Vampire Thême
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 j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson

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Manahune M. Ashworth
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MessageSujet: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 29 Juin - 1:01

    C'était une affaire de harcèlement sexuelle sur laquelle travaillait Manahune, le genre d'affaires dans lesquelles elle excelle. Face à elle, un avocat d'un grand cabinet ou plutôt d'une chaîne de cabinet. La jeune femme défendait la victime et ce jour-là était peut-être le dernier pour ce procès. La jeune avocate fut interpellé par l'avocat de l'autre parti.



      « Mademoiselle Ashworth. »
      « Bonjour. »
      « Bonjour, nous vous proposons cinq mille. »

    Manahune rigola à cette phrase, d'un rire sonnant faux et c'était tout à fait voulu.
      « Cinq mille ?! » - sa voix était étouffée à cause de son rire puis d'un coup sec elle reprit son sérieux - « des excuses publiques et cinquante mille. »
    Ce fut à l'autre avocat de rire, mais ce dernier reprit son sérieux bien plus rapidement.

      « Vous n'êtes pas sérieuse ?! »


    La jeune avocate montra son visage de sa main tout en disant :

      « J'en ai l'air ? »
      « Non »
      « Bien alors ? »
      « Six mille ! »


    Manahune leva les yeux au ciel avant de faire un petit geste avec son doigt vers l'avocat de la partie adverse.

      « Pic et pic et colegramme...Procès ! »

    Elle fit un large sourire à l'autre avocat qui lui fut étonné de cette réaction. La jeune femme ne lui donna pas le temps de répondre puisque accompagnée de sa cliente elles partirent s'isoler.

    * * * *




    Il était désormais dans les alentours de vingt heure. Manahune avait gagné haut la main le procès et sa cliente obtînt bien plus que ce que proposait l'avocat défendant l'accusé. La jeune avocate ne manqua pas de saluer son confrère bien qu'elle venait de lui infliger une sacrée leçon. Puisque ce dernier ainsi que de nombreux avocats, voyaient en Mademoiselle Ashworth une gamine incompétente. Alors qu'en réalité c'était une véritable tigresse ou requin comme vous voulez. Dans la profession on lui avait attribué le surnom de 'Lolita', un surnom qui l'exaspérait fortement. Mais c'était aussi une marque de respect forte puisque souvent quand les avocats apprenaient que c'était contre 'Lolita' qu'ils seront cela les mettait mal à l'aise.

    La jeune femme avait troqué ses vêtements d'avocate, c'est-à-dire un tailleur et un chemisé, pour une tenue un peu plus décontractée. Elle avait aussi changé radicalement de lieu puisque désormais elle se trouvait dans un café de la ville en compagnie de quelques amis. Des amis qui s'exclamèrent tous en levant leur consommation :



      « À Lolita. »
      « Arrêtez avec ce surnom! »



    La jeune femme leva les yeux au ciel, elle n'aimait pas du tout ce surnom et ne voulait pas que ses amis commencent à l'utiliser même si en un sens c'était une marque de respect des avocats. Rapidement la conversation dériva sur le nouveau métier de l'une des personnes autour de la table. Cependant, quelque chose d'autre attirait l'attention de la demoiselle que la conversation. Enfin ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un : Jefferson Ness. Le jeune homme était entré dans le café bien avant que les amis de la jeune avocate la félicite en l'appelant Lolita. À plusieurs reprises elle le regarda furtivement, elle ne voulait pas se faire 'prendre' en trin de le regarder.

    La conversation dérivait et Manahune était de moins en moins attentive, à un tel point que l'une des personnes : Minka, le remarqua. Elle chuchota donc à Manahune.



      « Il est mignon. »



    La jeune avocate ne put s'empêcher de rire et ne répondit pas. Après quelques minutes d'hésitation elle se leva, sa tasse de café vide à la main, et c'est tout naturellement qu'elle alla au comptoir. Ce même comptoir où était assis le jeune homme. Manahune posa sa tasse sur le bois et s'assit sur la chaise libre juste à côté d'elle.
    Ses cheveux étaient lâchés, ses cheveux longs, ondulés et couleur blé, lui donnant un air un peu sauvage. Elle fit mine de l’ignorer avant de dire, sans le regarder :




      « Pourquoi est-ce que je vous intéresses tant ? Est-ce l’argent que je pourrai apporter ? Ce matin j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? »

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Jefferson Ness
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 29 Juin - 14:05

Manahune Ashworth. Le nom de ma petite amie ? Non pas du tout, le nom d'une avocate qui faisait parler d'elle. On pouvait entendre pas mal de ragots sur elle, le milieu juriste était plutôt intrigué par cette curieuse jeune femme que certains voyaient comme une surdoué méritante et volontaire tandis que d'autres voyaient en elle une gamine incompétente. Oui il y avait un monde entre une surdouée gagnant des procès et une gamine incompétente, il va sans dire. Je ne sais pas vraiment dans quel cas est véritablement la jeune femme, cependant un regard rapide sur ses procès passés témoignent plutôt d'une expérience certaine. La jeune femme avait perdu des procès, tout comme j'en avais perdu, cependant elle en avait gagné une très large part. Pour ma part j'étais plutôt de ceux qui pensaient d'elle qu'elle était une surdouée, cependant on ne pouvait jamais bien savoir avant d'avoir vu une personne à l'oeuvre pas ? Quoi de mieux pouvais-je donc faire en ce jour sinon que d'aller voir cette jeune femme impliquée dans un procès concernant une histoire de viol ? Je n'avais pas de procès en vue, ceux que j'avais à préparer attendaient une autorisation d'un juge qui transmettrait directement à la Police, donc en effet je n'avais rien à faire de ma journée.

C'est ainsi que je me retrouvais un peu plus tard dans le tribunal où se jouerait le procès. Anxieux ? Non pas du tout. Impatient ? Pas vraiment, j'avais surtout envie d'entendre et de voir la jeune femme à l'oeuvre. Face à elle, un juriste d'un cabinet de mon père que je connaissais un peu. Lui et moi avions fais nos études ensembles, il n'était pas vraiment brillant, ne me donnait pas l'impression d'une réflexion grande. Cependant il savait apprendre des textes de loi et les recracher au bon moment ce qui au final, et c'est un triste constat, était bien là ce qu'il fallait savoir faire aux examens. Ca avait l'air d'un procès plutôt complexe, en réalité de la part des avocats il était extrêmement simple, Manahune avait toutes les cartes en main. Fallait-il dire que le violeur n'avait pas été un grand magna du crime, mais un petit amateur sans grande prétention qui avait commis erreur sur erreur, enfin ça lui viendrait avec le temps de ne plus faire d'erreur si la jeune femme s'y prenait mal. Par exemple si elle acceptait cette négociation dans laquelle l'avait entrainé l'autre avocat. Ce qu'il disait était véritablement ridicule, cinq mille dollars, voilà ce qu'il proposait ? Mais qu'on vire cet abruti. Cinquante mille avec des excuses publiques me paraissaient bien plus raisonnables, bien sûr je n'aurais pas accepté, j'aurais encore essayer de négocier, cependant la réaction de l'avocat face à « Lolita » relevait de l'amateurisme.

Le procès fut sans appel et sans pareil, ce fut à la fois une démonstration d'incompétence et une démonstration d'un sérieux implacable. La jeune femme avait un talent d'oratrice surprenant, évidemment pour quelqu'un n'ayant pas nécessairement l'habitude des affaires juridiques, ce n'aurait été que du blabla sans saveur. Seulement la jeune femme avait une façon agréable de manier le verbe, son procès et la succession logique de son développement, c'en était agréable, parfaitement construit et radicalement efficace. L'avocat en face avait purement et simplement été balayé et la jeune femme n'avait pas eu là un procès bien difficile, toutes les preuves étaient de son côté. Il n'y aurait eu pour le procureur qu'un élément à avancer, mais visiblement il n'y comptait pas, cela eut été que de dire qu'il n'y avait eu traces évidentes que l'homme est abusé de cette femme. Au moins une chose d'intelligent qu'il avait fais eu d'utiliser un préservatif, le procureur aurait pu jouer en disant que la jeune femme était sous le choc du viol et qu'elle avait mis un visage sur son agresseur en prenant le premier venu. Puisque finalement sinon des empruntes de doigts dans le domicile de la jeune femme, il n'y avait rien. Enfin soyons optimiste, la jeune femme avait gagné et c'était bien là le principal. Comment ça je suis un traitre ? Bien sûr que non je ne suis pas un traitre, j'étais simplement content de ne pas m'être trompé sur Manahune.

Elle était une gamine incompétente, autant qu'elle et moi avions des rapports de quelque nature que ce soit. Nous étions des inconnus, sinon à travers nos réputations, et elle était très loin d'être une amatrice, encore moins une gamine et certainement pas une incompétente. Mon père m'avait dis que j'étais libre de constituer l'équipe de juriste avec qui je voulais travailler ? Et bien j'aurais souhaité que Manahune en fasse parti. Pas par peur de me retrouver face à elle dans un procès, cela aurait d'ailleurs été intéressant, mais parce qu'elle était simplement douée. Mon but n'était pas de créer une équipe pour créer une équipe. D'autant que équipe n'est pas le bon mot puisqu'il n'y avait de place dans les locaux que pour deux personnes. Bien qu'il faudrait prévoir un troisième bureau pour une secrétaire qui prendrait les messages en cas d'absence. Ecouter mon répondeur tous les soirs pendant une heure et demi voir deux heures à tendance à finalement me faire très (trop) long. Enfin il n'était nul besoin que de s'inquiéter quand à ça puisque de toutes façons la jeune femme et moi avions déjà eu un entretien. Je ne sais pas trop ce que la jeune femme en avait pensé, cependant je devais avouer pour ma part que cet entretien avait été enrichissant.

Avoir la jeune femme dans mon équipe ne pouvait être qu'un plus, elle était intelligente, réfléchie, maligne et avait aujourd'hui gagné une très grande part de mon estime après cette franche réussite au procès. Je me demandais encore d'où lui venait son surnom de « Lolita », mais il était définitivement clair qu'elle ne le méritait pas. Je doutais qu'elle ne soit simplement qu'une petite gamine incompétente aux belles formes, loin de là. Petite et aux belles formes je veux bien, mais incompétente, là je devais avouer coincer. Enfin ce n'était jamais qu'une soirée comme une autre après ce procès et je me décidais à réfléchir sérieusement à reprendre contact avec l'avocate, j'aurais aimé qu'elle accepte un poste. Mais elle ferait comme elle en aurait envie, de toutes façons on ne pouvait obliger à faire une femme ce qu'on voulait en général, quand en plus celle-ci était d'une juriste plutôt habile et douée, mieux valait passer son chemin. Je ne saurais dire avec précision comme je m'étais retrouvé dans ce bar, mais je m'y étais finalement retrouvé. Pourquoi ce bar là en particulier ? Parce que je savais qu'on y servait des cocktails dont un tout particulièrement que j'aimais grandement, le « Tequila Sunrise ». Gamin ? Peut-être un peu, j'aimais ce genre de cocktail, ça me rappelait les Etats-Unis et mon époque estudiantine. Oui accoudé à ce bar, il y avait de la nostalgie qui m'habitait, quelque part cela n'avait rien de vraiment surprenant, depuis bientôt six ans mon pays, mon Angleterre, me manquait. Que j'aurais aimé remettre les pieds là-bas, retournez à Liverpool, revoir les gens que j'aimais. Qui sait si un jour je n'aurais le courage que de demander à Lynn de venir avec moi dans notre pays natal ?

Je n'étais pas vraiment attentif à ce qui se passait dans le bar, sauf lorsque j'entendis finalement quelqu'un lever son verre à « Lolita ». Je ne pus que sourire en me retournant rapidement pour voir la jeune femme tandis qu'elle demandait à ses amis de ne pas user de son surnom. Alors que finalement je terminais mon cocktail et que le barman me servait un « Vesper », changement radical mas j'appréciais cela, il me glissa que je devrais rejoindre la jeune femme dans le fond qui avait des regards pour moi. Je lui souris en lui disant le remercier de s'inquiéter pour moi et mes capacités à draguer. Je ne draguerais pas Manahune, pas parce qu'elle n'était pas attirante, loin de là, ou parce qu'elle ne me plaisait pas, mais simplement parce que ça me semblait un minimum de respect que je pourrais donner à la jeune femme. Finalement je fus rejoins au comptoir par une jeune femme dont il ne fallut qu'une demi-seconde pour comprendre qui elle était. Elle ne dit rien, après tout avait-on vraiment quelque chose à se dire ? Apparemment elle oui avait quelque chose à me dire losque finalement elle me posa trois questions sans diriger son regard vers moi. Calmement je laissais un peu de temps passer, juste quelques secondes avant de lui répondre:


- Ca aurait été l'humiliation de votre vie de perdre ce matin, vous aviez toutes les cartes en main et très honnêtement le procureur en question était un amateur. Je le sais, j'ai fais mes études avec lui. Ce n'était pas un des miens, mon équipe est pour le moment composé uniquement de moi, mais en effet, il travaille pour mon père. Quand aux raisons qui m'ont poussé à vous faire passer un entretien, elle sont désintéressées pécuniairement. L'argent m'importe peu, tout comme la gloire. Je ne m'intéresse qu'à une seule véritable chose, la vérité. Evidemment la vérité au service de la justice et c'est pour ça que je me suis intéressé à vous. On m'a dis d'engager un juriste pour travailler avec moi et moi c'est vous que je veux. On entends beaucoup de choses à votre sujet, vous n'êtes pas une gamine incompétente, très loin de là. Mais vous devriez retourner avec vos amis et profitez de votre soirée sans penser au milieu juridique, ce genre de soirées est déjà assez rare comme ça...
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Manahune M. Ashworth
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 29 Juin - 15:42



Les techniques qu'adoptaient la jeune femme dans ses procès n'étaient pas forcément voir pas du tout des techniques apprises en cours. C'était elle qui avait mis en place ce genre de chose. Des choses qui mettait souvent et/ou désarçonnait la partie adverse. Parfois, elle était même prête à transgresser certaines règles pour défendre son client. Rare était les procès où elle avait perdu et à chaque perte il y avait des raisons valables. Cette jeune avocate suscitait bien des points des vues différents dans le métier et l'intéressait été loin d'en avoir conscience. Le cabinet pour lequel elle travaillait a été celui où elle a fut stagiaire et rapidement les dirigeant virent en elle la perle rare. C'est donc sans aucun problème qu'elle fut acceptée dans le cabinet : Cage & Dorman. Un cabinet qui a du prestige et dans lequel Manahune se sentit rapidement à l'aise. Elle apporta au cabinet encore un peu plus de prestige et de l'argent aussi, un sacré paquet d'argent. Le salaire de la demoiselle est assez important pour son âge et son peu d'années d'expérience.

