porta également son regard sur les patineur, et il ne manqua pas de remarquer le groupe de filles qui leur faisait face. Oh non, pitié. Lisant dans leurs pensées, il comprit tout de suite qu'il était le sujet de leur discussion, et qu'elles avaient très envie de venir l'aborder. Pourquoi diable les vampires avaient-ils dû hériter d'un physique si parfait ? Il se serait bien passé de plaire à toutes ces adolescentes travaillées par leurs hormones. L'une d'entre elles se décida finalement à s'approcher, et vint lui adresser la parole. Peter était gêné, par rapport à Manahune. L'adolescente lui parlait de tout et n'importe quoi, mais Peter savait déja où elle voulait en venir : elle voulait soit obtenir un rendez-vous, soit son numéro de téléphone. Et il n'était prêt à accorder aucun des deux.

Le téléphone de Manahune vibra, et elle s'éloigna pour répondre. Le Vampire, quant à lui, conversait poliment avec la jeune fille, écoutant d'un air distrait la conversation téléphonique de la jeune avocate. Il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui, il était trop curieux. Il finit par décliner les propositions de la jeune courageuse, d'une façon si gentille et si charmante, qu'elle en fut plus flatée qu'autre chose. Elle finit par rejoindre ses copines assez contente d'elle-même. Peter devait bien remarquer qu'elle ne manquait tout de même pas de courage, pour venir l'aborder ainsi, malgré son air distant. S'il était beau, il était persuadé que son air fermé et concentré tenait les gens loin de lui. Il fallait croire que, soit il s'était planté, soit il avait laissé aparaître une faille dans son masque si parfait.

Manahune revint s'assoir près de lui après avoir racroché. Peter s'abstint de questions ou de commentaires quant à ces appels incessants. Ils avaient dû passer cinq minutes en tout ensemble, et elle avait déja répondu deux fois au téléphone. Il savait bien pourquoi, mais elle ne savait pas qu'il savait. Il savait que c'était son boulot, et c'était également visiblement la chose la plus importante dans la vie de la jeune avocate. Elle lui posa une question qui le fit sourire. Non, il ne venait pas ici pour patiner. Il aurait paru un peu trop gracieux par rapport aux autres, et il voulait à tout prix ne pas se faire remarquer. Et puis, patiner comme les humains ne l'amusait absolument pas. Patiner avec ses frères et soeurs, ça c'était marrant.

-Nous sommes tous deux humains, et je ne vous trouve pas simplette. Quant au fait que vous me soyez inconnue, j'espère qu'il ne restera pas établi encore bien longtemps. Je n'aime pas patiner, et je ne patine pas souvent... Par contre j'adore marcher, et il se trouve qu'hier mon itinéraire passait par là. Aujourd'hui en revanche, ce n'est pas vraiment le hasard qui m'a amené ici...

Il se tu un instant. S'il cachait bon nombre de choses, Peter n'avait jamais été un menteur. Il n'aimait pas mentir, même quand ça concernait ce qu'il ressentait. Souvent, il ne parlait que de ce qu'il avait envie. Mais il lui arrivait également de se montrer très franc. Et puis, il ne draguait pas Manahune, il ne faisait que lui assurer qu'il avait été ravi de leur rencontre et qu'il souhaitait en apprendre plus sur elle. Il n'y avait aucune chance qu'elle interprète mal ses paroles, si ?

-Ayant répondu en toute franchise, je vous retourne la question.
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeJeu 16 Juil - 18:33

C’est sur un dernier regard qu’ils s’étaient quittés la veille, un regard qui avait été le second. Le premier fut plus long et plus intense, en un sens. Manahune ne pouvait s’empêcher de regarder les gens ainsi, parfois il lui arrivait de pouvoir les comprendre, d’entrevoir une parti d’eux simplement en les regardant. Sans doute y arrivait-elle si bien, car elle se trouvait dans le même cas. La jeune femme cache une grande tristesse en elle, une tristesse qui est présente en permanence dans ses yeux même quand elle semble joyeuse. Une tristesse dont elle n’a pas vraiment conscience et surtout qu’elle n’arrive pas à chasser. De toute manière, personne ne s’était encore assez intéressé à elle pour voir cela.

La jeune femme l’avait trouvé fort charmant, gentil et différent. Elle aimait sa compagnie même si elle refusait de l’admettre. En venant à la patinoire, elle espérait le revoir, enfin au fond d’elle, car un peu moins haut la demoiselle se persuader que ce n’était pas pour ça qu’elle revenait. Mais simplement parce qu’elle avait besoin de se détendre un moment et ne pas penser à son travail. C’était un peu vrai, mais pas autant que le besoin de voir ce Peter.

Toute sa vie, Manahune avait tenté d’aimer les gens pour ce qu’ils étaient au fond et non pour leur apparence. Enfant malmené par les autres au physique disgracieux, elle eut le droit à bien des méchancetés et à biens des regards. Et elle ne voulait pas reproduire cela sur les autres, car elle connaissait cette douleur produit par les remarques d’autrui. Alors, elle passait au-delà du physique s’intéressant à la personne et non à l’image. Certes il faut l’avouer, Peter était quelqu’un de charmant physiquement, de beau même, mais ce n’était pas que ça qui donnait à Manahune envie de le revoir. C’était lui, ce qu’il était à l’intérieur, qui il pouvait être et non l’image qu’il renvoyait de lui. Le physique tout le monde l’avait remarqué, pour preuve quelques temps plus tard une demoiselle vint le draguer sans le connaître, sans avoir discuté une seule fois avec lui. Manahune s’intéressait donc à plus que son physique de ‘mec mignon’ et de son côté, elle espérait, qu’il voyait plus en elle que son physique.

Cela ne faisait que peu de temps que la jeune avocate qu’était Manahune était arrivée. Que peu de temps et pourtant le jeune homme arriva. Elle en fut contente même si extérieurement elle ne le montra pas autant que ce qu’il se trouvait à l’intérieur d’elle. Et en même temps, elle se battait contre son elle intérieure. Ce qui lui fit plus plaisir que sa présence, fut qu’il vint vers elle. Et ils discutèrent même un peu avant qu’il ne vienne s’asseoir sur le même banc. Ils ne se touchaient pas, il y avait quelques centimètres qui les séparaient et cela était sans doute mieux pour les deux. La conversation qu’ils eurent fut sur la fréquentation de la patinoire, mais surtout sur la vie des personnes présente.

