Vampire Thême
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 Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]

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Zachary Turner
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MessageSujet: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeLun 2 Mar - 18:56

    Watson Lake était vraiment ce qu’on pouvait appeler un petit village… En effet, il ne faisait aucun doute que tous les habitants se connaissaient et ma venue avait semble-t-il étonné les deux ou trois personnes que j’avais croisé. J’avais pourtant fait en sorte de passer dans les ruelles les plus étroites et discrètes mais cela n’avait pas empêché que j’étais tout de même tombé sur certains habitants n’ayant apparemment rien à faire… Heureusement pour eux et pour moi, je m’étais rassasié il y avait peu et je m’étais rendu compte, lors d’une rencontre, que mes pulsions pouvaient être contrôlées à force d’intense concentration…
    Cela étant, je ne voulais pas pour autant m’éternisé ! Surtout qu’en cette journée grisâtre de début de mars l’après-midi touchait à sa fin et bientôt il y aurait plus de monde dans les rues… Les jeunes sortiraient de leurs cours et certains adultes de leur boulot ! Voilà pourquoi je ne voulais pas trainer plus longtemps ici… J’avais ce que j’étais venu chercher et je pouvais donc regagner la cabane que je partageais avec Tania.

    Calant le carreau de verre emballé sous mon bras j’avançais donc dans une ruelle entourée de petits garages tous identiques… Ici je n’aurais pas à craindre une rencontre hasardeuse et puis cette venelle donnait directement sur la partie de la forêt où se trouvait, à une vingtaine de kilomètres, la masure qui nous servait de domicile à Tania et moi… Regardant l’heure, je m’aperçus qu’il était déjà 16h30. Au loin, une sonnerie retentit, indiquant la fin des cours. J’accélérais le pas sans trop forcé. Je pourrais réparer la fenêtre de la chambre dans la soirée ce qui éviterait à la pluie fine, qui tombait si souvent, de pénétrer à l’intérieure de la pièce.
    Dans un sens c’était inutile puisque ni Tania, ni moi ne craignions le froid ni même ne dormons mais cela m’occuperait l’esprit… et puis j’avais toujours aimé travailler de mes mains pour construire ou reconstruire des choses et d’autres.

    Alors que j’arrivais à une dizaine de mètres du bout de la ruelle, cette fameuse bruine se remit à tomber… Cela ne me gêna pas ! Au contraire… Je préférais ce temps à un soleil brillant dans le ciel ! Dans un tel cas il nous était impossible de sortir et cela avait le don de m’angoisser. J’avais, durant ces moments, l’impression encore plus présente d’être un monstre bloqué dans un monde qui n’était plus le sien.
    Rapidement et d’une main, je rabattis la capuche de ma veste noire sur ma tête, dissimulant ainsi une partie de mon visage parfait à la peau d’ivoire. C’est à cet instant qu’une voiture passa sans que je n’y prête vraiment attention… Mes sens s’étaient mis en éveillent. Je sentais la présence de plus en plus d’humains autour de moi et je supportais à grande peine la proximité de toutes ces proies potentielles…



    *Y’a pas dire… ! Je me demande vraiment comment ils font !*


    Par « ils » je faisais allusion aux Anderson qui vivaient en contact permanent avec les ‘‘Ignorants’’. Il était sûr, pour ma part, que je deviendrais fou en quelques heures… Voilà pourquoi j’avais de nouveau accélérer le pas pour gagner cette forêt qui était devenue une sorte de refuge. Cependant, dans ma hâte, je ne vis pas la demoiselle qui tournait au coin de la ruelle et la percutait…
    Mes réflexes on ne peut plus rapide firent que je la rattrapais par le bras avant qu’elle ne tombe, sans lâcher mon paquet. Lorsque je fus sûr qu’elle ne tomberait pas je la lâchais… Je me rendais compte que mes rencontres avec les humains étaient assez mouvementées et nombreuses ces derniers temps ! Mais elle, elle ne saignait pas au moins… La fixant de mes prunelles sanguines, je m’excusais avec un merveilleux sourire poli…



    - Désolé Mademoiselle je ne vous avais pas vu… Vous n’avez rien ?


    Je demandais par pure politesse mais espérais pouvoir partir très vite avant que d’autres personnes n’arrivent…
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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeMar 3 Mar - 16:27


    J’aurais vraiment apprécié d’être réveillée par autre chose que cette sonnerie que j’entendais chaque matin. Pourquoi pas un beau levé de soleil ? Il ne fallait pas demander de miracle souvent, mais j’aurais vraiment apprécié même une faible lueur traversant la fenêtre de ma chambre de la maison. Mais dans notre petite ville, la boule de flamme ne se montrait que trop rarement, ainsi chaque habitant n’avait pas à se plaindre d’horrible coup de soleil. Néanmoins les mères de famille rechignaient à ne pas être bronzées ne serait-ce qu’un peu. Je me demandais pourquoi cela gênait tant.. Peut-être entretenaient-elles une vie extraconjugale. Un petit plus alors qu’elles n’arrêtent pas de rappeler à leur maris qu’elles sont fatiguées.. Oh les petites menteuses.

    J’ouvrais un œil, puis un second, et un trois.. Et je me levais un peu tremblante. Rah fichu cauchemar. Je n’en avais pas fait depuis fort, fort longtemps.. J’essayais de placer ce rêve au confins de ma mémoire et me concentrais sur la porte à cinq mètres de moi. J’avais ma propre salle de bain et pourtant elle semblait siiii loin… Je posais un pied à terre, en faisant bien attention à ce que ce soit le droit, puis repartie de la seconde jambe. Une fois les deux placées je me levais d’un coup et retombais aussitôt.. Je recommençais et cette fois-ci j’eusse rejoins la petite salle de bain d’où je m’extirpais vingt minutes plus tard, fraîche et dispose. Je pénétrais ensuite au dehors de ma chambre d’où je descendis les escaliers en reniflant la bonne odeur qui m’attira dans la cuisine.

