Vampire Thême
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 Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson

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Mariana Anderson
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Mariana Anderson


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MessageSujet: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeLun 2 Mar - 23:05


  • Et oui, ça faisait presque plus de 150 ans que j’allais au lycée… D’ailleurs, je ne m’en lassais absolument jamais ! C’était tellement marrant de les voir trimer pendant des heures sur un contrôle de mathématique, alors qu’au bout de trente minutes, peut être, c’était du bouclé pour moi. En même temps, en refaisant je ne sais combien de fois le programme, les études de fonctions et deltas, ça va je commençais quand même un minimum à comprendre. Et puis, les langues vivantes, bon j’essayais un peu de changer quand ma famille et moi changions d’endroit pour éviter d’apprendre toujours la même chose. Actuellement ? Français et Espagnol en LV2. Ca va je commençais à savoir prononcer plus que bonjour comment allez vous aujourd’hui. C’était l’avantage d’être immortel, on pouvait revivre des tas de fois cette période de la vie où j’étais morte et cela sans jamais dérangé personne, sans rien demander et en plus, on disparaissait un peu du jour au lendemain comme si nous n’avions jamais existé. Comme si les Anderson – Jackson n’étaient qu’une famille de passage. Nous avions une vie de famille comme une autre ou du moins plus ou moins.


    Donc comme je disais indirectement, c’était une journée de plus ou de moins au lycée… En ce mois de mars, avant de partir j’avais sondé l’ensemble de mes visions sous la pression de Peter pour Lynn, et sous ma propre pression pour William. J’avais toujours genre de pressentiment que quelque chose allait se passer. Et souvent c’était des faux pressentiments, heureusement me direz vous, mais je ne pouvais cesser d’être inquiète pour ma moitié, mon William. C’était le plus fragile d’entre nous, donc forcément, oui j’avais légèrement tendance à le mettre en sur protection… Mais que voulez vous ? Il était l’homme de ma vie, chaque seconde était parfaite, uniquement quand j’étais à ses côtés, il était juste celui que toutes les filles comme moi aimeraient bien avoir, mais j’étais bien la seule. La matinée se défila lentement mais surement comme dirait l’autre, on arriva à 10 heures, récréation du matin qui s’étendait sur 15 Minutes.

    Je venais donc de descendre les escaliers du lycée pour me rendre dans la cour où il pleuvait plus ou moins fortement, bon d’accord le terme exacte, serait, de la faible pluie faisait friser toutes ces petites humaines qui avaient peur de ressembler à un caniche. Elles avaient qu’à ne pas avoir la flemme de sortir leur parapluie. J’étais bien ce genre de fille compréhensible en tout point tout honneur, mais qu’est ce qu’elle pouvait m’énerver par moment arghh ! Enfin bref, je restais donc légèrement beaucoup à l’écart pour éviter de trop côtoyer toute la chaleur que pouvait dégager ces humains, à côté de ma peau froide et de marbre, on aurait pu se poser quelques questions enfin, ils auraient pu se poser quelques questions, parce que me concernant je savais bien qui j’étais, j’avais pas besoin d’un mode d’emploi ! Ok, on devait vraiment être bizarre, ou du moins paraitre, toujours en train de s’éloigner de s’écarter de ce groupe de tant de personne. Mais en même temps s’ils savaient tous ce que nous étions il n’y aurait vraiment plus personne ici. J’attendais impatiemment quelques personnes gentilles de ma famille qui viendraient me tenir compagnie pendant les 15 minutes qui me restaient encore à tenir
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeMar 3 Mar - 1:55

    Je hais les lundis. Aussi loin que remonte ma mémoire, même de mon vivant, si je puis me permettre, je détestais les lundis. Enfant, c'était parce qu'ils annonçaient la fin du repos. Plus âgé, c'était parce que les offensives reprenaient, et maintenant c'était de nouveau comme dans mon enfance.
    La vérité était très simple, j'avais peur. Même si la seule personne à qui je me permettais de le dire se trouvait être Lynn, ce qui m'étonnait moi-même. Je tremblais à l'idée de me retrouver parmi tout ces humains. Leurs battements de coeur, la chaleur qui se dégageait de leur corps et leur odeur. Pour moi, c'était pire que toutes les tortures qu'un être, quels qu'il soit, puissent endurer.
    Malheureusement pour moi, Mariana commençait avant moi, si bien que quand je revenais de ma chasse habituel avant de côtoyer les humains, elle était déjà partie. J'attendais donc patiemment que Lynn revienne de je ne sais où pour partir.
    Je restais immobile, statue de marbre figée, dans le hall de la maison. Après tout, je vivais depuis près de 300 ans, je pouvais donc patienter quelques minutes de plus.


    Son adorable petite tête blonde ne tarda pas à se montrer. Un sourire fraternel se dessina sur mes lèvres, je n'eus pas besoin de parler pour la saluer, nos regards se comprirent. Attrapant le sac vide, seulement là pour décorer, je la suivis dehors. Le temps semblait parfait pour nous, sang froid que nous étions. La pluie tombait doucement, comme des perles translucides sur nos peau blanche, presque nacré. La bretelle du sac sur l'épaule droite, la main gauche dans la poche, je suivais Lynn, apaisant ses maux de coeurs avec mon don. L'ambiance un peu tendue que nous ressentions quelque minutes auparavant devint plus calme, douce et le vent frais m'aida un peu plus dans mon travail. Le visage de ma douce petite soeur se détendit et je souris intérieurement, heureux d'aider à calmer la force de sa douleur. Après tout, n'avais je pas, moi aussi, souffert comme ça lors de ma rencontre avec Marianna ? Souffert de ces différences flagrantes entre nous. Bien que nous n'avions que la peau blanche et le sang froid en commun, je considérais réellement Lynn comme ma petite soeur.


    Le trajet fut plus rapide que pour un humain. Sauf que nos pas ralentirent à proximité de la ville, et déjà mes muscles se tendaient. Je reprenais ce visage statique, qui semblait pourtant attirer les regards des jeunes filles en fleurs. La mâchoire serrée, le poing serré dans ma poche, j'essayais d'être sourd aux odeurs alléchantes qui nous entouraient et comme pour me soutenir, ma petite blonde se plaça à mes côtés. A vrai dire, ma faiblesse n'était inconnue de personne dans la famille, j'étais couvé par Marianna, protégé par Sacha et Abby, aidé par mes frères et soeurs. Et malgré tout cela, je trouvais le moyen de ne pas me sentir à l'aise. Chose gênante parce que Peter lisait dans les pensées comme dans un livre ouvert.
    Les grilles du lycée passaient, je me calmais peu à peu en filant dans ma salle de cours. Je m'installais, comme à mon habitude, tout au fond, près de la fenêtre, ainsi, aucune odeur ne venait dérangeait ma sérénité tant recherchée. Le cours défila à une vitesse qui m'étonna plus que je ne pensais et quand la cloche retentit, j'étais le premier à filer.
    Je devais rejoindre ma moitié et ma soeur, ainsi que les autres, dans la cours pour la pause, mais ma soudaine frénésie pour sortir à l'air libre m'empêcha de me concentrer. Ainsi, ce qui devait arriver, arriva et je bousculais une jeune fille. Sa tête cogna mon torse et son odeur brûla mes sens olfactifs.


    J'étais piégé. Me redressant assez vite, je remarquais la chevelure brune de l'humaine et son odeur me rendit presque marteau. Certains dévisagèrent la jeune fille, puis moi, peu habitué à ce que l'un de notre famille soit aussi peu habile.
    Mon regard, vide, se posa sur l'étudiante qui se relevait. Mes mains commencèrent à trembler doucement, tandis que je sentais ma douce à quelques distances de moi. Si j'avais eu un coeur normal, il se serait mit à battre la chamade sous la panique que j'aurais pu ressentir. Je tentais de calmer l'ambiance avec mon don, ce qui fonctionna, par chance. Lentement, je reprenais ma marche après avoir lâché un simple "désolé" à l'attention de celle qui aurait pu être ma victime.
    Arrivé enfin dans la cours, je retrouvais la douceur de mon amour, et lui prenais la main pour la saluer, remarquant que j'avais dû abandonner mon sac dans la précipitation.
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeMar 3 Mar - 16:43


    Avant l’heure c’est pas l’heure et après l’heure c’est plus l’heure. C’était apparemment une règle à laquelle j’échappais régulièrement. Les gens appréciaient mon caractère et je ne m’en privais pas. J’aimais me faire des amis, et bavarder de tout et de rien. Je n’étais pas très branchée étude, j’étais comme la plus part des élèves, je détestais l’école. Je préférais m’amuser. Mais je voulais un avenir pour moi, et un métier qui me plaise de préférence. Et pour devenir une journaliste il fallait travailler. Je travaillais, dans la mesure du possible et pendant les périodes pour.

    Ainsi je savais m’amuser, et donc j’étais invitée la plus part du temps pour faire la fête dans une maison quelqu’onque du coin.. Et aujourd’hui c’était une maison ’témoin’. Je n’avais pas le permis, j’attendais un peu pour le passer. Du coup je montais dans la voiture d’un de mes amis qui jouait le conducteur aujourd’hui, le Sam. Ce soir il n’avait le droit qu’à de l’eau de source, rien d’autre ! C’était la soirée ‘maillot’. Donc cela aurait fait tâche si j’étais venue en jeans, non.. Donc nous étions tous en maillot de bain ! Les garçons avaient ce qu’on appelle des shorts très colorés. Et les filles bah des maillots de bain ! Une pièce deux pièces.. J’avais valorisé la seconde proposition, et je me sentais tout de même gêné par le peu de tissu que cela apportait..