« C’est aussi une possibilité. »

Voici la seule réponse à laquelle Peter eut le droit. En effet, elle ne voyait pas quoi répondre d’autre et laissait un blanc l’aurait mise à l’aise. Alors, elle s’était simplement contentée de ces quelques mots. C’est juste avant eux que le jeune homme était venu s’asseoir sur le banc. Et quand Manahune eut fini de répondre, elle tourna légèrement la tête vers Peter pour le regarder dans les yeux. Mais à la différence de la veille, cela ne dura pas longtemps. Elle ne sut pas vraiment elle-même pourquoi elle ne l’avait pas plus longuement regardé. A la place, elle s’était mise à regarder devant elle un tableau bien moins intéressant que de regarder Anderson. Mais elle s’en contenta. Le tableau au quel ils eurent droit : un groupe de filles gloussant et regardant dans leur direction ou plutôt regardant Peter. Même si Manahune n’avait pas les capacités psychiques du jeune homme, elle n’eut aucune difficulté à connaître le sujet de leur jacassement. En même temps à cette âge le nombreux de sujets est assez maigre surtout quand il s’agit de ce genre de comportement.
Mademoiselle Aswhorth réussi à ne pas rire même si à un moment ses lèvres la trahirent. Et bien, elles n’avaient vraiment pas froid aux yeux ! L’une d’elle s’était approchée même postée devant le banc en particulier devant Peter, car elle n’en avait absolument rien à faire de Manahune. Cette dernière ne sut d’ailleurs pas comment réagir, devait-elle l’aider ? Elle pensa, mais se dit que cela pouvait être mal interprété par le jeune homme, alors elle se retint. Elle pensa à se lever et à les laisser tout les deux, c’est ce qu’elle fit, mais pas de son plein gré. En effet, son téléphone s’était manifesté et la jeune femme ne pouvait se permettre de ne pas répondre vu le correspondant.

Manahune quitta donc le banc pour le plus grand bonheur de l’adolescente qui venait chercher des informations auprès de Peter. Elle ne fit que quelques pas de quoi avoir un minimum de tranquillité et ne laissait échapper aucunes informations sur le lieu où elle se trouvait à son correspondant. La conversation fut courte, mais productive. C’est une facette assez impressionnante que laissa apparaître Manahune se montrant méchante, agressive, froide pendant cette conversation de courte durée. Une conversation où elle eut le dernier mot. L’avocat de la parti adverse devait être en trin de se mordre les doigts de l’avoir appelé. Non seulement il avait perdu son temps, mais en plus il avait eu le droit à de la méchanceté de la part de son adversaire. Alors qu’elle avait infligé à l’autre avocat une certaine humiliation, Mademoiselle Ashworth suivait du regard se qui se passait sur le banc. Et une fois que sa conversation téléphonique fut terminée elle attendit que la jeune ados avec ses hormones en ébullition retourne avec ses amis. Car, bien que curieuse, Manahune ne voulait pas intervenir et déranger.

Ce n’est donc qu’une fois l’adolescente partie, que Mademoiselle Aswhorth regagna le banc se rasseyant à la place exacte où elle se trouvait quelques instants plus tôt. Rapidement, elle recroisa ses jambes. Et elle regarda devant elle, encore se groupe de fille, plutôt heureux même hystérique. La ‘courageuse’ qui était venue parler à Peter était sous l’émotion et racontait avec tremblement ce qui s’était passé. Manahune eut envi de rire, car ces demoiselles n’étaient pas vraiment discrètes. Après s’être délectée quelque secondes de cette scène qualifiable de pathétique, Manahune adressa un regard furtif au jeune homme avant de lui poser une question. Une question assez simple et banale pour le lieu où ils se trouvaient.

Un petit sourire avait vu le jour sur le visage pale de la jeune avocate. Un petit sourire qui sembla illuminer son visage bien qu’il était petit. La demoiselle écouta avec beaucoup d’attention la réponse de son interlocuteur, mais la fin l’intrigua particulièrement. S’il avait précisé cela c’est que consciemment ou non, il voulait qu’elle l’apprenne. Manahune ne pensa pas ça en simple personne, mais elle se basa sur des choses réelles qu’elle avait eu la chance d’étudier dans un cours sur le comportement humain.


« Patiner en tailleur n’est pas chose aisé. Ici est l’un des rares endroits où je puis espérer ne pas être dans mon métier, non pas que je l’aime pas, bien au contraire. C’est juste que parfois, faire des coupures c’est plaisant. »

Alors qu’elle était en trin de finir sa réponse, elle tourna légèrement la tête et le regarda encore une fois dans les yeux avant de reposer son regard en face d’elle. Cette fois-ci il n’y avait plus le groupe de fille.


« Pourquoi être revenu alors ? Après tout, il y a bien d’autres lieux où se poser et pouvoir trouver une certaine tranquillité. D’ailleurs, certains, doivent être plus calme… Ne vous forcez pas à répondre, si cela vous gêne trop après tout cela ne me regardes pas. »

C’est alors qu’elle se leva, aucune raison apparente. Son sourire s’agrandit.


« Vous semblez apprécier la marche, alors faisons quelques pas, si cela vous intéresses ? »

Comme à chaque fois ses paroles furent polis, courtoises. Son regard s’encra une fois de plus dans celui du jeune homme.
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeSam 18 Juil - 23:27

Manahune avait habité les pensées de Peter toute la nuit, mais pas en raison d'un quelconque coup de foudre ou quoi que ce soit qui puisse s'en rapprocher. Le Vampire se savait totalement incapable de tomber amoureux d'une humaine. Il avait beaucoup pensé à la jeune femme parce qu'il avait apprécié la courte conversation qu'ils avaient eu, et parce qu'elle était la première personne étrangère à sa famille à éveiller son intérêt. Pour ces deux raisons, elle lui donnait envie de la revoir. Au plus vite, il va sans dire. Et c'était pour cette raison qu'il était revenu cette après-midi là à la patinoire. Il n'appréciait pas l'endroit, pas plus que cela, du moins. Mais il savait qu'elle serait là. Il en était persuadé.