    Je chipais des cookies fait maison (toute l’assiette en réalité) et je sortais le plus vite possible de la maison en me saisissant de mon sac, j’entendis les cris de ma mère me rappelant que c’était pour tout le monde.. Elle pourrait en refaire, j’étais en plein croissance moi ! J’allais donc à mon lycée comme chaque matin. Je rejoignais d’un pas joyeux Jenna, puis ma meilleure amie, et ensemble nous nous dirigions vers la salle de classe. Les cours passèrent très vite jusqu’à midi, où nous fûmes tous heureux de rejoindre la cafétéria pour manger un bon coup, néanmoins j’avais un petit peu mal au ventre et je décidais de ne prendre qu’un yaourt. Apparemment j’avais mangé trop de cookies.. Dieu me pardonne ma gourmandise, c’était trop bon pour y résister ne serait-ce qu’un peu.

    Une nouvelle fois la journée fila à une vitesse pas possible, mais néanmoins.. Le cours de sport ne passa pas aussi vite. Ma meilleure amie n’arrêtait pas de baver sur ‘l’homme de sa vie’ et j’espérais qu’elle allait bientôt voir que lui ne s’intéressait pas elle.. Mais apparemment c’était une partie très dure à jouer. Elle y croyait dure comme fer, et se nourrissait d’illusion, comme on a toutes fait au collège.. Je renvoyais la balle dans l’autre camps, et tombais à terre en même temps, j’avais le droit à trois bleus en plus aujourd’hui ! On ne pouvait pas dire que je ne savais pas jouer, certaine joueuse hésitait vraiment à tomber à terre, moi je ne réfléchissais pas je me lançais. Bref le cours se termina avec la note de notre évaluation, j’obtins un B+ appréciable pour moi.

    Je partais au vestiaire pour me changer quand ma baveuse préférée me demanda si une virée en ville me tentait, je lui répondis que non, j’avais à faire ce soir, et elle repartie une moue sur le visage. Je me rhabillais et je commençais à repartir sur le chemin de la maison. Croisant les rues et les ruelles pour prendre des raccourcis. Je n’étais pas la seule d’ailleurs à emprunter ces chemins. Malheureusement je ne sais pas de qui est la faute, mais je fut percutée violemment et faillis obtenir un nouveau bleu, dieu soit loué le percuteur me rattrapa et me relâcha dès que je m’habituais à mon équilibre. Poliment il me demanda si je n’avais rien en expliquant qu’il ne m’avait pas vu, je ne lui en voulais pas, chacun à ses problèmes. Et je répondis de ma voix mélodieuse.


    «
    Oh non ne vous inquiétez pas pour cet incident, ce qui ne me tue pas me rend plus forte après tout ! »

    Je le fixais à nouveau mais cette fois-ci j’aperçus son visage, il ressemblait étrangement aux élèves de mon lycée.. Seraient-ils de la même famille ? J’allais demander quand je me suis dit que c’était très déplacé de demandez cela.


    «
    J’espère que je n’ai pas cassé votre paquet, sinon je.. Peux rembourser, si c’est le cas. »
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Zachary Turner
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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeMer 4 Mar - 11:11

    Il n’y avait pas à dire… le comportement que j’adoptais parfois, souvent même, était insouciant et frôlait quelques fois la limite de l’inconscience ! Je ne savais pas quelle serait ma façon de réagir en étant entouré de trop d’humains et voilà que j’avais décidé de me rendre en pleine après-midi à Watson Lake. Certes, ce n’était pas non plus une grande ville mais ce petit village comptait tout de même un certain nombre de victimes potentielles bien que je n’avais, en cet instant, nullement l’envie de m’abreuver de sang. Voilà donc pourquoi j’avais décidé de longer une ruelle déserte et à l’écart lorsque je m’étais rendu compte de l’heure qu’il était ! Bientôt les rues du petit village seraient envahies par de jeunes étudiants ayant terminés leur journée de cours… et être dans les parages à ce moment là ne m’enchantait guère !


    *Tout ça pour un carreau ! Y’a des fois où ma déraison frôle le ridicule…*


    J’eu un léger sourire en pensant ce que dirait Tania… Elle me dirait sûrement que j’étais inconscient d’avoir été là bas en journée et que ce carreau aurait pu attendre ! Ce qui était assez vrai quand on y réfléchissait bien mais j’avais besoin de m’occuper. C’est donc avec mon paquet sous le bras que j’accélérais le pas quand je sentis que les jeunes ‘‘ignorants’’ envahissaient les rues…
    Et c’est avec plaisir que je vis apparaître la lisière de la forêt que je considérais comme le refuge du duo que nous formions avec Tania. A la cabana j’étais en sécurité et les habitants du village l’étaient aussi car j’étais malheureusement un danger des plus mortels pour eux. Pas en cet instant bien sûr ! Mais cela ne changeait rien au fait que j’étais l’un des prédateurs les plus mortels de la région… au même titre que ces sales cabots !

