Vampire Thême
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 On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]

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Jefferson Ness
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Jefferson Ness


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MessageSujet: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeLun 20 Juil - 22:31

Nous étions le lendemain du jour où j'avais embauché Manahune Ashworth, vous savez la fille qui m'avait embrassé dans les toilettes du Hélène's Café. C'était un souvenir amer dans ma bouche. Pas sur le moment car il fallait bien l'avouer, j'étais à ce moment là alcoolisé et je me suis fais surprendre par la jeune femme. C'est elle qui finalement avait posé ses lèvres sur les miennes et je n'avais nullement souvenir avoir répondu à ce baiser d'une façon ou d'une autre. Cependant il était arrivé et s'il pouvait ne pas paraitre étrange pour un jeune homme de se faire embrasser par une jeune femme, qui plus est charmante, ça ne m'avait que peu plu. Enfin le baiser avait été agréable il va sans dire cependant, c'était le fait que j'eus une petite amie qui posait problème. J'avais pourtant dis à Manahune que je m'en sortirais avec ma petite amie ! Comptais-je ne pas lui dire la vérité ? Pas fou, je lui dirais la vérité, je me devais d'être honnête avec elle, elle le méritait. Plus que moi apparemment puisque si je n'avais répondu au baiser de la jeune femme, je ne m'étais pas pour autant défendu. Lynn finirait de toutes façons par savoir la vérité, aussi il semblait mieux que de se décider à la lui dire de moi-même, faute avouée à moitié-pardonnée ? Pas nécessairement cependant la jeune femme prendrait bonne note, et je la connaissais, du fait que j'ai été honnête avec elle. Ce qui en revanche n'était pas vraiment prévu était que Lynn sache la vérité avant même que je n'ai eu le temps de la voir. Décidément les potins allaient encore plus vite que je pensais et c'est ainsi que je fus réveillé vers quatre heures du matin par un SMS de la jeune femme:

« Watson Lake est une toute petite ville et le Hélène's café est un endroit fréquenté par beaucoup. Tout se sait, et tu me déçois énormément. Si tu ne pouvais pas attendre, il t’aurais suffit de me le dire. »

Oups, voilà qui se voulait bien mauvais d'autant que je lisais le message, refermant gentiment mon portable, un Motorola en fin de vie après trois années de bons et loyaux services. Je me retournais pour me rendormir quand soudain seulement je tiltais vraiment ce que je venais de lire. Je me retournais en hâte, la couverture allant se loger sur le sol et je pris le téléphone pour relire le message. Ce n'était pas possible, je ne pouvais pas être ainsi maudit que la jeune femme soit déjà au courant. Bon et bien je suppose qu'il ne me restait qu'à aller la voir. Je me levais d'un bond pour mieux m'asseoir sur le lit, il était quatre heures du matin, il fallait le temps pour se lever. Quoi que en y réfléchissant, si Lynn avait réussi à envoyer un message aussi tard c'est qu'elle était encore réveillée ou déjà réveillée et vu son SMS, je dirais que je peux en être la cause. *Pas le moment de rester à roupiller mon grand, il est temps de t'y mettre mon grand, allez en avant.* Et je me levais rapidement pour aller m'habiller et après qu'allais-je faire ? Bonne question, mais je sentis le sol très étrange sous mes pieds, étais-je saoul ?! Pas à ma souvenance, pourtant j'avais comme un sentiment bizarre, puis ce fut un choc et un:

- AIE, couverture à la con...Quoi qu'elle a peut-être raison, on va pas toquer les gens à quatre heures du matin quand on est sensé.

Et j'étais supposé être sensé, mieux le valait peut-être quand on est procureur non ? Alors je répondis à la jeune femme d'un SMS:

« J'aimerais qu'on en parle, je pourrais passer après tes cours ? »

Mon SMS demeura sans réponse et ma nuit était terminée, autant parce que je savais que je ne dormirais plus qu'en raison de l'impatience que j'avais à l'idée d'une réponse de Lynn. Il n'y en eut jamais. La journée fut longue, même si d'obtenir les horaires de fin de cours de Lynn fut plutôt aisée. Après tout, même sans dire que j'étais procureur, que pouvait avoir à cacher un lycée ? Il n'y avait pas de secret professionnel et la fin des cours de Lynn n'avait rien du secret défense, dont je les eus plutôt facilement. J'appréhendais finalement beaucoup plus de revoir la jeune femme que je ne l'avais pensé. La journée passa étrangement, me paraissant si longue et finalement lorsque je me rendais vers le lycée, je n'avais envie que de faire demi-tour. Enfin il était un peu tard pour ça car j'arrivais finalement au lycée alors que les élèves semblaient déjà sortis.

Trouver la jeune femme aurait pu ne pas être chose aise, mais je la vis rapidement, tranquillement assise sur un banc. M'attendant moi ? Je ne savais pas trop quoi croire, elle n'avait peut-être pas envie de me voir. En tout cas, le vent me soufflait dans le visage alors que je regardais la jeune femme, rien de bien agréable. Autant vous dire que approcher ne fut pas de la plus grande simplicité, j'avançais en tâchant de me dire qu'elle était intelligente et saurait m'écouter voir même comprendre. Cependant elle demeurait une fille avant tout non ? Et en l'occurrence dans le cas présent une fille trompée ! Alors oui j'avais peur l'approcher, d'ailleurs je m'arrêtais un moment pour l'observer, pas très loin, peut-être une minute, deux grands maximums. Je la regardais et comme toujours elle me semblait si parfaite, c'en était effrayant autant que attirant. J'avais prévu bien sûr une attention pour la jeune femme, ça ne serait pas une excuse, mais ça en faisait parti. Le regard de la blonde m'intéressa, il semblait être dans le vague et pourtant demeurait fixe sur un groupe de garçon un peu plus loin. *Allez Jefferson, c'est normal, ils ont son âge eux.* Douloureuse pensée, mais finalement je m'approchais d'elle et alors que le vent tournait, je ne m'en rendais même pas compte, la jeune femme tourna finalement la tête vers moi. Les derniers pas jusqu'à sa hauteur alors que je m'asseyais à côté d'elle, lui tendant le bouquet de roses rouges et blanches que j'avais en main:


- Lynn...Je...Je ne vais pas te raconter d'histoire ou te mentir. Il y a bien eu un baiser dans ce bar...Je...Ce n'est pas....Si c'est ma faute...C'est vrai que c'est elle qui m'a embrassé, mais je n'ai pas répondu à ce baiser je...J'étais alcoolisé, je sais que ça n'excuse rien, comme le fait que je n'ai pas cherché à l'en empêcher seulement...Elle n'avait aucune raison de le faire, ça m'a surpris, c'était tellement improbable et soudain je...Je suis désolé, je ne voulais pas que ça arrive...Je suis désolé...Je t'avais dis que je finissais toujours par faire mal aux gens que j'aime volontairement ou pas. J'espérais que tu serais l'exception, mais c'est encore pire je crois...Lynn, je suis sincèrement désolé...
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeLun 27 Juil - 19:58

    Je n’en revenais pas. Qui aurait pu croire que cela arriverait ? J’étais à la fois en colère et soulagée pour tout vous avouer. Mais je ne pouvais décemment pas montrer le deuxième. Cela ne serait pas normal dans le cas de figure dans lequel je m’étais fourrée. Je devais me montrer en colère, et blessée par son attitude, ce que j’étais un peu d’ailleurs. Il n’y avait aucun doute en plus quand au fait. Mariana me l’avait certifié. Sa surveillance envers moi avait redoublé depuis que j’étais partie de chez nous, même si je lui avais demandé de renoncer à cette dernière. Elle avait vu, et était venue me le dire pendant une de nos rencontres nocturnes. Jefferson Ness, mon petit ami « officiel et humain », en avait embrassé une autre. Il n’y avait aucun doute comme je vous l’ai dis. Oh bien sur, je m’en fichais un peu, dans le sens où il n’était qu’une connaissance à mes yeux. J’avais passé beaucoup de temps à le charmer. Je l’avais laissé m’embrasser, et m’enlacer pendant notre dernier tête à tête au restaurant. Mais tout ça, je ne le faisais que dans un but bien précis : que ce jeune procureur ne soupçonne jamais la nature de ma famille.

    Je ne dis pas, j’avais fini par l’apprécier, mais mon cœur était déjà pris, et rien ne pourrait changer cela. Je ne l’aimais pas lui, et cela ne sera jamais le cas. Keith m’avait volé cet organe, qui depuis très longtemps, a cessé de battre. C’était d’ailleurs vers lui que mon regard était tourné en cet instant. J’étais à une très bonne distance de lui, et il ne pouvoir pas remarquer que je l’observais. Pourtant c’était ce que je faisais, grâce à ma vision « vampirique ». Le fils de maire est vraiment un jeune homme des plus beaux et charmants. Et puis il est si perspicace, si intelligent si… Et puis, je ne vous parle pas de son odeur si esquisse. Je n’ai qu’une seule envie quand je le vois, quand je le sens : le croquer et dans de lui mon casse croute. Et cela dans tous les sens du terme. Malheureusement je ne pouvais pas me permettre de planter mes crocs dans sa chair, ni même le côtoyer. Le premier me conduirait à ma perte. Le deuxième lui permettrait de découvrir qui je suis, et cela, je ne le voulais pas.

    Je fus coupée dans mes réflexions intérieures par une senteur humaine que je connaissais fort bien. Avant même que la personne n’arrive jusqu’à moi, je savais déjà de qui il s’agissait. Mon regard se tourna quelques instants vers lui, avant de se détourner. Que faisait-il ici ? Je n’en avais aucune envie, ni ne voulais le savoir. Il en avait embrassé une autre après tout, et même si je ne l’aimais pas, je reste une femme fière, qui ne supporte pas que l’on se fiche d’elle. N’avait-il pas parlé d’amour ? Drôle façon de se conduire comme un petit ami. Je me doutais que sa présence était lié au message que je lui avais envoyé de ma chambre d’hôtel. Cela faisait trois jours à présent que j’avais quitté le domicile de ma famille, pour m’éloigner un peu. Mes frères-sœurs-parents [Solstice mise de côté], n’avaient pas apprécié ma décision, mais elle restait la meilleure pour moi. Enfin bref, je m’éloigne du sujet un peu là.