Les autres cabinets remarquèrent rapidement que leur adversaire avait trouvé une perle rare et ils tentèrent à maintes reprises de faire venir Manahune chez eux. Lui proposant un salaire plus important, moins d'heure de travail, un grand bureau. Mais à chaque fois l'avocate refusa, elle ne se voyait pas dans ce genre de cabinet. Les grands cabinets où les affaires principales sont celle de grandes sociétés, où l'argent sent à plein nez et où il y a souvent de la corruption. C'est en voyant toutes ces offerts qu'elle remarqua à quel point elle avait eu de la chance d'être prise dans son cabinet. Là-bas y régne une bonne entente, les affaires à traités sont intéressantes et il n'y a aucune corruption. Les deux patrons comprirent rapidement que s'ils voulaient garder Manahune il faudra faire certaines choses. C'est ainsi qui lui laisse refuser des affaires. Car, la jeune femme n'aime pas défendre des gens avec lesquels elle n'est pas d'accord, des gens qui ont faits des choses mal... C'est une question de morale pour elle et c'est sans doute cette morale qui fit qu'elle n'alla pas dans les autres grands cabinets qui la courtisaient.

Si Manahune réussissait si bien sa carrière c'est qu'elle possède des capacités que certains non pas ou qu'elle possède à plus forte échelle. Son talent d'oratrice par exemple. En effet, la jeune femme a une capacité à parler de telle manière qu'elle peut être comprise de tout le monde. Tout en utilisant des thermes techniques et le langage soutenu. Souvent elle donne des citations d'écrivain, de poète, d'avocat ou encore de chanteur. Des citations venant de nombreuses langues, le latin par exemple où encore le chinois. Et puis ses discours ne sont pas pesants comme peuvent l'être certains des avocats. Ainsi elle parvint à capter de meilleure façon l'intention des jurés et leur compréhension. Puisqu'un avocat s'exprimant avec des thermes inconnus ou les prenants trop pour des idiots, il est évident que les jurées auront, même inconsciamment, à défavoriser cette partie là. Sa manière de discourir passait parfois aux yeux des autres avocats comme de la manipulation. Mais pour la jeune femme ce n'était pas ça, ses discours lui venaient tout naturellement même si parfois elle devait y passer plusieurs heures pour les peaufiner. C'était comme un don inné chez elle, un don fort utile pour un tel métier.

Il y a peu Manahune avait eu un entretien professionnel avec un autre avocat qui semblait être intéressé par elle pour l'embaucher. L'entretient se passa bien même très bien, mais la jeune n'en sortit pas très convaincu. Elle n'aimait pas trop la manière dont avait été monté le cabinet. Il n'était que la suite d'autres cabinet, la jeune femme ne put s'empêcher de faire la comparaison avec une chaîne de magasin. Et cette comparaison laissait à penser que la chaîne avait été crée que pour l'argent et c'est surtout ça qui dérangea la jeune avocate. Car pour elle le droit valait plus que l'argent qu'il pouvait apporter. Vous direz que c'est simple de dire ça quand on a son salaire, mais il faut savoir qu'elle n'a jamais vécu avec autant d'argent. Donc pour ça part ce n'était pas le salaire que lui proposait le jeune homme qui la dérangeait, mais certains aspects du cabinet. Elle n'avait pas posé de question ou en tout cas que très peu, elle préféra réfléchir un moment avant de poser des questions tels que : quel serait réellement sa place au sein du cabinet ? Aurait-elle la possibilité de monter ? En tout cas, elle ne se gêna pas, pour faire comprendre qu'elle avait l'idée de monter son propre cabinet. La jeune femme se disait qu'en laissant entendre ça, peut-être Jefferson serait plus ouvert à accepter certaines choses qu'elle souhaite. Bien que les choses qu'elle pourrait lui demander n'était point des choses folles et irréalisables.

'Lolita' voilà un surnom qui était tout droit sorti de l'esprit étroit d'un avocat qui avait été battu de manière bien violente par Manahune. Ce dernier, grand macho dans l'âme, l'avait surnommé ainsi et rapidement le surnom avait fait son chemin. Il l'avait nommé ainsi, car il voyait en Manahune une lolita. Après tout c'était une jeune femme assez grande dont les formes étaient avantageuses et dont les longs cheveux blés lui donnait un air d'innocence. Et puis ce surnom faisait un peu gamin ce qui allait bien avec le jeune âge de la personne visée.

Cet endroit avait été le seul qui restait ouvert tard dans les environs c'est donc là-bas que se donnèrent rendez-vous un petit groupe d'amie dont Manahune. Ils s'étaient assis autour d'une grande table et avait chacun pris une consommation passant du jus de fruit au café en passant par un cocktail. L'ambiance était bon enfant et les éclats de rire nombreux et fréquents. Manahune participait à la conversation, mais sa participation diminua nettement quand elle remarqua la présence de Jefferson Ness, celui avec qui elle avait eu un entretien quelques jours auparavant. La jeune avocate préféra rester à sa place, se disant que peut-être il attendait quelqu'un, mais les minutes s'écoulèrent et toujours personne alors elle se décida à aller le voir. Et c'est d'ailleurs, juste après avoir pris cette décision qu'une amie de Manahune lui souffla qu'elle le trouvait mignon. Ce qui, intérieurement, fit rire la jeune avocate.

Elle se leva attirant les regards de ses amis qui s'interrompirent d'un coup se demandant ce qu'elle voulait faire. La jeune femme savait pertinemment qu'une question était sous-entendu par les regards, mais elle ne prit pas la peine de donner une réponse à cette question silencieuse. Elle se contenta de prendre sa tasse vide et d'aller rejoindre Jefferson. Quelques secondes de silence s'écoulèrent avant qu'elle ne lui pose trois questions à la suite, pas de bonjour ni rien, des questions simplement. La jeune profita du silence du jeune homme pour demander au serveur un autre café long et elle ne manqua pas de le remercier. À peine eut-elle fini de commander que Jefferson parla. Par respect, elle se tourna vers lui croisant par la même occasion ses jambes. La jeune femme posa sans gêne ses yeux sur le visage de son interlocuteur. Un petit sourire vint se loger sur son visage et elle attendit que le jeune homme eut fini pour répondre, car à peine eut-il fini sa première phrase qu'elle avait déjà quelque chose à lui répondre. Elle attendit qu'il finisse, écoutant avec une grande attention chacun de ses mots. Une fois qu'il eut terminé, la jeune femme passa une main dans ses longs cheveux avant de la poser sur le comptoir et c'est avec sa voix mélodieuse et à la fois douce qu'elle répondit :


« Vous venez vous-même de dire que l'avocat de la partie adverse, un avocat faisant parti de l'un de vos cabinets, à subit l'humiliation de sa vie ce matin. S'il est si incompétent, pourquoi le garder ? ... Il y avait beaucoup de chance que l'argent vous importes, vous en avez et vous avez connu cet argent grâce à votre père, peut-être en avait vous payez par son absence, mais vous avez connu l'argent c'est donc plus simple de ne pas s'en intéresser. Quant à la gloire, vous l'avez en partie, enfin c'est plutôt du prestiges. Cela vous déplait sans doute, mais pour le moment c'est grâce à votre père que les gens viendront dans votre cabinet. Ma franchise me fait sans doute perdre des points, mais c'est ainsi que je suis. Merci pour les compliments. Si cela ne vous déranges pas, je préfère rester avec vous. Certes, ses soirées de tranquillité sont rares, mais je préfère rester ici. »

La jeune avocate agrandit son sourire, le draguait-elle ? Non, mais cela pouvait être pris comme tel.
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 29 Juin - 19:33

Et voilà tout le problème lorsque malheureusement pour vous votre père est un magna connu dans un domaine. Vous ne pouvez pas être réellement quelqu'un, vous êtes toujours « le fils de... » ou « la fille de ... ». Comme si vous n'aviez pas le droit vous-même d'être quelqu'un de bien et d'important, non c'était nécessairement que vous profitiez de ce que votre père avait fais de bien. J'avouais que cette seule idée me faisait vomir, mon père n'avait jamais de sa vie été juriste, c'était même très loin de cela en réalité. Il n'avait jamais été qu'un homme qui avait du flaire et qui savait compter, il s'était lancé dans quelque chose et cela lui avait particulièrement bien réussi, preuve en était, il était désormais riche et connu dans le monde juridique. Et dans le même temps il faisait mon plus grand malheur puisque j'étais de fait simplement « le fils de Monsieur Ness qui possède une suite de cabinets d'avocat ». Et voilà, adieu mes chances d'être un jour un juriste reconnu pour son talent, je ne serais jamais que le fils de quelqu'un d'important. Sous-entendu que je ne me devais rien à moi, à mon savoir ou mon intelligence, mais que simplement je pouvais profiter à loisir de ce que mes parents avaient bâtis.

J'allais rétorquer à Manahune un « Vous ne pouvez pas comprendre ce qu'a été ma vie » mais je le retins pour lui adresser un sourire comme elle-même me souriait. Non effectivement, ni elle ni personne ne pourrait comprendre ma vie. J'avais baigné dans le monde de l'argent bien sûr, et évidemment cela faisait de moi un profiteur qui aimait l'argent et qui n'avait pour but que d'en accumuler. Je ne pouvais pas à vouloir à la jeune femme que de croire ça, j'avais toujours su que l'on me voyait ainsi, mais l'entendre par des personnes dans la rue avait un impact minime. L'entendre d'une personne dans la profession, c'était un impact très différent qui me toucha d'une façon que je n'aurais absolument pas pensé possible. Ca avait été une claque vraiment violente et pourtant ce n'était pas la première fois que j'entendais quelque chose comme ce qu'elle venait de me dire. Je savais que tout était question de point de vue et c'était bien le cas ici avec « Lolita », malheureusement je ne pourrais jamais faire comprendre à personne la vérité. Que je le veuille ou non je resterais pour le monde ni plus, ni moins que le fils de Richard Ness. Quand cette idée me traversa l'esprit, j'étais presque sûr qu'un voile avait traversé mon regard. C'était peut-être orgueilleux, mais je ne voulais pas rester dans l'ombre de mon père, je voulais être reconnu en tant que Jefferson Ness et pas simplement comme le fils de quelqu'un d'important.

La solution était simple me direz-vous, je n'aurais jamais qu'à trouver une autre occupation, trouver un autre domaine dans lequel je pourrais performer. Cependant, c'était dans le milieu juridique que je me sentais le mieux. Je commençais à maitriser certaines astuces du droit, je commençais à devenir véritablement un juriste quand finalement il faudrait que je change de métier parce que je ne serais jamais que le fils de quelqu'un ? La vérité était bien présente, je ne serais surement jamais vraiment pris au sérieux et lorsque la jeune femme rajouta qu'elle devait perdre des points à parler ainsi j'avais l'envie de lui dire d'aller se faire voir, mais une fois de plus je me retins. Ce qu'elle disait n'était que la stricte vérité et j'en étais bien conscient, elle ne faisait que dire ce qui était vrai, ce que tout le monde pensait mais qu'on n'osait pas dire. La vérité dans son plus simple appareil. Si je voulais réussir à me faire un nom, je n'avais donc pas vraiment le choix, je me devrais de trouver un autre milieu que le milieu juridique. Sinon je resterais dans l'ombre de mon père, preuve qu'une fois encore il n'était pas vraiment à la hauteur. Après avoir pu pour seul amour pour moi celui de me bercer dans l'argent plutôt que l'amour, il se trouvait qu'il m'empêche de pouvoir être vraiment dans ce que je faisais. Pouvais-je lui en vouloir d'avoir réussis sa vie ? Difficilement.

Mais mon problème à moi restait donc bien présent sans que je sache pas où l'attaquer. Sans que je ne sache vraiment comment m'y prendre pour m'en tirer, je n'avais qu'à fermer boutique et partir ? Allez à la concurrence ? Très bonne idée ça, ça allait tuer le paternel si je faisais ça. Et puis quel concurrent me prendrait ? J'étais le fils de Richard Ness, si j'allais à la concurrence ce serait uniquement pour la ruiner voyons ! Non j'étais condamné à changer de carrière ou à rester dans l'ombre de mon père. Seulement voilà, il était vrai aussi que j'aimais tout particulièrement ce que j'avais fais de ma vie. Je m'amusais dans ce que je faisais serait exagéré, je voyais des cas d'une gravité extrême, cependant j'aimais ce que je faisais. J'aimais ce rôle de juriste, j'aimais être dans un tribunal, sentir le bois dur et verni des bancs, palper la tension dans la salle, sentir en moi cette pointe de stress avant que je ne commence mon développement. Et puis tout ce qu'il y avait autour me plaisait, l'étude des cas, l'unité de chaque affaire, rien n'était jamais pareil, tout était un éternel recommencement, aucune monotonie. Je ne pourrais pas changer ainsi de métier, j'aimais trop ce que je faisais. Quelque part j'étais bloqué dans ma situation car je ne voulais changer sans vraiment avoir le choix pour ce que j'étais désireux de faire. Particulière situation n'est-ce pas ? Pas si particulière, j'avais simplement le malheur d'être dans l'ombre de mon père. Et ce serait pour toute ma vie.

Je savais que la jeune femme ne se rendait pas compte et ne pouvait pas se rendre compte combien ce qu'elle me disait pouvait me toucher. Elle devait avoir idée que cela allait me toucher sans aucun doute, mais que ça ait sur moi l'impact que ça avait, très honnêtement je doutais que quiconque puisse avoir idée de cela. Jamais mots ne m'avaient autant touché que ceux de la demoiselle et pourtant il n'y avait dans ce qu'elle me disait aucune insulte, comme je l'avais déjà dis, elle ne faisait que dire la vérité, mais elle me heurtait avec une violence rare et qui se voulait inhabituelle. Cette situation dans laquelle j'étais était d'autant plus ridicule que je n'avais rien fais pour la « mériter », elle avait l'effet d'une punition, d'une décision suite à un jugement, et pourtant je n'avais jamais fais qu'être moi. C'était à la fois très étrange et particulièrement désagréable de se retrouver ainsi que je me retrouvais. Finalement quand on dit que l'alcool est mauvais pour la santé, on ne peut vraiment pas se tromper. Outre notre comportement qui se trouve modifier, on se retrouve soudainement à se prendre de violentes vérités que l'on aurait voulu éviter en pleine figure. Mon esprit mue hurlait de lui dire d'aller voir ailleurs avant de partir furibond, pourtant je savais qu'elle avait raison et je restais là.

Je devais avouer que pendant un très bon moment je n'avais pas pensé que la jeune femme viendrait me parler, après tout pourquoi viendrait-elle le faire ? Elle pouvait profiter d'une soirée de tranquillité avec des amis ce qui, nous le savions, était une chose plutôt rare chez les juristes. Puis il n'avait fais aucun doute dans ma tête qu'un des jeunes hommes présent soit son petit ami, donc ne pas parler boulot et avoir un petit ami faisaient deux très bonnes raisons que la jeune femme ne vienne pas me parler. Pour être honnête, j'aurais mieux voulu éviter qu'elle vienne finalement, j'avais eu envie qu'elle vienne me parler, mais je le regrettais. C'était étrange ce pouvoir qu'avait l'Homme de blesser plus en étant innocent et en parlant simplement que réellement lorsqu'il voulait blesser. C'était parce que la jeune femme n'avait pas envie de me faire dans ce qu'elle me disait que véritablement je souffrais de ce qu'elle me disait. Ironique et incompréhensible n'est-il pas ? Tout à fais moi. A souffrir de ce dont on ne devrait pas souffrir très certainement, mais elle n'y était pour rien, elle ne pouvait pas savoir, ni même comprendre et je n'étais pas sûr que je veuille qu'elle puisse le faire.