    Alors que j’arrivais à une vingtaine de mètres de l’entrée de mon refuge j’avais accélérer le pas ce qui m’empêcha d’éviter une jeune demoiselle que je percutais de plein fouet. Une chance pour elle, mes réflexes firent que je la rattrapais avant qu’elle ne tombe. Tout en me rendant compte que je rencontrais beaucoup trop d’humains ou plutôt d’humaines, je souriais à la jolie jeune fille et m’excusais pour ma brusquerie involontaire.
    D’une voix des plus mélodieuses, la brune me dit de ne pas m’inquiéter pour cet incident tout en précisant que ce qui ne nous tuait pas, nous rendait plus fort… Je fixais sur son visage mes yeux carmin et souris de nouveau…



    *Ou ce qui ne vous tue pas… vous vampirise ! Mouahahah... C'est bien là de l'humour vampirique ! *


    Cependant cette pensée qui me fit sourire n’était à révéler à haute voix… Après tout, la demoiselle qui se tenait devant moi et qui devait être âgée de 17 ou 18 ans tout au plus n’était qu’une ‘‘ignorante’’ ! C’est pourquoi je me contentais de répondre de ma voix envoûtante et parfaite…


    - Il est vrai que c’est ce que dit le proverbe… Cependant, cela me rassure que vous n’ayez rien !


    Alors que je parlais, j’avais remarqué son regard légèrement intrigué en voyant mon visage. Comme si elle s’interrogeait à mon sujet ! Cependant, cela était assez normal puisque tout le monde se connaissait dans cette petite bourgade… Tout le monde se connaissait !!! Mais oui… Avec un peu de chance elle connaissait les étudiants Anderson. Mais comment pourrais-je aborder le sujet ?! C’était une question à laquelle je n’avais aucune réponse…
    Mais j’avais une idée ! Après tout, comme les membres de la famille Anderson, j’avais la peau extrêmement pâle et certain d’entre eux avaient également les cheveux oscillant entre le blond et le châtain. De plus, le père semblait paraitre une trentaine d’année et moi, malgré mes 104 ans, on ne donnait facilement entre 29 et 31 ans ! Je pourrais donc être un oncle de ses camarades de lycée… Mais avaient-ils parlé de leur famille ? Je n’eus pas le temps de réfléchir à cette question que la demoiselle reprit la parole me demandant si mon paquet n’était pas cassez et que dans le cas contrairement elle pourrait me le rembourser… Je vérifiais le carreau en ouvrant légèrement le papier qui l’enveloppait ! Rien… Constant que la bruine avait cessé, j’ôtais ma capuche et reportai de nouveau mon regard sur la jeune fille…



    - Il est en parfait état, répondis-je simplement avec un sourire.


    Dans le même temps je réfléchissais à un moyen de lui faire parler des Anderson… et ne trouvais aucune brillante idée ! Je n’avais plus qu’à espérer que la charmante brunette soit un tantinet curieuse et qu’elle m’interroge… Après tout, les étrangers devaient être rares dans le coin, surtout ceux ressemblant à des personnes habitant déjà le hameau.
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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeVen 6 Mar - 15:41


    Un pigeon, deux pigeons, trois pigeons.. C’est que notre ville n’abritait que des pigeons, où était les beaux rouge-gorge, les hiboux, les cigognes ? Quoique.. Y’en a une de cigogne prêt de chez moi.. C’est au moins le quatrième enfants que mes voisins mettent en route. Moi je dis, quand on est pas capable de faire taire les trois premier, on en refait pas.. Mais bon c’était mon avis, et il ne semblait pas partager avec mes voisins néanmoins sympathiques mais avec trop de braillard dans leur maison.. C’était la nuit le pire quand je voulais m’envoler au pays de Casimir je pouvais pas.. C’était ou les cris des pleurnichards, ou tout simplement les aboiements du chien. J’allais bientôt m’acheter de la mort-aux-rats. Il va adoré un bon festin avant sa mort..

    Enfin, je devais arrêter de penser sadiquement, j’étais celle qui aimait les animaux après tout.. J’étais la protectrice ici. Je détestais qu’on ne touche qu’une seule fois à mon poisson rouge. C’était déjà bien, et je devais continuer dans ce sens. Hùmm.. Les enfants font-ils parti d’une espèce protégée.. ? Ça ferait des cris en moins, non ?.. Bon.. De toute façon mes voisins n’avaient pas assez de place pour élever une quatrième enfants, et maman m’avait appris avec un beau sourire qu’ils allaient déménager.. Je n’avais que quelques mois à attendre.. Seulement quelques mois.. Je me concentrais à nouveau sur mon comptage de moineau, et m’arrêtais quand j’eusse bousculée, ou quand je m’eusse fait bousculer. Bref ça enchaîna un dialogue avec le pousseur, et je me posais toujours la même question.

    Je le vis même sourire que j’eusse dit que ce qui ne me tuait pas me rendait plus forte, il avait des yeux très.. Rouges également. Des lentilles ? Ils étaient si différents des Anderson, et pourtant j’aurais pu penser à un lien de famille vu leur peau si proche, leur façon de paraître. Il m’annonça également que je le rassurais en affirmant que j’allais bien. Je lui souriais poliment, subjuguée par ses yeux si.. Bizarre, étrange, mauvais ? Je reprenais la parole de ma voix chantonnante et lui répondais en quelques mots.

    «
    Je n’ai rien, tout va bien, je suis intacte, pas un membre de mon corps qui ne soit cassé, je respire, et j’entends très bien. Je pense que ça va vraiment bien, pas besoin de s’inquiéter. Après tout vous m’avez rattrapé de justesse ! »

    Je posais ensuite la question sur son paquet cassé, ou non. Il se concentra sur son lourd colis, retira sa capuche, je l’observais un peu plus, puis il ouvrit la pochette. Vu son visage rien n’était cassé, j’en fus heureuse. Je ne voulais pas qu’il se mettre à me morde tout de même ! Je le fixais à nouveau et essayait de ne pas poser la question qui me brûlait les lèvres, la bouche, et ma langue. Malheureusement, j’étais et je serais toujours une curieuse de la vie ! J’ouvrais délicatement ma bouche et me mit à la poser, les mots s’échappant de ma bouche avant que je n’ai le temps de le stopper..

