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| Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger | |
| | Auteur | Message |
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Maïa Nevski
Enfant garou de la lune
Nombre de messages : 18 Age : 28 Localisation : Ce souffle sur ta nuque... Clan : Dans la meute des lycans Humeur : Reveuse et Insouciante Date d'inscription : 18/06/2009
Mémoire Age: 27 ans Espèce: Sac à puce garou Je t'aime, un peu, beaucoup...:
| Sujet: Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger Lun 31 Aoû - 19:52 | |
| Lieu : Au cœur d’une plaine de la Forêt de Teslin Chronologie : Une matinée comme une autre Météo : Un ciel parsemé de gris qui a perdu toutes ses nuances de bleu et une bourrasque qui parcoure la plaine
Ennui mortel mais bien présent Qui vous fait douter d’être vivant Langueur nostalgique d’antan Comment chasser cet abattement ?
Elle serait prête à mille imprudences Pour dans sa vie, mettre un peu de cadence Une fois encore tester sa chance Dans une marche sans fin, simple errance…
Une herbe verte à perte de vue. Plaine d’apparence illimitée. Sentiment profond de liberté. Une brise de vent frais faisait plier les plantes, chassait au loin la masse de nuage gris qui recouvrait le ciel écartant l’hypothèse probable d’une pluie prochaine. Silence, pas un bruit dans ce lieu de rêverie. Et pourtant dans ce décor serein, une forme, silhouette floue au regard humain qui lentement avance comme portée par le vent.
Où était-elle ? Elle ne sait plus et va où ses pas la mène. Frêle silhouette qui posément marche dans la plaine. Qui était-elle ? Appelez la Maïa, fille de la lune qui regrette son état. Jeune femme au visage angélique et au sourire encore candide. Adulte qui ne fait pas son âge et qui a gardé son cœur d’enfant. Ame qui porte la blessure ouverte d’un passé trop rude et de visions rouge de sang. Que faisait-elle ? Je ne puis dire qu’un mot pour répondre à cela, mot court, prudent et cependant toujours faux : Rien. Comment peut-on ne rien faire ? Elle respirait, elle marchait et vivait, j’ai donc tort, elle faisait bel et bien quelque chose. Elle existait, tout simplement, occupation à plein temps. Maintenant que vous cernez plus ou moins bien l’endroit, approchez vous, venez lire sa vie, ses pensées, ses actions en profondeur. A elle, Maïa, demoiselle éphémère des nuits éclairées…
Elle progressait paisiblement, le visage emprunt d’une quiétude absolue mais le regard perdu dans le vide ne fixant rien avec exactitude. De temps à autres, une rafale soulevait ses longs cheveux bruns, à peine coiffé qu’elle avait néanmoins prit le temps de démêler quelques heures auparavant, puis les faisait retomber en une masse éparse sur ses épaules. Habillée sans chercher à plaire, dans les tons mornes toutefois, ses vêtements sombres reflétaient assez bien son humeur actuelle. Caractère froid, souffrant d’un abattement soudain. Elle s’ennuyait. Dur à dire et pourtant vrai, la jeune femme ne savait plus que faire pour tuer le temps. Ce matin en se réveillant, elle s’était sentie étrangement seule, sentiment qu’elle n’avait plus éprouvé depuis son arrivée dans la meute. Lydia sa sœur de sang, celle qui avait vécut les mêmes atrocités qu’elle et l’avait guidé dans la vie n’était plus aussi présente qu’avant. Pourquoi ? A quoi pensait-elle qui puisse ainsi les séparer l’une de l’autre, celle avec qui il lui semblait avoir tout vécut ? Elle ne savait pas. Et Ulric, ce brave homme qui avait finit par prendre le rôle d’un père dans son cœur. Soucieux d’une chose qu’elle ignorait et qui lui avait réclamé, avec douceur certes mais cela l’avait légèrement vexé, de le laisser tranquille. Pourquoi ? Qu’avait-il à faire qui nécessite de la voir partir ? Elle ne savait pas. Si au moins Daniel, celui pour qui son jeune cœur naïf battait était encore là. Mais non, lui il batifolait elle ne savait où avec cette fille, cette simple humaine qui ne mesurait même pas sa chance d’être normale, cette Jenna…Elle n’avait pas compris ce que le jeune homme lui préférait. Peut être celui-ci désirait une compagne plus belle et moins étrange qu’elle-même. Car oui, elle le sentait, n’était-ce pas de l’amour qui flottait entre ces deux là ? Cela avait largement constitué à la plonger dans une sorte de semis chagrin. Et Torben ? Torben vagabondait elle ne savait où. Elle était donc partie depuis quelques heures, les mains dans les poches de son vieux jean, marchant droit devant elle, s’enfonçant de plus en plus dans la Forêt Boréal, ne doutant pas de pouvoir ensuite retrouver son chemin.