Ce qu'elle m'avait dis semblait tourner en boucle dans mon esprit et pourtant elle venait à peine de finir de me répondre. Plutôt désagréable comme sensation en réalité, d'autant que la jeune femme préférait rester près de moi comme elle venait de le dire. Et elle accompagna la parole du geste en restant effectivement assis à côté de moi. Mon regard était toujours dans le vide devant moi, devant paraître absent, je n'en avais rien à faire en réalité. Je répondis à la demoiselle d'une voix tranquille et maitrisée:


- J'ai été en cours avec lui, il n'a eu que ce qu'il méritait et il ne fait pas parti de l'un de mes cabinets mais d'un cabinet à mon père. Quand à pourquoi le garder s'il est incompétent, et bien tout simplement parce qu'il est bon, sauf qu'il est encore trop arrogant et qu'il a du mal à faire les bons choix. Il deviendra sans doute un très bon juriste quand il se sera prit deux ou trois autres coups comme celui de ce matin. J'eus une pause et quand je repris, sans que je m'en rende compte ma voix était teintée d'amertume et d'un soupçon de tristesse, Vous avez raison, je suis et ne serais jamais que le fils de Richard Ness aux yeux du monde. Un incapable qui n'aura de sa vie que profiter de l'argent et de la renommée de papa sans aspirer vraiment à rien dans sa vie à lui. J'aurais pensé que vous ne me verriez pas comme ça, mais apparemment tout le monde me voit de la même façon. Mais je me fiche de la façon dont on me voie dans le milieu juridique, je sais que je me fiche éperdument de l'argent et de la gloire. Je me plais dans ce que je fais, j'ai la chance de pouvoir en vivre, mais comme vous l'avez dis, les gens ne voient en moi que le successeur de mon paternel, ni plus ni moins. Ne vous inquiétez pas, je ne vous en veux pas de ce que vous avez dis, au moins vous avez eu la franchise de le dire. Je ne fais pas de système de point, il y a une place pour vous si vous le désirez, mais c'est à vous de voir. Mais comme je vous l'ai dis, vous feriez mieux d'aller avec vos amis et de passer une soirée sans penser au monde juridique. S'il vous charrie, dites-leur que je vous ai donné mon numéro de téléphone ou que vous m'avez donner le vôtre...
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Manahune M. Ashworth
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 29 Juin - 21:33


Les mots peuvent ressembler aux rayons X ; si l'on s'en sert convenablement, ils transpercent n'importe quoi.

Sans doute refusait-il de l’admettre, mais son père avait sans doute était une aide pour lui. Certes, même s’il n’en voulait pas, il ne pouvait avoir de pouvoir face aux gens qui s’arrêtaient au nom. Manahune ne faisait pas parti de ces gens, sans doute était-ce parce qu’elle n’avait pas de grand nom comme pouvait avoir Jefferson. Cela avait sans doute été un handicape dans sa vie et sans doute à une ou plusieurs reprises on favorisa quelqu’un d’autre parce que cette personne avait un nom connu. Mais la jeune femme ne préférait pas y penser et se dire que de toute manière elle était ce qu’elle était et ne pouvait changer. Quand elle dit au jeune homme que le nom de son père l’avait sans doute aidé, la jeune femme ne voulait pas être méchante, elle était simplement objective comme elle aimait le pensé. Si cela dérangeait et/ou perturbé le jeune homme, pourquoi ne changeait t-il pas de nom ? Après tout ces dernières années, changer de nom était devenu chose assez simple bien que remplit de paperasserie. Peut-être été t-il trop tard, les gens l’avait connu sous Ness, alors s’il changeait ce serait perdre une clientèle.

La jeune femme s’attendait à entendre un « vous ne pouvez pas comprendre ». Oui, elle ne pouvait pas comprendre, elle n’avait pas eu la même vie du jeune homme. Elle n’avait pas baigné dans l’argent. Elle avait plutôt baigné dans la pauvreté. Alors, oui elle ne pouvait pas comprendre. Mais la jeune femme se disait qu’être triste riche et toujours mieux qu’être pauvre triste. Car il faut bien l’avouer, l’argent cela aide même si certains se refuse à l’évidence. Manahune était exaspérée face aux gens qui disaient que l’argent ne faisait pas le bonheur. Certes, cela ne peut sans doute pas faire le bonheur totale, faudrait-il que le bonheur totale existe, mais soyons réaliste l’argent ça sert à être heureux. On est toujours plus content quand on n’a pas à s’inquiété de ses dépenses, de la fin de mois difficile.

Manahune se pinça les lèvres en voyant la réaction du jeune homme. Son regard semblait s’être voilé quelques instants et cela lui fit comprendre que sans doute elle avait fait un faux pas. Des paroles de travère, une pensée mal exprimée. La jeune femme allait tenter de se faire pardonner dans ses prochaines paroles. Alors elle reprit la parole.


« Je suis désolée pour mes paroles, maladroites et sans doutes blessantes. Malheureusement ce que j’ai dis n’est que la pensé des gens dans le métier, c’est fort dommage, car vous êtes doué. Je sais que je ne peux pas comprendre votre vie, je ne suis personne pour juger votre vie. »

Le jeune répondit à ses paroles précédentes après un long moment de silence. Manahune s’en voulait bien plus que pouvait le faire penser son visage. Un visage qui était resté impassible hormis quelques secondes où il se fendit en une grimace. La jeune femme baissa la tête, une boule s’était formée dans sa gorge et elle mit du temps à remonter sa tête. Mais une fois que ce fut chose faite elle regarda le jeune homme. Et parla, sa voix était tintée d’une amertume palpable.


« Je suis née dans les quartiers pauvres. Je n’ai pas eu l’argent que vous avez eu. Désolé de vous avoir ainsi jugé, mais les personnes que j’ai rencontré sur mon chemin ayant de l’argent furent de vrais salauds. L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il aide. Il vaut mieux être seul avec de l’argent que pauvre et seul. Faire une généralité et vous collez l’étiquette a été chose bien stupide de ma part. Bien que mes paroles vous on peut-être blessé, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas longtemps rigueur. »

Elle remit une mèche de ses cheveux avant de reprendre.

« Sans doute ai-je fais assez de dégâts comme ça. Une dernière question, si vous me le permettez, pourquoi voulez vous que je prétende à un échange de numéro ? Je n’ai plus honte de qui je suis, j’aime mon métier sans doute plus que ses gens assit autour de cette table, peut-être est-ce triste à dire, mais ce que je fais aujourd’hui ne m’a jamais autant rendu heureuse. Cela nous faits sans doute un point commun si j’ai bien compris vos paroles. »

Sa voix était devenue de plus en plus roque presque séductrice, ce n’était pas voulu ou du moins pas naturellement. La jeune femme lui lança un dernier regard et quitta la chaise reprenant avec elle sa tasse que le serveur avait ramenée pleine quelques secondes auparavant.

« Bonsoir Jefferson. »

Elle lui faisait désormais dos et retournait à sa table à une vitesse normale. À peine fut-elle assise qu’on lui posa des questions, questions auxquelles elle répondit sans un mensonge. Les conversations reprirent comme avant. Au bout d’une dizaine de minutes ils se levèrent tous et quittèrent quelques courtes minutes plus tard l’établissement. Manahune ne manqua pas de saluer, silencieusement, une dernière fois, Jefferson…

Quelques heures s’étaient écoulées. La nuit était tombée et les personnes se faisaient de plus en plus rares dans les rues de la ville. Manahune était allée passer ses quelques heures chez une amie qui faisait partie du groupe avec lequel elle se trouvait dans l’établissement. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle retourna après être partie de chez son amie. Elle prétexta devoir finir un plaidoyer pour le lendemain et put ainsi quitter ses amis sans avoir à faire face à des tonnes de questions.

Manahune espérait que le jeune serait toujours là, mais quand elle entra elle remarqua immédiatement qu’il n’y avait plus personne au comptoir. La jeune femme fut déçu et lâcha un petit soupire. Mais avant de repartir, elle balaya la salle de son regard et put ainsi voir Jefferson. Il n’était pas pari, il avait seulement changé de place. Il n’y avait toujours personne avec lui, la jeune avocate en profita donc pour se poster devant lui, enfin devant une chaise se trouvant devant lui.


« Le salaire ne m’intéresse pas tant que ça, je veux juste être certaine de pouvoir évoluer dans le cabinet. De plus, je souhaite pouvoir refuser des affaires, je ne supporte pas de devoir défendre des gens avec lesquels je ne suis pas d’accord. Et me faire défendre ce genre de personne est voué à l’échec. Je veux aussi pouvoir rester autant de temps que je veux dans le cabinet et pouvoir ajouter quelques objets personnels sur mon bureau. »

Directe voilà comment elle avait été et pas une seconde elle avait quitté le regard du jeune homme.


« Quel serait le nom du cabinet ? Désolé de poser autant de question et de demander autant de chose, mais je ne peux m’en empêcher. Enfin, je peux m’en aller si vous le souhaitez, vous attendez peut-être quelqu’un, un ami, une amie ou encore une petite amie… »

Etait-elle intéressée par le jeune homme ? C’est ce qui était sous entendu puisqu’elle lui demanda, en un sens, s’il n’attendait pas une petite amie. En tout cas, ce ne fut pas chose faite exprès par la jeune femme, sans doute son subconscient ou un truc dans le genre.
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 29 Juin - 22:50

Et voilà comment une soirée qui aurait dû n'être ni plus ni moins qu'une soirée agréable devant un cocktail devenait une soirée film d'horreur dont j'étais le héros. Je crois que personne dans cette salle ne se rendrait vraiment compte de ce que je subissais de porter ce nom. Qu'est-ce qu'ils imaginaient tous ? Bien sûr que mon père m'avait aidé, il aurait fallu que je sois complètement attardé pour ne pas me rendre compte que c'était lui qui m'avait permis d'en être ou j'en étais, mais ce n'était que foutaise ! Sinon me permettre d'accéder à une grande école de juriste et m'offrir un poste il n'avait rien fais. Je refusais tout argent venant de lui, j'avais refusé les postes qu'il me proposait prenant celui que l'on disait du moins intéressant, qu'on fourguerait à un amateur dont on n'a rien à faire de la carrière. Je crois que j'aurais aimé être un amateur qui n'en avait rien à foutre de sa carrière, au moins j'aurais pu m'écraser tranquillement et violemment contre le dur et violent mur des réalités. Elle, comme tous les autres, elle pensait que j'étais un connard que seul l'argent intéressait. Un connard qui, quoi qu'il arrive ne pense qu'à avoir plus d'argent, qui aime l'argent et qui vie pour l'argent. J'aurais aimé que ce soit vrai, au moins je ne me sentirais pas blessé de ce qu'elle disait. J'aurais aimé qu'elle m'ait dis le contraire, au moins ça aurait été la réalité.

Je n'allais pas lui dire qu'elle ne pouvait de toutes façons pas me comprendrez, ça aurait été ridicule, personne ne pouvait me comprendre. Personne ne pouvait comprendre une autre personne que lui, et encore des fois se comprendre soi-même était bien plus dur que comprendre un autre. Nous étions tous uniques tant dans ce que nous vivions et dans les expérience que la vie nous faisait subir que dans nos caractères et façon d'être. Nous étions unique et c'était quelque part mon malheur. L'argent ne faisait pas le bonheur ? Je n'étais pas un de ces connards qui vous diraient ça mais la vérité est que l'argent ne fait pas le bonheur cependant il y contribue fortement. L'argent ne fait pas tout le bonheur car le vrai bonheur est intérieur, c'est une richesse autre qu'un billet de couleur et des pièces dorés. Le vrai bonheur s'est tout autre chose, mais de quel droit est-ce que moi je pourrais dire ça ? Après tout je suis juste un connard plein aux as qui profite de la réputation de papa pas vrai ?

Non il n'y avait pas de colère dans ses pensées ou alors elle était entièrement dirigée vers moi car je le savais, la jeune femme n'y était pour rien. Comme elle me le disait, elle ne faisait jamais que me dire ce qui se disait sur moi dans le métier, rajoutant que je suis doué, terminant en concluant sur le fait qu'elle ne peut comprendre ma vie et qu'elle ne veut pas la juger. Je ne répondis rien, me contentant d'un petit hochement de tête, qu'y avait-il à répondre de toutes façons ? A la limite demander quelque chose de plus costaud qu'un cocktail, un whisky peut-être. Ou une vodka. Un connard plein aux as qui profite de la réputation de son père...La jeune femme ne l'avait pas dis ainsi bien sûr, mais ça avait exactement la même valeur à mes yeux. Je ne supportais plus vraiment d'être simplement vu comme ça. Le faire avait été facile quand je me fichais bien des personnes qui me le disaient, seulement voilà, Manahune Ashworth n'était pas n'importe qui. Je l'estimais plus que n'importe quel avocat, elle était intelligente, très intelligente, maligne et savait utiliser un soupçon de « sournoiserie », quel triste mot pour parler d'elle, pour parvenir à ses fins.

Finalement ce fut d'elle dont elle me parla, me présentant son enfance, me disant ce qu'elle avait vécu et je ne pouvais que me sentir d'autant plus mal de ma réaction quand à elle. Je comprenais au moins pourquoi à ces yeux je ne serais jamais que un autre salaud avec de l'argent lorsqu'elle me parlait de ce qu'elle avait vécu. Pas besoin d'être devin pour imaginer que sa vie a été d'autant plus agréable que la mienne. Mieux vaut être seul avec de l'argent que pauvre et seul ? Au moins celui qui est pauvre peut avoir une aspiration, celui qui est riche lui peut se contenter de s'oublier sur un fauteuil et d'attendre. Mais elle avait raison riche et seul était plus acceptable que pauvre et seul. Elle me dit que si ses paroles m'avaient blessé elle espérait que ce ne soit pas pour trop longtemps, qu'elle ne voulait pas que je lui en tienne rigueur trop longtemps. Je me contentais de hausser les épaules le regard toujours encore perdu dans le vide, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, qu'y avait-il à dire à ce que la jeune femme venait de dire ?

Elle continua en disant qu'elle avait sans doute fais assez de dégat et me demanda simplement pourquoi je voulais qu'elle prétende un échange de numéro. Ca me paraissait pourtant évident que les autres avaient imaginé ça, mais après tout si elle n'avait pas honte, et il n'y avait pas de honte à avoir, c'était d'autant mieux pour elle. Elle dit qu'elle n'avait pas été particulièrement heureuse de ce qu'elle avait fais aujourd'hui, elle avait sans doute raison de ne pas se réjouir d'avoir humilier un confrère, le plaisir n'était pas nécessairement dans le fait d'humilier pour les juristes. Rien à voir avec ça d'ailleurs. Le vrai plaisir du juriste, en tout cas de ceux comme elle et moi, étaient tout simplement d'obtenir ce qui vraiment importait, la vérité et au-delà de cela, la vérité. Je vis la jeune femme se lever pour partir, alors qu'elle me saluait, je lui répondis:


- Oui, bonne soirée à vous.