Et il ne s'était pas trompé. Mais les raisons qui avaient poussé Manahune à revenir le dérangèrent. Il ne voulait pas qu'elle tombe amoureuse de lui. Surtout pas. Il ne voulait pas qu'elle aime cette image qu'il renvoyait ; il ne voulait pas la décevoir en regardant son coeur s'éprendre du mensonge qu'il était. Si elle commençait à vouloir être plus proche de lui, il faudrait qu'il cesse de la voir. Qu'il l'envoit balader, pour son bien. Pour leur bien à tous, d'ailleurs. Il décida cependant de lui donner une chance, parce qu'il était curieux. Il voulait voir comment les choses allaient évoluer. Il n'était même pas sûr de vouloir la revoir encore après cette après-midi. Elle avait éveillé son intérêt par sa répartie, et parce qu'elle l'avait amusé. Mais peut-être ces quelques instants qu'il allait passer en sa compagnie aujourd'hui suffirait à lui faire passer cette nouvelle envie de se faire des amis parmi les humains.

Il s'était approché du banc par derrière, et l'avait saluée avant de prendre place à côté d'elle. Il était certain, et il pouvait le lire dans les pensées de certaines personnes qui passaient devant eux, que Manahune plaisait beaucoup aux hommes. Après tout, même lui devait avouer qu'elle était charmante, pour une humaine. Malheureusement ses atouts n'étaient pas suffisants pour séduire notre jeune Vampire. Visiblement, lui aussi était plutôt au goût d'un groupe d'adolescentes qui se trouvaient juste en face d'eux. Peter avait horreur de ça, que les filles gloussent en le voyant. Son apparance n'était qu'un leurre... Ce n'était qu'un atour de prédateur, une arme. Et il avait encore plus horreur qu'on vienne l'aborder comme la jeune fille venait de le faire. Pourtant, il ne se montra pas désagréable, malgré l'envie qu'il avait d'envoyer bouler la fille proprement. Il refusa ses avances poliment et avec un sourire charmant en prime. Mais intérieurement, il grondait.

Manahune revint s'assoir près de lui, et elle lui demanda pourquoi il était venu ici s'il ne patinait pas. Peter n'éprouva pas le besoin de mentir. S'il était revenu, c'était pour la revoir, il n'avait pas honte de l'avouer. Malgré tout, la prudence lui recommandait de ne pas trop donner d'espoir à la jeune femme. Juste au cas où. Il voulait être honnête, lui déclarer qu'il avait eu envie de passer du temps avec elle, d'apprendre à la connaître. Mais il ne voulait pas qu'elle se fasse des idées sur la nature de ses sentiments. C'était même la dernière chose qu'il voulait. Il lui retourna la question, et sa réponse fit naître un sourire sur les lèvres étonnament rouges du Vampire. Il était sûr que n'importe laquelle de ses soeurs pourrait patiner merveilleusement bien en tailleur. Que ce ne serait pas un problème pour elle. Mais arrêtons de penser à elles.

-Si vous souhaitez faire une pause dans votre travail, lui ne semble pas accepter de se passer de vous... Je fais référence aux coups de téléphone. Etre avocate demande beaucoup d'énergie et de sacrifices, je me trompe ?

Puis la question à laquelle il s'attendait tomba. Pourquoi était-il revenu ? Il avait pensé que la jeune femme comprendrait dès son premier sous-entendu, mais probablement avait-il oublié qu'elle ne savait pas lire dans l'esprit des autres, elle. Il faudrait donc qu'il s'explique sur sa présence en ce lieu précis. Elle précisa qu'il n'était pas obligé de répondre, s'il était gêné. Il ne l'était pas. Il était intrigué, ça c'est sûr. Et il avait peur de faire des gaffes. Peur de paraître un peu trop amical, un peu trop vampirique. Il n'avait jamais cottoyé d'humains d'aussi près, et il hésitait sur le comportement à adopter. Il avait envie d'être honnête avec Manahune, mais ne voulait pas qu'elle croit à un quelconque sentiment amoureux de sa part. Croisant ses mains sur ses cuisses, il regarda la jeune femme le plus sérieusement du monde. Puis il reporta sur son regard droit devant lui. Vers la patinoire.

-Si je suis revenu ici précisément, c'était dans l'espoir de vous revoir, Manahune. Notre rencontre d'hier m'a amusé et intrigué, et depuis je n'ai qu'une envie : apprendre à vous connaître. Ce ne sont pas des avances que je vous fais, ne partez pas en courant.

Il sourit dans le vague, bien que ce sourire soit directement adressé à Manahune. Peter était tellement contradictoire que lui-même s'y perdait parfois. Il ne voulait surtout pas sortir du lot, il ne voulait surtout pas que les humains s'intéressent à lui. Il était persuadé qu'un lien quelconque avec un humain était dangereux, et mettait le secret de sa famille en danger. Et pourtant, il avait vraiment envie d'essayer d'être l'ami de la jeune femme assise à côté de lui. Il avait vraiment envie de contacter d'autres personnes que ses frères et soeurs. Des personnes dont l'esprit n'était pas plein de monstres sanguinaires ni de guerre sous-jacente. En bref, le Vampire avait besoin d'air frai, et Manahune était justement ce bol d'air.

La jeune femme lui proposa alors d'aller marcher un peu. Volontiers ! Peter aimait se promener. Il aimait les nuances de la Nature, que ses sens surdéveloppés lui permettaient de capter. Et puis, même s'il avait bu la veille, il n'aimait tout de même pas rester dans les lieux publics trop longtemps. Il avait toujours la sensation de faire tâche au milieu de tous ces humains qui ne se doutaient de rien. Un loup dans une bergerie, c'était l'effet que ça lui faisait. Il détestait ça.

-Avec plaisir. Tant que nous nous arrangeons pour ne pas croiser à nouveau ce groupe d'adolescentes hystériques.