    Donc oui, je disais donc. Après avoir vu le lutin médium, une fois rentrée dans mon nouveau lieu de résidence provisoire, j’avais envoyé un sms au jeune homme. Je lui disais dans ce dernier que nous habitions dans une petite bourgade, que tout se savait que s’il n’était pas satisfait de notre relation – ce que sous entendait son baiser à une autre – il aurait dû me le dire. Une fois cela fait, j’avais éteins mon téléphone, allumé mon Ipod, et écoutait en boucle les morceaux de piano composés par Peter. D’ailleurs, c’est aussi ce que je faisais actuellement. Entendre mon frère jouer de la musique m’a toujours apaisé… J’attendais que le procureur soit à ma hauteur avant d’ôter mes écouteurs de mes oreilles, et de le regarder. Rien ne pouvait se lire sur mon visage, qui restait des plus neutres. Intérieurement, j’espérais que celui que j’aimais n’était plus dans les parages, et ne me voit pas avec celui qui était sensé être un petit ami…

    La première chose que fit Jeff fut de s’asseoir à mes côtés, et me tendra un bouquet de roses que je ne pris pas tout de suite. Je sais que cela n’est pas très poli, mais bon, je suis sensée être en colère contre lui donc, il ne serait pas logique que j’accepte ses fleurs. Je ne savais d’ailleurs toujours pas ce qu’il faisait à mon lycée, et sa présence m’agaçait un peu. Etaler ma vie privé en public n’est pas du tout quelque chose que j’apprécie, bien au contraire. Surtout qu’un membre de ma famille pouvait débarquer à tout moment, au pire Keith ! Non ce n’est pas le moment de repenser à lui. Je me devais d’écouter le procureur même si je n’en avais aucunement envie. Je ne voulais pas entendre ses excuses, car son attitude n’était pas excusable. Quand on se dit amoureux de quelqu’un, on doit l’être réellement. Si j’étais folle d’amour pour lui, je n’en serais pas revenue de ce qu’il avait fait…. Je sentais ma colère grandir un peu plus à mesure de ce qu’il me disait. Pensait-il vraiment pouvoir justifier sa conduite ainsi ? C’était trop simple, beaucoup trop simple. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir un gout amer tout de même dans la bouche. M’écartant un peu de lui, je lui dis sans détour, sur un ton « trop calme » :



    ~ Chut, je ne veux pas entendre de justification quand à ce qui s’est passé. Si tu es venu pour cela, et bien tu peux repartir. L’alcool n’est pas une excuse valable, ni même le fait que ce soit elle qui t’ai embrassé. Si elle l’a fait, c’était pour une raison bien précise, et surement que tu ne lui ai pas mis les choses au clair au tout départ. Tu sais Jeff, tu as vingt quatre ans, ce n’est pas à moi de te dire quoi faire, ni ne le ferait jamais. Si tu veux en embrasser une autre, et bien soit fait le, mais ne compte pas sur moi pour t’attendre.


    Me levant du banc, je fourrais mon Ipod dans mon sac à main, assez grand pour contenir mes livres. Je le regardais quelques instants pour bien lui faire comprendre que je n’étais pas très contente, avant de tourner mon regard vers le parking qui était peu à peu déserté par les élèves. Je mis la lanière de mon sac sur mon épaule, bien décidée à m’en aller. Je n’avais aucun raison de rester après tout non ? Ah oui, c’est vrai que j’ai une « mission » envers le procureur mais tout de même. Je ne serais pas crédible une seule minute si je lui tapotais dans le dos en lui disant que ce n’était rien, et que cela arrivait à tout le monde. Même s’il n’y avait pas d’amour de mon côté, je me sentais tout de même blessée dans ma fierté par ce qu’il avait fais. Je lui tournais le dos, fit deux-trois pas en avant, avant de me retourner vers lui, et de lui dire d’un ton toujours aussi « trop calme »


    ~Comment réagirais-tu si on te disait que j’en ai embrassé un autre que toi ? Comment prendrais-tu le fait que j’ai posé mes lèvres sur un autre garçon, qui n’était pas mon petit ami, si j’embrassais un inconnu?
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeMer 29 Juil - 22:04

Etait-il normal d'embrasser une fille quand on en aimait une autre ? Non ce n'était pas le cas car en vérité j'aimais Lynn, je le savais, cela n'était pas un secret pour moi. Pourtant même sachant ces deux vérités, j'en avais embrassé une autre, ou plutôt, je m'étais fais embrassé par une autre jeune femme. Contrairement à ce qu'on pouvait imaginer d'un jeune homme de mon âge, je n'avais pas simplement embrassé cette jeune femme et basta, loin de là. Depuis ce baiser, chacune de mes pensées avaient été pour ma petite amie et le mal que je lui avais fais. J'étais le dernier des crétins sur terre, je le savais, et je méritais de me faire tuer pour ce que j'avais fais à la jeune femme. Je lui avais dis que je l'aimais et j'avais été embrassé par une autre, je n'avais rien fais pour tenter de résister à la jeune femme. J'étais alcoolisé, mais ce n'était pas une excuse, elle m'avait pris par surprise, mais ça non plus, ce n'était pas une excuse, j'étais grand merde ! J'allais donc faire ce que font les grandes personnes, assumer ses conneries. Et si Lynn n'avait pas répondu à mon SMS, et bien j'irais quand même la voir et je tenterais de me faire excuser.

Non je n'aurais pas la folie de dire me faire pardonner car je crois qu'il n'y avait rien à pardonner dans tout cela, je l'avais embrassé, elle m'avait embrassé, on s'était embrassé. Bien sûr nous étions deux dans cette histoire et la jeune femme avait proposé de venir parler avec moi et ma petite amie de ce baiser, mais j'avais refusé. C'était ma connerie à moi, je n'avais pas été clair, pour changer, et je ne lui avais pas dis que je n'étais pas célibataire. Donc son geste, peu importe sa motivation, était compréhensible, je payais pour mes conneries, voilà tout. Je m'en voulais et la seule idée d'aller la voir me tétanisait, ça allait probablement être apocalyptique entre elle et moi. Quel connard j'étais. Son premier petit ami la trompait, franchement glorieux non ? Qu'allait-elle penser après ça ? Je ne me serais pas excusé de ce que je lui avais fais, en tout cas pas aisément. J'avais du mal à pardonner, et je pouvais comprendre que la jeune femme soit dans le même cas. Alors j'appréhendais, je ferais ce que je pourrais, mais si le combat était perdu d'avance, je ne me lancerais pas dedans. Si il était clair qu'elle ne voulait plus me voir, je ferais en sorte que son voeu soit exaucé...Et ce serait compliqué.

Je l'appréciais fortement, je l'aimais, la voir, l'entendre, passer du temps avec elle, même ses baisers, tout en elle dégageait une telle classe, une telle magnificence. Non je ne voulais pas perdre ça, avais-je donc oublié ce que cela m'avait coûté de parvenir à sortir avec elle pour tout risquer ? J'avais toujours eu « peur » en la présence de la jeune femme, elle était toujours si prude et innocente, même ce premier baiser que je lui avais donné avait été une bataille terrible. N'avait-elle que terminé ce poème où le voulait-elle vraiment ? J'avais décidé pour elle, je l'avais embrassé dans un baiser chaste et gentillet. Pas que sa réaction aurait été moindre que dans un vrai baiser, mais parce que la jeune femme était innocente et douce, ça m'avait paru mieux. Je me souviens encore combien j'étais terrifié à l'idée de la réaction qu'elle allait avoir, ne sachant comment elle réagirait, et finalement nous avions pris un bain de minuit, sans rien d'autre que des baisers, et en sous-vêtements pas nus selon la tradition. J'aurais été gêné d'être nu avec la demoiselle, surement d'ailleurs elle plus que moi. Je n'étais pas pudique, mais je connaissais Lynn, elle n'aurait pas été à son aise, et ce n'aurait pas été la Lynn que je connaissais et chérissais.

J'avais les mains moites, je craignais sa réaction, je me sentais mal, je n'étais pas à l'aise, envie de partir, des frissons. Et pourtant j'avais déjà connu pire situation que celle-ci non ? La demoiselle n'allait pas me tuer, au pire me dire que tout est fini et qu'elle ne veut plus entendre parler de moi. Et après ? Des filles il y en avait d'autre non ? Oui mais voilà, la fille que j'aimais c'était elle. La fille que je voulais voir quand la solitude me pesait, c'était elle. Celle pour qui mes pensées étaient avant de dormir, c'était elle. Celle vers qui me pensées dérivaient dans mes moments d'absence, toujours la même jeune femme. Celle à qui j'imaginais tenir la main dans une promenade romantique ? Encore elle. J'avais fais de Lynn un idéal sans m'en rendre compte, je la désirais. Non sur un plan physique, je désirais simplement ce qu'on pouvait vouloir d'une relation entre petits amis. Baisers, promenades main dans la main, les petites attentions m'importaient plus que les grands cadeaux.

Sauf que cadeau, là tout de suite immédiatement, la jeune femme ne me ferait absolument aucun cadeau. Elle avait raison, je ne m'en ferais pas à moi. Je lui proposais les fleurs et devant son refus de les prendre, je me sentais mal, mais comme jamais auparavant je ne m'étais senti aussi mal ! J'essayais pathétiquement de me justifier, il n'y avait rien à pardonner, rien du tout et je comprenais son attitude envers moi, froide, distante, hautaine, elle avait raison de l'être, je le méritais non ? Je l'écoutais parler pour me dire ce que je savais déjà, il n'y avait aucune excuse d'aucune sorte qui puisse faire passer ce que je lui avais fais. Elle avait raison, c'était moi le plus âgé, c'était à moi de savoir normalement de quoi il devait retourner dans un couple. Je n'avais jamais imaginé être infidèle, j'avais été pris de court par Manahune, mais effectivement, j'étais impardonnable. Ainsi je restais silencieux, ma bouche devant s'être légèrement ouverte, mes yeux clignant rapidement, mon regard jamais dans ce lui de la jeune femme, je craignais ça plus que tout. Bon sang, pouvait-on vraiment être aussi con que je l'étais ? Difficilement je crois, finalement peut-être que je ne la méritais pas. Je l'aimais, mais j'embrassais une autre, elle avait raison, c'était ma faute sur tous les plans.

Elle se leva et commença à marcher, je restais « sans vie » sur ce banc, tétanisé, tremblant je crois, des frissons me parcouraient le corps, froid, chaud. Elle se retourna pour me parler et je me levais pour la rejoindre, j'avais vingt-quatre ans bordel, j'étais pas un enfant, je saurais bien un moment m'en sortir et discuter non ? Je n'étais pas un gamin, je devrais bien m'en sortir. Je m'approchais d'elle avant de répondre, conscient qu'elle ne voulait surement pas faire part de son histoire avec moi, surtout en ce moment à son lycée. Je ne pris pas son bras, ce serait une mauvaise idée, mais je commençais à marcher avec elle vers le parking:


- Je t'en voudrais bien sûr. Je me sentirais mal, je me demanderais si c'est de ma faute, ce que j'ai fais ou justement pas fais pour que tu ailles embrasser un autre. Je me poserais des dizaines de questions. Est-ce que tu te fous de moi en me disant que tu m'aimes ? Est-ce que je ne suis pas à ta hauteur ? Qu'est-ce que je dois faire ? Et je me connais parfaitement, il faudrait du temps pour pouvoir à nouveau me parler sans que je n'imagine que tu mentes. Je me remettrais en question bien sûr, mais aussi tes sentiments, je me sentirais mal. Je suis peut-être trop honnête en te disant ça, mais à quoi bon mentir hein ?