Une voix peu convaincante, mais je m'en fichait éperdument, j'avais finalement compris, tout ce que je faisais ne servait à rien. Personne ne me verrait jamais comme « Jefferson Ness » mais toujours comme « le fils de Richard Ness » et finalement je ne pourrais jamais rien faire pour prouver le contraire, j'étais condamné à être simplement le fils de quelqu'un de connu. Pas très glorieux, franchement même humiliant, je n'en avais rien à faire, puisque de toutes façons, je n'étais pas procureur pour mes capacités mais grâce à mon père. C'en était écœurant de s'entendre dire ça quand je pensais à combien il m'avait été difficile de parvenir à me faire un petit nom dans la cours des grands. Finalement même les juristes, soit disant intelligents plus que la moyenne des mortels, et même une jeune femme dont je savais l'intelligence peu commune, ne voyait en moi qu'un con aux poches cousues d'or. La jeune femme me fit un petit signe en partant, auquel je répondis moi aussi d'un petit signe à peine visible. Elle avait fais assez de dégats ? Non pas « assez de » mais beaucoup de dégâts.

La jeune femme partit, je pris place dans un des canapés présent, étant passé désormais au cocktail « vesper » bien plus agressif en bouche. J'avais finis par acheter les bouteilles et me faire le mélange moi-même, j'avais arrêté de compter après le huitième et ce devait être le douzième voir le quatorzième lorsque la jeune femme revint pour s'asseoir en face de moi. *Ah super, elle vient voir si elle a bien fais son travail, oh au point où j'en suis, elle a qu'a balancer ce qui se dit encore sur moi, de toutes façons pour ce que ça va changer* La jeune femme s'assit et attaqua directement dans le vif du sujet parlant du salaire, enchainant sur un droit de refus des affaires, autant de temps qu'elle voulait dans le cabinet, des objets personnels dans son bureau. Mon cerveau un peu engourdi parvenait à prendre note uniquement parce qu'il avait des restes somme toutes correct de mon époque Hooligan où l'alcool coulait plus qu'à flot ! Elle voulait le nom du cabinet et voulait savoir si j'attendais quelqu'un après s'être excusé de poser autant de question. Ou avant de s'être excusé ?! *Bah quelle importance ça fait ?*. Je lui répondis calmement;, malgré l'alcool je restais bien conscient de ce qui m'entourait, je le déplore moi-même, l'alcool a peu d'impact sur ma perception du monde:


- Non non j'attends personne, mais je comprends pas ce que vous faites là. Vous me parler d'un cabinet d'avocat, mais de toutes façons, qu'est-ce que vous en avez à faire ?! Vous vous souvenez déjà plus ?! Je suis juste le type qui est là où il est parce que son père à du fric. Vous avez un de ces salauds plein aux as. Si vous voulez d'un cabinet à votre nom, je connais un cabinet qui cherche une personne pour en prendre la tête, c'est ici dans cette ville. Il est tout à vous si vous voulez. Il était à moi jusqu'à il y a une heure et demi, je crois que finalement je ferais mieux d'arrêter et d'être juste le connard plein aux as qui profite de la fortune de papa, de toutes façons comme tout le monde me voie déjà comme ça...
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeMar 30 Juin - 17:20

Tout au long de sa vie la jeune femme avait du faire face aux paroles blessantes des autres. Dans sa jeunesse, elle était critiquée pour son physique disgracieux et sa pauvreté visible. Elle en souffrit énormément à un tel point qu'elle faillit ne plus réussir à aller à l'école. Avec les années, les moqueries ont évolués. Le physique n'est plus le thème, désormais c'est son jeune âge. Enfin, c'est dans le métier qu'on la critique pou ça, on lui a aussi inventé un grand nombre de conquête pour pouvoir accéder à ce poste. Peut-être était-ce par jalousie, après tout elle réussissait si bien sa carrière et ce sans avoir demandé l'aide de personne. Après tout, peut-être que Manahune était jalouse du statut que Jefferson avait. Il avait vécu dans l'argent même s'il n'avait pas eu vraiment de parents, mais au moins il avait eu de l'argent ! Tout le monde voyait en lui un gosse de riche qui avait réussi grâce à papa. Manahune s'y était formalisée ce qui ne lui était pas habituelle. Les gens jugent les personnes par de simple bruit de couloirs, des rumeurs ou je ne sais quoi d'autre. La jeune femme était du genre à avoir certains appropriés, mais à ne pas se formaliser à la réputation. Malheureusement, cette fois-ci Manahune se formalisa complètement aux rumeurs, sans doute était-ce dut au fait que dans sa vie les seuls gosses de riche qu'elle avait rencontré été arrogant, méchant en un mot : salaud. Et la jeune avocate s'était malheureusement formalisée. Elle s'en voulait, car elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas aimé être à la place du jeune homme et comme on le dit souvent " ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse".

La jeune femme ne pensait pas que ses paroles auraient autant d'importance pour le jeune homme. Puisqu'elle ne sentait pas important aux yeux de ce derniers, elle se disait que ses paroles ne le touchèrent presque pas ou même pas du tout. C'était faute de sa part de penser une telle chose. Et elle s'en rendit bien compte. A plusieurs reprises elle prit conscience de l'impacte de ses paroles, s'excusant, mais cela ne suffit pas. C'est quand elle retourna dans l'établissement qu'elle se rendit compte, réellement, à quel point elle avait fait mal au jeune homme. Cela l'étonna d'ailleurs beaucoup. Un sentiment puissant de culpabilité l'envahit rapidement il fallait qu'elle répare ses erreur quoi qu'en soit le prix. Si elle avait bien compris, le jeune homme venait de vendre le cabinet il y a peu. Il fallait d'abord qu'elle remedit à ça. Alors, elle alla vers le jeune homme se retrouvant rapidement collé à lui, elle se baissa alors légèrement pour mettre sa main dans la poche de son pantalon. Pas de portable dans celle-ci, alors elle fit l'autre. Cette fois-ci ce fut la bonne. Désormais, elle avait le portable de Monsieur Ness dans la main et elle espéra que son dernier appel était au vendeur. Manahune appuya à deux reprises sur le petit téléphone vert, ainsi elle allait appeler le dernier numéro. A l'annonce de la voix elle fut sure que s'était bien l'acheteur. Pour ne pas que Jefferson l'écarte ou encore lui prenne des mains le téléphone, la jeune femme se recula gardant toujours un œil sur celui qui avait trop bu.


« Bonsoir, désolé de vous déranger aussi tard, mais la transaction qui a été faite il y a peu doit être annulée. Car Monsieur Ness n'était pas dans son état normal. » - le visage de la jeune femme laissa faire paraître un peu d'énervement au fil du temps - « Ecoutez-moi bien, que vous le vouliez ou non cet accord sera rompu. Si vous acceptez maintenant, vous n'aurez pas de problème alors que si vous ne voulez pas, là vous aurez des ennuis ... vous ne me faites pas peur et vous ne faites pas peur à Monsieur Prinson ou plutôt maître Prinson. Ne m'obligeai pas à mêler à cette affaire un procès qui vous coutera chère. C'est le meilleur avocat pour ce genre d'affaire et il n'a perdu aucune affaire depuis deux ans et cela ne risque pas de changer... Non... Et bien voilà, sur ce je vous souhaite une bonne fin de soirée. »

Sa voix avait été teintée de fermeté même d'énervement et elle s'était adoucie de manière importante pour saluer la personne.

Et voilà, premier problème résolu, la transaction avait été annulée. Maintenant il fallait qu'elle résolve le problème avec le jeune homme, mais tout d'abord elle voulait le faire un peu sortir de cette état d'alcoolisme, alors elle commanda pour lui un café. En attendant qu'il arrive, Manahune lui prit le bras et le força à se lever. A noter que la jeune femme avait rangé le téléphone du jeune homme dans sa poche. Manahune l'aida à avancer s'il en eut besoin, ils se dirigeaient vers les toilettes. Et c'est sans gêne que la jeune femme poussa la porte des toilettes pour homme, toujours Jefferson contre elle. Une fois arrivé au lavabo, elle ouvrit le robinet et prit un mouchoir provenant d'un distributeur qu'elle imbiba d'eau avant de le mettre sur le visage du jeune homme. Il avait besoin de ça, cela l’aidera sans doute à se réveiller un peu. La jeune femme fit le contour de son visage avant de le passer sur la totalité du visage. Un moment plutôt étrange, ses gestes étaient dénués de sensualité ou autre et pourtant le fait de faire une telle chose lui procurait une sensation étrange. Une sensation étrange, mais agréable bien que perturbante. Manahune préféra ne rien laisser paraître et alors qu’elle lui passait l’eau sur le visage elle dit :


« Encore une fois je suis désolée. Ces paroles n’avaient pas lieu d’être. Cependant je ne pensai que cela pourraient autant vous toucher. Ce qui me met encore plus mal à l’aise et stupide. J’espère, sincèrement que vous me pardonnerez… »

Son regard s’était encré dans celui du jeune homme, sa dernière phrase ne fut qu’un souffle se heurtant sur la peau de l’autre et elle finit de passer l’eau sur son visage en même temps qu’elle eut fini sa phrase. Un moment encore plus étrange que précédemment. Son rythme cardiaque s’accéléra légèrement et sa respiration se faisait plus rapide. Et pourtant, la jeune femme restait sans bouger à regarder Jefferson. Il ne semblait lui non plus bouger. Ils n’étaient qu’à quelques millimètre l’un de l’autre, il sentait l’alcool mélanger à l’odeur d’un parfum pour homme quant à elle, elle avait un doux parfum, un parfum sucrée dont les odeurs étaient multiples, mais dont l’alliance formait une fabuleuse fragrance.

Ce fut une pulsion, un besoin irrépressible qui la poussa à faire ce qu’elle désirait depuis plusieurs secondes. Elle aurait pu y aller de manière violente, sauvage tout comme l’était son humeur. Mais ce ne fut pas le cas, bien au contraire. Doucement elle s’approcha encore un peu plus de lui et puis tourna légèrement la tête pour se rapprocher encore un peu. Dans un premier temps elle effleura ses lèvres avant de partager un baiser. Un baiser qui dura quelques secondes tout de même. C’est avec la même douceur qu’elle se recula, restant toute proche de lui.

Dans sa tête s’était devenu un véritable brouhaha, il y avait d’un côté * c’est bien, tu l’as fais, tu en avais envie, c’était bien…* et de l’autre côté *mais qu’est-ce que ta fait ? t’es devenue folle ou quoi ?* * oui de lui* répondit l’autre côté. La jeune femme fut paralysée par ses pensées, elle voulait secouer la tête pour les faire fuir, mais elle n’y parvint pas. Car une seule chose l’intéressait : ne pas détacher son regard de celui du jeune homme. C’était la première qui lui arrivait une telle chose et elle ne savait pas comment cela pouvait se finir. Même s’il y avait deux grandes possibilités : soit il la ré-embrassait, soit il la repoussait. La jeune femme ne s’inquiétait même pas pour ça, elle avait partagé un bon moment et ne faisait que profiter de ça tout en se délectant du visage du jeune homme.
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeMer 1 Juil - 0:55

Vous allez surement rire, mais j'en étais à regretter de ne plus être l'homme que j'avais été. Ca aurait été tellement plus simple d'être ce jeune homme qui était assez arrogant pour se foutre de tout. Les mots de l'avocate ne m'auraient pas atteints, rien ne m'aurait jamais atteint et finalement j'aurais pu passer une existence tranquille à m'en foutre totalement de ce qu'on pouvait me dire. En faites je crois que sur n'importe quoi d'autre, la jeune femme aurait pu parler sans aucun problème, seulement elle avait dis précisément les « bons » mots si l'on pouvait dire. C'était malheureux pour elle, mais ce n'était pas vraiment de sa faute, elle n'avait fais que redire à haute voix ce que tout le monde pensait tout bas, il n'y avait rien à redire là-dessus. Ce n'était pas vraiment de sa faute, elle n'avait eu que les mots qu'il ne fallait pas, et cela involontairement. Elle m'avait simplement catalogué selon ses expériences, mais elle n'avait pourtant aucune raison de le faire, je ne lui avais rien fais après tout. Je lui avais proposé un emploi et après ? *Allez Jefferson, arrêtes de te paniquer pour ça, tu n'as aucune raison de t'inquiéter pour tout ce qu'elle a dis. C'est peut-être la vérité que pense toutes les personnes du milieu juridique, mais toi tu sais que c'est faux, alors pourquoi t'en formaliser ? Ce n'est pas si important pourvu que toi tu saches la vérité, et tu sais la vérité. Les autres sont cons, ça fait longtemps que tu le sais, alors pourquoi t'inquiéter de ce qu'ils peuvent penser de toi ? Ils pensent que l'argent t'as pourris et que tu ne saurais faire sans, tu peux pas leurs en vouloir, à elle encore moins après ce qu'elle t'as dis de sa vie. Puis tu t'en fous de ce qu'elle peut penser de toi, t'as travaillé aussi dur qu'un autre pour être où tu en es, tu mérites ce que tu as, et ton père n'est pas LA raison qui t'as permis de parvenir à tes fins.*

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas autant bu et pour être honnête, peu importait combien je pouvais boire ce soir. Après tout, je n'avais qu'à devenir ce que tout le monde me pensait être, finalement ça ferait au moins plaisir aux personne qui pensaient qu'on ne pouvait pas avoir de l'argent, être sympathique et travailler. Visiblement on devait choisir entre vie de famille et travail mais aussi entre argent et travail. Etait-ce donc de ma faute si mon père était riche ? Etait-ce de ma faute si le milieu dans lequel je me plaisais et je réussissais était le même que le sien ? Etait-ce de ma faute si un concurrent de mon père ne voulait me donner ma chance et que j'étais obligé de rester sous son aile ? Comme si à un seul moment j'avais été sous son aile. Je n'avais jamais eu de véritables jours heureux, prenons ce jour si magnifique que l'on appelle Noël, croyez-vous seulement que c'est heureux d'avoir de beaux cadeaux quand c'est pour racheter une absence ? Les gens ne voient dans l'argent qu'une façon de corrompre et de pourrir les esprits, c'était tellement pathétique de croire que j'aimais l'argent et que j'en voulais toujours plus. L'argent avait autant de valeur pour moi que les riches en avaient pour Manahune. Et pourtant je l'imaginais mal travaillant pour le Smic. Après tout, une avocate comme elle devait trouver des avantages, sans quoi il était certains qu'elle ne resterait pas dans votre cabinet, sauf évidemment si c'est le sien au quel cas il paraît plutôt judicieux qu'elle y reste.

Enfin cela importait très peu de toutes façons puisque je n'étais plus propriétaire de « mon » cabinet d'avocat puisque soyons honnête il appartenait à mon père. Commencez par me débarrassez de ce que mon père m'avait « offert » semblait pouvoir être un bon départ et j'avais vendu, fêtant cela d'un énième verre puisque j'avais déjà arrêté de compter. Si je n'avais pas compris ce soir que je n'aurais jamais le droit de réussir dans le milieu juridique, alors pourquoi continuerais-je dans cette voix après tout ? Autant donner à quelqu'un qui en a vraiment l'envie les clefs de la réussite, de toutes façons, je l'avais bien compris, je ne méritais pas la réussite puisque je ne me devais rien, mais que je devais tout à mon père. Ca n'allait déjà pas fort ces derniers temps avec cette nostalgie de l'Angleterre, mais rajoutez en plus de ça ce que m'avait dis la jeune femme et je crois que vous imaginerez sans peine le carnage que cela pouvait être dans ma tête. Surtout si en prime vous rajoutez l'incroyable mal de tête que j'allais me payer le lendemain matin. Mais peu importait, désormais que j'avais vendu mon cabinet d'avocat, que j'étais alcoolisé, j'étais on ne pouvait mieux. Je n'avais plus qu'à rester à boire encore jusqu'à me faire jeter dans la rue, et après je trouverais bien un autre bar près à m'accueillir encore un peu non ?