Il se leva et se tourna vers la jeune femme, tout sourire. Il lui aurait volontiers proposé une main pour l'aider à se lever, comme tout gentleman l'aurait fait, mais il avait bien trop peur qu'elle ne la saisisse. Comment expliquer ses doigts glacés et durs comme le marbre ? Il se contenta donc de garder ses mains des les poches de son jean, à demi tourné vers elle.
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeDim 26 Juil - 20:12

Manahune était revenue et avait repris sa place sans gêne malgré ce qui c’était passé avec la jeune fille. En voyant se groupe, cela avait ramené quelques instants la demoiselle à ses années de lycée. Des années qu’elle avait mieux apprécier que le collège puisque c’est dans cette période que, en quelque sorte, elle se transforma en la personne qu’elle voulait être. Et c’est ces mêmes années qu’elle se vengea de ceux qui avaient pu la faire souffrir par le passé. Pourtant, la jeune femme ressentait toujours en elle le besoin de venger celle qu’elle était. En effet, Manahune n’était pas une fille très appréciait des autres, elle eut le droit à des coups bas, les insultes étaient choses courantes quant aux regards ils étaient plus que nombreux. Période horrible de sa vie : de ses six à quinze ans. Longue période, ô oui, très longue période. La jeune femme chassa progressivement ses pensées pour éviter de tomber dans la spirale du souvenir de ce passé qu’elle n’apprécie pas. Quelques instants plus tard, Peter lui posa une question. Une question qui fit apparaître un sourire en coin sur le visage de poupée de la demoiselle. Et c’est avec une franchise peu habituelle qu’elle répondit :

« Cela dépend de la manière dont on décide de s’investir. Pour ma part, ce métier c’est ma vie alors il vaut tous les sacrifices. Sans doute est-ce parce que, quand je rentre, il n’y a personne qui m’attend, et que depuis que je suis gosse je cherche à être quelqu’un. Et qu’à travers ce métier j’arrive enfin à être quelqu’un, et pas celle qui vient après… Touts les métiers demandent des sacrifices après c’est à nous de les accepter ou bien de les refuser. Et vous, vous faites quoi ? »

La jeune femme n’arrivait elle-même pas à comprendre comment elle pouvait être aussi franche avec lui. Lui qui était un inconnu. Mais c’était peut-être pour ça qu’elle arrivait tant à être franche avec lui : parce que c’était un inconnu. Et ce détail, la jeune femme désirait le modifier. En effet, elle espérait pouvoir mieux le connaître parce qu’en lui elle voyait une personne différente. Qui au delà de son physique est quelqu’un et pas n’importe qui. Et les gens s’arrêtent sans doute à son physique avantageux. Mais Manahune voulait plus que ce physique, elle voulait le connaître lui !

Quelques instants plus tard, elle demanda à Peter pourquoi il était revenu si ce n’était pour ne pas patiner. Malheureusement, elle n’eut pas de réponse, du moins au début, et ne tenta pas d’aller plus loin. Mais au fond, n’avait-elle pas compris ? Sans doute était-ce une manière de confirmer ce qu’elle voulait au plus profond d’elle : que ce soit pour elle qu’il soit revenu. Dans un sens, ce fut une bonne chose qu’il ne réponde pas. C’était une bonne chose car ainsi la jeune femme pouvait mieux détruire elle-même son elle intérieur le plus profond. Confus comme explication voir incompréhensible ? Sans doute, mais la jeune femme l’est tout autant. La jeune femme avait compris le premier sous entendu du jeune homme, mais elle voulait être certaine. Elle ne voulait pas se faire de fausses idées comme elle sait si bien s’en faire. C’est alors, qu’elle eut une réponse. Une réponse qui la fit sourire sur la fin.


« Ce ne sont pas des avances, j’ai compris. Je suppose que c’était sous entendus dans vos précédentes paroles, mais je voulais être certaine de ne m’être pas trompée. Quant à moi, je souhaite aussi, si vous le voulez, vous connaître Peter Anderson. »

Pour sa dernière phrase, la jeune femme se tourna légèrement vers le jeune homme et encra ses yeux dans les siens. Ses paroles pourraient êtres prises comme des avances, mais cela n’en était pas, sauf peut-être des avances pour pouvoir le connaître. Quelques instants plus tard la jeune femme lui proposa d’aller marcher un peu. De quoi se dégourdir les jambes et de s’éloigner de tout ce monde autour d’eux. Heureusement, le jeune homme accepta et il ne fallut que quelques secondes pour qu’ils se retrouvent touts deux debout et déjà en route pour quelques minutes de marche. Rapidement, ils se retrouvèrent que tout les deux sur un petit sentier entouré d’arbre.


« J’ai deux questions, sans doutes stupides, mais bon je me lance. Pourquoi vos parents vous on appelé Peter, à cause de Peter Pan ? Et puis, si là tout de suite, vous pouviez choisir une vie, un lieu, quelque chose ou encore un pouvoir, vous choisiriez quoi ? » – la jeune femme tourna légèrement la tête vers lui pour pouvoir le voir quelques secondes avant de reposer son regard devant – « Ne vous sentez surtout pas forcez de répondre. Et puis, je vais répondre à ces questions comme ça, c’est donnant donnant, enfin dans un sens. » – elle fit une moue comme si elle ne s’était pas comprise elle-même, ce qui était un peu le cas – « Les manahunes étaient une classe social en Polynésie française. Ils étaient la pourriture de la terre comme beaucoup les appelait. Ils étaient les seuls à pouvoir cultiver, ils étaient les seuls à être en communions avec la nature. Les animaux étaient leur amis tout autant que les arbres ou encore la terre. C’est ma grand-mère qui voulait que je porte ce prénom parce que cela lui rappelait ses ancêtres. Et pour la deuxième question… Je pense que je choisirai l’éternité. Ainsi, il serrait possible d’avoir plusieurs vies, tout en restant au même age. De pouvoir être une multitude de personne et ne jamais vieillir. Pouvoir réaliser de nombreuses choses… »

Manahune sembla quelques instants rêveuse et quand elle eut fini elle haussa légèrement les épaules avant de se tourner vers son compagnon de discutions et lui retourna les questions. Sans doute cela pouvait-il paraître stupide de poser de telles questions, mais c’était une manière de pouvoir connaître l’autre.