    Les jeunes de nos jours ! Il faisait super hyper froid dehors, et nous ont faisait le fête sous la pluie et en maillot de bain ! Et on s’étonnait d’être malade comme des chiens le lendemain !

    Mais je m’en sortais pour l’instant. Et j’allais même jusqu’à nager dans l’eau ce qui ne me ressemblait pas.. Enfin je barbotais, j’avais peur de l’eau. D’où cela me venait-il ? Bonne question, j’avais peur c’était tout. Ça avait été une superbe soirée, et à part quelques poivrots par-ci par-là tout c’était bien passé. Et à mon grand étonnement j’avais parlé à un très beau garçon avec un QI supérieur à la moyenne, et j’avais décroché son numéro de téléphone, encore faudrait-il que lui m’appelle bien sur.. Et ça c’était une autre partie de plaisir. Enfin le plus dure fut le réveil.. J’avais bu un, ou deux verres mais néanmoins j’avais le crâne explosé. J’avais réellement l’impression que je pouvais me détruire d’un instant à l’autre. C’était horrible. Mais bon…

    Je me réveillais avec douleur et je me dirigeais directement vers la boite à pharmacie. Par chance madame blanche n’était pas là et je fouinais dans son armoire à la recherche d’aspirine, que je trouvais très vite. Pour enfin repartir à grande vitesse. J’entendais les talons haut de la tendre mère claquer sur le sol. J’avalais le tout une fois un verre d’eau trouvé, et quelques heures plus tard cela passa. J’eusse appliqué un peu plus de blush qu’à mon habitude, et un kit anti-cernes. A la fin tout le monde aurait pu croire que je m’étais couchée à huit heures du soir hier. Bref je me dirigeais à présent vers la cour de récréation. La sonnerie avait sonné après tout ! Je partis donc vers ce lieu mais fut malheureusement percuté de plein fouet par.. William Jackson ?

    C’était impossible.. Lui et sa famille ne faisaient jamais de faux pas.. Enfin on dit une première à tout pas vrai. Je fusse un peu déçu par son excuse, quelle politesse mon dieu.. C’était la deuxième fois qu’un membre de leur famille (enfin je crois) me percutait. Alors que je me relevais, je remarquais ce sac si particulier qui appartenait à William pas poli. Je me demandais si j’avais ne serais-ce que le droit de le toucher, un peu intrigué. Puis je décidais que je n’allais pas laisser ce sac à des groupies parcourant l’école. Je m’en saisissais et je partais à la rencontre de cette famille.. Très, trop parfaite. Je respirais calmement, je ne me prenais pas le ‘chou’. J’allais lui rendre son sac et point.

    J’allais donc à leur rencontre et j’avais l’extrême impression d’être épiée par.. Bah tout le monde, je continuais tout de même ma marche (funèbre?) et je m’adressais enfin à William.

    «
    Excuse-moi, pendant ma chute je crois que tu as oublié ton sac. Je me suis dit que je n’allais pas le laisser là-bas.. »

    Je lui tendis le sac, attendant qu’il s’en saisisse et me dise que c’était bon j’allais pas m’éterniser avec eux.. J’avais néanmoins peur de cette réaction..

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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeJeu 5 Mar - 1:45

    Il y avait vraiment des fois où j’avais une grande envie de meurtre envers la personne de ma chère sœur. Non mais je vous le dis comme je le pense. Vous savez ce qu’elle a inventé de nouveau ? Je vais tout reprendre dès le début, vous allez comprendre tout. Cela fait deux mois que notre professeur parlait que nous devrions réaliser un projet en sciences naturelles, nous demandant de commencer à former des groupes. La note pour ce dernier serait très importante pour notre passage en terminal, donc on ne pouvait pas se permettre de le rater. Bien entendu, les membres de ma famille scolarisés et moi-même savions parfaitement qu’une fois de plus, nous aurons la notre maximal. Cela faisait des années et des années que nous côtoyons les lycées d’Amérique. Nous avions même un jeu entre nous, un jeu fait pour nous stimuler dans nos études. Une idée d’Abigaël et de Sacha pour être plus précis. En gros, nous étions rivaux dans les études et nous battions le titre de l’enfant le plus souvent diplômés de la famille. J’étais en tête avec Peter, vu que nous étions les tous premiers membres de notre clan….

    Enfin bref, tout cela pour vous dire que comme d’habitude également, Mariana et moi faisions équipes. Nous étions les seuls de ma famille à suivre cette option en plus de nos autres cours. Seulement voilà. Mademoiselle avait décidé de sécher le cours d’aujourd’hui, alors qu’elle savait très bien que nous devions dire à notre enseignant avec qui nous ferions ce travail. Etant absente sans justification – car bien sur, elle s’était arrangée pour que le professeur la voit au lycée ce matin avant le cours – je ne pouvais me mettre avec elle, et de ce fait je me retrouvais avec une autre personne… Je me retrouvais à devoir travailler avec un humain, mais pas qu’importe lequel en plus ! J’allais devoir collaborer avec Keith Matthew. Donc bon, je ne vous raconte pas combien j’étais énervée contre ma petite sœur de m’avoir fait un tel coup. Je m’efforçais de fuir le jeune homme, et elle, elle ne trouvait rien de mieux que de me le coller dans les pattes. Elle savait pourtant combien la situation était difficile pour moi. Cela ne semblait pas pourtant la déranger dans sa « trahison », bien au contraire.

    Elle allait m’entendre croyez-moi et je n’attendrais pas que nous soyons rentrées ce soir à la maison pour lui dire ses quatre vérités à cette dernière. La sonnerie indiquant la récréation avait à peine sonné que j’étais déjà sortie de ma salle de cours. Heureusement que c’était nulle autre que ma mère qui m’avait donné mon cours de lettres, sinon un autre professeur aurait pu me punir de m’être éclipsée aussi rapidement de la salle. Mon pas était pressé, tandis que j’avançais avec la grâce d’une danseuse de ballet à travers la grande foule qui s’accumuler dans le couloir, et tout cela, sans toucher personne bien entendu. J’avais réussi à semer le fils du maire qui ne me lâchait pas d’une semelle, et je me dirigeais au lieu de rendez-vous de mes frères et sœurs. Enfin, de Mariana et de William pour le coup. Peter et Aaron était en chasse. Quand à Solstice, elle ne nous rejoignait plus depuis plusieurs semaines déjà. Rien que le fait de penser à mon autre sœur me rendit encore plus en colère. Je l’avais « perdu » à cause du simple humain qui s’était épris de moi, et dont la réciproque était malheureusement vraie. Je souffrais de ne plus la côtoyer, et tous le savait. Hors le petit lutin de la famille s’était arrangé pour que je me retrouve avec la cause de tout ce qui divisait notre clan. Vraiment, j’étais d’une colère sans borne.

    Je traversais la cour sans me rendre compte de ce qui se passait. Mon regard était furieux, et ne quittait pas la silhouette de la jeune femme qui m’avait manigancé derrière mon dos. Je ne vis pas que son âme sœur bouscula une humaine, chose qui nous arrivait jamais, ni même que cette dernière les rejoint pour rendre le sac que mon frère avait perdu. Non, toute mon attention était reportée sur Mariana. Contournant très facilement Alyson qui se trouvait devant les deux tourtereaux qui roucoulait tendrement, je poussais légèrement du doigt ma sœur de façon très accusatrice. Et que William n’essaye pas de me calmer avec son pouvoir sinon il en prendrait également pour son grade. Je nous sentais expiée, mais j’étais trop en colère pour contenir plus longtemps mon énervement. Tant pis. Ou tant mieux. Vu que tous nous regardaient, ils nous trouveraient un peu plus humains en nous voyant nous disputer un peu non ? J’ouvris la bouche, et sur un ton des plus secs, je dis d’abord à « l’accusée » dans un souffle avant de me tourner vers mon frère, puis enfin vers « l’intrus » :



    ~ TOI ! Comment as-tu pu me faire ça ? Que c’est drôle oui vraiment de mettre sur le dos de la pauvre Lynn le fils du maire qui n’arrête pas de la suivre partout comme un chien chien ! Tu n’avais vraiment que cela à faire ! Jamais je n’aurais cru que tu puisses me faire ça ! Comme si ce n’était pas assez compliqué dans ma vie pour que je doive supporter son odeur dans ma proximité…

    ~ Et ne prends pas la défense de Mariana William, comme tu le fais tout le temps car je te vois venir… Ne me dit, ni ne me force pas à me calmer, sinon ça va barder pour toi aussi… Et puis depuis quand tu côtois les humaines hein ? D’ailleurs, elle fait quoi celle là ici ?


    ~ Tu n’as rien d’autre à faire que de jouer à la groupie, comme par exemple allait colporter des ragots et des rumeurs dans ton journal sur ma famille ? Ou mieux encore, à aller dans la bibliothèque lire et ficher la paix à tout le monde ?