Je laissais échapper un soupir, toujours encore de la peur en moi et finalement un peu plus de vérité encore:

- Lynn...je ne vais pas te faire de discours dans lequel je te dirais que je t'aime et faire une ode à ta beauté. En revanche, je vais te dire que je suis impardonnable, que je n'ai aucune excuse, et te demander si tu penses un jour pouvoir, pas me pardonnez ça ne l'est pas je crois, ne plus m'en vouloir pour ça. Tu sais je suis pas un idiot, je me doute que ça te fait une très, très bonne raison pour rompre, en considérant qu'on est encore ensemble. Et si tu voulais ne plus sortir avec moi, je comprendr...je le mériterais...
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeLun 3 Aoû - 19:36

    Pouvait-on trouver une excuse à un homme qui trompe une femme ? Existe-t-il ne serait-ce qu’une seule raison valable pour justifier une telle chose ? A mes yeux non, il n’y en avait pas. Je suis certes d’une veille époque, et c’est surement pour ça que je pense ainsi, cependant, sur ce point là, je ne changerais jamais. Les choses évoluent, les mœurs et les générations se succèdent et cela jusqu’à la fin des temps. Malgré tout, il y avait des valeurs qui ne pouvaient changer, ni même être oublié de tous. Et dans ses dernières se trouve celle qui parle de fidélité. Oh vous allez me dire que beaucoup n’y font plus attention. Je le sais fort bien et en suis consciente. Pourtant, cette notion est surement celle la plus importante dans toute relation. C’est elle qui conduit à la confiance. Sans elle, comment envisager un quelconque avenir avec un homme ? Tous ses mots seront vain si elle n’est pas présente après tout…

    Je ne pouvais me projeter plus tard avec le procureur. Un fossé nous séparait, et le ferait toujours. Je ne l’aimais pas, et je ne pouvais même pas le qualifier d’ami. On se confie à ses derniers, et on ne leur ment pas. Je l’apprécie oui, mais cela s’arrête à ce stade là et c’est amplement suffisant. Je m’en voulais déjà bien assez de me servir de lui pour protéger les miens. Cependant, je n’avais pas pu m’empêcher de me sentir blessé et des plus en colère quand ma sœur me fit part de sa vision. Celui qui était sensé être mon petit ami actuel, celui qui, au passage, m’avait dit je t’aime sur le perron de ma porte, avait embrassé une autre femme, de son âge d’après ce que je crus comprendre. Je n’arrivais pas à comprendre comment il avait pu faire une telle chose, et bafouer mon honneur. Car après tout, c’est également ce qu’il a fait en allant bécoter une autre…

    Annulant notre rendez-vous du soir par sms, lui disant combien j’étais déçue de lui, j’avais ensuite éteint mon portable, pour être sur qu’il n’essaye pas de me contacter. Ma vie était déjà bien assez compliquée pour que je veuille rajouter une confrontation avec l’homme de loi. Il pourra attendre quelques jours, que les choses se calment un peu pour moi. Depuis quelques jours, j’avais quitté la maison de mes parents pour qu’ils puissent tous retrouver un semblant de vie « normale ». Mes disputes incessantes avec Solstice avaient eu le dessus sur moi, et je m’étais décidée à partir. Nous étions tous trop sous pression, et je voulais que le soufflé retombe un peu. J’avais donc loué une chambre au motel de Watson Lake en toute discrétion. J’avais pris un nom d’emprunt, et m’arrange pour n’y entrer et n’y sortir que quand il n’y a personne dans les parages. Il ne manquerait plus que les habitants l’apprennent et n’en fassent leur nouveau commérage. Surtout que ses derniers temps, ils ne faisaient que déblatérer des heures et des heures sur le fait que j’ai préféré Jefferson Ness, un procureur plus âgé que moi, au respectueux fils du maire Keith Matthew, qui lui a mon âge. Si seulement ils savaient…

    S’il y a bien une chose à laquelle je ne me serais pas attendue, c’était que mon petit ami, ou ex, allez savoir, vienne jusqu’à mon lycée pour me parler. Pour une surprise, c’est une surprise. J’étais en train d’observer de loin l’adolescent qui m’avait volé mon cœur, quand j’avais senti l’odeur de l’homme de loi. Il entra tout de suite dans le vif du sujet, me tendant un bouquet de fleur pour se faire pardonner. Il en faudrait plus, beaucoup plus pour que je passe l’éponge. Même s’il était vital pour ma famille que je garde un bon contact avec lui, je ne pouvais tout de même pas non plus fermer les yeux. Je n’en serais pas capable. Je ne pris pas les roses qu’il me tendait, et pour réponse, je me contentais de me lever du banc en lui disant que je n’étais pas sa mère, qu’il faisait ce qu’il voulait, embrassait qui il voulait, mais que cela serait sans compter sur ma présence. Il y a certaines valeurs que je ne renierais pour rien au monde, même pas pour ses beaux yeux.

    Il avait tout de même de la chance, de la chance, que j’ai besoin de lui pour les miens. Il va sans dire que sans cela, je serais partie sans lui accorder d’autres mots. Me retournant vers lui quelques instants, je lui demandais comment il réagirait s’il apprenait que j’en ai embrassé un autre. Je savais déjà la réponse bien entendu. Je n’avais posé cette question que pour qu’il comprenne un peu dans quelle situation je me trouvais. Cela faisait à peine une dizaine de jours que nous « sortions » ensemble, et il était déjà allé voir ailleurs. Cette pensée me fit reprendre ma marche jusqu’au parking, marche qui fut accompagnée par l’homme bien entendu. Ce qu’il me répondait ne m’étonna pas du tout, mais j’étais tout de même contente qu’il s’en rende compte. Au moins, ma journée n’aura pas été vaine.



    ~ Et encore, tout cela tu ne fais que te l’imaginer. Moi, je le vis pour ma part. Bon sang Jeff, mais je me demande des fois ce que tu as dans la tête ! La veille tu me dis que tu m’aimes, et le lendemain tu en embrasses une autre ? Si c’est cela ta définition de l’amour et bien tu te trompes. Je ne te demande rien, je ne te demande pas de m’aimer, surtout aussi… rapidement. Non. Je ne te demande que juste un peu de respect. Je ne pensais pas que cela serait compliqué pour toi.


    Je lui avais dis que je ne voulais pas d’une relation qui irait trop vite. Cela n’était pas pour me préserver moi, mais pour le préserver lui. Mon espèce était faite pour que l’on tombe facilement sous notre charme, et cela avait fort bien marché avec Jefferson. Si je n’avais pas été une vampire, il ne serait pas aussi « touché » par ce qui lui paraissait ma perfection. Pendant ma transformation en suceuse de sang, mon corps avait été parfaitement modelé pour être des plus attirants. Mon odeur était délicate et attirante. Mes mouvements étaient fluides et donnaient envie de me suivre. Ma voix était aussi douce qu’un chant de rossignol, et aussi envoutante qu’un son de flute peut l’être pour un serpent. Et enfin, il y avait mes yeux, doré et éclatant de malice, même si cela, je ne le devais qu’à mon régime alimentaire. Le procureur ne pouvait résister contre l’attraction que j’avais sur lui, c’était impossible. Je sentais de mes pensées en entendant son soupir puis ses paroles suivantes. Je pouvais sentir dans le timbre de sa voix qu’il était sincère et qu’il s’en voulait. Malgré tout, ce n’était toujours pas suffisant. Je ne peut compter le nombre d’humain homme qui se disent désolé, puis qui ne se gênent pas pour recommencer juste après. M’arrêtant, je tournais la tête vers lui, faisant virevolter sans le vouloir mes longs cheveux couleur blé. Quelques regards d’étudiants se tournèrent vers moi, un adolescent manqua de peu de se prendre un lampadaire en me regardant, mais j’en avais trop l’habitude pour y faire attention.


    ~ Je ne sais que te répondre. Je suis consciente de ce que tu voudrais entendre, mais suis-je capable de le dire ? Oh bien sur, il ne s’agit que d’un simple baiser de rien du tout seulement… Qui me dit que la prochaine fois ce ne sera pas plus ? Qui me dit que la prochaine fois, tu ne finiras pas dans une lit avec elle, ou je ne sais où, à cause de deux-trois verres de trop ? Je ne pourrais le supporter si cela arriverait. Alors la question n’est pas de savoir si moi je suis prête à passer l’éponge, mais si toi, tu le veux vraiment. Ton acte est révélateur… Arriverais-tu à te contenter d’une simple relation, à me respecter, et donc à être fidèle alors que tu auras de nombreuses occasions d’avoir plus avec une autre, sans avoir de « menotte » au poigné ? Je ne suis pas naïve Jeff, je sais de quoi le monde est fait, et les envies que les hommes ont. Je les côtois depuis assez de temps pour les connaitre. Je ne renoncerais pas aux valeurs qui me sont chères juste pour toi, ni pour personne d’autre. On peut se contenter d’être ami, je te t’en voudrais pas si c’était ce que tu voulais, et je le comprendrais. Réfléchis à ce que tu souhaites réellement et tiens-toi en. Deux portes s’ouvrent à toi, et tu ne pourras pas faire demi-tour un fois franchie.


    Mon regard ne l’avait pas quitté un seul instant, si pénétrant et sincère. Le mieux serait qu’il se contente d’une amitié, pour moi comme pour lui. Ainsi, il ne s’attacherait pas plus à moi, et je n’aurais pas besoin de jouer à la petite amie. Je dois bien avouer que cela est plaisant oui, mais c’est mal dans le sens où je lui fais croire des choses qui ne m’arriveront jamais. Et il était surtout certain dans mon esprit que je ne supporterais pas une deuxième atteinte à mon honneur.
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeLun 10 Aoû - 20:54

Je ne ferais pas l'affront à Lynn de jouer le procureur avec elle. Je n'avais aucune envie de jouer à celui qui ne reconnaît pas avoir tort et qui tente par tous les moyens de se justifier. J'avais fauté et je le savais, j'étais son premier petit ami et je le savais, je l'avais trompé et je le savais. Je savais le mal que ça avait dû lui faire, ou si je ne le savais pas précisément, je savais au moins que la jeune femme devait souffrir. J'avais appris avec le temps à me mettre à la place des personnes que mon métier me fait rencontrer et j'avais imaginé de voir Lynn embrasser un autre homme. J'avais eu mal, assez pour me rendre compte que j'étais débile d'oser dire que je l'aime pour finalement la tromper. J'avais vu et entendu parler d'adultère dans mon métier, je m'étais dis que ça n'arrivait qu'aux autres, qu'il suffisait de vouloir être fidèle pour pouvoir l'être. Voulez-vous rigoler ? Je m'étais planté sur toute la ligne. Vouloir être fidèle était très loin d'être suffisant, être fidèle n'était pas qu'une simple question de vouloir, c'était un ensemble de choses et malheureusement je m'étais laissé aller.

