Exemple: Fiche Torben

Age ~ né le 20 janvier 1988, 21 ans.
Date de la première transformation ~ le 12 avril 2000
Avatar ~ Jamie Bell
Parole de vampire ~ VERIF BY TORBEN

C’était en l’an 2000. Je m’en souviendrais toute ma vie. Ca a marqué un tournant. Jamais je n’aurais pu penser que cela m’arriverait, à moi. Mais à l’époque, même si je savais que les parents qui m’élevaient n’étaient pas mes vrais parents, je n’avais aucun moyen de deviner ce que j’étais et ce que je faisais. C’était une sensation terrible…

Tout a commencé lorsque j’habitais encore à Liège en Belgique. J’avais eu une journée plutôt difficile au collège. J’ai jamais trop eu à me défendre dans ma vie, tout le monde m’a toujours respecté. Mais cela ne m’avait alors pas empêché de me mettre à dos plusieurs de mes camarades, une petite bande. Ils étaient trois. Tous des brutes d’une quinzaine d’années. J’étais déjà plutôt costaud pour mon âge et je m’étais toujours montré plus fort que la moyenne, sans que pour autant cela ne se voit. C’était une sensation un peu étrange. Bref, le fait est que dans une ruelle, près de chez moi, ces trois enflures me bloquèrent, et me demandèrent l’argent que j’avais sur moi. Une dizaine de Francs Belges, tu parles d’une fortune ! C’était encore avant l’euro et de toute façon, j’avais pas encore besoin d’argent.

Ils m’ont coincé. Je me suis débattu, mais un coup de poing dans la tempe m’a fait voir des étoiles. Il n’y avait pas à dire, j’ai morflé. Je m’en suis pris, encore et encore, j’étais roué de coups à même le sol. Quelques minutes plus tard, je revenais doucement à moi. Un filet de sang coulait sur le coin de ma bouche. Je pleurais. J’avais mal partout et je ne voulais plus bouger, je voulais rester ça, le pantalon et la veste pleins de poussière. Je savais que j’allais me faire engueuler en rentrant, Alors je ne voulais pas rentrer. Mon crâne me faisait mal, je perdais du sang de quelques contusions, et je m’étais coupé en tombant. Des larmes silencieuses coulaient de mes yeux tandis que je rentrais chez moi. Une fois à la maison, mon père et ma mère furent aux petits soins pour moi, me soignant et voulant savoir qui étaient les coupables. Mais je me murais dans un profond mutisme. Je ne voulais plus parler, et encore moins de cette humiliation.

Le lendemain, au moment de revoir cette bande d’idiots à la sortie de l’école, j’étais prêt. Du moins, c’est ce que je pensais. Le premier n’eut pas le temps de faire un mouvement vers moi que mon poing s’abattait contre son œil. La bagarre s’engageait, et l’avantage de la surprise était de mon côté. Jusqu’à ce qu’il y en ai un qui sorte un canif. Et tente de me le planter dans le corps. La lame mortelle s’enfonça d’un centimètre et demi avant que je n’arrête sa course, saisissant mon adversaire par les mains. Sans m’en rendre compte, je m’étais mis à émettre un drôle de bruit, comme un grognement. Le type en face, Bryan, était figé de stupeur, et me regardait d’un air terrorisé, avant que je ne le repousse violemment par terre, que je retire le peu de lame enfoncée de mes chairs pour la retourner face à mes ennemis, mais ceux-ci avaient pris la fuite. Ce n’est qu’en regardant mes mains que je compris. Des poils plutôt longs et d’une couleur noire comme la nuit venaient de pousser dessus, mais pas seulement là. Je passais les mains sur mon visage et je découvris que j’en avais sur tout le corps. Mes dents me faisaient mal et mes ongles également. J’avais mal partout, et j’étais terrorisé. Sans m’en rendre compte, sous le choc, je rentrais chez moi. Une fois de retour auprès de mes parents, ceux-ci arrivèrent pour voir comment j’allais, et furent figés de stupeur : j’étais certes redevenu normal, mais mon sweat était tout taché de sang. Ma mère, paniquée, laissa échapper un cris. Affolés devant le sang et mon absence de réactions, mes parents soulevèrent mon sweat. Il n’y avait plus qu’une petite tâche rosie. Du sang partout, mais la coupure n’y était plus. Alors, je demandais, « Qui étaient mes parents ? ». Incompréhension des deux adultes. Puis ils bafouillèrent qu’ils ne savaient pas. Mais je ne les croyais pas. Je ne voulais pas les croire. Je les accusaient de me mentir, mais ils eurent le dernier mot. Au moins, ils avaient simplement cru que je m’étais blessé à l’école…


Jusqu’au lendemain.