    «
    Vous, vous avez de la famille dans le coin ou vous n’êtes que de passage ? Je ne vous avais jamais vu dans le coin, et enfin bon ici tout le monde se connaît de vue. »

    Je lâchais un sourire, et mes yeux se plissaient faute du sourire. J’attendais une réponse du jeune homme pour en connaître un peu plus..

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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeMer 11 Mar - 12:21

    Ces derniers temps mon comportement avait légèrement changé… Cela venait-il du fait que je savais à présent qu’il y avait un moyen pour nous autres vampires de contrôler nos pulsions meurtrières ? Peut-être… Sûrement même ! Les Anderson vivaient au milieu des ‘‘ignorants’’ et nous avions donc décidé, avec Tania, de savoir comment ils parvenaient à accomplir ce miracle ! Bien sûr cela ne voulait pas dire que je ferais comme eux… entendez par là que je m’installerais pour de bon ! Non, non ! J’aimais voyager et me laisser guider par le hasard… tout comme mon amie d’errance.
    Sur ce point, notre vie nous convenait très bien et la seule chose que nous regrettions était de devoir tuer ! Or, bientôt nous aurions une réponse à nos interrogations…

    Tout cela est bien beau mais ça ne concerne pas vraiment mon comportement et ses fameux changements… Les différences auxquelles je voulais faire allusion étaient celles qui faisaient qu’en cet instant je me trouvais à Watson Lake, en journée et à présent en face d’une jeune demoiselle que j’avais failli faire tomber dans ma précipitation de me retrouver à l’abri des mortels…
    Il y a quelques mois encore je ne me serais approché de tant d’humains que dans le simple et horrible but de me nourrir… Mais cette fois-ci c’était différent et j’avais moi-même du mal à comprendre ! Le carreau que j’étais venu chercher n’était qu’une excuse. Un courant d’air ne pourrait pas nous faire de mal… C’est pourquoi j’en étais venu à me dire que j’essayais peut-être de tester ma résistance à ces pulsions meurtrières qui étaient les miennes. Ou peut-être agissais-je ainsi uniquement dans le but de croiser l’un d’eux…

    Je ne pu continuer ma réflexion à ce sujet car de nouveau la vois chantonnante de la jeune femme qui me faisait face se fit entendre… Elle me répéta qu’elle n’avait rien, qu’apparemment aucune de ses membres n’étaient cassés… Je souris à ces propos tandis qu’elle continuait en disant qu’elle respirait et entendait très bien. Je n’avais donc pas besoin de m’inquiéter, elle allait très bien et cela venait du fait que je l’avais rattrapé de justesse !
    Comme quoi il y avait du bon parfois d’être un vampire ! Un simple ‘‘ignorant’’ n’aurait jamais eu m’a rapidité de réaction et d’agissement… Avec un sourire parfait je déclarais à mon tour…



    - Question de rapidité de réflexe… et il est vrai que vous avez l’air de vous porter à merveille ! Donc, tout va bien dans le meilleur des mondes !


    La charmante demoiselle m’avait ensuite demandé si mon colis avait été endommagé, ce qui entre nous n’aurait pas été un drame, mais ce n’était pas le cas ! Je lui avais donc répondu qu’il était en parfait état mais elle décida d’orienter la conversation… Elle me posa une question à laquelle je m’étais attendu. Elle voulait savoir si j’avais de la famille ici ou si je n’étais que de passage. Sa curiosité venait du fait qu’elle ne m’avait jamais vu auparavant… A cet instant, j’hésitais !
    Devais-je mentir complètement, un petit peu ou pas du tout ?! J’optais pour la seconde solution… Me faire passer pour un membre de la famille Anderson était risqué de par le fait que je ne savais ce qu’ils avaient pu dire ou pas et ne pas légèrement mentir ferait que cette rencontre ne m’apporterait rien. Mais il fallait que j’en apprenne plus.



    - De la famille ? Non, je ne pense pas. Mais il faut dire que je n’ai jamais connu ma famille… Par contre depuis les quelques jours qui se sont écoulés depuis mon arrivée on m’a déjà posé la question deux ou trois fois, mentais-je à la perfection. Je ressemble à ce point à certaines personnes de ce village ? demandais-je sur un ton curieux avec un nouveau sourire merveilleux.


    A présent, je n’avais plus qu’à espérer que la demoiselle me procure un peu plus d’information au sujet de cette étrange famille… Car plus j’en apprenais, plus je saurais comme Tania et moi pourrions les aborder sans qu’ils ne se sentent agressés !
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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeLun 23 Mar - 22:01