Je pourrais toujours essayer de dire à Lynn que ce n'avait été qu'un baiser, qu'il n'y avait rien eu d'autre. Lui dire que je n'aimais pas Manahune, que je ne pensais pas qu'elle allait m'embrasser, que j'avais bu. Bien sûr ça n'aurait été que la vérité, mais il était vrai aussi que mon geste me restait bien présent, lorsqu'elle m'avait embrassé, je m'étais laissé faire, mes mains étaient allées sur ses hanches non pour la faire reculer mais pour apprécier le moment. Non ce n'était pas la faute à Manahune ou si ça semblait le cas, les torts étaient très largement partagés. Seulement c'était la première fois que je la rencontrais, je ne m'attendais pas à me faire embrasser dès la première fois alors que ce n'était même pas un rendez-vous ! Alors comme il me semblait que nous soyons les juristes et non les gens derrière, je m'étais laissé surprendre par ce baiser. J'avais tourné la scène dans ma tête, je cherchais à comprendre pourquoi la demoiselle m'avait embrassé mais honnêtement je ne voyais aucune raison !

Enfin tout cela ne changerait jamais rien à ce que j'avais fais en me laissant embrasser par la femme de droit. La réaction avait été sans appel, violente et froide, par SMS, que je pouvais détester la technologie en ce genre de moment ! Elle m'avait dis sa déception et m'avait dis de ne pas essayer de la contacter. Croyez-vous seulement que j'allais véritablement le faire ? Non je n'allais pas laisser ainsi partir ma petite amie ! Pas que j'étais particulièrement possessif, si un petit peu tout principalement parce que je me rendais compte combien la jeune femme m'importait, mais la jeune femme m'importait vraiment. Je découvrais la vérité sur cet adage que je n'avais jamais cru, on ne se rend compte de ce qui nous importe que lorsqu'on le perd. Autant dire que l'idée de perdre Lynn me faisait mal, très mal. J'avais perdu le sommeil, pas fermé l'oeil de la nuit, j'avais envie de la voir de lui parler autant que de partir et de l'oublier. Je ne pourrais pas l'oublier, puis allez quoi ! *Bordel Jefferson c'est ta petite amie ! T'es devenu une vrai loque qui abandonne ou t'as encore un peu de ce hooligan en toi ? Tu vas pas la perdre comme ça non ?! Tu te souviens pas ? Il faut se battre pour ce qu'on aime et ce en quoi on croit alors tu vas te battre !*

Bon alors soyons d'accord, je n'allais pas mettre mon poing dans la figure de Manahune pour m'avoir embrassé et m'enflammer avec Lynn dans un baiser violent pour lui prouver que je l'aime. Déjà cogner la juriste serait une mauvaise idée, elle est juriste, plutôt mignonne et elle est une fille ! Oui ça lui donne un statut exceptionnel, je ne frappe pas les filles, jamais les hommes à terre, une question d'honneur. Et je n'allais pas embrasser ainsi Lynn ! D'abord j'étais son premier petit ami, oui je sais je rabâche mais imaginez donc que votre premier petit ami vous trompe, ensuite les baisers semblaient quelque chose de nouveau pour elle même si elle se montrait bien douée en la matière. Un tel baiser pourrait lui faire peur et je le sais. Je lui avais dis que nous prendrions notre temps, que nous avancerions à son rythme quand elle en aurait envie et pas autrement. Je me sentais déjà assez coupable de lui avoir ainsi volé son premier baiser, alors je patienterais qu'elle se sente prête pour autre chose. Et j'avais confiance en elle pour qu'elle ne se force à rien pour « me faire plaisir ».

Pour le moment, oublions un peu l'idée de voir notre relation évoluer puisqu'en l'état actuel des choses, il n'y a plus de relation entre la ravissante blonde et moi. Lorsqu'elle me demanda comment je réagirais si je la voyais embrasser un autre homme, je lui répondais honnêtement, sans oser clairement dire que je la comprenais. Non je ne la comprenais pas exactement, comme je ne pourrais pas dire clairement que je savais ce qu'elle ressentait, ce n'était pas le cas, je ne savais pas ce que la jeune femme ressentait. Comme le me le disait, je ne faisais jamais qu'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir et la suite de ce qu'elle me disait se tenait parfaitement logique et compréhensible. Je restais bouché bée dans un premier temps après ce qu'elle venait de dire. Je tentais une réponse en vain:


- Lynn...

Plus d'autre mot dans un premier temps que juste son prénom, je sentais les larmes me gagner, je me demandais comment je pouvais être aussi crétin de l'avoir trompé:

- Je suis désolé. Je sais que ce que j'ai dis ne correspond pas à mon comportement mais je ne veux pas que tu doutes de mon amour pour toi. Je ne sais pas moi-même ce qu'il y a dans ma tête, mais dans mon coeur je sais qu'il y a toi. Tu sais je...Je suis un crétin et je n'avais aucune envie de te faire du mal, je ne voulais pas te faire de mal, Lynn tu es importante pour moi, très importante. Tu ne peux pas imaginer combien je m'en veux et je suis désolé de ce que je t'ai fais, vraiment désolé.

Son regard me transperçait, je ne l'avais encore jamais vu de cette façon, je le sentais sur moi, violent et froid. Ce n'était pas de la méchanceté dans son regard, mais cette façon qu'il avait d'être sincère et perçant. Si seulement il l'était assez pour qu'elle voie la douleur qui me déchirait, j'avais tellement envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. Elle était véritablement en tout point désirable, je m'en étais déjà rendu compte, mais encore une femme alors que ma relation avec la jeune femme semblait battre de l'aile que je me rendais compte combien elle était véritablement désirable. Je l'écoutais parler, de moins en moins je ne savais quoi lui dire, ses mots était plus violent que tous les coups du monde en plein visage, elle avait parfaitement raison. Elle me laissait deux portes devant moi, je cherchais mes mots, ayant du mal à avaler ma salive. Finalement ne trouvant pas mes mots je fis un petit pas vers Lynn. Je fermais mes yeux pour ne pas voir son regard quand mes mains se posèrent sur ses épaules et mes lèvres sur les siennes dans un baiser chaste et gentillet. Je me reculais doucement, des larmes coulaient doucement sur mes joues depuis ce baiser:

- Je t'aime Lynn. Je n'ai rien d'autre à te dire. Ce n'est pas à moi de choisir si on continue ou pas. Mais à toi de voir si tu es capable d'accepter, pas mes excuses ce serait trop, mais au moins de me croire quand je te dis que je t'aime et que je ne te tromperais plus. Je t'aime et je te promets que ça n'arrivera plus, je...Je t'aime Lynn...
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 19:06

    Il n’y avait vraiment pas à dire, mais ses derniers temps, mon existence déraillait sur tous les points. En premier lieu en ce qui concerne ma famille. J’en étais arrivée à devoir quitter la maison familiale, et tous mes proches, il y a de cela plusieurs jours à présent. L’ambiance était devenue insupportable et je n’avais pas pu rester encore plus longtemps. J’étais l’une des ainée de mon clan, et j’avais du agir en conséquence pour le bien de tous. Mes relations avec mes proches se dégradaient de plus en plus, et cela me brisait trop le cœur. Bien entendu, la première fut celle que j’entretenais avec Solstice ma petite sœur. Il eu donc inévitablement celle avec Aaron qui changea, ensuite que celle avec mes parents. Puis il y avait à présent Peter et William à ajouter à la liste. Seule Marianna n’avait pas changé et était restée égale à elle-même envers moi. Elle était certes plus protectrice, et se concentrait beaucoup trop sur moi – à mon gout-, mais elle restait la petite sœur que je connaissais et que j’aimais énormément.

    En deuxième lieu, il y avait les relations « à coté », qui comprenait bien entendu Keith, et Jefferson. Je m’étais mise dans une situation des plus délicate avec chacun d’entre eux. Je sortais officiellement avec un procureur, dans le seul but qu’il ne soupçonne pas ma famille, et sans le vouloir, je l’avais fais s’accrocher à moi plus que de raison. Officieusement, je n’arrêtais pas de penser à l’adolescent, nuits et jours, appréhendant sa réaction s’il apprenait ma relation avec l’homme de loi. Même si je ne faisais que le repousser, même si je ne voulais pas qu’il m’aime, et préfèrerais qu’il ne soit jamais rentré dans ma vie, je ne pouvais m’empêcher de vouloir son bonheur. J’avais finis par me faire une raison quand à ce que je ressentais pour lui. Lutter ne servait à rien et m’épuiser alors autant l’accepter, c’était le plus simple. Enfin le plus simple, cela reste à voir car jamais je ne le laisserais entrer dans ma vie. Le « nous » était impossible…

    Si vous m’auriez dis que mon « petit ami » - désolée, j’ai un peu de mal à me faire à ce surnom pour lui – serait venu me voir à la fin de mes cours, je ne vous aurais pas cru. J’avais pensé avoir été claire dans le message que je lui avais envoyé pendant la nuit. Il était allé embrasser une autre, et m’avait très déçu. Stupidement, j’avais cru qu’il n’était pas un homme comme les autres, me trompant lourdement. Ils se disaient amoureux, amoureux de plusieurs femmes si vous voulez mon avis. Dès que l’une avait le dos tourné, ils sautaient sur une autre, histoire de ne rien louper. Depuis toujours les représentants de la gente masculine agissent ainsi, et cela n’est pas prêt de changer aujourd’hui. Je ne connais aucun humain qui n’a pas flanché un jour ou l’autre malheureusement. A croire que le respect envers une femme n’était pas quelque chose de concevable chez eux. J’en fis d’ailleurs la remarque à celui qui se trouvait avec moi. Je ne lui avais rien demandé si ce n’était qu’un peu de respect, et il n’était pas arrivé à s’y tenir…

    Je ne fus pas étonnée qu’il ne sache quoi me répondre à mes paroles. J’étais dure et sèche avec lui, tout en restant calme. Mon visage n’exprimait qu’un néant total d’expression. Rien ne se lisait sur ce dernier, et je prenais bien soin que cela le reste. C’était une des choses que j’aimais chez mon espèce. Nous n’avions aucun mal à cacher ce que nous ressentions réellement, le gardant pour nous même. Ils ne pouvaient pas lire en nous, alors que nous, le pouvions aisément, par les expressions de leur face, par leurs yeux, par les battements de leur cœur également. Rien ne pouvait nous échapper, ce qui nous renforçait notre coté prédateur. Je n’avais aucun mal à voir que Jefferson se sentait mal par rapport à mes propos et que j’avais été dur avec lui. Je le voyais dans son regard, qui pétillait de tristesse. Je ne fis cependant aucun geste vers lui, l’écoutant sans me montrer compatissante. Je n’avais pas l’être, et je ne voulais pas l’être.