Seulement les choses ne furent pas ainsi que je les prévoyais et ainsi que j'aurais aimé qu'elles soient. La jeune femme était revenue, certainement pour en rajouter une couche histoire de bien finir la soirée, après tout n'étais-je pas pour elle rien qu'un « salaud de riche » ? Alors pourquoi se priverait-elle de se défouler sur l'un d'eux ? Elle était juriste et alors ?! Comme tout un chacun nous avions nos sauts d'humeur et nos façons de réagir, pourquoi ne chercherait-elle pas à faire mal à une personne ressemblante à celles qui lui ont fais du mal ? La vengeance était un sentiment aussi courant chez les personnes oeuvrant au service de la loi que chez le citoyen lambda qui n'a jamais connu une histoire juridique de sa vie. Avant d'être personne de loi, nous étions des hommes et des femmes, et nus pouvions regretter des choses. Comme je regrettais par exemple que l'alcool n'ait pas plus d'effet sur moi que tout juste un rien de moins bien. Si j'avais été alcoolisé à ne plus rien comprendre, ça aurait été plus simple, j'aurais certainement envoyé bouler la demoiselle, seulement voilà, je restais conscient du monde autour de moi. J'expliquais alors à la jeune femme ce qu'elle avait raté depuis son départ et son premier réflexe fut de chercher dans me poche mon téléphone portable pour ensuite annuler la transaction...*Mais elle est complètement givrée cette fille...M'en fous, je revends demain. Je bredouillerais une connerie avec une erreur d'une stupide ex-secrétaire qui m'en voulait et ça passerait.*

Manahune me commanda un café tandis qu'elle prit mon bras pour me forcer à me lever. *Mais elle va me foutre la paix ou quoi ? On peut même plus se saouler tranquillement dans ce pays !* La jeune femme me conduisit jusqu'au toilette homme où elle entra sans montrer de gène, de toutes façons, les toilettes étaient déserts, alors pour ce que ça pouvait changer. Je la vis me passer sur le visage une serviette humide, qu'est-ce qu'elle espérait ? Que ça allait la pardonner ? Il n'y avait rien à pardonner, elle n'avait fais que dire tout haut ce que tant pensaient tout bas en ayant peur de le dire. Pourquoi ils avaient peur de le dire ? Je suppose que le fait que mon père soit un ponte dans le monde juridique devait assurer une certaine protection. Et voilà, une fois encore on me prenait pour le fils à papa qui ne savait pas réussir seul. On n'avait peur de me parler parce que sinon j'irais cafter à mon père qui s'arrangera pour voir l'avocat en question rayé du barrot. C'était d'un pathétique affolant, était-on dans une cours de récréation où personne n'assumait ses conneries ? Et la seule dans cette histoire qui s'excusait n'avait pas à le faire car finalement elle n'y était pas pour grand chose, elle avait eu le courage de me dire simplement les choses qu'il fallait peut-être que j'entende.

C'était un moment très étrange, comme hors du temps, un moment très particulier, cependant si l'alcool avait peu d'impact sur moi, j'étais obligé d'admettre qu'il ne m'aidait pas à remarquer combien ce moment était étrange. Sans doute m'en serais-je rendu compte si je n'avais pas été alcoolisé, cependant ma perception était légèrement altérée et je remarquais à peine que la jeune femme s'était rapprochée de moi. Alors quoi ? Elle voulait me gifler maintenant ? Mais qu'elle ne se gène pas, de toutes façons, il y avait plus de 75% de chances que je ne me rende même pas compte ce qui arrive, alors bon. Et puis si ça pouvait lui faire du bien, j'aurais au moins servis à cela dans sa soirée. Pourtant ce ne fut pas la violence d'une baffe que je subis, mais la douceur de lèvres frôlant les miennes puis ce fut un vrai baiser alors que finalement la demoiselle se reculait à peine en terminant ce baiser:


- Pourquoi m'embrasser ? Vous avez pas besoin de coucher avec moi ni même de vous montrer sympathique. Vous m'avez bien fais comprendre que vous vous en fichiez éperdument de moi, que je suis juste un mec qui a un père connu et friqué et qui en profite. Pourquoi devrais-je vous pardonner d'avoir simplement dis ce que vous pensiez ? La franchise, c'est dire ce qu'on pense non ? Laissez tomber, j'ai bien compris que je suis pas fais pour exister en tant que personne, mais uniquement en tant que fils de quelqu'un de connu. Puis tous les mecs avec de l'argent ont été des salauds, je serais pas différent apparemment, alors passez votre chemin...
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeJeu 2 Juil - 19:50

Une pulsion. Voilà simplement ce qui avait poussé la jeune femme à l’embrasser. Son geste n’avait pas été prémédité. Elle se retira rapidement. Non pas qu’il ne soit pas attirant, bien au contraire, simplement qu’elle ne se faisait pas de cinéma. Impossible à nier : il était charmant et s’il lui avait fait des avances sans doute elle s’en saurait senti flatté. De son côté, elle n’aurait pas osé aller lui faire de quelconques avances. Le baiser avait été terminé, son esprit semblait plus prêt à avouer que c’était une bêtise que sa raison. En effet, rapidement, des voix commencèrent à fuser dans sa tête, des voix ayant deux opinions bien distinctes. Ce fut bien rapidement un brouhaha dans la tête de la jeune avocate. Mais cela ne sembla pas la déranger plus que sa, bien trop sous l’émotion de ce qui venait de se passer. Elle ne comprenait pas une telle sensation, cela la perturbait et pourtant elle resta planté devant le jeune homme.

Le silence dura quelques secondes avant que le jeune homme ne parle. Des paroles qui la firent se sentir encore plus mal. * Et voilà, je te l’avais dit ma p’tite, ne laisses pas tes pulsions te guider. Regarde ce que tu récoltes ? Et oui tu as merdé encore une fois de plus. Il dit ne pas t’en vouloir et pourtant il s’est soulé. Pourquoi est-ce que tu as voulu l’aider ? Hein ? Pour te réconforter ? Pour t’auto-pardonner ? Ahhh Manahune… * Un sentiment de colère était déjà présent dans la jeune femme, un sentiment point dirigeait vers Jefferson, mais contre elle-même. Ce soir-là, elle était en horreur contre elle, elle ne supportait pas ce qu’elle avait fait. Elle se sentait coupable de ce qu’elle avait fait subir au jeune homme, si elle était revenue, s’était pour l’aider pour réparer son erreur. Car, si elle n’avait pas dit de telles paroles Jefferson n’aurait sans doute pas annulé l’achat du cabinet, il ne se serrait sans doute pas autant souler.

Peut-être n’était-ce pas –totalement- de sa faute, pourtant la jeune femme était persuadée du contraire. Elle avait dit tout haut ce que beaucoup pensé tout bas, elle s’était formalisée chose qui lui était fortement inhabituelle. Elle s’était excusée, mais n’avait pas l’impression que cela avait changé quoi que ce soit, ce qui faisait, grandir encore un peu plus, la colère qu’elle avait contre elle-même.


« Désolé, je n’aurais jamais du faire une telle chose. Ce fut une pulsion, je n’arrive même à me l’expliquer moi-même, je ne suis pas habituée à faire ça, c’est d’ailleurs la première fois que cela m’arrives. De toute manière, si j’avais eu besoin de coucher avec vous pour avoir le poste je serais allé voir autre part. Non pas que vous ne soyez attirant ou charmant, simplement que je ne suis pas le genre de personne à fonctionner ainsi. Et être accepté dans un travail parce que je sais faire des galipettes me semble être un procédé bien dégradant. Mes paroles furent mal à droite, et ne peuvent être retirées. Cependant, je n’avais pas le droit de faire une telle chose, je me suis formalisée ce qui m’est chose inhabituelle. C’était fortement stupide de ma part et cela semble mal parti pour que vous me pardonniez. Ne dites pas le contraire, ce serait mensonge, car pour preuve vous dites encore que je vous vois comme le gosse de riche. Cette vision n’a jamais vraiment été la mienne bien que je l’ai dite. Vous avez réussi à vous faire votre propre identité, malgré un père dans le métier, vous êtes bon dans votre métier. Votre nom vous a sans doute servi, le renier est inutile, mais il ne vous a pas aidé toujours. Je sais que votre carrière vous l’avez battit seul et c’est chose bien admirable, car vous êtes un fils de. Voilà ma pensé la plus profonde à votre sujet. Ce que j’ai dis en vous voyant toute à l’heure n’était que ce que j’ai vu dans les paroles des autres. Malheureusement je m’en suis formalisée et vous ais blessé. »


Rare était les fois où la jeune femme s’exprimée avec une telle liberté et sincérité face à une personne ne faisant pas parti d’un tribunal. Manahune était du genre à faire bonne figure, à faire toujours attention à ce qu’elle dit, à tenter au mieux de ne pas faire d’erreur. Pourtant, ce soir-là, elle était parvenue à faire souffrir Jefferson ce dont elle se sentait fort coupable et honteuse. Pendant son discourt, elle ne laissa pas de temps au jeune homme de répondre, voulant faire d’un bloc ses paroles et ainsi ne pas stop s’y perdre. Sa voix gardait une certaine douceur bien que son ton semblait honteux. Pendant ses paroles la jeune femme ne détacha pas son regard de celui du jeune homme, preuve que sa franchise était bien présente et que pas une seconde elle mentit.

Une fois son discours fini, elle se recula d’un pas mettant sa main dans la poche de son pantalon. Un jean bleu foncé basic mettant en avant ses formes. De l’une de ses poches elle sortit le portable du jeune homme et elle le posa délicatement sur le rebord en dure près du lavabo.

« Ce serait fort dommage de revendre le cabinet. Vous êtes en trin de réaliser, sans doute, l’un de vos rêve. J’espère que vous ne le gâcherez pas à cause d’une idiote comme moi ou encore des pensées des gens. »


Un petit sourire se dessina sur le visage de la jeune femme. Cette dernière se retourna et quitta quelques secondes plus tard les toilettes et après ça elle quitta l’établissement. Se retrouvant seule dans les ruelles éclairée de lumière orangeâtre s’échappant des lampadaires. Une légère brise était là, c’est ainsi que la jeune femme rentra chez elle…

Il faisait désormais jour, il devait être dans les alentour de huit heure. Manahune n’avait pas très bien dormi, elle n’arrivait pas à se remettre de la soirée que ce soit de ses paroles ou encore du baiser. Ce jour-là était plutôt tranquille pour la jeune avocate qu’elle était, il fallait qu’elle finisse son discours pour une affaire et qu’elle reçoive une cliente. La jeune femme avait décidé de se rendre au cabinet qu’en début d’après-midi ce qui avait été accepté facilement par les personnes y travaillant. La jeune femme avait donc sa matinée de libre. Elle en profita donc pour traîner un peu au lit. Ce qui pour elle signifiait que de six à sept heure trente elle restait dans son lit. Une version assez matinale du trainage au lit.

Après ça, elle prit la décision d’aller petit déjeuner dehors. La jeune femme se changea, puis quitta son appartement sur les coups de huit heures moins dix. Il y avait beaucoup plus de monde que la veille, les gens allaient au travail, les jeunes à l’école. Manahune marcha quelques minutes cherchant un coin tranquille où s’installer, c’est là qu’elle se retrouva devant le café de la veille. La jeune femme fut hésitante, mais après quelques secondes elle pénétra dans l’enseigne saluant la serveuse qui vint vers elle. Cette dernière fut placée près d’une vitre où elle pouvait tout à son aise regarder les gens passaient. Manahune commanda un café et une part de tarte.

En attendant sa commande, la jeune femme regarda par la fenêtre, se laissant emporter par ses pensées. Ce fut au bout de quelques courtes minutes qu’elle fut interrompue. La jeune femme s’attendait à ce que ce soit la serveuse, mais non, c’était Jefferson Ness. Cela l’étonna et son étonnement se lut à moitié sur son visage et pourtant Manahune ne manqua pas de le saluer d’un simple bonjour
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeVen 3 Juil - 15:06

C'était étrange ce qui venait de se passer, je n'aurais jamais imaginé que la jeune femme puisse m'embrasser après ce qui s'était passé. Après ce qu'elle m'avait dis, j'avais clairement eu le sentiment de n'être à ses yeux qu'un enfant qui était arrivé là où il en était que parce que son père en avait décidé ainsi. C'était violent d'entendre ça d'une personne que vous respectiez de façon surprenante dans la profession. Beaucoup de juristes auraient pu me tenir le même discours sans même que je leur accorde un regard, elle, c'était différent. Elle avait quelque chose, un don unique, elle était née pour être juriste, née pour être une des toutes meilleures dans ce domaine où désormais elle excellait. Finalement ça semblait avoir été un espoir sot que de penser que la jeune femme ne serait pas différente des autres personnes. Après tout, elle exerçait le même métier que n'importe quel avocat, elle était une juriste, ni plus ni moins, pourquoi alors y aurait-il une différence entre elle et les autres ?

Et bien il y avait peut-être le fait qu'elle venait de m'embrasser dans un contact plutôt agréable bien que particulièrement surprenant. Après ce baiser, il ne faisait aucun doute que si j'avais été alcoolisé, j'aurais pu imaginer des choses, pourtant même alcoolisé, je restais plutôt maitre de mon univers et de moi-même. Ce soir je me détestais d'être né sous l'identité sous laquelle j'étais né. Mon père me ferait surement un procès si je changeais de nom et pourtant c'était peut-être bien là ma seule et unique issue pour pouvoir m'en sortir. Si tout le monde me voyait comme une personne qui n'arrivait que par le biais de cadeau, alors il ne me servait à rien que de continuer à me battre, je ne serais jamais accepté pour ce que j'étais, mais uniquement pour ce que je faisais. Finalement, alcoolisé comme tout un chacun, j'aurais surement embrassé la jeune femme en retour et il se serait passé ce qui se serait passé ensuite. Seulement voilà, je ne l'avais pas embrassé en retour, tout au contraire, j'avais pris la parole dans des paroles que je jugerais moi-même de blessante. Elles avaient été mauvaises ces paroles que j'avais eu, je le savais et déjà je m'en voulais, seulement que je puisse encore comprendre le monde qui m'entoure était une chose. L'alcool avait pourtant fais quelques dégâts vu ce que je venais de dire à la jeune femme.