    J’aimais affirmer que j’étais unique en mon genre. Et qu’au fond personne au monde ne pouvait être ma réplique exacte mentalement. Physiquement j’avoue qu’il y avait sûrement des millier de possibilités. Qui n’a jamais croisé dans la rue un parfait petit clone de nous ? L’aspect extérieur est en réalité assez banal, ce n’est pas très dure de réunir une nez, une bouche et deux yeux parfaitement cohérant avec moi. Comme les stars et leur sosie multiple. Mais en réalité la personnalité se forge dans la tête et uniquement dans la tête ! Parce qu’après tout rien ne sort de ma tête, tout est bien gardé alors que dans le physique tout est vu, tout est compris. L’esprit est encore inconnu même pour les meilleurs scientifiques de l’Histoire du monde entier. Et il faut bien avouer que c’est temps mieux ! Imaginez-vous tranquillement de la rue avec une amie, et la bam ! Elle peut lire dans vos pensées, ou passe donc votre intimité, le peu de liberté qu’il vous reste dans cette vie ? Je suis bien heureuse qu’aucune machine n’existe pour montrer les pensées, surtout les miennes. Bon à la limite moi qui lis celle des autres, ça peut être marrant, mais les miennes.. Je ne préfère pas ! C’est comme être piégé dans son propre intérieur ! Ça me rappel cet étrange sentiment que j’avais ressenti au contact des ’parfaits’ de l’école. Je me rappelle exactement le vent et son souffle qui me poussait à être d’excellente humeur, bien que ce fut amusant au départ, à la fin c’est assez déroutant de ne plus pouvoir penser autrement que par ce sentiment, toujours ce sentiment..

    Mais jusqu’à quelques temps, je pensais également que la démarche des gens étaient unique. A mon habitude, de loin je reconnais la plus part des personnes grâce à leur façon de marcher. Mais depuis que les ’parfaits’ sont arrivés, je n’ai plus pour habitude de faire cela avec eux. Ils ont tous la même démarche parfaite, sans trop de mouvement, avec de délicate courbette, rien de plus et rien de trop. Comme cet homme face à moi, étrangement il avait la même façon de se tenir, et d’être en quelques mots. Il semblait très proche d’eux par le simple fait d’exister, et c’était un sentiment assez voir même très étrange. Néanmoins les yeux du jeune homme me faisaient douter. Toute la petite famille a des yeux d’un liquide doré, ou même quelquefois aussi sombre que la mort.. Mais là, cet homme face à mon corps frêle avait les yeux les plus rouge que je n’avais jamais vu. Et plus j’observais, plus je me plongeais dans ses yeux, plus je remarquais qu’aucune lentille ne se cachait sous ses paupières. Ils étaient bien de couleur naturel, et je n’avais encore jamais vu ça de toute mon existence.

    Je fixais toujours ses yeux, et les miens se plissèrent pour laisser apparaître un grand sourire. Je souriais de toutes mes dents en écoutant les paroles de ce jeune homme inconnu et sans nom, et avait une étrange sensation qui me parcourait dans tout mon corps, dans toute mon âme. Semblait-il s’ennuyer, où était-il comme les gens parfaits, et ne montrait jamais ses émotions ? Peut-être devais-je commencer à me creuser un peu plus les méninges pour lancer la conversation.. Mais après tout, qui était-il pour moi, je le connaissais à peine ! Il venait à peine de me bousculer, je n’allais pas faire amis amis avec un parfait inconnu.. Quoique, qui étais-je pour dire ça ? Il semblait sympathique, bien qu’un peu raide. Mais je ne jugeais pas, je n’étais pas une de ces personnes à ne voir que les apparences. Parce que en moi, je savais très bien que la personnalité se trouvait à l’intérieur. Est-ce quelqu’un s’amuserait-il a devenir ami avec Barbie juste pour sa beauté ? Je fixais à nouveau les yeux de l’inconnu et je me surpris à penser à une chanson que j’appréciais beaucoup.. Early Winter. BARKKKK ! Je devais arrêter de fixer ses yeux.. Cela devait sembler impoli, je détournais donc mon regard de celui du monsieur, et souriais à sa réplique. Il s’ennuyait, j’en étais presque, voir absolument sur.

    «
    Apparemment, je ne suis pas très douée en question de rapidité ! Humm.. Pourrais-je savoir le nom du garçon avec un réflexe surhumain ? Je dois bien avouer que ma maman m‘a toujours appris de ne pas parler au inconnu et je n‘aimerais pas la décevoir en ne sachant pas votre prénom. »

    Je souriais à nouveau, avec un peu de rouge aux joues, et me concentrais sur une chose qui venait de bouger aux alentours. En effet une poubelle venait de trébucher en déversant tout son contenu sur le sol de cette petite ruelle. Et un chat de gouttière s’y engouffrait avec sa queue qui bougeait dans tout les mouvements, preuve de sa joie immense. Il avait beau être de bonne humeur, moi je supportais assez mal l’odeur forte de.. Vomi ? Ah, quelqu’un avait du se vider sur la place.. Ça m’écoeurais tellement que je crois que j’eusse une petite nausée pendant un temps, mais je me ressaisissais assez vite, et reprenais mes esprits. L’homme m’apprit que ce n’était pas la première fois qu’on lui posait la question au sujet d’un quelqu’onque lien familial dans le coin, et je souriais d’un maigre sourire par rapport à l’odeur environnante. Le chat était parti.

    «
    Oh.. Je suis désolée c‘était indiscret, je ne pensais pas que vous étiez.. Orphelin. Enfin ça ne me regarde pas, il faut bien l‘avouer, mais oui si je posais la question c‘est parce que vous avez quelques attraits physiques assez ressemblants avec les Anderson, je ne sais pas si vous connaissez.. ? Il y en a quelques uns qui étudient avec moi, en cours. Il est peut-être probable que vous fassiez parti de la même famille.. Enfin qui sait après tout ? Qui ne tente rien, n‘a rien ? »

    Je souriais à nouveau, et fixais les yeux de mon interlocuteur qui brillaient de curiosité

    [Hors Jeu : Je suis désolée du retard je suis vilaine.. Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] 370469 ]



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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeMer 25 Mar - 11:31

[HJ : Pas grave du tout Miss... Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] 533693 ]