    Mon regard était glaciale, et transperçant. J’avais bien entendu ce qu’il m’avait dit, avait analysé et décortiqué chacun de ses mots. Il n’y avait pas à dire, mais je ne pourrais jamais comprendre l’espèce humaine. Elle se disait aimante, mais était fourbe et traitresse. Comment pouvait-il me dire droit dans les yeux qu’il éprouvait de l’amour pour moi alors qu’il en avait embrassé une autre ? Je savais ce que signifiait ce sentiment, étant éprise d’un autre, et je savais que jamais je ne pourrais faire ce qu’avait fait Jefferson. Il n’avait aucun excuse, vraiment aucune. Qu’il soit désolée ou non, qu’il regrette ou non, le mal était déjà fait, et on ne pourrait revenir dessus. Soyez sur que si je n’avais pas une mission à accomplir auprès de lui, je serais déjà partie, et n’aurais plus jamais voulu entendre parler de lui. Il parlait, prononçait des mots que toutes voulaient entendre, mais ne les mettait pas en pratique. Ne voulant mettre ma famille en péril, je laissais le choix au jeune homme, lui disant bien qu’il ne pourrait pas faire demi-tour après. Il ne faisait aucun doute que je n’étais pas faite pour lui. Je ne pouvais lui apporter ce qu’il souhaitait et nous n’avions pas la même vision des choses. j’espérais vraiment que le procureur s’en apercevrait et déciderait que l’on reste bon amis. Mais cela n’était pas prêt d’arriver, j’en avais bien peur. Son baiser –auquel je ne répondais pas - et ses mots suivant n’en était que la preuve. A l’instant où je voulus lui répondre, une odeur forte se fit sentir, et des pas approchèrent de nous, pour venir bousculer sans ménagement le procureur.



    ~Matthew ! On peut savoir la raison de tout cela?

    ~La raison? Je devrais plutôt te demander à toi ! Qui c’est celui là ! Hein ! Et pourquoi ce vieux débris a souillé tes lèvres des siennes ?

    ~ Cela ne te regarde en rien Matthew, et je te serais grés de te mêler de tes affaires pour une fois.

    ~ Ah oui, j’avais oublié, que la grande Lynn Anderson ne côtoyait pas le bas peuple ! Jenna et Sosltice avaient raison sur toute la ligne… Dis moi, il t’a payé combien pour que tu le laisses te toucher ? J’espère qu’il est bon au moins !



    Il était allé trop loin beaucoup trop loin. Comment pouvait-il… Comment avait-il. Je m’étais approchée dans un premier temps de Jefferson, m’interposant entre eux deux pour que la situation ne dégénère pas. Son l’effet de la colère que ses mots avaient provoqué en moi, ma main était venu s’écraser sur sa joue. Je voyais dans son regard qu’il souffrait et que c’était à cause de cette dernière qu’il m’avait dit tout cela, mais je ne pouvais pas retenir ma calque. Avec lui, je n’arrivais pas à me contrôler, c’était ainsi. Je perdais mon calme olympique et montais sur mes grands chevaux avec celui que j’aimais, mais jamais à ce point. Jamais je n’avais été jusqu’à le frapper, geste que je regrettais aussitôt fait. Sans rajouter de mot, le jeune homme s’éloigna d’un pas furibond vers sa voiture, pour y entrer et démarrer en trombe. Quand à moi, je restais là, sans bouger. J’en oubliais même ma présence du procureur et sa venue. Je ressentais comme un gouffre au fond de moi, un gouffre remplis de vide et de tristesse. Mais pourquoi tout été aussi compliqué ?
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 20:06

Je ne savais pas comment me comporter avec Lynn, elle ne s'attendait clairement pas à me voir à la sortie de ses cours et pourtant j'étais bien là avec elle sur le parking. J'avoue que j'étais perturbé et troublé, chose plutôt rare en y réfléchissant car la jeune femme me troublait grandement. Pas nécessairement en mal, même si pour le moment c'était en effet le cas, mais la jeune femme me troublait en temps normal. J'avais vu plusieurs personnes qui avaient eu ainsi le don me mettre ainsi dans une position qui me trouble, la première était Jessica Mars, par chance je ne la voyais plus, cela faisait un moment. Elle avait toujours eu cette attirance, mais c'était différent d'avec Lynn. Avec Jessica ce n'avait jamais qu'une attirance purement physique, rien que son corps, avec Lynn il y avait autre chose. Peut-être parce qu'elle avait pris le temps de me séduire et moi de lui répondre, en tous les cas la jeune femme avec qui j'étais actuellement n'était pas qu'une attirance physique, il y avait quelque chose de moral, de sentimental. Où si je me trompais, j'aimais me tromper car pour être honnête je ne m'étais jamais sentis aussi vivant qu'en la présence de Lynn. Tout du moins depuis que j'ai quitté l'Angleterre.

J'avais du mal à savoir comment réagir désormais que je l'avais trompé. Je ne pouvais pas croire que je l'avais trompé et pourtant j'avais été aux premières loges lorsque j'avais embrassé Manahune. Lorsque j'avais été embrassé par Manahune mais au final cela ne faisait aucune différence, la charmante blonde en ma compagnie me l'avait fais comprendre. Que je l'ai provoqué où non, ce baiser était adultère et elle avait parfaitement raison, je lui avais dis ne pas avoir d'excuses et je n'en chercherais pas car il n'y en avait pas. La jeune femme avait eu les bonnes paroles en me disant de prendre sa place, je l'avais déjà fais, je n'avais pas pensé qu'elle pourrait me le dire. Je n'avais pas cherché à lui mentir ou détourner la vérité, pas de petit jeu de mensonges avec elle. Je lui avais dis la vérité sur ce que je ressentirais à sa place, sur la façon dont je me comporterais, je n'avais aucune envie de lui mentir, moins encore sur quelque chose comme ce qui arrivait entre elle et moi.

En tous les cas je savais désormais ce que j'allais faire si la jeune femme voulait encore de moi. Je n'en étais pas sûr car comme je le lui avais dis, je n'étais pas sûr moi-même que j'aurais eu la force de pardonner et le courage de faire confiance à nouveau. En tous les cas, ce que j'allais faire si la jeune femme devait me reprendre comme petit ami, outre me rendre compte de la chance unique qu'elle me faisait, était de mettre les points sur les « i » et les barres sur les « t » avec Manahune. Pas avec violence ou colère, je reconnaissais ma part de faute dans ce qui était arrivé, je n'avais pas été clair avec elle, je ne lui avais pas dis avoir une petite amie, j'avais ma part de responsabilité. Le fait était que je ne m'attendais pas à me faire embrasser par la jeune femme alors que ce n'était même pas un premier rendez-vous ! Nous avions simplement discuté, travail qui plus est, avant que finalement elle ne m'embrasse dans un endroit plutôt équivoque puisque les toilettes des bars étaient connus pour ne pas toujours connaître que de simples baisers.

Lynn avait ce don de me laisser sans voix et de me transpercer de son regard. Son regard était glacial et froid, j'avais le sentiment qu'elle cherchait à me faire transpercer par une lame invisible, j'étais terriblement mal à l'aise. Elle cachait tellement bien ses émotions, elle était toujours tellement maitre de son corps. Habituellement je m'en émerveillais, aujourd'hui j'étais complètement mortifié, je n'avais jamais remarqué un tel calme chez elle, elle paraissait un mur infranchissable par les émotions. Je crois qu'outre le fait de ne pas exprimer d'émotions, la jeune femme avait compris que j'étais mal à l'aise, de toutes façons n'importe qui aurait pu s'en rendre compte, j'étais mal, très mal avec la jeune femme. C'était étrange, la toute première fois que je me sentais ainsi pathétique et dépendant de quelqu'un d'autre, j'avais besoin que Lynn me fasse encore un peu confiance, juste ce qu'il faudrait pour que je puisse avoir une chance de rester son petit ami.

Je voulais lui prouver que je n'étais pas un de ces infidèles, lui prouver que j'étais un homme fidèle c'était raté pour le début, mais je voulais me rattraper. Je ne le méritais pas et je le savais, mais j'aurais pourtant aimé que ce soit le cas. Je lui dis droit dans les yeux que je l'aimais et toujours ce regard froid qui me détruisait, quelle valeur donner à mes mots quand je lui disais ça après avoir embrassé une autre ? Elle fit quelque chose qui me surprit, la jeune femme me laissa le choix de continuer où rester bons amis. Le choix était déjà fais pour moi et ce fut avec une grande douceur que je posais tendrement mes lèvres sur les siennes. Je savais qu'elle ne répondrait pas, mais c'était là la seule et unique réponse que je me voyais lui donner. La suite pourtant n'était pas ce que j'espérais, je sentis une épaule heurtant la mienne avec une certaine violence de toutes façons volontaire. Un instant le hooligan se réveillait en moi, mais non je n'allais pas devenir violent en présence de Lynn. Je me retournais pour voir un jeune homme que Lynn identifia sans aucun problème, lui demandant ce que ça signifiait que ce geste de violence envers moi. Les paroles qui répondirent manquèrent de lui valoir une droite, mes poings se serraient. Lynn lui répondit à nouveau, lui disant que ça ne le regardait pas et qu'il allait devoir se mêler de ses affaires pas de celles des autres. Sa réponse manqua vraiment de peu de lui valoir de découvrir que si j'avais été un hooligan, je n'avais pas oublié ce que c'était. Mes poings étaient serrés, je prenais sur moi de ne pas le frapper, uniquement parce que Lynn était là.

Elle s'était directement glissée entre lui et moi, un très bon choix de sa part. Je n'avais encore jamais vu la jeune femme s'emporter d'une seule façon, pas même verbalement alors cela faisait étrange, mais lorsqu'en plus sa main claqua sur la joue du jeune homme je m'entendis dire surpris et quelque part choqué:


- Lynn...