    Bon j’y étais allée un peu fort, voir très fort. Mes mots étaient très cassants et plutôt méchants. Je me sentais nulle d’agir ainsi, de me laisser emporter d’une telle manière. Je n’avais jamais été mauvaise, ni dans mes actions, ni dans mes paroles avec les êtres humains. Je me contentais de les éviter ou à l’occasion de les aider, mais sans plus, sans retour. C’était bien la première fois que je m’emballe autant sur une lycéenne qui n’avait rien fait, et qui surtout, était une des rares à ne pas être complètement groupie des membres de ma famille. Seulement voilà, je suis une vampire. La blancheur et la froideur de ma peau en témoignent nettement, ainsi que mes yeux dorés. Nous étions à l’extrême dans nos sentiments, entiers, ne connaissant pas de juste milieu. C’était vraiment tout ou rien avec nous. Du coup, moi qui d’habitude si calme en apparence, après ce que m’avait fait Mariana, ne pouvant se contenir. Mais par chance, je me trouvais en compagnie de William, qui même si je lui avais interdit d’user de ses capacités sur moi, le ferait surement…
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeJeu 5 Mar - 23:17


  • Rapidement rejoint par ma moitié, je souris à nouveau. Heureuse de sentir sa main se glissait dans la mienne. Bien que notre peau fût de la même chaleur que le marbre, j’avais l’impression de sentir de la chaleur dès que sa peau rentrait en contact avec la mienne. Après tout, elle était à la même température que c’était plus la peau des humains qui me semblaient chaude que la mienne froide. Ce qui était normal quand nous y pensions, je m’étais habituée à la température de mon corps, en même temps je n’avais connu que celle là, donc les fièvres de 40° c’était un peu du hors sujet me concernant, comme si on me parlait d’un autre monde. Cependant mise à part le sourire et la chaleur… Je l’avais vu bousculé une humaine, et par grande chance (ou malheur) il n’y avait rien qui c’était passé. Ou du moins, il était arrivé vers moi, avec son air tendu comme il avait tant l’habitude, mais je l’aimais pour cela. Pour les efforts qu’il ne cessait de faire et tout cela par amour, pour rester à mes côtés… Il était revenu sans sac, mais le sac en question réapparu quelques secondes qui succédèrent…

    Alyson Sparks, ou une grande amie de Lesley Pearson, une des humaines qui étaient plus ou moins souvent dans les même cours que les miens. Oh, elle faisait de ces humains qui étaient plus ou moins sympathique ou du moins qui paraissait sympathique. Elle venait rapporter et oser approcher les « étranges » Anderson. Et bah dis donc, il fallait avoir beaucoup de courage pour oser approcher notre famille, on ressemblait plus à une secte ou bien quelque chose du genre. Et pourtant, elle était quand même revenue nous rapporter le sac de William… Je caressais du bout du doigt le dos de la main de ma tendre moitié pour qu’il sache que j’étais là… Toujours au près de lui…

    Soudain, je sentis que les choses allaient mal se passer. En particulier pour moi, surtout quand je vis le visage de ma grande sœur d’amour m’arrivait droit dessus. Ah, ah la bonne blague… Le cours de Biologie. Bon d’accord ok, j’avais un peu tout manigancé, mais en même temps pour ce coup là, je savais que tout se passerait bien ou du moins j’en étais persuadée… Ou du moins je tentais de m’en persuader, ce n’était pas ma faute, si je savais beaucoup de choses à propos de ce garçon ce qui me pousser d’autant plus à pousser Lynn à lui parler.


    « Calmes toi Lynn… Il ne se passera rien avec Keith, ne t’inquiètes pas pour ça. Alyson à rapporter le sac que Will avait laissé tomber en la … bousculant. Mais calmes toi, s’il te plait ! Je t’expliquerais le pourquoi du comment quand nous serons chez nous »
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeVen 6 Mar - 2:10

    Retrouver la présence de ma moitié me rassuré, en quelque sorte. Je savais qu'à ses côtés je ne risquait plus rien, car oui, face à ces humains, la victime c'était moi. Sa main dans la mienne, me donna la sensation de chaleur qui me manquait parfois. Sauf que cette chaleur était tout autre, ce n'était pas le simple fait de la toucher qui me "réchauffait", c'était simplement de la savoir près de moi. Contrairement à Solstice et Aaron, Marianna et moi étions plus mental. Nous n'avions pas besoin de nous toucher pour nous prouver notre amour, le seul fait de sentir la présence de l'autre nous plaisait. Du moins, c'était mon avis. Entrelaçant mes doigts avec ceux de m a moitié, je profitais des quelques minutes de répit avant que ma tornade de petite soeur ne débarque. J'avais beau l'aimer comme un frère aime sa soeur, son caractère volcanique avait tendance à me surprendre, me prendre au dépourvu.


    Sauf que voilà, un élément surprenant, autre que Lynn, vint briser mes attentes. Et ça, j'étais certain que ma douce l'avait sentit. L'humaine que j'avais bousculé, Alyson il me semblait que c'était son prénom, se trouvait à quelques mètre de moi et ma bien aimée. A la fois horrifié et paniqué, bien que mon visage de statue de marbre ne dévoile rien, je la dévisageais et cherchais du réconfort en la présence de Marianna. Je n'attendis pas longtemps, ses doigts resserrèrent l'emprise sur ma main et, reprenant confiance, je m'approchais donc de l'humain, à l'odeur délicieuse soit dit en passant. Si j'avais eu ne serait ce qu'une once d'humanité, j'aurais sans doute tremblé mais là je restais droit, sans bouger. Sans me libérer de la main de ma moitié, je m'approchais de l'humaine, réduisant la distance qui nous séparait et j'attrapais l'autre côté du sac, évitant soigneusement tout contact entre ma peau à la froideur cadavérique et la sienne, tiède, gorgée de vie. Ma voix sonna, à mon grand étonnement, plus chaleureuse que je l'avais pensé, gardant toujours ce ton calme qui était mien. Très peu de gens pouvaient se féliciter de m'avoir vu un jours en colère.



    -Merci bien, Alyson, c'est ça ? Il m'arrive parfois d'être tête en l'air, dans l'impatience de quitter le cours. Faire la conversation m'étonnait moi même, mais je prenais sûrement les habitude d'humains que nous fréquentions. Nous avons littérature ensemble, il me semble, non ?


    Joué ce rôle était devenu une habitude. Sauf que voilà, toute mise en scène est souvent détruite par un élément perturbateur, et cet élément ne tarda pas à pointer le bout de son nez. En effet, Lynn se rua sur nous, pauvre trio que nous formions et commençant à déverser son flot de parole sur ma tendre. Seulement voilà, un mot me fit me figer sur place, le fait qu'elle emploi le terme "humain" devant ne humaine, alors que nous même étions censé jouer un rôle d'humain. Compliqué n'est-ce pas ?
    Mon regard s'agrandit alors que mon calme s'imposait comme la pluie entre nous. Peu à peu la tension diminua, tandis que j'utilisais mon don. Doucement, sans quitter des yeux l'humaine, vérifiant ses gestes, surtout que nous tenions encore tout les deux le sac, je pris la parole, caressant le dos de la main de ma moitié.


    -Lynn, je suis certain que si Marianna a agit ainsi, c'est pour une bonne raison. Pourquoi ne pas profiter de cette journée, malgré la pluie, et en reparler à la maison, dans un endroit plus tranquille. Puisqu'au cas ou tu ne l'aurais pas remarquer, tout le monde nous fixe et j'ai bien peur que tu effraies notre camarade qui m'a gentiment ramené mon sac.


    Je gardais ce ton serein, tandis que je remarquais qu'à son regard, ma chère soeur s'était calmée. Je m'essayais à un sourire chaleureux, assez fier du résultat et doucement je me tournais vers ma camarade. Elle était en quelque sorte mon test, sans le savoir. Je vérifiais si j'étais capable ou non de parler avec quelqu'un, de l'espèce dont notre race était censée se nourrir, sans avoir envie de me jeter dessus. Inconsciemment, je resserrais la main de ma douce, encore une fois.
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeVen 6 Mar - 15:16


    J’avais donc décidé de rapporter ce sac avant qu’une des filles du coin ne s’en servent pour faire un rituel vaudou, ou je ne sais quoi d’autre encore. On ne pouvait peut-être pas le savoir, mais ici.. Dans ce petit établissement se trouvait des filles très.. Étranges je dirais. Mais généralement je ne les connaissais pas plus que cela, et je ne tenais pas non plus à les connaître plus, et pourtant ce n’était pas mon genre de juger à la façon de marcher ou de parler.. Fin bon. J’avais gentiment rapporté le fameux sac de tout mes malheurs. J’avais bravé les regards curieux, surtout j’avais bravé mes peurs. Il était rare ici que quelqu’un ose aller parler aux Anderson.. Et bien entendu il fallait que ce sac tombe sur moi, mais bon.. Je le rapportais quand même, je n’étais pas comme ça.

    Je tendais donc ce sac à la vue de William espérant qu’il ne m’en veuille pas d’avoir osé les approcher.. Il s’approcha doucement de moi, avec son visage habituellement tendu, saisissant le sac d’une main, son autre étant présente dans le creux de la paume de Mariana. Ce qui me fit très étrange, c’est d’entendre sa voix me parler à moi. Je crois que c’était la toute première fois qu’une personne de sa famille prenait le temps de lancer quelques paroles à mon encontre. William m’expliqua qu’il avait été impatient de quitter son cours, et qu’il pouvait être tête en l’air quelquefois.. Waouh, cela me prouvait que personne n’était parfait, et me fit un bien fou. D’un seul coup je me sentis plus sûr de moi, pour un temps limité. Il me demanda également si je n’étais pas dans le même cours que lui en littérature. J’eusse un peu de mal à répondre à sa question, j’avais du mal à croire qu’il s’adressait à moi, mon cerveau n’en avait pas encore l’habitude.