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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeMer 29 Juil - 23:35

[Profitant d'un peu de temps et d'un wi-fi gratuit, je poste ma réponse Un retour à l'enfance / PV Peter 578574 ]

Peter était assis à côté de Manahune, et pour une fois, il s'efforçait de rester dans sa propre tête. Il venait de décider qu'il voulait laisser la jeune femme se montrer à lui de la façon qu'elle le désirait, et qu'il n'irait pas chercher plus loin. S'il parvenait à résister à sa furieuse curiosité. Mais il s'en sentait capable, et puis apprendre à connaître une personne quand on avait la possibilité de lire dans son esprit était tout de suite moins intéressant. Parce que le Vampire n'avait pas envie de comparer ses pensées et ses paroles, il n'avait pas envie de ne porter qu'une très faible attention aux mots et de se concentrer presque uniquement sur l'esprit de sa nouvelle rencontre. Il voulait apprendre à la connaître comme il l'aurait fait s'il avait été humain. Pour cela, il lui suffisait simplement de ne pas se concentrer sur l'esprit de la jeune femme, de laisser son propre esprit ouvert et réceptif à toutes les autres pensées. Ainsi, il n'entendait qu'un vaste brouhaha, qui ne génait nullement son ouïe.

Ils parlaient du travail, de celui de Manahune. Peter n'avait jamais eu la chance d'avoir une carrière, et n'en aurait jamais. Il resterait un éternel ado, et trouver un job était inconcevable pour lui. C'était tout simplement absent de son vocabulaire et de sa vie. Sacha et Abygaële travaillaient tous deux, et en étaient ravis. Mais lui et ses frères n'auraient jamais cette possibilité, et ils s'y faisaient. Il fallait bien accepter toutes les contraintes liées à leur état, sinon ils auraient passé leur éternelle vie à déprimer. Peter écouta Manahune, et se trouva étrangement être assez d'accord avec elle. Elle parlait de son métier comme d'une passion, et il était d'accord sur le fait que lorsque quelqu'un se trouvait une passion, toute sa vie se mettait à tourner autour. Solstice avait trouvé Aaron, Mariana avait trouvé William. La vie de Lynn tournait autour de Keith. Et sa vie à lui tournait autour de sa famille. Toute son énergie leur était consacrée, tout comme Manahune pour son boulot.

-Je suis totalement d'accord... Ce que l'on aime faire passe toujours avant tout le reste, même si ce n'est pas toujours facile. J'imagine qu'accepter de mettre de côté une vie de famille pour pouvoir exercer pleinement votre métier, n'a pas dû être facile. Mais pensez-vous pouvoir vous inverstir un peu moins si quelqu'un vous attendait à la maison ? Ou l'envie de devenir quelqu'un à travers votre job d'avocate garderait le dessus ? Pour ma part, je suis un simple lycéen. Ca demande assez peu d'implication.

Il lui adressa un sourire, avant de reporter son attention sur les patineurs. C'était étrange de parler à une humaine. Non, c'était étrange de s'intéresser à une humaine. Peter parvenait à ne même pas penser à son sang, ce sang qui l'appelait pourtant. Certainement pas aussi fort que le sang de Keith appelait Lynn, mais bien plus que celui d'un puma. Le sang humain était toujours beaucoup plus alléchant. Le sortant de ses pensées macabres, Manahune lui demanda ce qu'il venait faire ici. Il lui répondit honnêtement qu'il était là pour la voir, mais prit le soin de préciser que ce n'étaient certainement pas des avances. Que tout soit bien clair dès le début. Il était hors de question qu'elle se fasse des idées. Heureusement, elle l'avait bien compris, et lui déclara même qu'elle aussi voulait apprendre à le connaître. Il en fut ravi, mais ne pu s'empêcher d'être un peu étonné. Elle voulait apprendre à le connaître, lui qui était un monstre et un meurtrier. Lui qui ne semblait absolument pas humain. Soutenant son regard, il finit par répondre.

-C'était en effet sous-entendu ; ça me semblait assez bizarre pour ne pas avoir envie de le dire à haute voix. Je n'ai pas pour habitude de poursuivre les gens pour les connaître après les avoir simplement croisés. Je ne suis pas non plus très doué pour les relations humaines, alors pardonnez mes bourdes et mes impolitesses, si bourdes et impolitesses il y a.

Il lui sourit, avant qu'elle ne lui propose d'aller marcher un peu. Oui, pourquoi pas ? Pour lui, ça n'avait aucune importance. Il ne se fatiguerait pas plus en marchant que s'il était resté assis. Il se leva en même temps que la jeune femme, et ils se mirent à marcher côte à côte. Ils s'éloignèrent assez rapidement de la foule présente à la patinoire, pour emprunter un petit chemin forrestier isolé. Il n'y avait personne d'autre qu'eux, ici, et ils pourraient à loisir discuter de tout ce dont ils avaient envie. Sans qu'une oreille indiscrète ou un groupe d'adolescentes en rute ne vienne les déranger. Manahune se mit alors à lui poser d'étranges questions, qui amenèrent le jeune Vampire à s'en poser d'autres. Il cherchait activement des réponses, des réponses qui ne seraient pas trop étranges, en même temps qu'il écoutait l'avocate se confier.

Ainsi elle voulait l'éternité. Vraiment ? Lui aurait bien rendu la sienne, contre un peu de sang dans les veines. Evidemment, tous les humains rêvaient de l'immortalité, mais ils ne se figuraient que les bons côtés. Ils ne voyaient jamais les mauvais. Quelle saveur trouver à la vie quand vous savez que rien ne peut y mettre fin ? Comment s'attacher à des êtres qu'on risque de perdre au fil du temps ? Comment trouver de quoi s'occuper jour et nuit pour l'éternité ? Peter resta plongé dans ses pensées quelques instants avant de répondre.

-Pour mon prénom, j'avoue à mon grand regret ne pas pouvoir répondre. Je sais seulement que ça n'a rien à voir avec Peter Pan, mes parents ne connaissaient ni la pièce, ni le personnage. Ca vient peut-être de Saint Peter, mais ce ne sont que des spéculations. Et pour répondre à la seconde question, je pense que je choisirai de lire dans les pensées des autres. Ca doit être assez fascinant de se plonger dans leur tête, et de ne plus avoir à boire leurs paroles.

Il était curieux de la réaction que Manahune pourrait avoir. Que pensait-elle du fait de pouvoir entendre les pensées ? Il aimait son pouvoir, ce n'était pas un mensonge. Au moins, personne ne pouvait lui mentir, et personne ne pouvait rien lui cacher. Les membres de sa famille avaient bien trouvé un moyen de garder leurs petits secrets : il leur suffisait de s'empêcher de penser à certaines choses pour qu'il n'en sache rien. Mais le commun des mortels n'avait pas de secrets pour lui. Il l'aimait ce pouvoir, avec toutes les possibilités qu'il lui offrait, mais il s'en lassait parfois. Et surtout, lorsqu'il était avec des humains, il préférait faire semblant de ne pas se promener dans leur tête. Il voulait surtout éviter qu'on se pose des questions sur son compte.