    Il était étonnant de ma part que je reste là à discuter avec cette jeune femme… pourtant c’était bien ce qui arrivait ! Cependant il fallait avouer que le personne la plus bavarde entre nous deux était bien la demoiselle. Je remarquais que je ne semblais nullement l’effrayer et cela m’intrigua. Habituellement, les personnes que je croisais se méfiaient de moi même si j’éveillais toujours en elles de la curiosité. Il devait avoir quelque chose de différent et je compris très de quoi il s’agissait !
    Il faisait jour… Voilà la différence ! Normalement je sortais rarement avant la tombée de la nuit. J’étais persuadé que si elle m’avait croisé dans cette même ruelle en pleine nuit elle n’aurait pas été aussi curieuse et bavarde. Quoique… Il s’agissait d’un petit village où tout le monde se connaissait ! Mais avec ces meurtres récents, les gens devaient être devenus plus méfiants envers les étrangers !

    D’ailleurs je remarquais que la jeune fille ne l’était pas du tout… Elle n’avait visiblement pas peur et était plus qu’intriguée. Ah… La jeunesse et son insouciance ! Car après tout, j’aurais pu être l’assassin qui avait commis ses meurtres. Mais bon… Je ne l’ai pas et n’avais nullement l’intention de faire le moindre mal à la jolie brune…
    Au fur et à mesure que la conversation avançait, je remarquais que la demoiselle ne cessait de me fixer, me regardant dans les yeux pour être plus précis. Je ne m’interrogeais pas à ce sujet et ne disais rien non plus car je savais très bien pourquoi elle se comportait ainsi. Rares étaient les ‘‘ignorants’’ qui avaient la possibilité d’observer à loisir les iris pourpre d’un vampire, chose qu’elle ignorait… Tout comme elle méconnaissait ma véritable nature ! Tout en ‘‘m’étudiant’’, elle m’offrit un ravissant sourire dont j’ignorais la signification mais il fallait dire qu’il y avait bien longtemps que j’avais oublié les détails qui faisait le comportement humain… Essayait-elle de me faire comprendre quelque chose ou bien était-elle simplement toujours aussi souriante ?!

    Je n’en savais rien et c’est au moment où je lui répondis qu’elle détourna le regard. Ma réplique concernant la rapidité des réflexes la fit sourire et elle reprit la parole à son tour. Elle déclara qu’elle n’était visiblement pas très douée question de rapidité mais elle n’y pouvait rien… Elle n’était qu’humaine après tout ! Et puis elle avait la chance d’être en vie de façon normale et pas comme un monstre… comme moi. L’écoutant de nouveau avec attention, je me rendis brièvement compte que Tania et sa rêverie continue avaient tendance à me déteindre dessus…
    La jeune fille me demanda alors mon nom tout en parlant de mes réflexes surhumains ! J’eus un sourire sincère… Si elle savait, elle serait déjà loin, très loin ! Elle continua ensuite après sa question en m’expliquant que sa mère lui avait toujours appris à ne pas parler aux inconnus et qu’elle ne voulait pas la décevoir en ne connaissant pas mon prénom… Je souris avant de lui répondre…



    - Je ne pense pas que vous ne soyez pas douée, répondis-je dans un premier temps. Disons que vous avez été trop surprise pour réagir ! Je marquais une courte pause. Pour ce qui est de votre mère, je dois dire qu’elle a tout à fait raison mais je puis vous assurer que vous ne risquez rien en cet instant… Je m’appelle Zachary Turner, finis-je par lui répondre. Et vous ?


    A peine avais-je finis de répondre qu’elle m’interrogeait sur les raisons de ma venue ici. Avais-je de la famille ou étais-je seulement de passage ? Je n’eus pas le temps de répondre de suite qu’un bruit de chute se fit entendre… Je ne fus pas surpris puisque j’avais depuis longtemps senti et aperçu le chat de gouttière qui trainait près de la poubelle. Lorsqu’il eut renversé son contenu, fier de lui, il fila à toute vitesse… Très vite, une nouvelle odeur des plus désagréables fut portée jusqu’à nous ! Je constatai qu’elle déplut autant à la demoiselle qu’à ma propre personne.
    Cependant, avec un nouveau léger sourire, elle reprit la parole. Tout en l’écoutant, je lui fis signe de nouveau éloigner légèrement de ce lieu à l’odeur nauséabonde… Nous fîmes quelques pas en direction du bout de la ruelle qui menait à l’orée de la forêt. La charmante brune commença par me dire qu’elle était désolée d’avoir été indiscrète et qu’elle ne pensait pas que j’étais orphelin… La suite m’intéressa beaucoup plus !

    Elle m’expliqua que j’avais bel et bien de nombreuses ressembles avec les Andersons et me demanda si je les connaissais. Elle précisa que certains d’entre eux étudiaient avec elle en cours. Par la suite, la demoiselle me dit qu’il était peut-être probable que je fasse parti de leur famille. Je lui souris de nouveau en remarquant à quel point elle semblait être une personne généreuse et enjouée… Ces remarques pour le moins positives me rappelèrent Kimberley et inconsciemment je fis tourner mon alliance sur mon annulaire…



    - Vous n’avez pas à être désolée… Vous ne pouviez pas savoir, déclarais-je d’une voix douce. Ensuite, pour ce qui est des Andersons, non je ne les connais pas ! Mais je ne suis arrivé ici qu’il n’y a très peu de temps… Cependant, il me semble avoir entendu dire que le père est médecin ?! Je marquais une courte pause avant d’ajouter… Cela serait étonnant que nous appartenions à la même famille mais il est vrai que ‘‘Qui ne tente rien n’a rien’’ ! Cependant, pour le savoir, faut-il encore que je croise l’un d’eux, précisais-je en souriant.