    « Alyson oui. Je crois que je peux comprendre cette impatience, c’est pareil pour tout le monde. Et c’est exactement ça. Je suis bien en littérature avec toi.. Enfin je suis juste venu te rendre ce sac.. »

    Enfin la famille fut presque au complet à l’arrivée de « Lynn ». Je le sentis me dépasser l’air très en colère.. Je crois que c’était la première fois que je voyais des émotions humaines transparaître en eux.. C’était étrange, mais bien entendu cela me rassurait petit à petit. Ils n’étaient peut-être pas si méchant que ça, enfin de compte.. J’allais bientôt ravaler ses pensées que Lynn se mit à passer sa colère sur sa famille, et également moi.. Mais j’avoue que cela me blessa beaucoup mais néanmoins je retenue une chose dans sa parole.. « Humaine » ? Pourquoi employer un mot, alors que nous faisions parti de la même espèce.. Très étrange, je gardais cela dans ma mémoire et me tournait vers une Lynn pas très sympathique, que j’éviterais dès à présent.


    « Merci du compliment, et la ‘groupie’ s’en va. La prochaine fois, sois gentille garde ta colère pour toi et ne t’en prend pas aux autres, je suis juste venue rapporter un sac.. »

    J’avais été assez blessé d’être ainsi prise pour une groupie.. Ça m’apprendra à être gentille et polie, je devais m’endurcir un peu quelquefois.. Ma gentillesse me perdra, c’est toujours moi qui prend pour les autres..

    « Tu as ton sac, j’ai pas de dommage, ou presque. »

    Je fixais de mes yeux la dites Lynn et reprenais mes paroles.

    « Je crois que je vais vous laisser en famille. »

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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeLun 16 Mar - 23:37

    Plus le pouvoir de mon frère agissait sur moi, plus je me sentais frustrée. Je lui avais interdit de le faire pourtant. J’avais besoin de faire de temps en temps sortir ma colère, surtout que là, c’était carrément justifié. Mariana m’avait mise dans les pattes Keith Matthew, ce bellâtre qui ne le lâchait pas quand même ! Pourtant, elle était une des mieux placée pour savoir la torture que j’éprouvais en sa proximité. C’était simple : à chaque fois qu’il était dans un périmètre d’un kilomètre voir plus, son odeur si particulière, portée par l’aire, me donnait des envies de meurtre sur sa personne. Son sang m’appelait, me narguait carrément à un point fou, qui en devenait bien souvent très incontrôlable. Je ne désirais qu’une chose dans ses moments là : le vider entièrement. Mais à côté de cela, j’éprouvais le besoin continuel, et inlassable de le protéger. Il était unique à mes yeux, à mon cœur, même si ce dernier ne battait plus, et même si je ne le montrais pas. Je voulais tout le temps le protéger, m’angoissant à chaque fois que j’étais loin de lui, que je ne l’avais pas dans mon champ de vision. Il était si imprudent dès fois. Oh bien sur, je restais toujours beaucoup en retrait, sans qu’il ne sache que je le suivais. Et puis, bon disons que je gardais également une certaine distance pour sa sécurité.

    C’est bizarre je sais, et pourtant, je n’ai aucun contrôle sur tous ses évènements. Heureusement en tout cas, que je pouvais compter sur les membres de ma famille – enfin presque tous les membres de la famille- C’était très utile de les avoir pas loin, surtout quand la faim me tirailler la gorge et que je ne pouvais pas empêcher mes instincts primaires de prendre le dessus. Cela arrivait très souvent au lycée, ce dernier étant bien imprégné à présent du nouvel arrivant. Je ne compte plus le nombre de fois où mes frères avaient dû me sortir de force de l’établissement de me faire passer ma faim sur un animal de la forêt qui bordait la ville. S’ils n’étaient pas aussi présents, si Mariana n’avait pas ses visions, il y a fort longtemps qu’une autre tombe gravée au nom de Matthew aurait vu le jour dans le cimetière de Watson Lake. C’est horrible de dire ça, je sais, mais pourtant, c’est bel et bien la réalité vous savez. Jamais avant cela ne m’était arrivé, jamais. Mes premières années de vampire mise de côté, j’avais toujours su me contrôler en présence des humains, ayant l’habitude depuis toutes ses années à présent, enfin siècle je pourrais même dire.

    J’étais incapable de rester plus de deux heures prêt du beau jeune homme. Je le savais aussi bien que ma sœur visionnaire ! Pourtant, elle m’avait poussé ou plutôt forcer à faire équipe avec lui pour le projet de sciences naturelles. Que lui était-il donc passé par la tête ? Pensait-elle vraiment que j’étais capable d’un tel miracle ? Pensait-elle qu’elle arriverait à voir si jamais je m’attaquerais à lui à temps ? Avec les loups garous qui trainaient dans les parages et les Volturie, ce n’était pas du tout « raisonnable » d’avoir agis ainsi. Bon sang, pourquoi l’avait-elle fait ? J’étais vraiment perdue sur ce point, surtout qu’elle savait parfaitement ce que je ressentais au fond de moi. Elle était ma confidente, une des seules en qui j’avais totalement confiance, surtout après ce qui m’arrivait avec Solstice. Je m’en voulais tellement pour cette situation, elle le savait également ça. Malgré tout, elle avait remis une couche d’alcool sur le feu de forêt qui décimait cette dernière…



    ~ Non Willy, elle n’a aucune bonne raison pour faire une telle chose, et tu le sais aussi bien que moi… Tu es au courant de qui se passe quand IL est dans ma proximité, mieux que quiconque avec Peter dans la famille. Alors imagine un peu ! Je vais devoir travailler avec lui !

    ~ Je suis calme Mary… Tu es ma sœur, cependant tu aurais pu t’abstenir pour le coup, et ne pas agir comme Solstice, dans mon dos et en traite… Je suis si déçue, tu ne peux pas savoir combien….


    Mon visage avait été neutre comme à son habitude, et mes paroles semblaient s’échapper de ma bouche tel un chant mélodieux, très doux et agréable à l’oreille. Rien ne laisser entrevoir ce que je ressentais réellement. Enfin, si l’on est qu’un simple humain bien entendu. C’est comme pour ma dernière phrase que j’avais murmuré si bas que seuls les suceurs de sang pouvaient percevoir distinctement. A présent très calme, je me remis à penser à ce que je venais de dire à l’humain à nos côtés, me sentant du coup un peu honteuse par mon attitude. J’avais laisser ma colère l’emporter sur elle, qui n’avait rien fait de mal, bien au contraire. Je le retournais alors vers elle, pour lui faire un sourire, certes maigre, mais un sourire quand même. C’était bien la première fois que j’adressais une telle chose à un simple humain, les réservant que pour les membres de mon clan. Passant légèrement ma main dans mes cheveux un peu gênée – vive les films qui nous montrent les nouvelles attitudes des jeunes dans notre société – je dis alors à la jeune adolescente ignorante :


    ~ Je… Désolée Alyson. Je n’aurais jamais dû te parler ainsi. Je m’appelle Lynn Anderson comme tu dois déjà le savoir en fait… Quelle sotte je fais aujourd’hui, c’est vraiment très étrange on va dire. Enfin pour revenir au sujet initial, je suis désolée de m’être conduite aussi injustement avec toi. S’il je peux me faire pardonner d’une quelconque manière, dis le moi.


    Vraiment, il n’y avait pas à dire, mais vive les séries du genre Newport Beach et Skins. Sans elles, je n’aurais jamais pu me montrer aussi humaine à cet instant. J’avais même tendu ma main à la demoiselle comme pour lui montrer ma bonne volonté. Je savais que son contact ne me donnerait pas envie de lui sauter à la gorge. Comme je vous l'ai dis, j'arrive facilement à me contrôler en présence des "casses-croutes" de certain - x'D - du moment qu'l ne s'agissait pas du fils du maire... Il était rare qu’un Anderson touche un autre élève, et encore une fois, ce serait la première fois que cela arriverait. Enfin la deuxième fois vu que techniquement, en bousculant Alyson, William l’avait lui aussi touché. D’ailleurs en repensant à cela, je ne pus m’empêcher de ressentir de l’inquiétude – cette fois réelle, et non feinte comme avec l’humaine – pour lui. Après tout, il était impossible que nous entrions en collision avec quelques choses, et encore moins quelqu’un. Nous étions parfaits sur tous les points après tout, il ne faut pas l’oublier ! Posant ma main sur le front de mon frère, comme pour vérifier qu’il n’était pas malade même si cela était également impossible normalement, je lui dis d’une voix toujours très mélodieuse, mais quand même un peu inquiète :


    ~ Dis-moi, est-ce que ça va toi ? A quand remonte ton dernier repas?
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeMar 17 Mar - 13:43


  • J’étais soulagée en sentant que William utilisait son pouvoir. Connaissant Lynn, je savais qu’il fallait vraiment de peu pour qu’elle pète un plomb surtout en ce moment avec mister Keith ! Ok, j’avoue c’était un peu de ma faute. Mais un tout petit peu ! J’avais fait exprès de sécher le cours de biologie, et forcément, je savais aussi que c’était le jour où on devait faire les groupes pour un sujet en commun ! Je le savais un peu depuis hier soir, et je m’étais juste amusée d’embêter monsieur Peter qui essayait vainement de lire dans mes pensées. Maintenant je crois que les poésies d’Apollinaire il les connait, en français, anglais, espagnol et arabe ! Je l’instruis faut pas croire quand même, je suis là pour lui faire connaître les douces paroles des Saltimbanques, la Chanson d’Automne et Sous le Pont Mirabeau ! Une sœur comme ça, il n’en a pas deux, ça c’est sur et certain ! Et puis, j’étais sure et certaine que ça allait bien se passer, que voulez vous, optimiste et médium (au régime :roll: )

    Alyson, William et Lynn, autant dire qu’il y avait deux conversations qui s’entremêlaient, et je ne pensais pas et j’avais certainement raison de le croire, Alyson ne devait pas du tout piger un mot de la conversation qu’on avait entre William, ma sœur et moi… Ce qu’on avait à dire devait ressembler à un langage codé, ce qui devait aussi renforcer l’idée qu’on était des fous dans cette famille. Je préférais voir qu’ils croient qu’on était des fous faisant parti d’une secte ou tout autre confrérie complètement délurée contrairement à ce qu’ils sachent ce que nous étions réellement. Leur pire cauchemar, ceux qu’on leur raconte dans les livres d’enfants… On était pas exactement les mêmes ‘monstres’ mais on leur ressemblait beaucoup plus qu’on ne voulait faire croire ! Qui aurait pu croire que derrière ces apparences « trop » parfaites se cachaient en réalité le prédateur le plus dangereux de la Terre.