Nous regardions le jeune homme partir alors que j'étais toujours surpris par ce que le jeune homme avait réussi à avoir comme impact sur elle. Si lui était de toutes évidences jaloux, je ne savais pas du tout de quoi il retournait pour Lynn, comment avait-il pu avoir un tel impact sur elle ? Je regardais Lynn qui restait figée et tétanisée par ce qui venait d'arriver. Je regardais son visage, il trahissait de la tristesse et de la peine, elle regrettait son geste, c'était une évidence pour moi. Elle m'avait oublié je crois, je me demandais de plus en plus le rôle du jeune homme pour elle. Je pose doucement mes mains sur ses épaules, je ne l'ai jamais vu aussi triste. Je lui adresse un sourire sympathique:

- Tout va bien ? Quel crétin, bien sûr que ça ne va pas, ça se voit que tu ne vas pas. Je...Je peux peut-être te proposer un chocolat chaud ? Ca fera du bien à ton moral
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeMer 2 Sep - 1:47

    ~ Je… Ne t’en fais pas, mon moral va bien… Ca va d’accord ? Alors ne t’en fais pas s’il te plait…


    Je continuais à regarder en direction de Keith, même si ce dernier avait déjà fait crisser ses pneu sur le parking, pour s’en allait, j’imagine, le plus loin possible d’ici. Mon Dieu, n’avais-je fait ? Il ne méritait pas que je l’ai traité ainsi. Il fallait que je le rattrape oui, que je lui dise que je regrettais, et que je ne lui avais pas dit la vérité. Je fis même un pas en avant, me dégageant des mains de Jefferson, avant de me ressaisir, et me dire que cela n’était pas une bonne idée. C’était mieux pour lui. Il pourrait m’oublier et passer à autre chose, en aimer une autre, et se fonder un avenir avec elle, qu’importe que j’en souffre de mon côté. Il n’y avait pas de futur pour lui et moi, cela était des plus évidents. Malgré tout, malgré cette certitude que je m’étais répétée tant de fois, je ne pouvais que constater qu’une part de moi n’avait pas pu s’empêcher d’espérer que les visions qu’avaient vu Mary se réaliseraient. Dieu que j’étais sotte par moment. Il n’y avait pas à dire, mais dès fois, j’en venais à me demander si je n’agissais pas, ni ne pensais pas comme une gamine de dix-sept ans. Et je détestais cette idée, oh oui, je la détestais plus que tout.

    Je n’avais pas envie de m’expliquer à ce sujet envers le jeune homme qui se trouvait derrière moi. Tout ce que je voulais, c’était de m’enfuir en courant dans les bois, et d’y passer toute la nuit à y pleurer mon chagrin, même si cela était techniquement impossible, vu que les vampires ne peuvent pleurer comme les humains. Je ne le pouvais pas pourtant. Je devais me montrer responsable et agir comme tel. Si mon petit ami actuel découvrait le pourquoi du comment, je mettrais en péril ma mission auprès de lui. S’il y avait bien une chose que je ne désirais pas, c’était bien mettre ma famille en danger. Je les décevais assez ses derniers temps, pour ne pas en rajouter une couche. Ils me détestaient tous bien suffisant pour ça, et mon cœur se brisait à chaque fois que cette pensée m’effleurait. Bon allez Lynn, il faut te reprendre, et faire comme si de rien n’était. Tu es une vampire, il t’ai facile de cacher tes sentiments aux simples humains… Oui, c’était le mieux que j’avais à faire, enfin, c’était surtout ce que je devais faire.



    ~ Excuses-moi Jeff pour tout ça, c’est de ma faute… J’espère qu’il ne t’a pas fait mal au moi. Je m’en voudrais profondément si c’était le cas.


    Je m’étais enfin décidée à me retourner vers le jeune homme qui devait surement se poser plein de question. J’avais adopté de nouveau un ton des plus neutre, comme si rien ne s’était passé, et mon visage ne laissait rien apparaitre. S’il y avait bien une chose que je n’aimais pas, c’était qu’un « inconnu » puisse savoir ce que je ressentais. Les seuls à avoir le droit étaient les membres de ma famille, membres qui me fuyaient quelque peu au passage. J’avais posé mon regard sur son visage, en vérifiant qu’il n’avait rien. Je n’arrivais pas à oublier pour autant les propos qu’avait eu l’adolescent à son encontre, ainsi, je lui dis avant qu’il ne me réponde mot


    ~Désolée également pour ce qu’a dit Keith sur toi… Il ne le pensait pas j’en suis certaine… Sa vie n’est pas facile et tu as surement entendu parler de ce qui est arrivé à sa mère… On devrait s’en aller d’ici. Il y a trop de monde autour de nous et je n’aime pas me montrer en public.


    J’étais réellement désolée envers le procureur. Il s’était retrouvé dans une histoire qui ne concernait que le fils du maire et moi-même. Il n’avait rien à faire dans cette dernière, mais s’y était retrouvé de force. Lui faisant un signe de tête pour qu’il me suive, je m’éloignais de la coure, et des murmures que je pouvais entendre par mon ouï surdévellopée. J’avais merdé avec l’adolescent qui m’aimait, et avais manqué de tact. Je n’avais pas envie d’entendre les autres se le dire entre eux, et de me dénigrer au passage. Bon sang, mais les humains n’avaient rien d’autre à faire que de ses mêler de ce qui ne les regardait pas ? Il ne fallut que quelques minutes pour atteindre la lisière de la forêt et de m’y enfoncer, en prenant soin de ne pas toucher une seule fois l’humain qui me suivait. Je finis par m’arrêter une fois à l’abri des regards, changeant totalement de sujet


    ~Je sais pas quoi te dire, ni même si j’ai envie de te croire. Les mots sont si éphémères, et ne me l’as-tu pas prouvé ? J’espère d’ailleurs que ton baiser avec elle t’a plu… Malgré tout, j’ai de l’affection pour toi, et ne peut pas faire comme si de rien n’était… Alors


    J’avais fini par m’approcher de lui, et poser mes lèvres sur les siennes tendrement. C’était tellement plus simple ainsi. Je ne pouvais pas quitter le procureur comme je l’aurais fais pour quelqu’un d’autre. Non pas que je tienne beaucoup pour lui, mais parce qu’il le fallait pour le bien de ma famille. Je l’attirais vers moi avec mes bras, les passants ensuite autour de son cou, sans pour autant arrêter de l’embrasser, prenant tout de même la peine de respirer. Je m’étais habituée au fils de nos soirée et de nos baisers - surtout – à l’odeur de son sang. Ce dernier ne chantait pas pour moi, et n’était en rien un supplice. Côtoyé le jeune homme m’avait immunisé, et je n’étais à présent plus aucun danger pour lui. Enfin s’il se mettait à saigner abondamment, je ne peux certifier de ma réaction, mais tant que je serais avec lui, il ne craignait aucunement que cela lui arrive. J’en veillerais personnellement.
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Jefferson Ness
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeMer 2 Sep - 23:44

- C'est...D'accord Lynn, je m'en ferais quand même je pense que tu le sais mais...si tu veux parler...

Je terminais cela avec un sourire qui signifiait à la jeune femme que je l'encourageais à profiter de ma présence pour parler. Non je ne la forcerais pas à le faire, c'était clairement hors de question, et puis de quel droit le ferais-je ? Je préférais la laisser venir à moi, enfin si elle se décidait à le faire car je n'avais aucune idée de ce que la jeune femme voulait faire. Elle se dégagea de mes mains même si cela me faisait un rien mal au coeur, c'était un juste premier retour pour le baiser adultère que j'avais eu. Elle était soudainement très étrange en cet instant, jamais encore je n'avais eu le sentiment que la jeune femme puisse s'emporter comme elle venait de le faire, jamais je ne l'avais vu atteinte comme ça, c'était comme si ses sentiments étaient liées à ce jeune homme. Enfin je ne pouvais pas vraiment juger, je n'en savais rien, cependant je devais avouer que dès l'intervention de ce jeune homme, ma petite amie avait eu une réaction des plus surprenantes. D'ailleurs n'était-il pas dans le groupe d'élèves qu'elle regardait ? Enfin vu la distance qu'il y avait eu, elle ne pouvait pas le regarder lui précisément, et en plus, je n'en étais même pas sûr. Je n'aimais pas les suppositions et puis j'avais confiance en Lynn pour me parler si les choses devaient mal aller pour elle.

Enfin je devais avouer que ce serait aussi une justice que la blonde choisisse de ne pas me parler, après tout, n'avais-je pas eus un geste adultère ? En cet instant je ne savais pas me comporter, non seulement mon couple était plus ou moins sur la sellette, mais en prime il y avait eu cette intervention face à laquelle je ne savais réagir. J'espérais que Lynn n'ait pas vu mon poing se serrer, je n'avais jamais été maladivement jaloux, cependant le jeune homme avait eu des mots désagréables qui m'avaient touché. Ce n'était pas ce qu'il avait dis à mon sujet qui m'avait fais mal, c'était ce qu'il avait dis sur Lynn, cette façon qu'il avait de la juger hautaine et désagréable. Mais également, ce sous-entendu qu'il avait laissé selon lequel la jeune femme serait une « prostituée » qui se laissait soudoyer pas mes soins pour être ma petite amie. Ca m'avait fais particulièrement mal d'entendre ça et en plus ce connard était véritablement jaloux ! C'était le comportement d'un garçon jaloux mais Lynn semblait l'ignorer. Elle s'excusait et je lui répondis d'un petit sourire:


- Ne soit pas désolé Lynn, tu n'as pas à l'être, ce n'est pas à moi qu'il a fais mal, ou pas de la façon dont il pensait le faire. Ce qu'il a dis sur toi c'était vraiment abjecte, c'est ça qui m'a fais mal.

Je m’en voulais d'avoir fermé mon poing, plus encore si la jeune femme devait l'avoir vu car je ne voulais pas qu'elle croit que je sois violent. C'était juste que ce jeune homme, ce qu'il avait dis, son comportement et sa jalousie m'avaient mis en colère. Je me contrôlais en me montrait maitre de moi et en souriant de façon réconfortante à ma petite amie. Cependant j'avais remarqué autre chose, sa jalousie m'avait touché parce que c'était une évidence pour moi, il avait un ressenti pour la demoiselle. Je ne pourrais juger de l'intensité de son sentiment, cependant il devait être assez fort pour qu'il réussisse à tenter de lui faire du mal. La jeune femme se comportait à nouveau de façon étrange, elle lui trouvait des excuses, à nouveau je lui souris, préférant un simple hochement de tête pour éviter une réplique cinglante qui me venait. La jeune femme m'entraina un peu plus loin, hors de la cours et de la vue des élèves, je la suivais bien sûr, j'imaginais que le pseudo-esclandre qui venait d'avoir lieu avait intéressé les personnes alentours. Et la jeune femme fit un coups de théâtre digne de Shakespeare dans ses plus grands moments, car la demoiselle était devait un choix qui était dans un genre « comme détourner l'attention ? » L'anglais l'avait dis « là est l'embarras » et pour la jeune femme l'embarras fut de parler de nos histoires de couple. Je m'en serais passé autant que je voulais encore en parler. La blondinette me demanda si mon baiser m'avait plu, j'avais honte de la réponse que j'avais à lui donner, mais j'avais apprécié son baiser avant qu'elle ne me réponde. Ses lèvres avaient un goût agréable, très agréable. Je lui répondais honnêtement:

- Tu sais, je ne te demande rien de particulier, pas même de me pardonner, les mots sont bien éphémères, mais je te promets de me racheter. Tu sais, jamais aucun baiser n'a été aussi agréable que ceux que tu me donnes, ce que je ressens ça les rends unique, ils sont délicieux. Tes lèvres sont très douces, elles ont un goût sucré des plus délicieux, elles pourraient être une vraie drogue, si elles ne le sont pas déjà.