Elle s’était arrêtée en plein cœur de la plaine, comme ouvrant soudainement les yeux et se rendant compte qu’elle s’était autant éloignée. Où était-elle ? Comme dit plus haut, elle l’ignorait et s’en souciait guère. Sourire muet destiné à elle-même, interrogation qui se répétait dans sa tête, que faire maintenant ? Elle voulait du danger, sentir l’adrénaline accélérer les battements de son cœur, courir et se savoir en péril. Elle voulait pouvoir faire une bêtise, une imprudence quelconque, peu lui importait bien les représailles ! Mais elle n’avait pas le courage d’accomplir ses pensées, préférant rester immobile dans la plaine, se plaisant à moitié dans cet engourdissement qui s’emparait de son corps. Bouger…Pour quoi faire ? A quoi bon… Un son, un cri, un appel qui la tira de sa raideur et la fit sursauter. Quelqu’un, quelqu’un mais qui ? Dédaignement de tourner la tête, peur d’être déçue, pas un mot, plus un geste, Rien.
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| | | Torben Delinger
Admin|Cabot galeux garou
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| Sujet: Re: Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger Mar 1 Sep - 17:59 | |
| Je errais. Comme à mon habitude, j'avais quitté notre tanière très tôt le matin, aux premières lueurs de l'aube. Je n'avais rien fait de spécial aujourd'hui, j'avais vagabondé. En premier lieu, j'étais allé me promener en ville, et était allée boire un café. Rien d'exceptionnel, je m'ennuyais ferme. Cela faisait un petit mioment que je n'avais pas gagné d'argent et mes réserves étant bientôt tombées à épuisement, je ne pouvais pas prétendre que je ne l'avais pas cherché, depuis longtemps que je savais qu'il me faudrait trouver un petit job ici, à watson lake, pour pouvoir continuer mon petit train de vie hjabituel; alcools, filles, soirées en tous genres... Bref! Fallait que j'y pense sérieusement désormais, et la pénurie totale d'argent dans mon porte feuille indiquait que ma flemmardise allait bientôt devoir prendre fin, et que c'était quelque chose d'inéluctable. Certes, je pourrais continuer à vivre sans travailler chez les humains, en chassant ce dont j'avais besoin pour me nourrir, mais comment ferais je pour m'habiller, ou pour me divertir? La chasse au vampire, ça donne tout de suite pas mal de besoins de détente, j'étais bien placé pour en parler, cela allait sans dire, vu que j'avais passé ces dernières années à trucider ces monstres à l'apétit aiguisé.