    J’étais soulagée de voir donc Lynn qui se détendait un peu en essayant de bien me faire comprendre que j’avais fait une erreur. De plus, elle m’assimilait à mon autre sœur, Solstice… Bon d’accord, je n’avais pas été super sympathique sur ce point, mais au moins, je lui parlais encore contrairement à Solstice qui nous faisait littéralement la tête à tous ceux qui avait l’audace de soutenir Lynn -_-‘ ! Je savais que ce que je voyais pouvait être très changeant suivant une décision, mais je savais également que Keith et Lynn ne s’étaient pas rencontrés par hasard, et si c’était par hasard, bah, en tout cas je pouvais dire que le hasard faisait très bien les choses, plus que bien même…


    « Je suis partie un peu trop rapidement de la maison ce matin, je suis désolée… Mais je peux t’assurer que par (a + b) ² tout se passera bien, crois un peu en moi… Je me trompe souvent, mais là, je sais ce que je fais ! »

    Dis je avec un sourire, pour essayer de la mettre en confiance. Même si c’était un peu difficile. Au moins, elle s’excusa auprès d’Alyson, heureusement -_-‘, il n’aurait pas fallu que celle-ci aie une mauvaise image de nous non plus ! J’étais rassurée que les séries américaines pour les adolescents nous aidaient un peu à nous accommoder avec notre temps. Et je peux vous dire, qu’en quelques décennies, les habitudes changent, plus rapidement que l’on ne croit !


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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeJeu 19 Mar - 17:32

    Je n'ai jamais aimé les conflits, aussi loin que remonte ma mémoire. Certes j'ai fait la guerre, mais c'était différent, c'était avant que je ne devienne ça .. Un vampire. Depuis mon arrivée dans la famille Anderson, je me rendais bien compte que je préférais le calme aux perpétuelles engueulades entre mes soeurs. Car oui, ces derniers temps, les effusions de colère provenaient seulement de Lynn et Solstice. Et bien que Peter et Aaron prenaient partis, ainsi que Mariana, je préférais rester en dehors de ça.
    Evidemment, j'étais compréhensif. Je comprenais donc la douleur et la peine que ressentait ma jolie petite soeur blonde à aimer un humain, tout en voulant le détruire. Mais je comprenais aussi la colère de mon autre soeur, agacé par ce comportement et craintive de la suite des événements. Surtout que la présence des Volturis n'aidait en rien à calmer les choses, au contraire. Je m'évertuais donc à calmer tout le monde, afin de ne pas donner aux italiens l'occasion de pointer le bout de leur nez dans nos affaires.
    J'étais donc réquisitionné par Lynn pour la soulager et l'écouter, mais aussi par Solstice pour à peu près les mêmes raisons. D'ailleurs, j'avais l'impression que ma situation amusé beaucoup Abby et Sasha, mais aussi mes frères.


    Pour en revenir à l'événement de maintenant, je me contentais donc de rester à l'écart, tout en calmant tout le monde. Je me demandais ce qu'Alyson pouvait ressentir quand j'utilisais mon don sur les humains. Cette question m'avait toujours intrigué. Ressentait elle la différence entre ce qu'elle était censée ressentir et ce que je lui faisais ressentir ? Je l'observais, cherchant un quelconque changement d'attitude, dans son regard ou sa position. Si elle sentait ce changement, elle ne réagit pas.
    La bretelle du sac sur l'épaule droite, je glissais mes mains dans mes poches, dévisageant l'humaine. Je la jalousait, tout en la plaignant. Elle respirait, vivait, tandis que j'étais comme une feuille morte. Mais elle se trouvait entouré par trois prédateurs des plus dangereux, avec l'un d'entre eux énervé; Lynn.
    La voix mélodieuse de ma soeur attira à nouveau mon regard et je me déplaçais, lentement, pour prendre place entre l'humaine et ma moitié, complètement détendu, confiant. Ma jeune soeur, s'évertuait à se donner raison et je secouais la tête. Je devais au moins lui reconnaître ça, même si c'était indépendant de sa volonté, Lynn était divertissante et même adorable.



    ~ Non Willy, elle n’a aucune bonne raison pour faire une telle chose, et tu le sais aussi bien que moi… Tu es au courant de qui se passe quand IL est dans ma proximité, mieux que quiconque avec Peter dans la famille. Alors imagine un peu ! Je vais devoir travailler avec lui !


    Ça, pour savoir, je savais. J'étais plus rassuré qu'elle fasse gaffe aux termes qu'elle employait. Et je comprenais très bien, pour sentir ce qu'elle ressentait à ses côtés. Je ne saurais réellement décrire les émotions qui la submergé quand il n'était pas loin, mais il y avait un mélange d'un peu toutes les émotions. C'était une sorte de coktail molotov de toute les émotions qu'un être est capable de ressentir.
    Et cela, même si elle n'aimait pas ça, lui donnait un côté plus humain qu'elle ne pensait. Même sans doute plus humain que n'importe quel humain. J'haussais les épaules, geste très fréquent et simple que j'avais retenu en regardant les séries qui passaient à la télé. Quand on à l'éternité devant soi, on peut se permettre de perdre du temps devant des futilités. Ça divertit même parfois plus que ce qu'on pense.
    J'affichais un sourire sincère quand Lynn s'excusa à ma camarade de classe et reportait alors mon attention sur elle. Si elle était perplexe, encore une fois, elle le cachait bien. C'était incroyable comme les humains cachaient bien leur jeu. Cela me donnait encore plus envie de lui oser des questions, mais si je ne voulais pas paraître encore plus étrange que je n'étais, je devais me taire.


    Néanmoins, j'haussais les sourcils tandis que la main froide de ma soeur effleurait mon front. Je souris un peu plus en entendant sa question. Je devais avouer que ma maladresse m'avait autant étonné qu'elle, je ne savais pas comment m'expliquer cette erreur. Moi généralement si parfait, en tout point. J'haussais à nouveau les épaules, ne sachant que répondre tandis que sa question résonnait dans mon esprit.
    Que pouvais je répondre devant l'humaine ? Que la présence des Volturis me déstabilisait ? Que j'avais peur, car oui, j'avais beau ne pas le montrer, j'étais effrayé des événements à venir. Nous avions beau être surnommé les immortels, il existait quand même un moyen de mettre fin à notre éternité et ça, les italiens le connaissaient.
    Je dévisageais alors ma soeur, le regard expressif avant de cligner des yeux, me donnant un air humain un peu trop réel.



    -A ce matin. Je n'ai juste pas prêter attention aux gens .. Je couve peut être quelque chose. J'ai entendu dire qu'il y avait une épidémie de grippe, il y avait trois absents dans ma classe aujourd'hui, à cau[se de ça.


    Chose très improbable pour moi, mais autant jouer le jeu jusqu'au bout. Je levais alors les yeux vers le ciel, me rendant compte que la pluie venait tout juste de cesser. Rabaissant le regard, je regardais les aiguilles de l'horloge qui se trouvait au fond du couloir, sous le préau. Ah, vision vampirique, quel bonheur ! Il nous restait encore 2 minutes de pause avant de reprendre les cours. D'ailleurs, j'avais mon cours commun avec Alyson après. Qu'allais je faire ? Continuer de me comporter comme maintenant et attirer l'attention des curieux sur elle ? Que diable, je n'étais pas homme à méchanceté.
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeSam 21 Mar - 15:39


    Les problèmes, encore des problèmes et toujours des problèmes.. Cela semblait la période pour se creuser la tête et essayer de résoudre ces affreuses équations comme j’aimais le dire. Tout le monde sans exceptions en avait, et pourtant.. Je n’avais jamais osé penser une seule seconde que les Anderson puissent eux aussi en obtenir.. Ça semblait si irréel.. Je dois bien avouer également que je n’avais jamais vu l’un d’eux en colère, et encore moi contre l’un des membres de sa famille.. Je rêvais peut-être encore, et bientôt j’allais entendre le carillon énervant de mon réveil ? Je ne savais point, je nageais dans un océan totalement différent de mon habituel train-train quotidien. Aujourd’hui semblait être un jour propice pour les difficultés en tout genre et pour TOUT le monde, même pour les Anderson. Dans l’ensemble la journée avait vraiment commencé normalement, et si William ne m’avait pas bousculé rien ne serait peut-être arrivé, d’ailleurs rien que le fait qu’il ne m’avait pas vu sur son chemin paraissait étrange.. Et pourtant il ne m’avait pas évité et avait foncé sans même jeter un regard, comme hypnotisé par ses pensées, par ses problèmes. Oui, la journée aurait pu être d’une banalité effrayante, comme dans mes habitudes mais aujourd’hui semblait être différent pour moi, en seulement quelques minutes j’avais parlé en présence des Anderson, et remarqué qu’au fond.. Et bien ils étaient normaux, et avaient eux aussi leur petit pétage de plomb, comme tout le monde..