    Le départ avait été difficile mais voilà qu’un véritable sujet de discussion venait de faire son apparition… Avec Tania nous ne savions toujours pas grand-chose au sujet de cette étrange famille et voilà que je tombais sur l’une des camarades de classe des plus jeunes. Avec un peu de chance, elle pourrait m’apprendre des choses intéressantes les concernant !
    De nouveau nous avions cessé de marcher et étions au bout de la rue, loin des relents d’ordures et autres. Curieux, je fixais alors la brune en attendant sa réponse…
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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeDim 31 Mai - 16:55

    La ruelle semblait glaciale. Peut-être trop d’ailleurs. Les apparences avaient la fâcheuse tendance à me rappeler un moment précis d’un film d’horreur que j’aurais regardé il y a peu. Et là, j’étais moi-même seule dans une ruelle étroite, glaciale et sombre, aux côtés d’un homme avec une apparence pour le moins bien étrange. Il avait beau être d’une beauté extraordinaire, le lieu et l’heure ne lui portait pas chance, et cela me donnait petit à petit froid dans le dos sans que je ne sache réellement le pourquoi du comment de cette réaction insensée. C’était peut-être ces yeux, ou encore ce teint blanchâtre, presque livide et translucide qui me faisait étrangement penser à la couleur que prend la peau d’un mort, qu’on voit la plus part du temps dans une série télé qui ressemble plutôt bien à la réalité de notre vie. Comme ces temps-ci avec les unes des journaux qui ne cessaient de nous rabacher combien de mort en plus nous comptions dans nos tombes ce matin-là.. Bref, pour tout avouer j’avais quelquefois une imagination beaucoup trop développée et cela me nuisait particulièrement ! Le seul point positif à cette imagination débordante, c’était que au moins, je me préparais à toute éventualité de scénario !

    Oui, j’aurais donc pu trembler de la tête au pied, et montrer à cet homme que j’avais aussi peur qu’une souris face à un chat, et pourtant j’avais peur sans en avoir réellement le sentiment. Pour l’heure, c’était plus de l’adrénaline qui coulait à flot dans mon organisme, m’ouvrant les yeux sur une toute autre dimension de la vie, plus dangereuse mais également plus amusante. Un monde où la peur n’est qu’un mot vague et sans reflet, un monde où l’action est la base de tout. J’avais donc plutôt cette envie, cette avidité dans le regard plutôt qu’un quelconque tremblement dans tout les membres de mon corps de pauvre ignorante ! Dans un certain sens, ce n’était pas plus mal dans ce genre de situation catastrophique. Mais ça incluait également le fait que je ne fasse pas face réellement au danger, que je me sente plutôt au-dessus de tout, supérieur. Donc en un mot, que ma cervelle fuit et me laisse seule avec mes muscles qui n’étaient guère de très grande utilité dans des moments aussi périlleux que celui-ci. Mais que dis-je ! Ce n’était pas périlleux du tout que de parler à un homme dans une rue étroite et sombre ! C’était au contraire tout a fait normal, voir même banal !

    Je stoppais alors le flot de mes pensées qui m’empêchaient cruellement d’entendre les quelques réponses que m’offraient mon interlocuteur loufoque. Je lui avais en effet posé quelques questions sans grande arrière pensée, ou presque. J’étais malheureusement curieuse de nature et forcément ce petit défaut prenait la plus part du temps le dessus sur mon caractère de jeune fille modèle et studieuse, ou presque. J’avais donc posé tout simplement la question du nom. Question banal, et pourtant la réponse est bien souvent tout sauf d’une banalité effrayante. Il pouvait tout aussi bien me donner son nom complet, que son petit surnom. La plus part du temps, la simple façon de répondre à cette question répondait au caractère de l’interlocuteur. Il pouvait aussi bien être très soigné, et très gentleman, ou au contraire draguer en me donnant son petit surnom, ou alors donner les deux en n’oubliant pas d’ajouter ’mais mes amis m’appellent’ pour bien prouver que notre éventail de sociabilité est grand. Oui, c’était sûrement idiot de faire de la psychologie en ce moment même, mais on ne me refera sûrement jamais, alors je ne pouvais que penser à des choses, que je pensais d’habitude !


      « Enchantée de vous rencontrer donc, Zachary Turner. Un nom peu commun qu’est celui de Turner, dans notre petite ville. Mais cela n’en ai que plus existant, ça change enfin des habitudes et des banalités que nous trouvons dans les prénoms de nos chers voisins ! C’est agréable pour ma part. Bref, quand à moi mon nom est Alyson Sparks, le s ne se prononce pas, c’est sûrement une erreur du greffier de l’époque ! »


    J’avais balancé cette phrase avec un sourire enjoué, et bien entendu je disais vraie au sujet de mon nom de famille, qui ne se prononçais pas Sparks mais Spark. Comme, Ce parc en français, sauf qu’on oubliait le e du ce pour réduire le nom.. J’étais peut-être d’origine française, mais je n’en savais absolument rien, et quand à avoir un arbre généalogique, de nos jours c’était une chose hors de prix que de rechercher ses ancêtres, il fallait avoir de l’argent, les moyens et être sûr de ne pas se faire rouler dans la farine par un escroc du diable. Puis, nous finissions notre discutions par les Anderson, qui avaient en effet une ressemblance frappante avec le Zachary Turner face à moi. Je le fixais toujours autant alors qu’il me répondait, et j’ajoutais dans un ton toujours joyeux :