Continuant à courir, les sens aiguisés par ma transformation, je me stoppais cependant sur un rocher qui faisait un peu promontoire. D'ici, je voyais au dessus des arbres, et je voyais la vallée tout en bas, avec Watson Lake qui y serpentait. J'aimais être sous ma forme de loup. C'était plus facile de résister à l'ennui des patrouilles que nous nous imposions. En étant loup, on pouvait entendre et voir bien plus de chose que lorsque j'étais sous ma forme humaine, et je devais avouer que je trouvais cela follement divertissant. Reniflant l'air, je laissais échapper un petit glapissement d'exaltation; je sentais l'odeur du gibier. Levant mon arrière train de la roche, j'observais la forêt devant moi, qui descendait à flanc de montagne. Me syeux s'écarquillèrent soudain, et je bondis en avant. Le cerf avait sans doute dû me repérer à cause de l'odeur de ma fourrure, mais qu'importe! Courant le plus vite possible, je laissais échapper des cris de loup et des grognements, effrayant toujours plus ma cible. Je savais qu'une cible effrayée était une cible qui ferait des erreurs, et donc une cible qui serait bientôt morte...
Continuant de courir, je rattrapais le gibier qui dérapait sur le sol rocheux. Lui mordant avec voracité les mollets pour le faire tomber, je me pris un violent coup de patte sour le coin du museau. L'espace d'un instant, le cerf s'échappa, étourdi que j'étais du coup que je venais de recevoir. Me lançant de nouveau à sa poursuite, je cavalais de plus belle lorsque je sentis une odeur que je ne connaissais que trop bien. Je ne pouvais pas me tromper. Me stoppant brutalement et laissant le cefvidé s'échapper, je laissais échapper un long hurlement à vous glacer le sang. J'espérais que Maia aie compris le message. Courant vers le rocher d'où j'avais pris mon élan, je me concentrais pour reprendre forme humaine, ce qui fut rapidement effectué. Ramassant mes vêtements, je me rhabillais en vitesse. Ce n'était pas la pudeur vis à vis de maia qui me gênait, car nous étant transformés de nombreuses fois, nous avions déjà pu nous voir nus, mais on ne savait jamais, quelque fois qu'un humain traînerait dans le secteur...
Courant à pied vers l'odeur, je remarquais au milieu d'une petite plaine sur le plateau d'a côté que Maia y était seule. Encore en train de se torturer à cause de Daniel? Sans doute. Sans doute avait elle trop pris à coeur les paroles d'Ulric également, qui aurait bien aimé pouvoir mettre Maia et Daniel en couple... esquissant un sourire, je lui lançais d'un ton joyeux.
- T'es arrivée juste à temps pour une bonne chasse petite! Ces bois regorgent de gibier, je m'y amuse comme un petit fou. Ca te dis, ou t'es trop occupée à penser à notre frère? Ca te ferais du bien de t'éclater un peu... | |
| | | Maïa Nevski
Enfant garou de la lune
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| Sujet: Re: Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger Mar 1 Sep - 19:50 | |
| Bruits de pas qui se rapproche, course folle dans la plaine, grognements féroces et sauvages, hurlement. Longue mélodie ténébreuse qui s’élève dans le ciel, enchante certains, effraie d’autres ou les laisse entièrement indifférent. Crie du loup qui rode pour l’amateur, chant du canidé qui chasse pour le professionnel, quand au lycan, appel du frère au loin qui déclare qu’il arrive. Hurlement qui se répercute sur les arbres entourant la plaine, impossible à manquer, odeur du sang qui monte dans l’air, comme portée par le vent au nez de la jeune femme. Odeur floue sur la forme humaine, vague mais bien présente. Le frère chasse. Maïa n’avait pas bougé, immobile, statique, elle avait écouté et cherché à identifier la voix.