Manahune lui avait également demandé quelle ville il choisirait, s'il pouvait déménager dans l'instant. Il aurait voulu répondre "Portsmouth", sans hésitation, mais la jeune femme n'ayant elle-même pas répondu à cette partie de ses interrogations, il préféra ne pas se lancer sur ce sujet. Il aurait aimé retourner dans sa ville d'enfance en même temps qu'il craignait de le faire. La ville qu'il connaissait remontait à deux siècles en arrière, et elle n'avait probablement plus rien à voir avec celle d'aujourd'hui. De plus, il ne risquait pas de retrouver les endroits qu'il connaissait et appréciait. Et cette ville représentait trop Dafné pour qu'il n'ait pas peur d'y remettre les pieds. La jeune fille avait été la seule qu'il ai aimé de toute sa vie - de mortel comme celle d'immortel -, et il ne pouvait s'empêcher de l'aimer encore. Bien évidemment, il ne souffrait plus de son absence, mais l'idée qu'elle soit morte et qu'il n'ai plus jamais aucune chance de la voir déprimait parfois notre jeune vampire. Il préféra donc se taire sur cette partie de ses désirs, la jeune avocate n'ayant nul besoin de savoir qu'il aimait toujours une fille morte deux siècles auparavant.

Peter tourna le regard vers Manahune, et l'observa un instant. Elle désirait l'immortalité... Si seulement elle avait su qu'il avait le pouvoir de la lui donner en quelques instants. S'il avait été assez fort pour ne pas boire tout son sang, évidemment. L'aurait-elle toujours voulue, si elle avait su le prix à payer pour l'obtenir ? Si elle avait su par quoi elle devait passer, et su ce qu'elle devait abandonner.


-Je n'arrive pas à comprendre tous ces gens qui veulent vivre éternellement. C'est vrai que l'éternité donne tout le temps d'expérimenter tout ce dont on rêve... Mais ça ne doit pas être très excitant de tout vivre en se disant qu'on ne peut pas mourir. Il n'y plus d'adrénaline, plus vraiment d'intérêt.
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeVen 31 Juil - 10:53

[c'est gentil & bonne vacances =D ]

Son métier était devenu en quelque sorte sa vie. Désormais, il n’y avait presque que cela qui comptait dans sa vie. Pathétique vous direz vous peut-être ? Et bien pour la jeune femme non ou du moins pour le moment. Son métier représente tout ce qu’elle n’a jamais pu avoir, en plus de cela elle a une véritable identité dans cette vie professionnelle. Et une réputation qui se bâtissait bien rapidement et dont la positivité était totale. Son rang professionnel était en quelque sorte une revanche sur le passé. Un passé dont elle ne veut point parler et dont elle espère un jour pouvoir l’oublier. Sans doute oublie-t-elle désormais un peu trop les gens autour d’elle, mais ces gens n’ont jamais vraiment fait attention à elle, alors pourquoi ferrait-elle un effort ? Car oui, il faut bien l’avouer, pour le moment personne ne s’était assez intéressé à elle pour voir ce qu’elle était véritable et non pour l’image qu’elle savait si bien donner aux autres.

Malheureusement, sans doute, un jour se réveillera t elle se rendant compte qu’il n’y a personne à côté d’elle. Marilyn Monroe l’a parfaitement dit : « une carrière est une chose merveilleuse mais on ne peut se blottir contre elle la nuit quand on a froid ». En réalité, la jeune femme s’en est déjà rendue compte et quand elle se couche et qu’elle se retrouve seule cela la déprime. Alors, elle se replonge dans son travail jusqu’à tomber de sommeil. Au plus profond elle, la jeune femme espère qu’un jour elle trouvera quelqu’un qui pourra combler ce vide qui devient de plus en plus important. Pourtant, elle continue de clamer ne pas croire en l’amour.

Le sujet abordait fut son travail et c’est avec une grande franchise que la jeune avocate répondit à son nouveau camarade de discutions. Une réponse qui résumait à merveille sa situation, elle parla même de sa solitude en rentrant chez elle chose qu’elle n’avait jamais dite. Une fois sa réponse terminée elle retourna, en quelque sorte, la question au jeune homme bien évidemment elle comprendrait parfaitement qu’il ne réponde pas, mais il est vrai qu’une réponse lui aurait fait plaisir. Elle eut le droit à une réponse dans laquelle se trouva une question qui perturba profondément la jeune femme bien qu’elle ne le montra pas. Elle attendu qu’il finisse pour répondre. D’ailleurs la fin de sa réponse la surpris. Il était lycéen ? Et bien il faisait plus vieux. Elle aurait pu s’attarder sur ce détail même fuir en apprenant une telle chose, mais elle ne fit rien de tout ça. Elle se contenta d’attendre qu’il finisse pour lui répondre.

« Bien sûr j’ai une famille, mais cela a été assez simple de les mettre de côté puisque cela n’a jamais été la grande entente par le passé. Et … ça fais toujours plaisir de rentrer chez soit et de voir que quelqu’un vous attend, que en vous couchant il y aura quelqu’un à côté de vous, c’est réconfortant en un sens … En tout cas, une chose est sûre vous faites plus vieux que lycéen, et qu’est-ce que vous voudriez faire après ? »

Progressivement le sujet dériva sur la raison de sa venue si ce n’était pour faire du patinage. C’est ainsi qu’après quelques paroles ils comprirent tout d’eux que l’autre voulait apprendre à le connaître. Les dernières paroles à ce sujet firent échappait un petite rire à la jeune femme qui répondit à son tour :

« Il en va de même pour moi. »

Un sourire vint se nicher sur le visage de la jeune femme qui ne tarda d’ailleurs pas à lui proposer d’aller marcher un peu. Il accepta et il ne fallut que quelques secondes pour qu’ils se retrouvent côte à côte à marcher s’éloignant des gens et ainsi s’engouffrer dans un petit chemin sans doute inconnu de bon nombre de personne. Il n’y avait d’ailleurs personnes, ils se retrouvaient donc que tout les deux. Manahune ne tarda pas à parler sans savoir vraiment pourquoi elle lui posait ses questions qui pouvaient facilement semblait stupides. Ce fut d’abord elle qui répondit comme pour le mettre à l’aise et ne pas le brusquer. Ses réponses furent rapides et assez complètes. Elle parla d’abord de son prénom, lui qui étonnait tant et intriguait parfois. Car il est bien vrai que croiser un tel prénom est chose bien étonnante. La jeune femme parla ensuite de l’éternité pour ce qu’elle désirait, bien évidemment, sans doute à la différence de beaucoup, elle se rendait compte que l’éternité cela pouvait être bien long et cela pouvait faire perdre le goût de la vie à la personne. Mais en même temps cela permettait de vivre de nombreuses choses.