J'allais l'embrasser à nouveau, mais je me retins finalement de le faire me reculant doucement et posant ma main sur la joue de la jeune femme. Je la regardais dans les yeux et les baissais résigner en lui disant la vérité:

- Lynn, tu sais on dit que le principal concerné est toujours celui qui est le plus aveugle. Ce jeune homme, ce qu'il a dis, ça m'a touché oui mais je...j'ai tendance à la jalousie, pas excessive hein, mais sa réaction, sa façon de parler, d'agir... Un soupir m'échappa en disant ça, Tu ne le laisses pas indifférent...pas dut tout...
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeJeu 3 Sep - 19:54

    ~ Tu n’as pas répondu à ma question… J’imagine alors que la réponse est oui, et que son baiser t’a plu. J'espère que tu en as bien profité alors...


    Nous nous étions éloignés dans la forêt, histoire d’avoir un peu plus d’intimité. Je voulais oublier ce qu’il avait fait avec une autre, je voulais passer à autre chose, puisqu’après tout, mise à part de l’amitié, je ne ressentais rien d’autre pour lui. Pourtant, je n’y arrivais pas. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée qu’il puisse me dire de telles choses, des choses qu’ils auraient pu dire à une autre avec moi, même à l’Autre en question. Je savais qu’il ne mentait pas, je le sentais, mais cela ne suffisait pas, et ne suffirait surement jamais. Je n’étais le genre de femme à oublier, -surtout avec la mémoire que j’avais- et passer aussi vite à autre chose. C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas. S’il n’était pas important pour mon clan que je reste en contact avec le procureur, je n’aurais plus voulu le voir. Dans une relation, la fidélité et la confiance étaient des choses primordiales, qu’elle soit amoureuse ou amicale. Il avait perdu les deux quand ses lèvres s’étaient posés sur une autre…

    Je le laissais prendre mon visage dans ses mains brulantes. Me regardant droit dans les yeux, il revint au sujet que j’avais pourtant essayé de changer. Je ne voulais pas parler de ce qui venait de ce passer, mais il me l’imposa pas ses mots. Je sentis la colère gronder en moi, vive et violente, qui ne demandait qu’à s’échapper. Comme pouvait-il dire de telle chose ? Comment pouvait-il essayer de comprendre ce qui arrivait au fils du maire alors qu’il n’était au courant de rien ? Comment pouvait-il juger celui que j’aimais ? Il n’avait pas le droit, non pas le droit. M’extirpant de son étreinte, je fis quelques pas sur le côté, serrant mes poings. Je ne pouvais pas contrôler ma colère, surtout après ce que j’avais appris, surtout après tout ce qui passait avec ma famille, surtout après avoir rendu malheureux celui que j’aimais, en le perdant définitivement. Nous avions été trop loin pour revenir en arrière. Me tournant vers lui, je lui dis sur un ton des plus désagréables et sec :


    ~ Tais-toi Jeff s’il te plait! Tu ne sais pas, tu ne sais rien, alors tais-toi d’accord ? Je sais très bien ce que ressent Keith pour moi, depuis notre première encontre, depuis que je lui ai sauvé la vie. Il le clame assez haut et assez fort pour que tous soient au courant, y compris moi. Il n’a pas passé une seule journée depuis qu’il est arrivé sans essayer de me parler, sans me demander de lui laisser une chance de le connaitre, et de le laisser m’aimer. Il ne s’est pas passé une seule journée sans que je lui ai dis de me laisser tranquille, et de m’oublier…. Si je n’en parle pas, c’est que je n’en ai pas envie, alors arrête de me forcer à le faire d’accord ? Ma vie va déjà assez mal ses derniers temps…


    Oula stop Lynn là. Stop, calmes toi et respire un bon coup. Concentres toi sur les odeurs qui t’entourent, sur la forêt, sur le mouvement des fleurs au contact du vent par exemple, le chant lointain des oiseaux aussi, je sais pas moi quelque chose… Ma conscience me criait ça, mais la seule chose dont je fus capable, ce fut de lui tourner le dos et de venir taper de mon poing dans un arbre mort qui grinça sous mon coup, avant de se briser en deux. Après ce que je venais de vivre avec Keith, je ne pouvais pas rester calme, pas me controler. Mais une fois la tempête passée, une fois ma colère éclatée, je me sentais mieux. On se sent toujours mieux de toute façon dans de tel cas. Je reprenais peu à peu le contrôle de moi-même, inspirant et expirant silencieusement de grandes bouffés, fermant les yeux et me concentrant sur ce qui se trouvait autour de moi. Je pouvais sentir tout ce qui m’entourait. L’odeur des différents parfums de jeunes femmes, la transpiration des adolescents, l’odeur des pneus usé de leur voiture, la nourriture qui leur avait été servie le midi, et surtout, tout à coté de moi, une senteur agréable sans pour autant être enivrante, menthe, poivre vert, chêne, chocolat et melon. Cette odeur n’était nulle autre que celle de Jefferson, qui me fit culpabilisée.


    ~Je… Excuses-moi, je n’aurais pas du te parler comme ça… Embrasse moi Jeff, embrasse moi comme tu n’en as jamais embrassé une autre. Dis-moi que tu ne me laisseras pas tomber, quoi qu'il arrive, même si tu dois me mentir pour ça…


    Je m’étais retournée vers lui et le regardais intensément et tristement. J’en avais assez de cacher ce que je ressentais. Je le faisais tout le temps au lycée, restant digne malgré tout ce que j’entendais sur mon passage. Je me sentais seule comme jamais je m’étais sentie auparavant, et j’avais besoin de réconfort. Oui, moi la grande Lynn, furie vampire de plus de deux siècles qui ne compte plus le nombre de sanguinaire qu’elle a tué, avait besoin d’un peu de réconfort. Ce dernier je l’avais toujours trouvé dans les bras de mon frère, dans les yeux de mes parents, et dans mes rires avec mes frères et sœurs. Tout cela, je ne l’avais plus. J’étais seule à présent, et en cet instant, après avoir perdu Keith également, j’en avais foutrement besoin. Nulle besoin de vous préciser que je détestais cela.
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeJeu 3 Sep - 23:35

- Non tu as parfaitement raison Lynn, je n'ai pas répondu à ta question, je pensais que ce serait mieux, mais tu reviens dessus alors...autant assumer totalement hein ? Je vais être honnête mais c'est à toi qu'il appartient de me croire ou non, j'en suis conscient, mais je ne te mens pas. Je me souviens à peine de ce baiser, je me souviens juste du contact, de la scène, mais je ne me souviens pas si je l'ai apprécié ou pas, j'avais trop bu. Non je ne brandis pas l'alcool comme une excuse, au contraire ce n'en est pas une.

Et je baissais la tête bêtement en signe de honte, car oui c'est ce que j'étais, j'étais véritablement honteux, jamais je n'aurais dû embrasser cette jeune femme. Elle avait cherché mes lèvres, mais comme l'avait souligné Lynn, il m'aurait pourtant suffis de la repousser, de détourner la tête, mais dans l'alcool, je n'avais pas pensé à ça. Je m'étais lancé faire et je n'avais même pas esquissé un seul mouvement pour éviter la jeune femme, je l'avais laissé faire. Alors oui, bien sûr j'étais coupable, je ne voulais pas qu'elle m'excuse trop simplement car je ne le méritais pas. Je ne voulais pas non plus tromper Lynn, je voulais me faire pardonner mais pas être excusé facilement, c'était plutôt paradoxal, mais c'était ce que je ressentais. Qu'elle refuse de me pardonner semblait une bonne raison pour que ma faute puisse être « expiée » si elle pouvait l'être car j'en doutais en réalité. J'avais blessé Lynn je le voyais et je le savais, mais je voulais lui faire comprendre que je l'aimais elle, je savais que j'avais désormais du chemin à faire.

Finalement ma solution avait été de l'embrasser, le salut dans la fuite n'est-ce pas ? Elle avait répondu à mon baiser et avait changé le sujet de la discution, seulement voilà, Lynn était ma petite amie, mais je voulais le meilleur pour elle, je voulais qu'elle soit aussi heureuse que possible. Ce jeune homme avait son âge, visiblement avait un faible sentimental plutôt prononcé pour celle qui était ma petite amie et je crois que malgré ses mots, Lynn l'appréciait. Est-ce qu'elle l'aimait ? Et puis quoi encore ! Elle est avec moi donc tout au plus elle apprécie le jeune homme ! Et oui, je l'avais dis, si je n'étais pas abusivement jaloux, disons que l'idée de ne plus avoir la charmante demoiselle à mes côtés ne m'enchantaient pas beaucoup. Alors je décidais pour elle qu'elle ne l'aimait pas, en plus, ils se prenaient le bec, c'était véritablement parfait ! Le ton de la jeune femme avait changé mais je m'y étais attendu, c'était plutôt normal après tout. Je l'écoutais en regardant son visage, j'étais conscient qu'elle avait raison, et elle me dit qu'elle m'en parlerait si elle en avait envie, elle me fit comprendre aussi qu'elle n'avait pas envie. Je lui répondis doucement:


- C'est d'accord Lynn, je serais là si tu veux en parler.

Je me taisais, conscient que j'avais gaffé en parlant du fils du maire, mais j'avais pensé bien faire en disant cela à la jeune femme. Je voulais lui faire comprendre que j'étais là, que je l'aiderais si elle le voulait, je voulais lui faire deviner que le jeune homme n'était pas aussi médisant sur elle qu'elle le pensait. Enfin qu'elle pouvait le penser car comme elle me le disait, elle savait déjà ce que le jeune homme ressentait, j'avais juste voulu l'aider et elle m'avait touché en me parlant ainsi. J'en avis pris plein la tronche quand j'étais hooligan, j'en avais pris beaucoup aussi en tant que juriste, mais jamais un seul mot ne m'avait touché comme ceux de la jeune femme, sans parler de la façon dont elle l'avait dis.

Je la voyais chercher à reprendre ses esprits, je respectais son silence, de toutes façons, je pensais moi-même à beaucoup de choses. Je pensais à la jeune femme, j'avais envie de l'embrasser, j'avais peur de la suite, j'étais complètement perdu et je détestais ça. J'étais rarement perdu dans une situation, cependant en cet instant, j'étais totalement démuni face à la demoiselle et les mots qu'elle avait eu. J'avais envie de partir et de réfléchir, ça commençait à devenir compliqué pour moi de me rendre compte des choses correctement. Normalement je n'étais pas impliqué, il me suffisait de prendre le temps et regarder dans des bouquins pour savoir quoi faire ou quoi dire. Avant j'agissais bêtement et méchamment d'instinct, sauf que je doutais que la jeune femme face à moi n'apprécie de voir le hooligan que j'avais été. Elle respirait fort pour se calmer en sentant les odeurs de la nature, il est vrai que c'était apaisant, ce que j'ignorais c'est qu'elle les sentait mieux que moi. Elle s'excusa avec une mine triste, elle me demandait de l'embrasser comme jamais je n'avais embrassé une autre personne, elle voulait que je lui dise que je ne la quitterais pas pour une autre jeune femme. Elle voulait que je lui dise même si c'était lui mentir. J'eus pour elle un tout autre geste, m'approchant doucement d'elle et prenant sa main droite dans les miennes, caressant doucement le revers de sa main dans un geste délicat:


- Ce n'est pas à toi de t'excuser, je n'aurais jamais dû dire ce que j'ai dis.