Finalement, elle l’avait reconnue comme étant celle de Torben. Le son n’avait rien de la plainte lugubre de Lydia, ni celle assurée d’Ulric et encore moins de la voix lumineuse de Daniel. Non, c’était le son de la voix de Torben, son petit frère de meute. Comment avait-il atterit ici ? Qu’avait-il fait de son début de journée ? Elle n’en savait rien et était pour le moins désireuse de l’apprendre. Il arrivait, le lui avait dit, elle n’avait donc plus qu’à attendre. Un soupir lui échappa. Pourquoi Torben ? Pourquoi pas Daniel ? Pourquoi celui-ci batifolait-il avec son humaine plutôt que de la retrouver dans cet endroit perdu ? Elle se mordit la lèvre, trop de doutes, trop d’interrogation la bouleversait au sujet de Daniel. Elle lui en voulait sans vraiment trop savoir pourquoi. Après tout, ils ne formaient pas ce qu’on pouvait appeler un « couple » c’était juste deux amis, deux frères et sœurs. Et pourtant, elle aurait voulut plus qu’un simple amour fraternel ; ne comprenait ce que celui-ci trouvait à cette Jenna, cette fille qu’elle n’avait encore jamais vu. Daniel avait été, était toujours, le seul être qu’elle avait aimé. Séparé de sa famille, et condamné à l’errance à quinze ans à peine, elle n’avait guère eut le temps de s’occuper des épenchements de son cœur. Mais il y avait eut Daniel, gentil et attachant, fort, ayant un sens des responsabilités remarquables. Et puis, Ulric avait fait cette allusion qu’ils devraient finir ensemble. Cela avait finit par convaincre son esprit encore jeunot que peut être…Non. Il y avait toujours ce non. Et ce non, n’était autre que Jenna. Elle avait beau dire, essayer de se convaincre, elle ne voyait, ne trouvait pas de réponses à sa question. Pourquoi Jenna et pas elle ?
Perdu dans ses pensées, elle bougea enfin lorsque le son des pas se rapprocha. Allure moins rapide, plus fragile. Torben s’était donc retransformé ? Cédant au doute, elle pivota la tête et distingua alors la figure du jeune homme qu’elle connaissait bien maintenant. Une grande silhouette filiforme, au teint livide et aux cheveux en bataille qui lui tombait sur le front. Maïa sourit à la vue de ce visage, sourire qui s’effaça assez vite néanmoins pour laisser place à un haut le cœur. Du sang… Elle avait toujours été habitué à la vue de ce liquide vermeille, source de toute vie. Torben venait de chasser, elle le savait et aurait sans doute dut prévoir que le contour de sa bouche serait maculé d’hémoglobine. Mais tout de même… Elle fronça le nez de dégout et s’éloigna de quelques pas. Avant, bien avant, peut être aurait elle laissé échapper un petit cri d’horreur à voir cet être qui s’approchait d’elle le visage souillé d’eau rouge au gout de fer. Plus maintenant… Il parla, ne semblant pas géner le moins du monde par cette disgrâce, jugeant cela naturel, il avait l’habitude.
- T'es arrivée juste à temps pour une bonne chasse petite! Ces bois regorgent de gibier, je m'y amuse comme un petit fou.
*Bah voyons…Tu viens de me tomber dessus mon gars* Elle fronça les sourcils, l’air faussement fâché. Elle aimait bien Torben, ce garçon bon vivant qui se comportait encore comme un gamin dans certains cas. Le ton taquin, elle se récria, souriant à nouveau, toute peine oubliée pour le moment. - Petite ?! Eh, je suis plus âgée que toi je te rappelle ! Et puis le gibier, je vois bien ça. S’il te plait, penses à t’essuyer la bouche la prochaine fois !
Elle souriait à pleines dent, finalement heureuse d’avoir trouver de la compagnie. Certes, Torben était plus jeune qu’elle de plus de cinq ans, mais bien des fois, il lui semblait qu’ils étaient sur le même niveau d’égalité, avec lui, elle revivait l’enfance dont elle avait été privée.
Ca te dis, ou t'es trop occupée à penser à notre frère? Ca te ferais du bien de t'éclater un peu...