La jeune femme me répondait finalement, s'excusant de ce baiser qu'elle venait de m'accorder, me disant qu'elle n'aurait pas dû m'embrasser, que ça avait été particulièrement inhabituel pour elle. Je devais dire que c'était plutôt étrange car une jeune femme comme elle n'aurait surement eu aucun doute à trouver un garçon qu'elle pourrait séduire. Enfin, chacun agissait comme il le préférait pas vrai, d'ailleurs la jeune femme m'expliqua ne jamais avoir eu à coucher pour un poste car elle trouvait cela dégradant. Savait-elle à quel point elle avait raison, mais combien il était malheureux de se rendre compte que ce processus était encore bien trop souvent employé ? Certes c'était pour avoir un travail, mais je me consolais en me disant que l'humiliation subie par ces personnes étaient largement assez grandes pour compenser. Cependant la jeune femme avait raison, mieux valait être pris pour ses compétences que pour ses mensurations. Elle s'excusa encore de s'être formalisée et m'expliqua ce qui était sa pensée profonde me concernant. Ca me réchauffa le coeur d'entendre ça, autant qu'une autre partie de moi me hurlait qu'elle ne voulait qu'un travail et qu'elle cherchait à se faire excuser. C'était pathétique:


- Ce que vous dites est...surprenant je dois dire, le fait que vous pensiez que j'ai pu me faire une carrière par moi-même, mais je ne sais pas encore si je dois vous croire où pas. Vous savez, ce qui a été dis a été dis et ça ne changera plus. Le présent appartient déjà au passé. Cherchez pas à vous faire pardonner, c'est certainement ce que vous pouvez faire de pire avec moi, si je dois vous pardonner, je le ferais tout seul. J'ai peut-être pas l'air en état d'être pris au sérieux mais l'alcool a peu d'impact sur ma compréhension du monde. Vous inquiétez pas, faut laisser le temps au temps.

Et voilà, je crois que le principal était dis, mais je me demandais ce qu'il me qu'il me resterait comme souvenir de cette soirée en me réveillant. *Moi j'aimerais bien me souvenir du baiser, elle embrasse bien* Bon ça avait le luxe d'être clair, mais mise à part le baiser, que pouvait-il y avoir dont je voulais me souvenir. Je crois qu'en faites si, je me souviendrais bien volontiers également de tout ce qui était arrivé, absolument tout parce que tout ce qui s'était passé avait été important sans aucune exception. Enfin nous verrons bien parce que après tout, on payait pour ses erreurs non ? La jeune femme en avait fais une, j'en avais fais une, donc nous verrions bien où tout cela nous mènerait à tête reposée. En tout cas il était sûr que si des restes de cette soirée il y avait, il jouerait dans ma décision quand à la jeune femme et le fait de la prendre au sein de mon cabinet. Oui je sais, mélanger vie privée et travail n'est absolument pas éthique et moral, mais très honnêtement, si vous me trouvez une personne totalement capable de le faire, je suis preneur pour des leçons !

Avant de me dire que ce serait dommage de revendre le cabinet, la jeune femme posa mon portable sur le rebord du lavabo. Après un dernier sourire, elle me laissa seul dans les toilettes tandis que je récupérais mon téléphone pour le glisser dans ma poche. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je dis alors que la jeune femme était partie depuis quelques minutes:


- S'il y a un idiot dans cette histoire c'est bien moi.

Inutile de vous dire que le plus complexe fut de trouver mon lit car une fois étalé dessus, le sommeil m'entraina en une petite dizaine de secondes grand maximum. Je dormis d'une traite, de ce que certaines appelleraient le « sommeil du juste » Rien ne pouvait plus me réveiller à ce moment là je crois. Sauf peut-être le soleil qui entrait sans vergogne par la fenêtre puisque je n'avais pas fermé le volet. Il ne me fallut qu'une quinzaine de minute pour être sur mes pieds dans la douche. Ma tête allait bien, je n'accusais pas trop le cout de la soirée arrosée que j'avais passé. Chose rare, mais comme dis, je n'avais toujours pas oublié comment boire. Je m'avalais un café avant de sortir, il n'y avait pas de boulot pour c matin, autant retourner sur les « lieux du drame » de la veille. J'emmenais quand même à tout hasard mon téléphone portable et mes papiers. Ils avaient un bon café et des croissants qui se voulaient plutôt bons, ce serait toujours un petit déjeuner plus équilibré qu'un café pas terrible qu'il faudrait que je pense à changer. Seulement dans le café, je vis Manahune. Mon premier réflexe était de me dire que je voulais partir, mon second et ce fut ce que je fis finalement fut de m'approcher de la jeune femme et tandis qu'elle me saluait d'un cérémonieux « Bonjour », je pris place face à elle. Je plantais mon regard dans le sien:

- Co-propriétaire ça vous convient ?
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeSam 4 Juil - 15:15

La nuit avait été courte pour la jeune femme, bien que cela était une habitude pour elle. Insomniaque de manière radicale ses nuits ne duraient, pas souvent, plus de quatre heures. Ces derniers temps, son sommeil avait été divisé par deux. Peut-être était-ce le stress, les affaires qui étaient en cours se faisaient bien plus complexes et d’une importance inégalée encore dans sa carrière. C’était un nouveau chapitre de sa réputation qui était en trin de s’écrire. Cela devait donc être le facteur de son peu de sommeil. De toute manière la jeune femme n’avait jamais pu bénéficier de plus de cinq heures de sommeil depuis ses dix-huit ans. Dans sa jeunesse, ses nuits se faisaient déjà courte, mais c’est à ses dix-huit ans que le changement fut le plus radicale. Certes, elle n’avait jamais connu de bonne nuit de sommeil, mais à partir de cet âge son insomnie se fit bien plus forte. En contre partie, ses cauchemars avaient disparu en grande parti. Cependant, quand ils se faisaient présents ils étaient bien plus durs et plus atroces qu’ils ne purent l’être à une époque.

Médicalement, cela n’était pas normal pour une personne de son âge d’avoir un tel sommeil. A plusieurs reprises elle eut droit à une visite chez un psychologue et à chaque fois elle ne parvint pas à parler réellement. Le plus souvent elle se contenta de faire semblant et de dire que tout allait parfaitement bien. Et le médecin ne se rendait compte d’absolument rien. Sans doute était-ce là, la véritable raison de son insomnie : ses problèmes intérieurs. Ces choses qui la rongent petit à petit depuis déjà de nombreuses années, mais qu’elle refuse de livrer même à un spécialiste. Ou alors, elle avait un peu de sang de girafe dans les veines. Car cet animal, en plus d’être une géante de la savane, à la particularité d’avoir un sommeil bien particulier. En effet, cet animal ne dort que par tranche de quinze minutes et en vingt-quatre heures la girafe ne fait que trois ou quatre tranche. Ce qui fait un total de quarante cinq minutes ou une heure de sommeil par jour.

Cette nuit-là, Manahune dormi à peine. Elle n’eut de cesse de se tourner et retourner cherchant une position pour pouvoir s’abandonner aux bras de Morphée. Mais elle n’y parvint pas, son esprit était en ébullition, elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qui s’était passé avec Jefferson. Elle ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles qu’elle avait eu pour lui. Et elle ne pouvait s’empêcher de penser et revoir le baiser qu’il avait échangé. Jamais une telle action l’avait perturbé, en même temps elle n’était une grande embrasseuse. Les dernières paroles du jeune homme laissaient à entendre qu’il n’avait pas vraiment confiance en elle. Elle ne pouvait lui en vouloir, de toute manière la jeune femme était dans le même cas que lui. Manahune n’a jamais réussi à donner véritablement sa confiance à quelqu’un, peut-être était-ce la peur de la trahison, la peur de la moquerie ? En réalité, elle ne le savait même pas elle-même, mais en tout cas il y avait un grand manque de confiance envers les autres. Certes, elle donnait des petits bouts de sa confiance et encore, mais jamais elle n’était parvenu à donner une partie importante de sa confiance.

Enfin bon, tout ce bousculait dans la tête de la jeune femme qui tentait désespérément de dormir. Elle pensa prendre des somnifères comme elle le faisait à une époque, le problème était que ça la faisait trop dormir et que le réveil était encore plus dur que d’habitude. Alors elle se contenta simplement d’allumer la télé et de zapper sur toutes les chaînes disponibles. Au bout de quelques minutes de recherche elle parvint à trouver une chaîne de documentaire animalier, elle laissa. Et c’est doucement qu’elle sombra dans le sommeil, bien que ce fut chose difficile, car son esprit continuait de se manifester.

Mais qu’importe, la nuit était passée. Désormais, la jeune femme se trouvait dans un café. Enfin, un café, pas n’importe quel café, le café où la veille elle avait rencontré Jefferson. La jeune femme y était entrée, avec un peu d’hésitation, mais bon, elle s’était laissée tenter. De toute manière elle ne se sentait pas la force d’aller marcher encore dix minutes pour trouver un autre lieu de restauration.

Manahune avait prit place devant une fenêtre de quoi la distraire en attendant que sa commande arrive. Rapidement, alors qu’elle regardait dehors, elle se laissa transporter par ses pensées de quoi la distraire de manière considérable. Ce fut un bruit qui la tira de son petit monde, elle pensait qu’il s’agissait de la serveuse et elle s’était donc préparer à la remercier. Mais ce ne fut pas cette personne qu’elle vit, mais Jefferson. Cela l’étonna fortement, mais elle se garda de le montrer et se contenta de le saluer d’un banal et polit bonjour. Rapidement il s’installa face à elle, plantant sans gêne son regard dans le sien. Et les paroles du jeune homme l’étonnèrent, mais lui firent plaisir aussi.


« Avec plaisir. »

Un large sourire se dessina sur le visage d’ange de Manahune, son visage sembla s’illuminer quand elle lui répondit. Son regard était toujours encré dans celui du jeune homme. C’était bien étrange comme situation, cela lui était rare de pouvoir fixer quelqu’un aussi longtemps sans se lasser. Et malgré cette sensation étrange, la jeune femme ne cherchait pas à en comprendre les causes.

La serveuse ne tarda pas à revenir, cette fois-ci avec la commande de la jeune femme. Cette dernière la remercia. La serveuse se tourna alors vers Jefferson lui demandant s’il désirait quelque chose ou pas. Manahune regarda avec attention le comportement de l’employé, cette dernière avait agrandi son sourire pour le jeune homme et avait remit en place ses cheveux. Intérieurement, Mademoiselle Ashworth rigola. La serveuse ne mit pas longtemps à partir et même après leur avoir fait dos, elle ne se gêna pas pour tourner la tête et regarder Jefferson. Un autre rire se déclencha en Manahune, un rire qu’une fois de plus elle n’exprima pas. Une fois que la serveuse s’éloigna, la jeune avocate dit avec ironie :


« Vous venez de vous trouver une petite amie ! »

Un sourire amusé se dessina sur la belle blonde avant qu’elle ne boive une longue gorgée de son café.
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeSam 4 Juil - 16:05

La soirée avait été étrange mais plutôt riche en émotion il fallait dire. C'était assez inhabituel en réalité pour moi de me retrouver dans pareille situation. Souvent les gens n'osaient pas dire clairement ce qu'ils ressentaient quand à moi, d'autres en revanches osaient le faire comme par exemple Manahune. Cependant la jeune femme était une de ces exceptions qui venaient à confirmer la règle car c'était bien là la réalité de la chose, elle était une des rares qui osaient me dire la vérité. Elle avait osé le faire, le tout maintenant serait de savoir si elle oserait assumer les conséquences de son acte car très honnêtement je n'étais pas sûr de savoir si je l'appréciais ou si je la détestais, je n'en savais trop rien. En tout cas, il aurait surement été préférable que la jeune femme m'oublie ce soir et ne revienne pas me voir après son départ. Pourtant elle l'avait fais, finalement c'était peut-être mieux pour moi que d'avoir vendu mon cabinet. Enfin pardon d'avoir vendu le cabinet de mon père puisque la preuve en était désormais faites que si mon père n'avait pas été Richard Ness, je n'aurais jamais réussi. Comme le disait la jeune femme, elle n'avait fais que répéter tout haut ce que tant pensent tout bas sans oser le dire. C'était bien un signe que je n'étais pas fais pour réussir dans ce monde que l'univers juridique non ?

Cette nui-là aurait certainement une nuit courte et pleine d'interrogation sans l'aide efficace de l'alcool. Certes ma vision du monde était à peine atteinte et j'étais conscient de ce que je faisais, cependant il y avait aussi que l'alcool m'aidait à oublier et à dormir. Je dormis d'un trait comme un bébé jusqu'au lendemain matin où le sommeil matinal me tira de mon sommeil. Ce n'était rien de bien exceptionnel me direz-vous, et effectivement, il n'y avait là-dedans rien d'exceptionnel. Je constatais que je me souvenais encore de la soirée et malgré mon quota de descente, je n'avais pas la gueule de bois. Mes années hooligans m'avaient apparemment bien formé à l'alcool même si très honnêtement je ne buvais pas pour les mêmes raisons. Enfin attention, je ne suis pas entrain de dire que je suis un alcoolique ! C'est même très loin de là en réalité. Je ne buvais qu'en de très rares occasions depuis la fin de mes études il y a trois ans. Et même pendant mes études, tenues en comparaison de mon époque fanatique de football, je ne buvais pour ainsi dire presque plus rien, voir même à peine. Tout est question de dosage, mais depuis mon arrivée dans le Yukon, on pouvait dire que je ne buvais plus.

Puis c'était étrange ce baiser que m'avait donné la jeune femme non ? Je ne savais pas vraiment quoi en penser, après tout ce baiser avait été agréable, cependant très inattendu. Elle m'avait dis qu'elle ne voulait pas feindre devant ses amis un échange de numéro de téléphone tout ça pour finalement poser ses lèvres sur les miennes. Etrange n'était pas un mot assez fort je crois car la vérité était que la jeune femme ne semblait absolument pas sur le point de m'embrasser au moment où elle l'avait fais. Ou alors l'alcool embrouillait quand même un peu ma vision et je ne m'étais pas rendu que la jeune femme avait dans son intention de gouter mes lèvres ? Je n'en savais trop rien, mais bon, ce baiser avait été agréable, cependant, malheureusement pour la demoiselle, il y avait déjà quelqu'un si l'on pouvait dire comme ça. Non, non, je n'avais pas oublié Lynn et ce qui s'était passé près du lac, très loin de là, ça avait été une soirée des plus agréables que j'avais tout particulièrement apprécié passer avec la jeune femme. Certes elle était jeune et cela compliquait les choses, mais je me souviendrais ce baiser qu'elle m'a donné. Ses lèvres étaient froides, mais son baiser avait été d'une telle douceur, une telle caresse que j'en avais frissonné non de froid, mais de plaisir. C'était la première fois qu'un baiser avait eu tant d'impact sur moi que celui de Lynn.

Le fait était que désormais je me retrouvais à me demander quel comportement tenir avec Manahune. Je n'avais aucun idée de la meilleure marche à suivre, il faudrait parfois pouvoir consulter le futur, ce serait bien. Savoir ce qui se passerait si nous agissions d'une façon ou d'une autre, ce serait tellement plus facile, pas forcément de tout savoir, mais parfois de pouvoir voir ce qui va arriver pour anticiper. Seulement on ne pouvait pas c'était bien là la vérité, alors dans ce cas, il ne restait qu'une seule chose à faire. Agir et espérer sauf que j'avais compris de mon métier que espérer était autant une bénédiction qu'une folie sans nom. L'espoir c'était parfois efficace, souvent inutile car on espérait quelque chose qui n'arrivait pas, on en souffrait alors d'autant plus. Plus la magie est grande, plus la chute est douloureuses n'est-ce pas ?