    Malgré tout, de savoir cela.. Me rassurais étrangement ! J’avais appris avec le temps que les gens parfaits n’existaient pas, j’avais appris à ne pas tenter en vain de devenir parfaite, mais à leur arrivée.. J’avais perdu espoir, j’avais peut-être un peu pensée que la vie était injuste, et que moi peut-être aussi aurais-je mérité cette clémence.. Mais n’étais-ce pas humain de ressentir quelquefois le sentiment qu’est l’envie, celui d’envier les gens.. Mais aujourd’hui je remarquais que personne n’était réellement parfait, même les Anderson, et ce sentiment s’évapore petit à petit, un poids en moins sur mes frêles épaules. J’étais assez contente du fait que je n’aimais pas être envieuse face aux gens, je n’appréciais pas ce caractère sombre en moi, et j’essayais le plus possible de le gommer, de le rectifier.. Et grâce à cette journée, ma gomme devenait magique ! Et étrangement j’avais l’impression que le vent qui fouettait mon visage m’apaisait et me donnait une humeur douce, agréable. Oui, le vent contrôlait mes émotions, c’était une bien étrange sensation que ce sentiment-ci.. Mais il me faisait du bien, je dois bien l’avouer.

    Surtout que ne l’oublions pas, la Lynn en colère ne c’était pas énervée seulement sur sa sœur chérie, mais également sur ma pomme à moi ! C’est vrai quand même ! J’étais venue vers eux affrontant les petits regards curieux, et une petite voix dans ma tête pour rendre un sac dans l’espoir de ne pas me faire crier dessus parce que j’aurais osé braver leur petit cocon douillet.. Et pourtant c’était ce qui m’était arrivée, la chère Lynn m’avait carrément insulté de groupie et mon ego en avait pris un coup, avais-je leur d’une de ces baveuses ? Si c’était le cas, je préférais disparaître dans le néant. J’étais une personne assez normale et affreusement banale, et je n’avais pas pour habitude de m’appliquer chaque matin un pot de peinture sur le visage. Bref je dois bien avouer que sur le coup je me suis laissée un peu trop, et que j’ai répondu trop rapidement sans réfléchir en donnant des conseils sur ‘retenir ses sentiments’ à Lynn. J’avais rendu le sac simplement, et avait répondu tout aussi poliment à William sur la question du cours en commun. Ce dernier se trouvait d’ailleurs être juste après la sonnerie de récréation. Je m’apprêtais à partir un peu en pétard par la réaction de Lynn, mais j’attendis tout de même quelle finisse sa phrase, telle une fille parfaitement polie. Cette dernière semblait parler d’un mystérieux ‘IL’ et je semblais être vraiment de trop dans la conversation, tout ces petits codes pour parler m’énervais un peu, je détestais ne pas comprendre une chose. Bref, apparemment avec ’Peter’ dans la famille tout le monde pouvait tout comprendre.. Bah moi, je n’y comprenais absolument rien, et je posais un regard interrogateur sur le petit groupe. Je poussais un bref soupir et commençais à tourner les talons quand je fus interceptée par les paroles de Lynn dans ma direction, je tournais à nouveau le visage vers le sien, parfait et l’écoutais avec attention. Elle s’excusait auprès de moi en s’avouant être une sotte aujourd’hui.. Bah il faut faire avec les problèmes, ça peut arriver à n’importe qui après tout, non ?

    «
    Ce n’est pas si grave, ça arrive à tout le monde mais j’aurais préféré ne pas me tenir là au mauvais moment. Heureuse de faire ta connaissance néanmoins Lynn. Pas besoin de faire quelque chose tu es pardonnée, je ne suis pas rancunière, il ne faut pas croire que toute les groupies y sont. »

    Je lançais un sourire, un peu plus grand et ouvert que le sien après mon petit jeu d‘ironie, et serrais la main que la Anderson me tendait sans prendre garde à sa main gelée, même si je ne m’attardais pas tellement à ce contact froid. Le vent contrôlait toujours autant mon apaisement, et je me concentrais sur mes pensées. Je crois que je n’avais jamais aperçu qui que ce soit en contact aussi proche avec les Anderson, néanmoins j’étais assez contente de pouvoir leur parler. Ils n’étaient pas si effrayant que ça au fond, ils étaient même assez sympathiques, bien qu’étranges néanmoins, une chose qui semblait faire totalement parti d’eux. Je fus néanmoins sortie de mes songes quand Lynn d’une voix mélodieuse et avec une pointe d’inquiétude se mit à poser sa main sur le front de William comme pour vérifier sa température, et poser une question sur son état du jour, et sur la dernière fois qu’il avait du prendre un repas. Je supposais moi-même dans ma tête à hier soir, ou au plutôt ce matin même, je tournais les yeux à mon tour vers le centre de l’attention : William et vérifiais d’un bref regard son état il semblait bien pourtant, à part la petite bousculade rien ne semblait étrange chez lui, enfin rien de nouveau. Néanmoins je savais que dans mon sac à dos se trouvait une boîte de cachet pour les douleurs, et je la proposais :

    «
    J’ai une boite de comprimé contre la douleur si tu veux, je sais pas vraiment si ça va t’aider à quoique ce soit, mais sait on jamais ? »

    Je lançais un petit sourire timide, et attendais leur réponse. Enfin surtout celle de William, le peut-être malade.

    [Hors Jeu : Je suis désolée du retard et de ce post un peu envoyé en tas de noeud.. Je me rattraperais Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson 370469 ]



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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeMer 1 Avr - 21:35

    Quelle mouche avait donc piqué ce matin Mariana et William ? Car à eux d’eux, il faisait la paire. Enfin, pourquoi cela m’étonne t-il ? Ils sont âmes sœurs et vont toujours par deux, que je suis bête. Cela était un inconvénient de temps en temps. Pourtant, je les enviais. Ils avaient tellement de chance de savoir l’un l’autre, de pouvoir se confier sans réserve, de pouvoir partager tant de chose. Je savais que tout ça ne m’arriverait jamais, et je les jalousais d’un côté pour ça. Il avait tellement de chance. Non je ne suis pas pessimiste, mais quand vous avez prêt de 256ans, il y a longtemps que vous avez arrêté de penser qu’un jour, c’est vous qui serait heureux comme peuvent l’être mon frère et ma sœur. Jamais je n’avais ressenti ce qu’eux éprouvaient l’un pour l’autre jamais. Je ne me berçais plus de douces illusions, et prenais la vie comme elle venait. J’avais beaucoup de chance d’avoir été sauvé par Abigaël et par Sacha, même si de ce fait, je ne connaitrais jamais le mot amour. Je n’étais pas plus à plaindre, loin de là. Peter avait dû renoncer à sa promise en devenant vampire, ce qui dû être un déchirement pour lui…

    Oh bien sure, vous me direz qu’il y avait Keith Matthew. Et vous avez tord. Je suis une suceuse de vampire, la plus redoutable des prédatrices, et lui, c’est un humain, une proie pour les personnes de mon espèce. Il n’y avait aucun avenir, et je n’en voulais aucun avec lui. Oui, je suis attirée inlassablement par son odeur, oui, je me vois obliger de le surveiller et de veiller sur lui tout le temps, oui j’ai peur pour lui à chaque fois que je pars en chasse et que je dois le laisser seul. Seulement, nous ne pourrons jamais être ensemble, jamais. Je me forçais de le sortir de ma tête, mais en vain, je n’y arrivais pas. Quand son odeur était trop présente, je ne répondais plus de moi-même, et devais passer mes nerfs sur d’innocents animaux qui n’avaient rien demandé. Avec tout ce qui se passait à cause de lui dans ma famille, je n’avais plus qu’une envie, c’était de fuir très loin, de partir de Watson Lake, pour ne plus jamais entendre parler de lui. Mais c’était impossible. Je ne pouvais supporter me tenir loin de lui plus de trois jours. J’avais essayé après notre première rencontre, devant me résoudre à accepter ce fait.

    J’en voulais tellement à ma sœur, malgré que son mari eu usé de ses pouvoirs sur moi. Le sujet n’était pas clos même si je l’avais changé. Comment pouvait-elle aussi confiante ? Comment pouvait-elle me pousser vers la chair si attrayante de Keith qui m’appelait sans cesse ? Je passais mon temps à lutter contre mon envie de le dévorer, même si cela serait la meilleure des solutions à mon problème. S’il disparaissait de la surface de la terre, son odeur disparaitrait également et je serais délivrée de l’emprise qu’il avait sur moi. J’y avais pensé de très nombreuses fois, de trop nombreuses fois. J’avais étudié chacune de ses activités quotidiennes, et trouvé milles et une façon de faire passer sa mort pour accidentelle. Pourtant, je n’avais jamais pu me résoudre à lui faire du mal. J’étais incapable de le faire consciemment, incapable. Cela m’excédait, de me sentir aussi faible face à un humain. Alors que Mariana en rajoute une couche, c’était trop pour moi. Ses paroles ne me rassurèrent pas. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Oh, elle avait surement dû avoir une vision, une de ses prémonitions auxquelles j’avais toujours crû. Pourtant, là, je n’y arrivais pas. Je ne pouvais pas concevoir que tout irait bien si je travaillais avec le jeune homme. Je finirais par le tuer, c’est tout ce qu’il allait arriver. Comme bien souvent elle nous le fait remarquer, l’avenir qu’elle entrevoit est très changeant, et peut d’un moment à l’autre basculer. Il n’y avait aucune certitude, aucune.