La remarque la vexa, était-elle donc si prévisible ? Son sourire disparu pour laisser place à une moue contrariée. Il l’énervait. Mais c’était en partit pour cela qu’elle l’appréciait. Elle finit par approuver sa décision d’un signe de tête affirmatif. Elle avait du temps à perdre après tout et puis, il avait raison, elle avait besoin de se dépenser. Sans aucune gêne, elle commença à enlever sa veste puis fit de même pour le reste de ses vêtements. Avant peut être aurait-elle été plus pudique devant Torben, mais plus maintenant. Un bref moment de concentration pour se transformer en louve et elle put contempler Torben d’un autre regard, sans couleur, le museau emplie d’odeur et les oreilles dressées. A la place où se trouvait auparavent la jeune femme aux cheveux chatains, trônait désormais une louve fluette au long pelage brun. Un grognement, question muette : « Alors camarade, une idée pour la proie ? » | |
| | | Torben Delinger
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| Sujet: Re: Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger Lun 7 Sep - 20:56 | |
| Je sentais bien que la jeune louve allait être déçue de me voir. Elle et Lidia étaient presque en tous points identiques; elles avaient leur petit caractère. Ulric, Daniel et moi en étions bien conscients. Il y avait bien des disputes parfois, mais les jeunes femmes finissaient toujours par se récrier une fois la dispute passée. Et puis, entre Lidia et moi cela n'avait jamais été la même chose qu'avec Maïa. Avec Lidia, il y avait toujours cette tension. Je la mettais bien mal à l'aise, je le savais, je le sentais. Parfois, c'était volontaire, d'autres fois, cela me blessait. Ulric ne nous avait jamais caché les projets qu'il avait pour ceux qu'il appelait « ses enfants ». Lidia me trouvait elle si repoussant? Ou alors, c'était l'âge, ou alors c'était ce lien de fraternité. Peu importait ce qui clochait, de toute façon ça ne marcherait pas; j'étais bien trop indépendant et sauvage pour pouvoir m'acclimater à pareil caractère, car comme toujours, Lidia n'avait pas la langue dans la poche, c'était d'ailleurs le moins que l'on puisse dire à son sujet. Boarf, elles avaient toutes les deux d'autres mâles en vue, je m'occupais de mes affaires, c'était le mieux que j'avais à faire dans ce cas là. Attendre et voir... Attendre, et voir. Telle était ma devise en matière familiale.
Bien entendu, Maia prit un air outré en entendant la façon dont je l'appelais. C'est vrai que le « petite » était peut être un peu poussé; je n'avais pas du tout oublié son âge par rapport au mien. Enfin, si, peut être à un an ou deux près, mais cela ne comptait pas vraiment, seul comptait le fait que je venais de me présenter à elle et que visiblement je l'écoeurais. Ah oui, c'était vrai. Toujours cette vieille manie d'être révulsée par le sang. Je ne la comprenais pas; quand nous chassions nous en mettions partout, mais cela n'avait jamais vraiment l'air de la déranger. Décidément, les femmes et moi, ça fait trente-six niveau compréhension. D'un geste négligé, je passais mon poignet sur les lèvres avec vigueur pour y enlever toute trace d'hémoglobine, tout en sachant très bien que si ma grande soeur obtempérait pour une bonne petite chasse, je m'en remettrais probablement bien plus sur le visage et sur le corps en général. Difficile de deviner.
- Oh, pardon:! J'oublies toujours que ma grande soeur est une petite nature... Remarque, tu ne demandes pas à ulric de s'essuyer, lui, quand il s'en met partout, alors pourquoi me le dire à moi? Et sans vouloir te vexer petite, t'es pas beaucoup plus propre que moi, je te rassures... dis je avec un petit rire taquin, exprès pour l'embêter...