La bande s’était rassemblée, une fois de plus, au même endroit. Je sentais une force nouvelle en moi, une vigueur insoupçonnée. Je n’avais plus peur. Ils étaient encore plus nombreux et se jetèrent sur moi, ils voulaient avoir le monstre que j’étais. La bagarre dura quelques secondes durant lesquelles la douleur et la fureur l’emportèrent. Frappé soudain d’un sentiment de terrible agonie, je tombais à genoux, pendant que les brutes me balançaient des coups de pied. Je ne les sentais plus. Je tremblais de partout, et j’avais l’impression que de la lave en fusion coulait dans mes veines. J’hurlais de douleur si fort qu’ils hésitèrent tous. Des craquements sonores retentirent dans la ruelle. Les gamins partirent en courant, mais je ne faisais plus attention à eux. Je laissais échapper des cris, des halètements de douleur. Jusqu’à ce que tout s’évapore, d’un coup, et que je me sentais plus fort que jamais. Je percevais des tas d’odeurs que je n’aurais jamais sentit auparavant. Mon regard se fit plus perçant et mon ouïe plus fine. Un bruissement derrière moi me fit me retourner. Mon père, médusé. Ce devait être lui qui devait faire peur eux gamins qui s’étaient enfuis. Mais pourquoi me regardait il ainsi ? Je ne comprenais pas. J’essayais de le rassurer, de lui dire que je n’avais rien, mais cela échoua… Enfin, disons que je fis quelque chose à laquelle je ne m’y attendais pas. Je pourrais un hurlement de loup au lieu de paroles intelligibles. Mon père hurla sa terreur et tourna les talons, tandis que je m’enfuyais à mon tour. J’étais devenu un monstre.


Plus tard, lorsque, enfin redevenu moi-même, décidait de rentrer chez mes parents, je ne pus que constater que mes parents avaient appelé la police, deux voitures attendant devant la maison. Poussant un dernier sanglot, je me souviens m’être enfuit dans la nuit…

Je ne sais pas qui je suis, cool, non? Je ne sais pas qui sont mes vrais parents, je ne sais rien de ma famille. Gamin, j’ai été balloté d’orphelinats en orphelinats. J’en garde que peu de souvenirs, simplement, je m’ennuyais. Je me souviens qu’on faisait tous la course pour se trouver une famille ! A Six ans, j’ai été recueillit par un couple sterile, et je suis allé à l’école, puis au college. Je vivais une petite vie normale, mais sans prétention aucune. J’étais heureux. Jusqu’à mes douze ans, où je connus mes premiers soucis. J’étais entré sans le vouloir en conflit avec toute une bande plus âgée que moi. Je vous passerais les détails, mais le fait est que cela a provoqué ma transformation. J’aurais pu tous les tuer, mais je ne l’ai pas fait. Mon père d’adoption a vu toute la scène, et a appelé la police. Je me souviens, je l’ai vachement mal pris, et cela a marqué le début de six ans d’errance. Je suis partit ce soir là, quand j’ai vu que mes parents avaient appelé la police pour moi. Courant dans la nuit, j’avais désormais la preuve que j’étais différent, mais que j’étais dangereux…


Mes pas m’ont mené un peu partout en Europe. Régulièrement, je m’arrêtais dans une grande ville pour me ravitailler en vêtements, tandis que je passais le plus clair de mon temps sous la forme de lycanthrope, puisque c’était cela que j’étais. Cela me permettait de me nourrir en chassant et l’hygiène n’était pas un problème, il suffisait pour moi d’aller vagabonder du côté d’une rivière… Durant cette période de l’adolescence, je passais également beaucoup de temps à draguer la minette, et accessoirement, j’adorais me prendre une pétée en pleine nuit dans la forêt, puis à me transformer. Je savais que j’étais dangereux, mais se transformer en loup garou alors que l’on est sous l’emprise de l’alcool est tellement grisant ! Ce fut d’ailleurs au cours d’une de ces beuveries que je rencontrais ceux qui allaient devenir ma famille. J’étais dans les Pyrénées françaises, établit là depuis quelques semaines, et j’étais traqué par les chasseurs, croyant qu’un ours s’en était pris à leurs moutons. Bon, ok, je plaide coupable, mais le mouton c’est bon ! Pis qu’est ce que c’est con comme bestiole ! bref! J’étais donc en train de boire du cognac tranquillement sur un gros rocher qui surplombait la crête d’une montagne, et je me soulais tranquillement. Je pensais à mon espèce et me posait des tas de questions. Soudain, un hurlement, au loin. Je reconnus le son, mais est ce que je ne divaguais pas ? Impossible de le savoir. J’étais trop bourré pour tout discerner correctement. J’avais également cru, l’instant d’après, entendu un autre hurlement, mais sur la crête d’à côté. Décidé à aller voir, je laissais tomber ma bouteille sur le sol, avant de me mettre à courir, reniflant la piste que le vent m’offrait. Une odeur de femelle, très forte. L’individu était puissant. Peut être une humaine en pleine période de ragnagna? Je ne savais pas trop, mais bourré et curieux, il me semblait important de continuer à suivre la piste… J’entendis d’autres hurlements. Ils se rapprochaient, et je pries conscience que ce cris était terriblement semblable au mien. Surpris, je pensais meme les comprendre, et chaque loup en face guidait les autres jusque moi! Tentant un hurlement, j’attendais dans les ténèbres, tentant de voir quoi que ce soit sur ces hauteurs boisées, mais rien.