Ce fut alors au tour du jeune homme de répondre. Pour le plus grand bonheur de Manahune il joua le jeu dans le sens où il répondit. La jeune femme écouta avec attention son interlocuteur et ne tarda d’ailleurs pas à répondre.

« Lire dans les pensées des gens cela doit être un véritable brouhaha quand plusieurs personnes sont présentes. Et puis cela enlève toute protection à la personne dans le sens ou elle ne peut plus manipuler les apparences, elle pourra vous flatter mais vous vous rendrez compte que ce n’est que manipulation. A mon avis, cela doit être assez dur à vivre comme situation bien que cela doit être fascinant dans le sens où ainsi on peu s’immiscer dans l’esprit des gens et comprendre comment il fonctionne. Et puis vous serriez un sacré atout dans une équipe policière surtout pour ce qui est des histoires de crimes. »

Ils continuaient de marcher à un rythme tout à fait normal bien que tirant plus vers la lenteur. En même temps ils n’étaient pas pressés ou du moins Manahune ne l’était pas. Quelques instants s’écoulèrent sans que paroles ne se fassent jusqu’au moment où son compagnon de discutions reparla de l’éternité, il la regardait quant à elle, elle continuait de regarder devant elle jusqu’au moment où il eut fini. A partir de là, elle tourna légèrement la tête et à son tour elle le regarda quelques secondes avant de répondre.

« Oui c’est certain, mais alors il y a le suicide. Les légendes sur les éternels racontent que l’éternel est en quelque sorte invincible sauf si on lui coupe la tête ou si on le brûle ou du moins quelque chose comme ça. Alors, si on en a marre de l’éternité on peu toujours se trancher la tête. Sans doute est-ce assez macabre comme idée. Mais voilà une solution ou du moins si on se base sur certaine légende. »

Après sa réponse la jeune femme se tut préférant laisser place à Peter, sans doute voulait-il a son tour poser une ou plusieurs questions, car depuis quelques minutes déjà la jeune femme avait l’impression d’être celle qui parlait, celle qui posait des questions. Mais désormais, elle voulait laisser place au jeune homme.
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MessageSujet: Re: Un retour à l'enfance / PV Peter   Un retour à l'enfance / PV Peter Icon_minitimeSam 29 Aoû - 18:23

Cela faisait près de deux cent ans que Peter lisait dans l'esprit des gens. Près de deux siècles qu'il n'avait pas besoin de mots pour les comprendre, et qu'il ne se privait pas de petites incursions dans leur tête. C'était sa façon à lui de communiquer avec les autres. Il apprenait ce qu'il voulait savoir d'eux en quelques instants. Quel meilleur moyen de connaître véritablement quelqu'un que d'écouter ses pensées ? Peter en était témoin, il y avait souvent un immense fossé entre ce que les gens disaient, et ce qu'ils pensaient. Lui, savait la vérité. Lui, ne se trompait pas sur les gens. Jamais. Mais, pour sa première véritable conversation avec un être humain, il avait décidé de jouer le jeu. De ne savoir d'elle que ce qu'elle voulait montrer, de n'écouter que ce qu'elle avait à dire. Ne pas se concentrer sur son esprit, n'entendre qu'un vague brouhaha qui faisait penser au hall d'une gare bondée, c'était un véritable défis pour notre jeune Vampire. Mais ce n'était qu'un jeu après tout, et c'était plutôt amusant.

Ainsi, ils parlaient du boulot de Manahune. Et plus particulièrement des sacrifices qu'elle faisait. Elle n'avait pas de vie de famille. A vrai dire, d'après ce que Peter avait compris, elle n'avait pas de vie en dehors du travail. Il trouva cela d'une tristesse infinie, mais ne fit pas le rapprochement avec sa propre vie. Lui non plus n'avait aucune vie en dehors de sa famille. Il ne frénquentait personne, il ne s'intéressait à personne. Manahune et lui se ressemblaient quelque peu, finalement. En dehors du fait que l'un d'entre eux était mort depuis bien longtemps, et qu'il ne comptait certainement pas le dire. Le jeune homme ne pouvait qu'approuver les dires de l'avocate. Il pensait, tout autant qu'elle, que savoir que quelqu'un vous attend, avec un sourire, des attentions, et de la conversation, était une chose merveilleuse. Qu'aurait-il fait, lui, toutes ces années, sans sa famille ? Qu'aurait-il fait de son éternité s'ils n'avaient pas été là pour la remplir de fous rires, de colères, de discussions interminables ?

-Je suis d'accord, avoir quelqu'un avec qui partager sa vie est ce qu'il y a de plus réconfortant... Et peut-être aussi ce qu'il y a de plus important. Travailler aussi, c'est important. Mais c'est pas un boulot qui vous soutiendra quand ça ira mal, c'est pas un boulot qui vous vous dira que tout va bien aller. Quand on a personne avec qui partager sa réussite, la réussite elle-même n'a pas vraiment d'importance... Loin de moi l'idée de critiquer votre mode de vie, rassurez-vous. Il y a des tas de personnes qui vivent la même vie que vous, aujourd'hui. Des tas de personnes qui s'endorment seules tous les soirs, et qui, pourtant, sont aussi heureuses que celles qui s'endorment à deux.