J'étais conscient que j'énervais ma soeur avec toutes mes insinuations, mais je n'avais pas pu m'en empêcher, c'était quelque chose de bien trop jouissif pour que je puisse m'arrêter en si bon chemin, l'embêter était tellement amusant. Le plus drôle dans l'histoire était ce sentiment de remord que j'avais à chaque fois, comme si j'avais fait une connerie. Bon, c'était peut être le cas et ce n'était pas non plus mes histoires ce qu'il se passait entre Maia et daniel, même si je voyais clair dans le jeu de chacun d'entre eux. L'un souffrait, l'autre souffrait, je savais que cela se passait ainsi, mais aucun des deux n'admettrait qu'il y avait un probleme avec l'autre. Non, jamais cela ne pourrait se passer ainsi. Après un signe de t^te, maia accepta et se mit toute nue avant de se transformer. Cela ne me faisait plus ni chaud ni froid, vu que de toute fçon j'étais condamné à faire la même chose à chaque fois si je ne voulais pas dépenser des sommes astronomiques en vêtements... Me transformant avec beaucoup de difficultés vu qu'il fallait pour cela augmenter son rythme cardiaque, je finis néanmoins par arborer crocs, griffes et pelage. D'un regard, je montrais à maia qu'il fallait me suivre, car je savais où trouver du gibier. Courant dans la forêt vers les monts les plus hauts, je sentais la louve derrière moi, probablement plongée dans ses pensées... Reniflant une odeur, je lui demandais d'un petit glapissement si elle sentait aussi, et ce qu'elle voulait qu'on fasse. | |
| | | Maïa Nevski
Enfant garou de la lune
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| Sujet: Re: Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger Mer 16 Sep - 19:36 | |
| Torben… Qui était ce jeune homme souvent absent, étourdis, maladroit et particulièrement distrait, taquin et insolent avec ça, aux yeux de la jeune femme ? Un petit frère, gaffeur et rigolard, sans gêne, avec qui elle savait pouvoir passer de bons moments. Et puis, il y avait aussi sa relation avec Lidia. Habituellement, Maïa s’amusait à les voir se chamailler comme des enfants tous les deux, se disputant pour un oui ou pour un non, cherchant toujours à défier l’autorité de l’autre d’une quelconque façon. Ah, ça oui qu’elle regardait leurs petites querelles de loin, un sourire aux lèvres. Comme deux aimants qui se repoussaient d’une face mais s’attirait de l’autre. Pourtant, la jeune femme avait déjà compris que les projets d’Ulric sur ce point frôlaient l’échec. En effet, elle ne voyait pas sa sœur passer sa vie avec une personne aussi puérile que Torben, les considérants tous deux comme de bons amis qui ne pourraient pas progresser sur ce niveau. Les voir ensemble lui semblait impossible. Mais en attendant de devenir son beau-frère, Torben était son frangin, le gamin farceur et blagueur qui errait souvent dans les bars.
Celui-ci venait d’ailleurs de comprendre son allusion à sa bouche maculé de sang et d’un geste négligé, il s’essuya rapidement la bouche, rendant sa manche plus sale qu’elle ne l’était précédemment. Maïa émit une petite grimace dégoutée en le voyant ainsi faire.* Bah, au moins, il essayé de se rendre plus présentable… Alala, Torben ! Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ! * Cette pensée du sûrement se traduire par un regard levé au ciel. Parce qu’avec ça, le jeune homme enchainait avec un petit discours prononcé d’un ton espiègle.
- Oh, pardon:! J'oublies toujours que ma grande soeur est une petite nature... Remarque, tu ne demandes pas à ulric de s'essuyer, lui, quand il s'en met partout, alors pourquoi me le dire à moi? Et sans vouloir te vexer petite, t'es pas beaucoup plus propre que moi, je te rassures...
Un sourcil se haussa sur le visage fin et pâle de la jeune femme devant ces paroles. Quelques secondes, à peine une demi-minute, le temps d’analyser ces phrases et de trouver une repartie. Une petite nature ! Elle ! Alors là, il exagérait tout de même, si ce n’était pas son frère de meute… Quand au fait qu’elle change d’attitude face à leur père…
- Parce que tu te compares à Ulric, toi, maintenant ?