    ~ Moué… Mais tout peut basculer, tu es la première à le dire Mary…


    J’avais grogné ses paroles plus que je ne les avais dites. Ma voix avait été très rogue, et pas du tout mélodieuse comme d’habitude. J’étais frustrée par son attitude, et je ne pouvais pas en faire autrement. Je n’avais pas peur pour moi, non. Je saurais toujours me tirer de toutes les situations. J’avais cependant peur pour lui. Si je le blessais, jamais je ne m’en remettrais. Alors si je le tuais, je n’aurais plus qu’à allait provoquer les enfants de la lune, pour qu’il mette fin à mon existence également. Me tournant vers mon frère ensuite, ce dernier se contenta d’hausser les épaules, ne voulant, sans aucun doute, prendre partie. De toute façon, je savais que quoi que je puisse dire, il donnerait raison à Mariana plutôt qu’à moi. Il était pourtant si bien placé pour savoir ce que je pouvais ressentir, comme je venais de lui faire remarquer. Il avait le pouvoir de connaitre et de contrôler tous les sentiments des personnes qui l’entourent, d’où la certitude dans mes paroles à son égard. Je finis par me tourner vers l’humaine, et m’excuser de ma conduite. Cette dernière me répondit que cela n’était pas bien grave et que j’étais pardonnée sans rien avoir à faire. Elle me serra même la main que je lui tendais, se disant heureuse de faire ma connaissance, tout en souriant. Je ne m’étais pas du tout attendu à une telle réaction, je devrais bien l’avouer.


    ~ Merci Alyson, et encore une fois, je te pris de me pardonner. Je n’ai aucune excuse pour mettre montrer aussi amère avec toi, surtout que tu ne le méritais pas. Et vraiment si un jour tu as besoin de quelque chose, n’hésites pas à me le demander. Si je peux t’aider, je le ferais.


    C’était bien la première fois que je promettais quelque chose à une humaine. En fait, je l’aimais bien. C’est bizarre, je sais, mais il est très rare de voir des jeunes réagirent comme elle venait de le faire tout de suite. Du coup, elle avait gagné ma sympathie, ce qui était aussi une première. Son odeur était agréable, oui, mais à côté de celle de Keith, elle n’était rien. Depuis d’ailleurs que j’ai rencontré le jeune homme, toutes les autres senteurs sont devenus fades comparées à la sienne, et ne m’attirent plus comme elles auraient pu le faire avant. Au moins il y avait un avantage à l’avoir connu… Je ne pus m’empêcher de poser ma main sur le front de mon frère et lui demander comment il allait, quand je sus qu’il avait renversé la jeune femme. Ce n’était pas possible qu’il est fait ça, pas possible d’où mon grand étonnement. Ma colère avait laissé place à de l’inquiétude en à peine quelques secondes. Bien entendu, pour « sauver la face », il dit que c’était surement la grippe, chose que je savais fausse. Nous étions vampire. Toutes les maladies humaines n’avaient pas d’impact sur nous. Gentiment, ma journaliste en herbe proposa de lui donner des médicaments, mais avant même qu’elle ne fasse un geste, je lui dis :




    ~ Surtout pas, ça va le tuer après ! Enfin, ce que je veux dire, c’est que nous avons tous un régime assez strict au niveau de la nourriture et surtout des médicaments… Nous avons vécu pas mal de temps à l’étranger avec nos parents, et du coup, à présent, nous devons faire attention. Mais merci quand même !




    Au début, j’avais été assez sèche une nouvelle fois avec elle, puis me reprenant, je m’étais faite plus douce. Les cachets que pouvaient prendre les humains n’avaient pas de très bon effets sur nous. Ils n’étaient pas mortelles non, mais disons qu’ils nous faisaient plus de mal que de bien pendant quelques heures. Pour justifier mon refus aussi rapide, j’avais inventé une histoire bien entendu, qui nous servait toujours d’alibi. Je restais vague, tout en donnant les informations nécessaires, comme chacun de nous le faisait tout le temps à chaque fois que l’on nous questionnait…

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Mariana Anderson
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeLun 6 Avr - 16:16


  • Et bah, c’était la journée des surprises, autant j’en avais prévu une que les autres qui suivaient ne sembler pas venir de moi. Je n’y étais absolument pour rien, pour changer un peu de l’habitude toujours en train de penser que je choisis exactement le moment qu’il faut. Le débarquement d’Alyson ce n’était absolument dans mes cordes bien au contraire, j’étais genre, totalement à côté ! Je ne surveillais pas toutes mes visions réellement, et la plupart concernaient ces temps derniers Lynn ou William, et particulièrement Lynn en fait ! Avec Keith dans les pattes ce n’était pas l’idéal non plus pour aller au lycée sans avoir peur qu’il y ait un meurtre sanguinaire et que nous devions repartir à l’autre bout du monde. Non même moi je ne le souhaitais pas en fait, bien au contraire, je voulais encore rester à Watson Lake au moins, un an ou deux, le plus longtemps que l’on puisse ! C’était une question de stabilité, et puis partir comme ça du jour au lendemain serait assez louche quand même ! Nous 6 étant au lycée, notre paternel médecin et notre tendre mère prof d’anglais… On nous remarquerait partir c’était sur et certain !

    Mais soit, Lynn était vraiment énervée contre moi, et il était certain que j’étais toujours la première a dire que mes visions n’étaient que des vues subjectives de l’avenir et qu’il ne fallait qu’une seule des deux personnes face un faux pas pour qu’elle change. J’étais sure de cette vision et que le travail en binôme de notre cher prof de Biologie Avancé aller très bien se passer ! Après tout, je surveillais toujours ce qu’il se passait derrière elle, j’étais souvent en train de l’épier tout comme les autres membres de ma famille ! Enfin c’était toujours, surveillance constante, surtout avec Lynn qui n’arrêtait pas en me demandant toutes les deux minutes s’il allait se passer quelque chose… Si un jour on m’avait dit que mes visions seraient autant exploités j’aurais fait une de ses têtes, l’air de dire, mais oui et puis demain je deviens une langouste dans la mer -_-‘ ! Heureusement que personne me l’a demandé sinon je devrais trouver un moyen pour me changer en langouste dans l’Océan le plus proche, en l’occurrence le glagla du nord -_-‘ ! Oui, bon c’est bon, ça m’apprendra à dire tout et n’importe quoi particulièrement à ma famille

    « Je surveillerai promis ! »

    Ca c’était bien pour la rassurer, ah, ah ! Je n’étais pas certaine quand même que ça la rassurait totalement mais bon, c’était mieux que rien ! L’ennui était que je ne pouvais pas réellement plus la rassurer, mise à part lui faire partager mes visions mais c’était hors de mes capacités déjà, et puis il ne valait mieux pas pour moi qu’elle voie tout ce que je voyais, je me ferai tuer sur le champ ! Surtout avec les Volturi dans le coin, j’étais un peu bouleversée de tous les côtés avec mes visions, et ça n’arrangeait pas la clarté souvent >.< ! Mais je faisais avec et j’avançais droit devant moi -_-‘ Que dire de plus, enfin…

    Puis ensuite, William se sentit « mal » on allait dire ça comme ça… Pour éviter de dévoiler notre véritable nature. Ennui qui se présentait, la jeune fille proposa des cachets contre la douleur, hé hé ! Surtout pas, nope, on arrête, d’ailleurs Lynn réagit immédiatement, ce qui me soulagea d’un point de suite. Il fallait éviter les dégâts au maximum… Déjà qu’on était trop parfait, et que c’était pas du tout louche que l’on ne vienne pas en cours dès qu’il faisait beau. Heureusement que c’était rare. Surtout par ici….

    « Tu veux rentrer peut être Will ?! »

    Demandai-je souriante en étant un peu inquiète, ah oui, toujours comme ça…


{[ Arghh c'est vraiment pas super -_-' Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson 11523
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeLun 6 Avr - 18:12

    Vous voyez, il y a vraiment des fois où même un vampire se dit qu'il aurait mieux fait de rester chez lui. C'était ce que j'étais en train de me dire, j'aurais mieux fait de ne pas pointer le bout de mon nez. Les mains dans les poches, le bras de Marianna autour de mien, j'essayais de ne pas voir qu'elle. Elle avait ce talent de m'étourdir par sa simple présence et il me semblait que j'étais plus entier quand elle était là. Un léger coup de vent me fit sourire légèrement, me détendant incroyablement. Je relâchais les muscles de mon corps mais une odeur me fit à nouveau me tendre.
    Une légère odeur de sang me parvint et, j'étais certain, elle n'avait pas échappé à mes soeurs. Je serrais la mâchoire, redevenais stoïque, le regard balayant la foule. Je ne bougeais quasiment plus, bouchant mon nez pour ne pas respirer l'odeur alléchante.
    Cette faiblesse finirait par me rendre fou et je me demandais comment ma famille pouvait supporter mes faiblesses. J'étais un danger pour eux, surtout avec les Volturis dans le coin, ne se rendaient ils pas compte du boulet qu'ils traînaient ?
    Je jetais un regard presque suppliant à Lynn, sachant très bien qu'elle ne pourrait pas faire grand chose pour mon cas.