Pourquoi étais-je retourné dans le café de la veille au soir où j'avais rencontré Manahune ? Pas parce que j'espérais la retrouver là-bas, je doutais qu'elle y soit, ni même pour espérer trouver une explication sur cette soirée oh combien particulière. C'était tout simplement parce qu'il s'y faisait un café vraiment bon et autrement meilleur que le jus de chaussette que je consommais chez moi en semaine. Note à prendre, changer de marque de café . Seulement voilà, l'impensable arriva, Manahune était bien présente dans le café ! Je crois que de me voir la surprit un peu, d'autant plus étonnée par les paroles que je lui adressais alors qu'un grand sourire se dessina sur son visage quand finalement elle accepta ma proposition. N'était-ce pas ce dont n'importe quel juriste pouvait rêver que d'être propriétaire ou copropriétaire d'un cabinet ? Le cabinet porterait sans aucun doute son nom, je répondis à son sourire par un sourire et à ce qu'elle disait concernant la serveuse avec la même ironie qu'elle :


- Vous parlez de vous et de ce baiser de hier soir sans aucun doute ? Je me souviens avoir parlé de coucher avec moi et je m'en excuse, c'était déplacé, mais ce que vous avez dis...Enfin voilà, je me doutais que c'était ce que les gens pensaient de moi, seulement voyez-vous vous êtes une surdouée mademoiselle Ashworth. Une véritable miraculée du droit et vous serez meilleure juriste que je ne le serais jamais. Peut-être que vous avez une motivation particulière comme vous n'avez pas grandis dans l'argent, dans tous les cas si vos mots m'ont touché, c'est parce que j'ai beaucoup d'estime pour vous. Vous êtes une juriste hors paire, travaillez avec vous sera un plaisir incroyable pour moi.

La serveuse posa le café devant moi tandis que je lui adressais un sourire sympathique en la remerciant pour le café. Mon regard était toujours dans celui de Manahune, alors que je repris tout aussi calmement que avant:

- Il n'y a qu'une seule chose que je veux voir si nous devons travailler ensemble dans le même cabinet. Je veux qu'il porte votre nom. Pas que à cause de ce que vous avez dis hier soir, même si bien sûr ça a une influence, mais aussi parce que je sais que vous êtes capable de devenir une très grande juriste. Et un cabinet à votre nom ne pourra faire qu'aider votre carrière. Vous l'avez dis, je ne connais pas le besoin et mon nom a déjà un impact incroyable, occupons-nous du vôtre. Et ceci est la seule et unique condition non négociable...
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeSam 4 Juil - 17:19

La spontanéité n’était pas un adjectif qui pouvait qualifier Manahune. La jeune femme avait l’habitude de tout calculer, ainsi elle imaginait comment se comporter avec certains ou encore avec d’autres, parfois elle connaissait même les phrases qu’elle aurait à dire. Cela pourrait être appelé de la manipulation, mais pour la jeune femme ce n’était pas ça. Pour elle, cela semblait être que de la simple prévision. Une prévision qui lui permettait, en un sens, de maîtriser la situation et ainsi savoir où elle en est et avoir une idée des futurs paroles de son ou ses interlocuteur(s). Mais la veille, cela n’avait pas été comme elle l’avait prévu, tout avait dérapé et la situation lui avait échappé ce qui la déstabilisait fortement et donc elle avait plus de mal à remettre les choses en place. Quand elle l’embrassa ce fut quelque chose de spontané, une pulsion qu’elle ne tenta pas de freiner. Ce fut un moment bien étrange pour la jeune femme, bien qu’agréable. Après coup, elle ne comprenait pas elle-même comment elle avait pu faire une telle chose et pourquoi cela la marquait tant que ça. Pour le moment aucune réponse claire n’avait encore été trouvée.

Il y avait aussi ses paroles qui furent spontanées bien que très idiotes et inappropriés. Des paroles qui avaient blessé le jeune homme comme elle ne l’aurait jamais pensé. Pour elle, Jefferson n’en avait rien à faire de l’avis des autres, il ne faisait pas attention aux bruits de couloir et ne s’attacherait sans doute pas à l’opinion d’une jeune avocate. Et pourtant, il montra tous les signes d’une personne affectée. Ce qui étonna grandement Manahune et lui fit se poser quelques questions supplémentaires. Pourquoi était-il autant touché par ses paroles à elle ? était la grande question. Encore une fois, la jeune femme n’avait pas trouvé de réponse.

Malgré la nuit qui fut courte, le visage de la jeune femme était resplendissant. Aucune trace d’une mauvaise nuit n’était apparente. Son visage était lisse, il n’y avait pas dessus de gros traits dut au drap ou encore au coussin. Ses cheveux étaient peignés bien qu’ils n’en donnaient pas la sensation. Ils étaient placés de manière peut harmonieuse, la jeune femme s’étant passé la main dans les cheveux à plusieurs reprises, ces derniers avaient perdu leur position initiale. Tout sa pour dire, que rien ne laissait pensé que la jeune femme avait passé une mauvaise nuit.

Elle n’attendait rien ou du moins c’est ce qu’elle se disait. Elle n’attendait rien du jeune homme, elle se dit à plusieurs reprises qu’il devait avoir une petite amie et que c’était plus simple ainsi. De toute manière, la jeune femme ne voulait pas se prendre la tête avec une relation amoureuse. De toute manière, se baiser ne pouvait être qu’une exception, un événement unique qui ne se reproduira pas. La jeune femme ne se demanda pas si des sentiments étaient en trin de naître en elle pour Jefferson. C’était inutile, elle avait décidé que cela ne serrait rien, point barre. Et si des sentiments étaient nés, alors la jeune avocate ferrait tout pour les étouffés et se persuader de leur non-existences.

Ces choix radicaux furent prit alors qu’elle regardait par la fenêtre. C’est d’ailleurs quand elle eut fini sa réflexion que Jefferson fit son appariation, s’asseyant en face d’elle et lui faisant une proposition qu’elle accepta bien rapidement. S’en suivit une remarque ironique de la jeune femme à propos de la serveuse qui semblait être intéressée par l’avocat. Il ne fallait y voir que de l’ironie et non un besoin de savoir s’il avait une petite amie ou pas. La réponse du jeune homme la toucha beaucoup, cela lui faisait bizarre de recevoir de telles paroles. Cela la mit même mal à l’aise bien qu’elle ne le montra pas ou presque. En effet, elle commença à gratter le bas de sa main droite avec l’autre main au même moment où il lui faisait des compliments.

« Il n’y avait pas de rapport voulu avec ce qui s’est passé hier soir. Encore une fois je suis désolée, je n’aurais jamais du me comporter ainsi que ce soit dans mes paroles ou dans mes gestes. Quant à vos compliments, ils me touchent beaucoup et me font fort plaisir. »

Un petit sourire alla s’héberger sur le visage de la jeune femme pendant quelques secondes avant qu’elle ne boive une seconde gorgée de son café. C’est à ce moment-là que la serveuse revint et à peine fut-elle parti que Jefferson reprit la parole. Des paroles qui une fois de plus la mirent mal à l’aise donc elle se remit à gratter sa main. C’était un mécanisme qu’elle tentait de dissimuler, surtout pendant les procès, mais comme elle n’était pas dans un tribunal alors elle ne fit pas attention.

« Le cabinet Ashworth & Ness, cela ne vous convient-il pas plus ? Sans doute avez-vous aussi peur que les gens s’identifie à votre père, mais si vous ne faite pas parti du nom cela me semble bien dégradant pour vous et injuste. Mon nom en premier et le votre en second ainsi les gens ne feront pas trop le rapprochement avec votre père. »

La jeune femme laissa passer un moment en profitant pour reprendre un peu de café. Après quoi, elle se redressa légèrement et passa une main dans ses cheveux. Son regard était parti vers la table un peu plus loin avant de revenir sur le visage de Jefferson.

« Pour le baiser d’hier, je suis sincèrement désolée. Je n’aurais jamais du faire une telle chose. Si vous avez une petite amie ou encore une fiancée je suis prête à aller m’excuser et à lui expliquer que cela n’était que de ma faute. Encore une fois, je suis sincèrement désolé. »

Une fois son explication terminée, elle se mordilla légèrement la lèvre avant de reprendre, encore une fois, une gorgée de café. Elle se sentait plutôt honteuse.
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeSam 4 Juil - 18:53

Et dire que l'on entendait dire des anglais qu'ils étaient arrogants ! Vous avais-je l'air arrogant quand j'étais aussi touché par les paroles de la jeune femme ? Clairement non et pourtant croyez-moi bien que arrogant je l'avais été. En faites l'arrogance avait été un rythme de vie chez moi beaucoup plus que simplement un défaut. Puis il était fort inexact de reléguer l'arrogance au rang de défaut car si je n'avais pas été arrogant, je n'en serais pas où j'en étais actuellement. Du moins me dire ça avait quelque chose de rassurant puisque apparemment je me trompais et que je devais absolument tout à mon père et à son nom. Dans le fond comment pouvais-je faire pour lutter contre ça ? Renier une famille qui même si elle ne m'avait pas donné d'amour, m'avait permis d'être où j'étais ? Je refusais de renier ma famille, qu'ils aient été aimant ou non, ils ont toujours été là, même si ce n'était que de l'argent. Ils ont fais ce qu'ils pouvaient pour moi et finalement je ne pouvais pas changer du tout au tout simplement parce qu'on pouvait avoir l'impression que je devais tout à mon nom. Je ne devais pas tout à mon nom et je le savais. Le seul problème était que si moi je le savais, il apparaissait que des personnes autour de moi ne le savaient comme par exemple le reste de l'ordre des avocats.

Enfin c'était très étrange ce qui m'arrivait en ce moment, d'abord touché par une jeune femme de dix-huit ans à travers un baiser si délicieusement agréable. Maintenant par les mots d'une jeune femme qui finalement n'aurait dû avoir aucun impact sur moi. Et pourtant elle avait les bons mots pour me faire mal. Involontairement bien sûr et je ne lui en tenais pas rigueur, on ne pouvait pas en vouloir aux gens de dire la vérité pas vrai ? C'était ainsi je crois que les choses devaient être car après tout la jeune femme n'avait fais que répéter ce qu'elle entendait. Ceci étant, il fallait avouer que c'était de sa part un manque évident de tact et de logique. Elle s'était contentée de croire et répétée ce qu'elle avait entendu. Quelque part c'était une action peu professionnelle pour un avocat, cependant les avocats restaient eux aussi dans la vie de tous les jours des hommes et femmes comme les autres. Puis je n'allais pas faire un esclandre simplement parce qu'elle m'avait dis des choses qui m'avaient blessé ? Je n'avais qu'à imaginer qu'elle n'avait rien dis et pourtant, c'était bien inutile d'essayer, je savais que ce ne serait pas le cas. La jeune femme avait frappé involontairement, où je pensais que ça l'était du moins, très fort.

Comment aurait-elle pu prévoir que ses mots auraient tant d'impact sur moi quand également dans le barrot on disait de moi que j'étais particulièrement arrogant et sûr de moi. C'était une image bien étrange que je devais donner aux autres avocats et juges que de paraître « intouchables ». Quelque part, c'était un rôle que je jouais et que j'adorais plus que tout jouer, celui de la personne que rien ne gène, celui de la personne intouchable peu importe l'attaque. Cependant comme Manahune avait pu s'en rendre compte, il y avait ce qu'il paraissait et ce qui vraiment était. Ce qui vraiment était en ce moment était tout simplement le fait que les mots de la demoiselle avaient eu un impact plus grand qu'elle avait pensé qu'ils pourraient avoir. Elle m'avait blessé et après ? Etait-ce pour ça que je devais choisir de ne pas la prendre dans mon cabinet quand elle semblait intéressée ?

Ca au moins je l'avais bien appris de mon père, ne pas faire de mauvais choix parce que le personnel influait. Preuve en était, il n'avait jamais quitté don travail pour ou à cause de moi. Il avait choisis sa vie professionnelle et ça lui avait réussis. Apparemment il m'avait aussi appris que la famille pouvait être quelque chose de jetable, mais ce n'était pas le cas loin de là. C'est parce que je n'avais pas vraiment eu d'enfance joyeuse que je savais que la famille devait être plus important que tout. Pour moi c'était trop tard, mais cela expliquait que je ne m'étais jamais occupé d'un seul divorce de toute ma carrière. Oui c'était un choix que j'avais fais, je pouvais prendre tout et n'importe quoi, mais jamais je ne prendrais en charge un divorce:


- Il ne faut pas que vous rougissiez des compliments mademoiselle, ni même que vous vous inquiétez sur ce qui a été dis ou fais. Je veux dire par là que mon père m'a au moins appris que le personnel ne devait pas influer dans le professionnel. Puis très honnêtement, je ne suis pas vraiment capable de maudire quelqu'un assez pour lui en vouloir. Sans compter que vous avez été honnête et que vous m'avez dis ce que vous aviez en tête.

C'était étrange d'observer la jeune femme qui se grattait doucement la main, un petit signe de gène ? Très certainement était-ce bien cela, je ne saurais trop dire. Je lui proposais, non lui expliquait que le bureau ne serait jamais qu'à son nom et que le mien n'apparaitrait pas. Evidemment la raison qui motivait ce choix était évidente et claire, c'était tout simplement que la jeune femme avait eu ls mots qu'elle avait eu la veille, et peu importe ce qu'elle pourrait dire maintenant, ma décision était définitivement prise et arrêtée:

- Je vous l'ai dis mademoiselle, c'est la seule et unique condition non négociable, le cabinet ne sera uniquement qu'à votre nom. Ce n'est ni dégradant ni injuste envers moi puisque j'en fais moi-même le choix. Pensez à vous, c'est une aubaine unique, et comme je vous l'ai dis, vous serez une grande juriste, plus que moi. Vous avez un don que je n'ai pas, c'est ainsi. Si je devais être un jour un bon juriste, vous me surpasserez toujours, c'est comme ça et très honnêtement je préfère mille fois avoir la chance de travailler avec vous dans un cabinet pas à mon nom. Qu'avoir un cabinet à mon nom et ne pas le faire. En vérité je me fiche du nom, quelle importance pour moi puisque mon nom est déjà fais sans que j'ai rien fais ? Vous avez toute une réputation à vous construire, moi je l'ai déjà cette réputation.

Ce que la jeune femme me dit me fit sourire. Décidément, j'avais l'impression que c'était une déluge d'excuse qui s'abattait sur moi aujourd'hui. Je ne pu cependant m'empêcher de repenser à Lynn, elle voulait que nous prenions notre temps et comme je lui avais dis cela ne me posait aucun problème:

- Effectivement il y a quelqu'un dans ma vie, mais vous ne devez pas vous en faire, je vais en parler avec elle, j'ai confiance en elle, elle saura m'écouter. Et arrêtez de vous excuser, on dirait que vous avez fais tomber tous les malheurs du monde sur moi...Dites-moi Manahune, comment vous êtes-vous retrouvée à faire du droit ?
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeSam 25 Juil - 0:52

Encore un évènement de plus que la demoiselle voudrait modifier, peut-être pas dans sa totalité, mais au moins une bonne partie. Sa maladresse avait été une fois de plus présente. Une maladresse qui avec les années semblaient s’être atténuée, mais qui, ce soir-là, était revenue au galop. Une maladresse qui n’avait lieu que dans sa vie privée, car au niveau professionnel cette maladresse n’était point là ou alors c’était très rare. Certes, encore à ce jour, Manahune parvenait à trébucher ou bien à faire des petites chutes dans l’enceinte du palais de justice, mais ce n’était rien comparé à ce qui c’était passé ce soir-là. Et comme à chaque maladresse de sa part, elle se sentait coupable. Une culpabilité qui pouvait être étouffante au bout d’un moment. Car pour preuve, à cette date, la jeune avocate se sent encore coupable d’avoir dit quelque chose qui date de plus d’un an. Au moins elle savait tirer de ces erreurs passées une leçon quoi que parfois il lui fallu faire plus d’une fois l’erreur pour enfin faire entrer dans sa caboche qu’il fallait cesser.