Et un regard sous entendu vint ponctuer sa phrase. Il était vrai qu’entre Torben et Ulric…Quand même, il y avait une belle différence. Elle ne pouvait pas demander à son Chef, son Père, celui qui l’avait recueilli dans une meute… Tsss, notion de respect et reflexe de survie primitif. Alors que lui…Elle ne considérait pas son brave petit Torben comme une menace potentielle. Quand à sa dernière remarque, elle soupira bruyamment en levant à nouveau les yeux au ciel. Pffff…Quand il s’y mettait celui là…
Il se déshabilla à son tour, la jeune femme le regardait à peine. Depuis le temps, cela ne lui faisait plus grand-chose. Après tout, ni l’un ni l’autre ne travaillait pour pouvoir se permettre de dépenser de l’argent en choses aussi futiles que les vêtements. Maïa n’arrivait pas à comprendre toutes ces filles qui pouvaient dépenser des sommes faramineuses en simples habits. Elle, elle les changeait une fois tous les deux jours sinon plus, trainait partout et n’était guère d’une très grande beauté. Mais elle s’en fichait. Après tout, elle n’avait personne à plaire, non ? Si même Daniel lui avait préféré une vulgaire humaine toute fragile et moche comme un pou. Décidément, toutes ses pensées revenaient fixement vers Daniel…
Enfin, elle était loup. Le monde lui semblait tellement plus simple ainsi. Envolés tout ces soucis insignifiants d’humain ! A bas ces problèmes vains et dérisoires ! Rien, plus rien si ce n’était le sol se mouvant sous ses pattes, mille et une odeurs de la Forêt, une diversité stupéfiante de son qui parvenaient à ses oreilles. Torben, grand loup blanc tacheté de brun venait de commencer à avancer, lui commandant d’un geste muet de le suivre pour trouver un terrain plus giboyeux. Maïa, petite louve brune, trapue et courte sur patte le suivit sans hésitations. Savourant avec délice le moindre de ses mouvements sous sa forme lupine. Ravie de pouvoir constater le nombre de petites bestioles, cependant indignes de son intérêt, qui se terrait sous terre à leur approche. Fière de pouvoir parader ainsi, noble et puissante créature.
Torben s’était arrêté, la regardant de ses prunelles jaunes, lui demandant d’un glapissement si elle avait sentit la proie et si elle savait quoi faire. Maïa releva fièrement la queue, heureuse de se voir demandé la technique de chasse, puis se concentrant un peu plus sur son environnement, elle distingua dans l’air, une effluve fine et sauvage. Elle se figea un instant puis jappa à son camarade. « Quoi…c’est ça que tu veux ? Bof… » Bon, il avait raison, ça pouvait tout de même être marrant. Ce serait sûrement court, mais ça serait marrant. Cette odeur ? Des perdrix. Un groupe de perdrix. A moins que ce ne soit des faisans, la louve avait toujours eut du mal à différencier ces grands oiseaux. Avec un ensemble de grondements bas, Maïa expliqua son plan. Il contournerait le groupe, arrivant derrière lui. Quand à elle, elle foncerait droit devant afin de le rapatrier sur lui. Et tout ne serait plus qu’une volée de plumes et de glapissements terrorisés des proies. Ainsi, ils en choperaient forcément une ou deux. Attendant que son camarade approuve le plan et se place, elle renifla à nouveau l’air qui soufflait en leur faveur, essayant de déterminer le nombre d’oiseaux. | |
| | | Torben Delinger
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| Sujet: Re: Chassons l'ennui...- Pv Torben Delinger Mar 22 Sep - 14:06 | |
| Je n'étais pas certain de connaître la réponse à la question que venait de me poser ma « grande soeur ». Je n'étais pas Ulric, ça non. Nous étions tous les deux tellement différents... Je n'étais même pas l'ombre de ce que lui pouvait être, et j'étais bien plus jeune. Physiquement, nous n'avions que très peu de ressemblances, ce qui était après tout normal vu que nous n'avions aucun lien de sang, quoique nous puissions en penser ou en ressentir. Il n'était pas à proprement parler de ma famille... Cette famille, la mienne, celle dans laquelle j'avais fini par voir le jour. Je ne pouvais guère dire que c'était une surprise pour moi que de me rappeler de ces deux parents que j'avais encore, il y a quelques années. Un parent et une mère aimants. Je me posais depuis la question suivante; avaient ils été mes vrais parents eux aussi? Il semblerait que jamais je ne saurais de qui étais je réellement issu. D'après Ulric, les loups ne pouvaient se reproduire qu'entre eux, cela impliquait donc que mes deux parents soient également des lycanthropes. Pourtant, aucun de mes deux « anciens » parents n'était un loup quand la lune les appelait, et ils avaient appelé la policelors de ma première transformation, me prenant sans aucun doute pour une espèce de bête à abattre. Je n'avais personne, en réalité. Juste une famille de substitution, en quelque sorte. Relevant la tête, je toisais Maïa.