    L'inquiétude que je ressentais en provenance de ma petite soeur, me fit hausser un sourcil. J'avais raté le début de ma journée, je m'étais laissé emporté par la peur qui m'aveuglait depuis quelques temps. Depuis Leur arrivée ici. Et même si nous étions censé être parfait, je n'avais su éviter un petit incident, sans grand résultat sur l'avenir mais qui tout de même, semblait louche.
    Jamais un membre de ma famille ne tombait, ne glissait, ne se ridiculisait. Pourtant là, je l'avais fait .. Comme si, pendant quelques minutes, tout mes sens avaient été coupé. Evidemment, seul un être pouvait faire ça, mais je doutais qu'un Volutris se soient amusé à créer un si petit incident, juste pour nous embêter. C'en était ridicule et complètement immature.
    Je reprenais un air détendu tandis qu'une odeur d'alcool vint remplacer l'odeur du sang. J'étais sauvé, enfin presque, puisque maintenant je ne voyais plus Alyson, mais une proie potentiel.
    La main de Marianna se resserra sur mon bras, sans doute, alors que je me tendais à nouveau, avec la tête de celui qui avait toujours l'air de souffrir.

    Deux choses m'étonnèrent alors. Tout d'abord, le ton plus doux qu'employa ma soeur pour s'adresser à l'humaine et ensuite .. Le fait qu'elle promette des choses à .. Une humaine. J'échangeais un regard mi-amusé, mi-étonné avec ma douce moitié avant de reporter l'attention sur la jeune fille, qui avait maintenant tout les regards sur elle. Pauvre créature, dès lors qu'elle nous quitterait pour le cours, j'étais certain qu'elle serait harcelé de question par des curieux et des curieuses.
    Je me calmais doucement, à mon rythme, dégageant tout de même un sentiment de sécurité autour de moi. Je ne désirais pas créer un vent de panique, c'était la dernière chose dont nous avions besoin. Je reprenais donc mon calme, desserrant doucement les mâchoires, retirant ma main droite de ma poche pour passer un bras protecteur autour des épaules de Marianna.
    Je regardais ma soeur puis Alyson. J'écarquillais alors les yeux mais avant que je puisse répondre, Lynn me devança.


    ~ Surtout pas, ça va le tuer après ! Enfin, ce que je veux dire, c’est que nous avons tous un régime assez strict au niveau de la nourriture et surtout des médicaments… Nous avons vécu pas mal de temps à l’étranger avec nos parents, et du coup, à présent, nous devons faire attention. Mais merci quand même !
    -Oui .. Et puis, je suis particulier, je ne supporte pas vraiment les anti-douleurs. Avant de savoir si c'est bon pour moi, je dois faire des tests .. Heureusement qu'on a un père médecin qui nous connaît bien !


    Quel baratin. J'échangeais un regard rassuré avec ma soeur. Ok comme douleur il existait pire, mais je n'avais pas envie de me tordre de douleur pendant au moins une heure. Et bien oui, j'avais beau être un vampire, je n'en restais pas moins un être qui n'aimait pas souffrir. Surtout que ça, c'était une sorte de torture.
    Je souriais à Alyson, histoire de détendre l'atmosphère, même si tout résidé plus en moi que dans mes expressions faciales.
    Une vague apaisante, de détente envahit à nouveau les lieux, transformant les émotions de chacun à ma guise. Evidemment, je me contentais de calmer les gens, plutôt que de les énerver.
    Je baissais le regard vers Marianna, un sourire se dessina sur mon visage blanc.


    -Non .. Ça ira, ne t'en fais pas


    Je m'évitais de lui donner un petit surnom affectueux, ne désirant pas partir dans le trop romantique ou culcul. Et puis, tout ceci nous regardait, je n'aimais pas me montrer trop amoureux devant les autres. De plus, alors que j'avais passé mon bras autour des épaules, le regard de Lynn ne cacha pas une jalousie. Je comprenais qu'elle puisse nous jalouser, elle n'avait pas d'âme soeur, du moins, pas un qui risquait rien à ses côtés. Le pauvre Keith. Je plongeais mon regard dans celui de ma soeur, cherchant à y déceler quelque chose, je ne savais pas trop quoi. Tout ce que je pus pour elle, fut d'atténuer la douleur qu'elle ressentait en pensant à l'humain. C'était la moindre des choses.
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MessageSujet: Re: Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson   Même les vampires vont à l'école {[ Lynn - Will - Alyson Icon_minitimeDim 12 Avr - 13:35


    Étrangement, non en faites c’était juste mystérieux.. Je parlais presque tranquillement avec ceux qui pendant longtemps étaient isolés entre eux.. Cela me faisait vraiment tout drôle d’être en leur compagnie et que pour la première fois je les voyais vraiment de prêt, c’était étrange et agréable à la fois, finalement à part le début de la conversation entre Lynn et moi, tout ce passait plutôt bien et je les trouvais en réalité fort sympathique ! Dommage, réellement dommage qu’ils ne se fondent pas dans la masse comme le reste du lycée, mais j’en déduis que c’est ça être différent pour eux.. Je me détendais petit à petit face à eux, et me disais vraiment quand faites.. Ils étaient tout simplement normaux; pas si parfait que ça comme je l’avais cru depuis le début de leur emménagement.. Non, eux aussi avait leur coup de gueule et leurs nombreuses colères passagères, et cela me faisait bien entendu énormément plaisir d’être l’une des premières à le remarquer..

    Oui, les Anderson pouvaient être colériques, et pouvaient également être.. Malade ! Se sentir mal comme n’importe qui, je laissais échapper un soupire de soulagement qui n’avait pas du leur échapper.. Mais je m’en fichais ils étaient normaux, normaux ! Quel plaisir.. Je les scrutais de mes yeux tout en restant silencieuse, j’aimais observer les faits et gestes des autres, non pas pour faire la fouineuse mais quelquefois le calme ne faisait pas de mal, et l’observation non plus.. Ils bavardaient, mais je mon œil fut attiré par des mouvements derrière le corps de Lynn, c’était la sœur de Keith, l’une de mes proches amies et qui se moquait un peu de moi, je crois bien.. Enfin je dois bien avouer que de là où j’étais je ne pouvais pas tout voir, et ma vue en prenait un coup réellement.. Je savais pertinemment que j’avais besoin d’une bonne paire de lunette, mais je m’y refusais..

    Je savais bien que cela ne m’allait pas, et pour avoir les rires des gens que je connaissais sur mon dos, pas la peine.. Je scrutais à nouveau les Anderson en zappant mon amie que je voyais à peine, et ayant proposé une boite de cachet, j’avais compris qu’apparemment j’étais réellement la reine des gaffes en tout genre.. Il fallait que je propose une chose capable de tuer les gens, et bien c’est ma vaine du jour on dirait.. Et apparemment Lynn avait réagit excessivement, et comment ne pas la comprendre, de plus elle s’adoucissait au fur et à mesure que sa phrase se finissait, elle se calmait et je comprenais que c’était une action d’excuse en quelque sorte, je lui souriais poliment et m’exprimais de vive voix :

    «
    Oh, je m’excuse, je ne savais pas du tout que et bien vous aviez des allergies face à certain médicament, je m’en rappellerais pour la prochaine fois, encore désolée.. C’est pas mon jour on dirait ! »

    Je souriais à nouveau, le rouge me montant aux joues, et je passais mon sac à dos sur mon ventre en ouvrant la fermeture pour enfin replacer la boite de comprimé ‘tueuse’ pour enfin replacer le sac à sa place initiale.. Puis j’entendais Mariana proposer à William s’il souhaitait rentrer, et comme à mon habitude je m’écrasais et restais dans mon coin à regarder, j’espérais qu’il allait aller mieux, ce serait vraiment dommage qu’il soit malade au point de rater l’école.. Quoique, qui n’aime pas rater les cours ? Puis j’entendis la réponse du jeune Anderson qui lui expliqua que ça irait et qu’il ne fallait pas s’inquiéter.. Pourtant le visage de Mariana ne changea pas d’un pouce, et je savais quelle soupçonnait quelque chose, mais je ne m’en intéressais pas plus, cela ne me regardait pas..

    Puis je repensais à ma rencontre avec Zachary.. Et je me demandais si je pouvais oser poser la question au sujet d’un quelqu’onque lien familial, ce serait peut-être déplacé, mais je pouvais dire que cela s’agissait d’un ami récent que j’appréciais particulièrement.. Je souriais donc et essayait de prendre mon courage à deux mains, des millions de fourmis s’emparant des membres de mon corps, et me donnant affreusement mal au ventre, j’irais chercher de l’eau et prendre un comprimé avant d’aller en cours tiens !

    «
    Dites.. Je me posais une question un peu indiscrète, hum.. Je ne sais pas trop comment la formuler, mais.. J’ai un ami que j’ai rencontré il y a peu, et il vous ressemble énormément, je me demandais donc si vous aviez un lien avec un certain Zachary.. J’ai déjà vu votre père et il a à peu près les mêmes cheveux, et des yeux très.. Sombres un peu comme le saphir, ça vous dit peut-être quelque chose ? »

    Je n'aurais pas du poser la question, à présent je m'en voulais.. Ca ne me regardait pas après tout, il vallait mieux oublier..

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