Il n’y avait pas eu que ses paroles qui avaient été maladroites. Il y avait eu aussi le baiser. Un baiser qui n’aurait pas du se faire, mais qui pourtant avec bel et bien eut lieu. Ce fut étrange pour la jeune femme de faire une telle chose, car cela ne lui ressemblait pas d’avoir un tel comportement. Certes, il lui arrivait de s’amuser et de faire certaines choses, mais elle veiller à garder une barrière entre sa vie professionnelle et sa vie privée. Et en embrassant Ness, c’est comme si, elle-même, elle avait franchi cette barrière : cette limite qu’elle s’était fixée. Pourquoi l’avait-elle embrassé si elle savait que ce n’était pas une bonne chose ? Et bien, voilà une question où la réponse avait bien du mal à venir. En effet, Manahune se posa la question et pas qu’une fois, mais jamais elle ne parvint à trouver une réponse, complète ou encore convenable.

Cela avait été une pulsion, rien de plus, c’est ce qu’elle se dit. Une pulsion, rien de plus ! Elle avait été attirée par lui, ils avaient eu un échange assez piquant et puis voilà. Elle avait eu envie de l’embrasser et l’avait fait. Ce qui était chose étrange de sa part. Elle qui tenait tant à contrôler les situations, à faire attention, à ne pas se laisser simplement guider par ses pulsions. Des pulsions toutes fois très rares et que jusqu’alors, elle était parvenue à maîtriser.

Alors, Manahune ne put répondre à sa propre question. Elle qui était déjà énervée d’avoir fait une telle chose, elle s’énerva encore un peu plus de ne pas trouver de réponse et cela l’énerva encore plus de se poser cette question etc. Ainsi de suite, un véritable cercle vicieux du quel elle tenta de sortir en se rappelant la phrase d’un auteur « s’il n’y pas de réponse, c’est qu’il n’y pas de question réelle ». Cela ne devait sans doute pas être ça, mais la demoiselle l’avait arrangé à sa manière pour pouvoir se soulager.

La jeune femme s’excuserait de se baiser, peut importe le moyen, elle s’en excuserait. Car cela était totalement mal placé de sa part. Tout d’abord, ils semblaient bien être partis pour lancer une affaire tout deux et la demoiselle ne voulait pas mélanger vie privée et vie professionnel. De plus, le jeune homme devait sans doute déjà avoir quelqu’un dans sa vie et c’était sans doute beaucoup plus simple si cela était le cas. Car ainsi, Manahune s’arrêterait là, ne chercherait pas à comprendre plus que ça pourquoi ce baiser avait eu lieu. Alors que si, il était seul, là, il y aurait eu plus de question et un nouveau cercle vicieux inévitable. Et bien qu’elle ne le voulait pas, sans doute ce cercle vicieux aurait lieu même si Monsieur Ness avait une petite amie.

Manahune s’était retrouvée dans le même café que la veille, cette fois-ci il y avait moins de monde ou du moins il y avait moins de bruit que quelques heures auparavant. Et puis, cette fois-ci elle était complètement seule. Ce qui ne l’empêcha pas d’aller s’installer et de commander de quoi petit déjeuner. C’est d’ailleurs peut de temps après cela que Jefferson fit son apparition. Manahune vit alors une occasion de s’excuser pour tout. Et ce fut en quelque sorte le cas puisque la conversation débuta sur un flot d’excuse de sa part. Cela en devenait presque amusant, cela ne lui était pas non plus habituel de se confondre ainsi dans des excuses. Elle qui d’habitude concise et précise, là ce n’était pas vraiment le cas. Alors, Jefferson Ness faisait-il donc de l’effet à notre chère avocate ? C’était une possibilité et sans doute la bonne, même si l’intéressée ne voulait pas penser à cette possibilité.

La conversation avancée au fur et à mesure du temps et la jeune femme fut fort mal à l’aise quand il lui lança un flot de compliment. Ensuite vint le moment où il lui donna la seule obligation : que le cabinet porte son nom. Une condition qui, une fois de plus, mettait assez mal à la l’aise la jeune femme. En effet, elle trouvait cela un peu stupide dans le sens où cela laisserait à penser qu’elle a monté ce cabinet seule. Alors que ce n’était pas le cas, pour le moment c’était Jefferson qui avait tout monté. Alors, elle, elle venait simplement avec son nom ? Bref, cela chiffonnée assez la jeune femme, mais il semblait impossible de faire changer Monsieur Ness d’avis, alors elle se contenta de hocher la tête quand il lui répondit.

A la suite de ça, le jeune homme eut le droit à une belle pelle d’excuse à propos du baiser de la veille. Un baiser bien inapproprié aux yeux de Manahune, mais un baiser tout de même qui l’avait travaillé toute la nuit. La jeune femme se força à penser que cela n’avait été qu’une pulsion et que cela ne révélait rien d’autre. Et pour le moment cette technique semblait avoir bien fonctionné. La jeune femme fut étonnée de la facilité avec laquelle son compagnon de discutions changea de sujet. Elle le suivit, ne préférant pas remettre le couteau dans la plaît puisqu’il ne semblait ne pas le vouloir aussi. Le sujet abordait fut la manière dont elle était arrivée au droit. Une question dont l’explication ne mit pas longtemps à arriver.

« Des idées j’en avais des tas, j’aurais voulu être boulangère, chimiste, anthropologue, généticienne, chercheuse, journaliste. La boulangerie j’ai rapidement renoncer, à mes yeux cela ne gagner pas assez, je comprends que cela puisse choquer de supprimer un choix parce que les revenus ne semble pas assez important. Mais j’avais mes raisons, et surtout le passé, inutile de trop entrer dans les détails. » – sa voix avait fait des ratés surtout pour sa dernière phrase – « Ensuite la chimie, mais j’avais de piètre résultats en mathématique à cause d’une logique demandé non présente. Généticienne, ce fut le même problème. Et pourtant, je m’en sortais avec briaud lorsqu’il s’agissait de chimie ou bien de science, mais les mathématiques et moi sa fait deux. L’anthropologie j’ai eu a peu près le même problème. Quant au journalisme j’ai renoncé, car c’était bien trop aléatoire comme métier, vu la conjecture actuelle, c’est à ce demander si les journaux ne vivent pas leurs dernières heures. Et puis il y avait le droit. J’adorais la politique, ce qui se passait dans le monde et puis j’aimais converser sur ces sujets et défendre. Et vous ? »
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MessageSujet: Re: j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson   j’ai gagné un procès contre l’un des votre, non ? _ PV Jefferson Icon_minitimeLun 17 Aoû - 13:15

[HRP: Désolé du retard, ça va aller mieux à l'avenir promis !]

Ca avait été un moment agréable que ce baiser dans les toilettes. Mon vrai regret était d'avoir été trop alcoolisé pour m'en rappeler exactement, cependant je devais avouer que le baiser avait été agréable, je m'en souviendrais longtemps. Rien à voir avec les baisers de Lynn, il n'y avait pas eu cet amour que je portais à la blonde, en tout cas de ma part. Pour ce qui concernait Manahune, je n'en savais trop rien, je ne savais pas trop quoi penser du fait qu'elle m'embrassait, je n'avais jamais vraiment cru au coup de foudre, alors me dire que la jeune femme était tombée amoureuse de moi en si peu de temps, ça faisait très étrange. J'aurais bien volontiers répondu au baiser de Manahune hier soir, seulement l'alcool avait peu d'impact sur moi, trop peu que j'en fasse une excuse valable par rapport à Lynn...Lynn...Je n'avais même pas pensé à elle et je me sentais soudain très mal de ce qui était arrivé. J'aimais la fille de la famille Anderson sans l'ombre d'un doute possible, cependant m'être laissé embrasser par Manahune...Je doute que ça ne lui fasse plaisir. La voir embrasser un autre ou apprendre que c'était le cas ne m'aurait pas fais plaisir. Pas du tout plaisir.

Je n'avais pas bien compris pourquoi la juriste m'avait embrassé, mais ce qui était sûr c'est que Lynn finirait par le savoir, tout se sait toujours dans ces petits villages comme celui-là. J'avais espoir un peu fou de lui annoncer, pas que j'espérais que ça lui fasse moins mal, mais pour lui prouver que je n'avais pas l'intention de tenter de lui cache la vérité. Enfin j'aurais pu aller la voir aujourd'hui mais vu la tête de déterré que je tirais avec l'alcool ingurgité la veille, même pas la peine d'y penser, la jeune femme me tuerait une fois et une seconde fois. Lui expliquer ne serait pas chose simple, d'ailleurs que pouvait-il y avoir à expliquer hein ? Nous étions dans les toilettes, elle s'est approchée de moi, elle a frôlé mes lèvres avant de m'embrasser. Que pouvais-je rajouter à ça ? C'était simplement la vérité, même si je savais qu'elle ne ferait pas plaisir à Lynn. Non je ne chercherais pas à lui mentir, elle saurait la vérité sur ce baiser et hors de questions de rejeter la faute sur Manahune, après tout, j'aurais pu « maitriser » la jeune femme avant ou pendant ce baiser, mais voilà je m'étais docilement laissé faire. Les torts étaient-ils partagés ? Peut-être bien, en tout cas, si elle n'avait pas de petit ami, sans quoi elle ne m'aurait surement pas embrassé, moi j'avais une petite amie et je sentais déjà que lui expliquer allait être complexe. Enfin quelque part j'étais heureux que ce soit Lynn ma petite amie. Pas parce que ce baiser lui fera du mal à elle, mais parce que j'avais confiance en sa maturité pour pouvoir parler avec elle sans qu'elle hurle et n'écoute pas. Quoi que je ne savais pas comment la blondinette allait réagir en apprenant que j'avais embrassé une juriste.

Retour au café, mais cette fois-ci, c'était moi qui me dirigeait vers Manahune pour l'aborder. C'était évident que ce qui s'était passé la veille entre elle et moi était autant dans son esprit que dans le mien, elle devait surement se demander pourquoi elle m'avait embrassé. Tiens d'ailleurs à celle-là j'aimerais bien une réponse, pourquoi m'avoir embrassé ? Je ne comprenais pas ce qui avait pu pousser la jeune femme à agir ainsi qu'elle l'avait fais. Pas que ça m'écoeurait ou que je trouvais cela désagréable, cependant ce baiser ne cadrait pas avec l'idée que je m'étais faites de Manahune. Bien entendu on ne pouvait savoir d'une personne comment elle vie au quotidien simplement au travers de son métier et de ce qu'on a entendu de cette personne, cependant j'avais le sentiment que ce baiser était autant dans les habitudes de la jeune femme que dans les miennes.

La jeune femme et moi parlions comme elle avait accepté de devenir copropriétaire du cabinet de juriste que mon père avait ouvert. Il m'avait dis de m'entourer de personnes compétentes et j'avais surement en face de moi la personne la plus compétente possible actuellement dans ce milieu. Si j'avais pu choisir n'importe qui comme on dit parfois dans les jeux, j'aurais choisis Manahune et personne d'autre. Je la complimentais sur son travail, bien conscient au fond de moi qu'elle serait toujours une bien meilleure juriste que moi. Pas que j'étais défaitiste ou que j'avais habitude de me dévaloriser, mais la jeune femme était douée, elle avait quelque chose avec le droit, un don inné que je n'avais pas. Ce don faisait toute la différence entre elle et moi et surtout elle plaçait la jeune femme comme une bien meilleure juriste que moi. Je le savais et je lui dirais peut-être un jour directement, mais ce serait peut-être excessif de le dire en cet instant.

Je n'avais qu'une seule et unique condition à notre travail en tandem, que le cabinet porte son nom, c'était quelque part ma seule doléance et elle semblait ne pas mettre Manahune à l'aise, pourtant n'était-ce pas ce qu'elle voulait un cabinet qui porte son nom ? J'avais taché de convaincre la demoiselle et finalement elle avait simplement hocher la tête, pas une réponse très convaincante même si je ne m'étais pas attendu à beaucoup plus. Lorsqu'elle en revint à s'excuser pour son baiser, j'orientais différemment le sens de la discution, ce baiser commençait à me renvoyer de plus en plus à Lynn et très honnêtement je n'en avais pas envie. Ca allait être déjà bien assez dur si je devais entendre Lynn me dire qu'elle ne voulait plus me voir. Question bateau mais qui permettait de changer la discution, et dont la réponse en plus m'intéressait, comment la jeune femme en était arrivée au droit, c'était un bon moyen de changer de discution. Et ça fonctionnait.

Je l'écoutais me dicter ce qu'elle avait pensé vouloir faire, elle avait de la suite dans les idées et de l'ambition. Lorsqu'elle parla de son idée de boulangerie, sa voix se rata en parlant de son passé, sujet sensible de toutes évidences. En tous les cas son cheminement se tenait et je lui adressais un sourire de sympathie, en revanche je n'avais pas prévu de me voir la question retournée. Je pris une petite inspiration:


- Des parents souvent, presque tout le temps absent, j'avais finis par ne faire que ce que j'avais envie, pourquoi écouterais-je l'autorité de personnes absentes ? Je suis devenu hooligan, avec tout ce qui va avec, alcool, connerie, bagarre, j'étais même doué. Sauf que finalement il se trouvait que mon père regardait plus comment j'évoluais que je ne croyais. J'ai atterri dans un premier internat où j'ai dressé un véritable trafic de contrebande, j'étais sur la sellette et mon père m'a envoyé dans un autre internat, un vrai couvent, rien n'était toléré. Alors j'ai commencé à me prendre en main pour pouvoir partir et comme c'était mon père qui avait choisis pour moi, c'était du droit et de la comptabilité. L'argent ouvre des portes et je me suis retrouvé à Harvard à étudier le droit. Puis ici le temps de me faire une réputation malgré mon casier judiciaire. Je lui adressais un petit sourire comme pour la rassurer, Et concernant votre passée, vous semblez ne pas vouloir en parler je respecte, mais ne croyez pas que je trouve idiot avoir laissé tomber l'idée d'un métier parce qu'il ne payait pas assez, je peux très bien comprendre ça. Vous savez, j'ai grandis dans l'argent, mais je n'ai jamais abusé de ce qu'il donnait, j'aspire à la simplicité, ma vie actuelle me plait. J'ai un métier qui me plait, une situation plutôt stable et une belle jeune femme qui m'embrasser dans les toilettes des cafés ! Le paradis sur Terre...
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