Elle aussi avait eu son lot d'horreurs d'après ce que j'avais pu comprendre. Toute la meute qui les avait vu naître, elle et sa soeur Lidia, était détruite. Ils avaient tous été tués par les forces armées des Volturis, et des vampires qui peuplaient ce monde. Elles n'avaient réchappé à la tuerie que par miracle, et Daniel et Ulric étaient tombés sur elles quelques temps plus tard, avant de me rencontrer à mon tour. J'espérais tout de même que nous ne serions pas les derniers survivants de notre espèce; on ne pouvait guère dire que j'étais particulièrement enthousiaste à l'idée de voir notre espèce disparaître, ainsi que tout ce que cela impliquait.
- Oui, je suis sans aucun doute comme Ulric; un loup solitaire dont la plus grande ambition est de chasser et de dévorer la plus grosse proie possible, plaisantais je
Sous notre forme de loups, nous nous révélions enfin à l'univers tels que nous étions réellement. Des créatures sauvages mais organisées. Des tueurs impitoyables mais parfois émotifs. Nous étions les loups garous, les véritables lycanthropes des légendes. Je me sentais bien plus libre sous cette fourrure que sous ma « tenue » d'humain, comme j'aimais à l'appeler; Ce n'était guère quelque chose que j'aimais que de me retrouver sous cette forme humaine si fragile et si déplaisante. Cependant, cela avait du bon; les femelles humaines étaient bien plus approchables, les patrons de bar ne risquaient pas de refuser de me servir sous cette forme, et puis c'était plus pratique aussi pour tout un tas de choses utiles, dont la discrétion. Quoiqu'il en soit, j'étais heureux de la tournure qu'avaient pris les choses. Des oiseaux. Ces créatures si rapides mais si fragiles. Si goûteuses, si succulentes. J'en avais déjà l'eau à la bouche, et ce n'était pas peu dire; j'avais une véritable faim de loup.... Ecoutant ce qu'avait à me dire ma soeur, je finissais par me détourner d'elle pour humer l'air, la mettant donc au défit d'y arriver mieux que moi, à attraper ces animaux. Je l'ignorais presque, et continuait d'humer l'air. Y'en avait toute une floppée tout en bas. Sans souffler mot (en même temps, j'en aurais bien été incapable sous cette forme), je me jetais en avant.
Courant le plus rapidement et le plus silencieusement possible, je faisais bien attention à ne pas faire craquer le branches. Bondissant, je passais au dessus de vieilles souches et de troncs abattus, sans faiblir ma course. Puis, finalement, je me couchais sous une fougère. Droit devant moi, dans la clairière, se trouvaient une bonne demie douzaine de sorte de perdrix locales. Elles croquaient des trucs au sol, et je me léchais les babines à l'avance. D'un bond, je fus sur elle. Coups de griffes et de dents firent voler plumes, esquilles et sang dans toutes les directions pendant que je me livrais à un véritable carnage. Finissant par en attraper une dans mon museau, je serrais les machoirs afin de briser le cou de la créature. Puis, je commençais à la dévorer, mettant des os, des plumes et du sang un peu partout dans la clairière, tandis que j'entendais Maïa arriver à son tour. | |
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