      « Pour en croiser un, c’est assez simple ! Que diriez-vous de venir faire un tour dans mon lycée, vers la fin des cours ? N’importe quel jours iraient je pense ! Nous pourrions ainsi continuer notre conversation et essayer de les aborder ? Pour ma part je vais devoir vous laisser Zachary. Je ne vous donne pas d’indication quand à l’emplacement du lycée, la ville est si petite qu’un enfant en bas âge si retrouve facilement ! Au plaisir de vous revoir dans la semaine peut-être ! Bonne soirée à vous, Zachary ! »

    Je lui lançais un sourire, tout en m’éloignant en secouant la main d’un geste frénétique avant de dépasser la rue et de courir vers ma maison. J’étais en retard pour le dîner, et mince !
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MessageSujet: Re: Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson]   Départ discret... ou peut-être pas ! [Alyson] Icon_minitimeLun 8 Juin - 16:46

    Plus ma conversation avec la jeune demoiselle que j’avais failli faire tomber passait plus le ciel s’assombrissait… La nuit commençait à tomber et je me rendis compte à quel point le temps passait vite. Avant, j’avais toujours pensé le contraire, que le temps s’écoulait lentement… Mais tout avait changé depuis que j’étais devenu celui que j’étais il y avait maintenant près d’un siècle ! Un siècle… J’avais l’impression que ma rencontre avec la femme qui m’avait mordu datait d’il y avait à peine quelques semaines et celle avec Tania d’hier. Cependant, malgré cette impression, j’avais également la sensation de connaître ma compagne d’errance depuis des siècles… Toutes ces impressions étaient étranges en y réfléchissant bien mais je n’en avais pas le temps pour le moment.
    En effet, j’étais en présence d’une charmante demoiselle qui ne cessait de me questionner à propos de tout et de rien… Intérieurement cela me fit sourire ! J’étais comme elle… Très très curieux. Je l’étais parfois même un peu trop, à un tel point que cela frôlait l’inconscience et m’attirait des ennuis. Rien de grave bien entendu puisque je m’en étais toujours sorti… Même face à cette espèce de crétin de cabot ! Bon d’accord… J’avais dû fuir. Mais je m’en étais sorti quand même et c’est tout ce qui comptait non ?!

    Alors que j’étais plongé dans mes pensées je me rendis compte que la demoiselle l’était tout autant malgré le fait qu’elle ne cesse de parler. Elle semblait mener un combat intérieur et surtout être méfiante ce qui était logique suite à la récente série de meurtres qu’avait connu la région… Bien sûr en apparence elle ne laissait rien voir mais je le sentais. Je n’étais pas un vampire pour rien et j’arrivais à ressentir certains grands sentiments que peuvent ressentir les ignorants… La peur, la méfiance, la tristesse en faisaient parties. Je pouvais également ressentir d’autres émotions plus joyeuses mais cela était plus rare. Cependant, quoi de plus évident quand on savait que les rares humains que je croisais finissaient avec mes crocs plantés dans la gorge.
    Rapidement je chassais cette pensée de ma tête… Me remémorer ce genre de souvenir alors que j’étais en présence d’une jeune humaine n’était pas une brillante idée… loin de là. Une chance pour moi elle reprit immédiatement la parole après que je me sois présenté. Elle se déclara enchantée de faire ma connaissance avant de me dire que mon nom n’est pas courant dans le coin… Elle parla ensuite de Watson Lake et de son nom de famille… Je souris lorsqu’elle parla d’une erreur d’un greffier quelconque ! Il y avait eu à une certaine époque un grand nombre d’erreur commise à ce sujet à cause de l’incompétence des personnes employées. Cependant je ne lui racontais pas cette anecdote.



    - Enchanté également Alyson. Ravi de constater que mon arrivée dans le coin est un rien divertissante, ajoutais-je en souriant.


    J’avais été sincère en disant être enchanté… Il y avait tellement longtemps que je n’avais pas pu faire de nouvelles rencontres ! Depuis ma transformation pour être exacte et cela me manquait… Moi qui étais quelqu’un de fêtard je m’étais retrouvé condamné à errer seul comme une âme en peine sans pouvoir avoir de la compagnie. Du moins c’est ce que j’avais pensé jusqu’à me rencontre salvatrice avec Tania. J’appréciais donc cette rencontre et j’étais même parvenu à amener le sujet des Anderson sur le tapis. Du moins Alyson avait déclaré que je ressemblais à certain membres d’une famille du coin et cela m’avait permis d’aborder le sujet qui m’intéressait.
    Alyson m’expliqua que si je voulais croiser un membre de la famille Anderson il me suffisait de me rendre à son lycée à la fin des cours. Elle m’expliqua que nous pourrions ainsi continuer notre conversation tout en abordant l’un de ses camarades. Elle me dit également qu’elle n’avait pas besoin de m’expliquer où l’établissement scolaire se situais après m’avoir dit qu’elle devait partir.



    - Au plaisir de vous revoir également Alyson. Bonne soirée à vous.


    Après un sourire la jeune demoiselle me laissa seul en agitant la main en signe d’au revoir. Je lui répondis d’un léger signe de tête et repris ma route lorsqu’elle fut hors de mon champ de vision. Je ne voulais pas qu’elle me voit pénétrer dans la forêt puisqu’il n’y avait aucune habitation… excepté une cabane de garde-chasse abandonnée qui ne l’était plus vraiment.
    Il ne me fallu que très peu de temps pour regagner la petite masure dans laquelle m’attendait Tania… Après quelques mots sur notre journée je m’étais chargé de réparer la vitre brisée grâce au carreau que j’avais ramené de Watson Lake…
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