Peter était né à une époque où le mariage était primordiale. Il était très important, de son temps, de trouver une femme, et de fonder une famille. Et ça restait ancré en lui. Même si, au bout de tant de temps, il n'avait encore trouvé personne avec qui partager son immortalité, ses opinions ne changeaient pas. Il avait aimé Dafné autant qu'un homme pouvait aimer une femme, et il se repprocherait toujours de l'avoir laissée seule à Portsmouth. S'il n'était pas parti, il serait mort à l'heure qu'il est. Mais il aurait vécu une vie heureuse en compagnie de la fille qu'il aimait, il aurait probablement eu une maison remplie de cris et de rires d'enfants, et il n'aurait jamais connu les problèmes qu'il affrontait en ce moment. Mais alors, sa soeur serait sûrement morte en même temps que ses parents, ou alors se retrouverait sans l'appui de son grand frère pour faire face à l'éternité.

-L'"après lycée" reste une période lointaine pour moi, même si elle ne l'est plus tant que cela. J'imagine que c'est parce qu'on a jamais vraiment envie de devenir adulte. Il me semble que mon rêve d'enfant était de devenir explorateur... Malheureusement je crois qu'il n'y a plus grand chose à explorer. Alors peut-être que je me tournerai vers la justice, comme vous. Je me vois assez bien endosser le rôle de juge.

Ce n'était pas totalement un mensonge. Si Peter était conscient qu'il ne pourrait jamais exercer un quelconque métier, ça ne l'empêchait pas de rêver à ce qu'il aurait pu être. Et quoi de mieux que quelqu'un qui lit dans les pensées pour juger les gens ? Il était au moins sûr de ne pas envoyer d'innocents en prison, et de ne relâcher aucun coupable. D'autant plus qu'en tant que juge, et contrairement aux avocats, il n'aurait pas l'obligation de cotoyer les accusés, ni personne en général. Il aurait pu rester aussi distant de la population qu'il l'était actuellement, sans mettre en péril son métier. Malheureusement, tout cela resterait à jamais un rôle qu'il aurait rêvé de jouer. Avec son physique, il pourrait aller à l'université, probablement même jusqu'au diplôme. Mais exercer un métier, ça ce n'était pas possible. Même s'il faisait plus âgé que ses camarades, il n'aurait jamais le visage d'un adulte.

Ils se levèrent tous deux et entreprirent une promenade sur un chemin isolé. Personne ne viendrait les déranger ici. Alors que Manahune reprenait la parole, Peter s'étonnait de sa capacité à négliger l'odeur de son sang. Il parvenait à ne même pas y penser. Ce qui était certain, c'était que le sang de la jeune femme ne chantait pas pour, ce qui était évidemment, à ses yeux, une qualité. Le Vampire n'aurait pas voulu se retrouver dans la même situation que Lynn, et était totalement ravi que le sang de Manahune le laisse indifférent. Aussi indifférent que le sang humain puisse laisser un Vampire. Elle posa des questions étranges, auxquelles il s'efforça de trouver des réponses. Elle parla de pouvoirs, et choisit l'immortalité. Pour la plus grande incompréhension, mais non surprise, de son nouveau compagnon. Peter, lui, choisit de lire dans les pensées des gens. Il avait l'impression de ne pas trop mentir à la jeune femme, ainsi. Et l'envie d'user de son don pour savoir ce qu'elle pensait de tout ça, et surtout, ce qu'elle pensait de lui, le titillait. Mais il avait décidé de jouer à son propre jeu, et il ne reviendrait pas dessus. Comme un vulgaire être humain, il devrait rester dans l'incertitude.

-Je pense que lire dans les pensées des autres est une arme, pour celui qui possède ce don. Une arme d'attaque et de défense à la fois. C'est l'épée et le bouclier en même temps. Parce que si on peut savoir ce que pensent les gens, on ne se fait plus avoir, on ne peut plus vous mentir. Et vous savez sur les autres des choses qu'ils voulaient cacher. Mais vous avez raison, c'est à double tranchant. Ne plus pouvoir croire aux apparences, ne plus pouvoir se faire d'illusions sur personne, ça doit être assez dur à vivre. Mais je garde mon choix, c'est vraiment le pouvoir que j'aimerais avoir.

Il lui sourit, puis porta son attention sur ses mains qui se balançaient le long de son corps. Trop proches de celles de Manahune, elles risquaient de se toucher. Immédiatement, il les glissa dans les poches de son jeans. Même la température actuelle ne parviendrait à expliquer ses doigts glacés et le toucher de marbre de sa peau. Autant éviter les questions embarassantes, mieux valait prévenir que guérir. Le silence s'installa entre eux, sans qu'aucun d'eux ne le brise. Ils marchaient simplement l'un à côté de l'autre, à une lenteur impressionante. Du moins, de l'avis du jeune homme. Mais ça ne le dérangeait pas. Il n'avait pas classe, et était libre de passer toute sa journée en compagnie de l'avocate. Il en conclut qu'elle non plus n'était pas très pressée, ce qui l'étonna, vu le nombre d'appels téléphoniques qu'elle recevait en général. Ce fut lui qui prit la parole le premier, pour parler de l'immortalité. Il n'était pas mécontent de pouvoir vivre éternellement, mais il devait avouer qu'une vie humaine avait probablement plus de saveur. Lui regardait le temps s'écouler, sans songer que c'était un peu de sa vie qui venait de passer. Sa vie n'avait pas de fin, et les années auraient pu être des jours pour lui.

Manahune répondit, déclarant que si l'immortel en avait marre de vivre pour toujours, il pouvait se suicider. Cette idée tira un sourire au jeune Vampire. L'avocate parla de légendes qui préconisaient l'immolation ou la décapitation. Et Peter devait y reconnaître un fond de vérité. La seule façon de détruire un Vampire était de lui arracher la tête et de le jeter au feu. Mais il était bien sûr impossible de faire ça tout seul. Le suicide n'était donc pas une option, quand on était ce genre d'immortel. Il observa la jeune femme quelques instants, avant de se décider à poser la seule question qui lui venait à l'esprit.

-De quel genre d'immortels parlez-vous ? De Vampires, de Loups-Garous, ou de quelqu'un comme Nicolas Flamel, l'alchimiste qui aurait trouvé la Pierre Philosophale et la vie éternelle par la même occasion ? Parce qu'à mon avis la vie éternelle d'un Vampire est bien différente de celle de Nicolas Flamel, et l'une plus enviable que l'autre.
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