Soudain, une masse énorme sembla bouger dans les buissons derrière moi, et je me préparais à attaquer… Puis, d’autres petits bruissements m’indiquèrent que je n’étais pas seul. J’étais encerclé. Sur mes gardes, je sentais que si je faisais le moindre mouvement, j’étais cuit. Pis j’avais sommeil aussi, alors la flemme s’empara de moi et surpassa mon instinct de survie dans le sens où j’étais totalement pété ! c’est alors que Daniel se présenta à moi, je me souviendrais toujours de ses mots, qui se sont imprégnés en moi comme la vérité.


- Vous avez une femelle qui empeste les hormones !
Dis je sur un ton bravache.

Un grognement sonore survint d’un buisson près de moi, arrachant des rires de la part des autres de la bande qui m’avait encerclée. Qui que soient ces gens, au moins étais je égal à moi-même ! Le plus jeune du groupe s’était donc avancé face à moi, et se transforma à son tour en humain, se mettant « à mon niveau ». les autres firent de même en me reconnaissant. Deux superbes femmes, environ la trentaine, et un homme plus vieux. Des lycanthropes comme moi. Je sentais mon cœur battre la chamade, d’autant plus que j’avais enfin la réponse à toutes les questions que je me posais. On me raconta l’histoire de notre espèce, et on m’invita à rejoindre ce clan de fugitifs, poursuivit par les vampires, nos ennemis héréditaires. Leur existence ne fut qu’un « léger » choc, dans le sens où après tout, un type tel que moi existait également… Rejoignant donc le groupe, je me rendis compte que je m’insérais plus facilement que je ne l’aurais pensé. Le male dominant du groupe, Daniel, devint rapidement mon plus-que-frère. Ulric remplaça efficacement le père que je n’avais jamais vraiment eu, il se montrait paternel et à la fois complétement frappé ! Lidia et Maïa furent comme mes soeurs, bien que j’avoues volontiers que j’adorais embêter Lidia, ce qui amena sans doute Ulric à penser qu’il faudrait que nous nous mettions ensembles. Mais moi, me fixer, jamais !


Commençait alors une nouvelle période de ma vie. Ces trois dernières années ont, depuis cette rencontre, changé ma vie. Désormais, je ne suis plus seul. Je peux m’arrêter un certain temps dans chaque ville traversée, trouver une fille ou deux pour me divertir et vider leurs réserves d’alcool, avant de suivre le clan ! Bien sûr, ces quelques indiscretions ont parfois mis le clan dans une situation dangereuse, mais cela a au moins eu le mérite d’ajouter un peu de piment à notre vie de chasseurs… Ces trois dernières années, nous les avons passées à tenter de survivre à nos poursuivants, et j’avoues, sans me vanter, que je plutôt bon chasseur. Et puis, j’adore faire équipe avec Lidia, elle se bat bien et elle réagit au quart de tour, ce qui nous permet de nous énerver plus rapidement et de nous transformer illico ! Et pis, le fait qu’elle aie un corps de rêve ne gâche rien! D’ailleurs, le clan s’est maintenant dirigé vers le canada, et nous nous retrouvons confronté à deux vastes groupes de vampires. Notre annihilation est proche, à moins que ça ne soit notre Renaissance… Moi en tous cas, j’y retrouve mon compte : ils ont de l’alcool, les nénéttes sont légions et en plus de ça y’a du vampire à tuer. Le pied quoi.

Votre prénom ~ Thibault
Votre age ~ 18 ans
Vos passions ~ la lecture, l’écriture, le jeu…
Ou avez-vous connu le forum ~ J’ai aidé à le construire ^^
Quelque chose à dire dessus ? ~ Les critiques sont acceptées quand elles sont constructives J’adore et j’adhère :p

C'est tellement évident que tu es ma passion que je ne le mets plus, je crois que je n'ai plus personne à mettre au courant


Merci du compliment!