J'approchais ma bouche de sa joue, déposant un doux baiser avant de venir dire dans le creux de son oreille d'une voix douce et chaleureuse:

- Je te promets que je ne te quitterais pas pour une autre, je te promets que tu seras la seule et unique à avoir droit à mes baisers, je te promets de faire ce que je pourrais pour toi.

Je me reculais doucement pour la voir dans les yeux, posant mes lèvres sur les siennes avec une grande douceur, c'était un baiser parfaitement amoureux, de ce genre qui fait frisonner et ça ne manqua pas pour moi. Ce baiser se termina et je posais mon front contre le sien ma main gauche ne quittant pas sa main droite, ma main droite vint doucement caresser sa joue, j'avais les yeux fermés, profitant encore du goût de ce baiser. J'ouvris les yeux, regardant les prunelles de la demoiselle et je la tirais avec douceur tout contre moi, lâchant sa main. Mes bras passèrent autour du cou de Lynn, mes mains se joignant derrière sa nuque, mon front restant contre le sien et doucement je lui dis:

- Tu sais Lynn, je sais que tu veux que nous prenions notre temps, mais si tu veux un peu de tendresse, juste un câlin ou une petite étreinte, il ne faut pas que tu hésites à venir chez moi. Je ne te forcerais jamais à rien, je suis ton petit ami, pas que là pour les moments de joie et de plaisir. Je ne suis pas parfait je l'ai prouvé, mais respecter ce que tu veux, te donner du réconfort, avoir des gestes doux et attentionnés, je peux faire ça pour toi. S'il te plait Lynn, viens me trouver quand ça ne va pas, je t'accueillerais toujours à bras ouvert, et je ferais ce qu'il faut pour toi, mais absolument rien d'autre, c'est promis...
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeVen 4 Sep - 1:25


    Pourquoi lui avais-je demandé si son baiser avec l’autre lui avait plu ? Je n’avais pas envie de le savoir et cela ne me regardais pas de toute façon. En fait si, je voulais le savoir, savoir s’il préférait ses baisers aux nôtres, s’il préférait poser ses lèvres sur les siennes. C’est peut-être un peu orgueilleux de penser ainsi, mais je l’aurais très mal pris s’il m’aurait avoué l’avoir vraiment apprécié. J’aurais d’ailleurs été un peu jalouse de cette humaine, qui, était arrivé à charmer le jeune homme. Je savais de quoi j’étais faites, et du physique que j’avais. J’étais une vampire, là pour séduire les hommes et les attirer dans mes bras pour mieux les croquer. Même si je faisais attention à ne pas trop l’être, je le restais quand même. Je n’avais aucun mérite à avoir su prendre le cœur du procureur. Mais elle oui. Elle était arrivée à briser l’emprise qu’avait mon attirance sur Jeff l’espace de quelques minutes, et était arrivée à partager un baiser avec elle. Et pour ça, je la respectais d’un côté.

    ~ Je n’aurais pas du insister, pardonne moi. Ce ne sont pas mes affaires…. D’ailleurs, je ne veux plus qu’on revienne dessus. C’est mieux je pense pour toi, comme pour moi.

    Je ne doutais pas de sa parole, bien que je sentais qu’il n’avait pas tout dit. Cependant, je préférais passer à autre chose. Si je ne le faisais pas, ce n’était pas la peine d’essayer de continuer à sortir avec Jefferson. Ça l’embarrassait, et je savais qu’il s’en voulait. Oui, cela aurait du me suffire, mais même si ce n’était pas le cas, je fis tout comme. Je me sentais trahie par son geste, qui pourtant restait bien anodin en sois. J’étais d’une vieille époque, et il me fallait un certain temps d’adaptation concernant les différences mœurs. Il avait m’en falloir aussi pour me faire à l’idée. Ce que je lui reprochais surtout, c’était de ne pas avoir mis les choses bien au clair, mais à présent, j’espérais que c’était le cas. Et puis avec un peu de chance, il ne la reverrait plus, et elle n’était qu’une inconnue…

    J’avais tout fait pour que nous n’abordions pas ce qui venait de se passer entre Keith et moi. Je perdais à chaque fois tout mon calme quand on l’évoquait ou quand je le voyais. Je m’arrivais pas à être neutre avec lui, alors je me montrais colérique pour cacher mon affection à son égard. Si l’adolescent n’en avait toujours vu que du fait, je n’étais pas sure que cela soit le cas du procureur. Il suffisait de réfléchir quelques instants pour comprendre le pot au rose que je m’évertuais à cacher… Le fait qu’il me parle du jeune humain me mit dans un état de rage sans précédent. Jamais je n’avais eu mot plus haut que l’autre avec Jeff. Jamais je ne mettais laisser emporter comme je le faisais en cet instant. Même le fait d’avoir appris qu’il en avait embrassé une autre n’aurait pu me mettre dans un tel état. Mais il s’agissait de Keith, et comme toujours, je réagissais au quart de tour, bien qu’une fois calme, j’en vins à le regretter et m’excuser oralement.

    Je m’excusais auprès de lui avait de lui demander quelque chose dont je ne revins même pas moi-même. Je lui demandais de m’embrasser comme il ne l’avait jamais fait avec une autre, et de me dire qu’il ne me laisserait pas, même s’il devait me mentir. Je ne chercherais pas pour une fois à discerner le mensonge ou la vérité. Je me sentais seule comme jamais je ne l’avais été, et j’avais besoin qu’on me dise qu’on ne me détestait pas. J’avais besoin que quelqu’un réchauffe mon cœur déjà mort depuis bien longtemps, que quelqu’un me prenne dans ses bras, et me dise des mots doux et que tout irait bien. Ce quelqu’un, je voulais que ce soit Peter, mais à défaut de pouvoir l’avoir, je me retournais vers Jefferson. C’était mal pour l’humain je le savais mais j’en avais besoin.

    Je crus qu’il n’allait pourtant pas le faire, quand il se contenta de déposer ses lèvres sur ma joue tout en prenant ma main, en me disant que ce n’était à moi de m’excuser. Lui aussi finissait-il par me repousser un fin de compte ? Lui aussi comprenait qu’elle mauvaise personne j’étais et que je ne méritais pas que l’on s’intéresse à moi ? Je fus bien vite soulagée – à mon grand étonnement - quand il vient me faire des promesses. Ce n’était pas bien, j’aurais dus l’arrêter, mais je n’en fis rien. Je vins accueillir sa bouche sur la mienne dans une éteinte que je n’avais jamais connu auparavant. Jamais il ne m’avait embrassé comme ça avant, et j’adorais ça. Ce baiser n’était un baiser ordinaire, et je sus à la minute où il posa son front contre le mien qu’il signifiait beaucoup pour lui, qu’il venait de m’offrir une preuve d’amour, chose que jamais je ne pourrais lui offrir. Je devais l’arrêter je le savais. Cependant je n’en fis rien, et le laissais faire, suivant son mouvement, je le laissais faire disparaitre quelques instants ma solitude, par ses gestes, par ses mots.


    ~ Merci Jeff… Je veux juste rester ici, et tout oublier…

    Je voulais me noyer dans sa douce odeur, dans ses baisers attentionnés, me blottir contre lui pour ne plus souffrir, pour ne plus repenser à tout ce qui m’arrivait ses derniers temps. Je n’aurais pas du, je le savais, mais pour une fois, je décidais de ne plus faire ce que je devais faire. J’aurais du m’en arrêter là, pourtant, je fis tout le contraire de ce que je devais faire. Je vins trouver ses lèvres ardemment, et passionnément, m’imaginant avec celui qui faisait battre mon cœur. Je réveillais ma faim au fond de ma gorge, sans pour autant m’arrêter, bien au contraire. Je ne voulais pas quitter ses lèvres, et plus je l’embrassais, moins je n’arrivais à me contrôler. Mes mains glissèrent de sa nuque le long de son torse, et vinrent chercher sa chaleur sous sa chemise. Je voulais lui voler cette chaleur, je voulais lui voler son sang et faire de lui mon repas. Plus rien d’autre ne comptait que cela. Non il ne fallait pas. Il... Ne... Fallait... Pas. Le repoussant de mes mains par je ne sais quelle volonté, je fis un pas en arrière avant de lui bafouiller


    ~ Oh mon Dieu… Je suis désolée Jeff, je… Je me suis laissais emportée et je n’aurais pas du… Excuses moi…
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Jefferson Ness
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeVen 4 Sep - 11:07

C'était un moment très étrange que celui qui se passait actuellement, il y avait deux sujets de discution, mais de l'un Lynn ne voulait pas parler, de l'autre je ne voulais pas en parler moi. En effet, parler avec ma petite amie d'un baiser adultère était très compliqué et je m'en serais très volontiers passé, cependant le mal était fais et rien n'y ferait plus jamais, j'avais blessé la jeune femme. Loin de moi cette idée bien sûr, je ne voulais pas lui faire du mal, aucunement, c'était tout le contraire, j'avais envie de la voir, de passer du temps avec elle, de pouvoir l'embrasser et la cajoler, pas de la blesser par mes actes. Malheureusement c'était mon cas, j'avais fais du mal à cette jeune femme, involontairement bien sûr, je m'étais fais embrassé plus que je n'avais embrassé, mais comme Lynn le disait, ni ça, ni l'alcool n'excusait, j'aurais simplement dû être plus clair avec la demoiselle dès le début. Oui j'aurais dû mais je ne l'avais pas été et Manahune m'avait embrassé, tant pis pour moi, j'assumais désormais les conséquences de mes actes devant Lynn. Elle me répondit, s'excusant une fois encore:

- Bien si Lynn, j'ai justement l'impression que ceux sont tes affaires. Mais effectivement, je préférerais que l'on passe dessus, parce que c'est pas franchement glorieux. Et comme on va arrêter d'en parler là, j'aimerais que les mots qui concluent tout ça soit : Je suis désolé Lynn, vraiment désolé.

non le dire ne pardonnait pas le geste, il ne l'excusait pas, mais le dire me permettait de me sentir au moins un peu mieux, je voulais encore une fois le dire à la demoiselle parce que c'était la vérité. C'était tellement plus facile quand on entendait parler de l'adultère des autres, on se dit que ça ne nous arrivera pas parce qu'on est fidèle ou plus malin, il suffisait en réalité d'une poignée de secondes d'inattention pour que l'on devienne infidèle. Pour être vraiment honnête, il n'y avait aucune joie, aucun plaisir à retirer de ça, et je ne retirais absolument rien de ce baiser sinon de la honte et de la gêne quand à la jeune femme que j'avais la chance de voir être ma petite amie. Oui c'était une véritable chance dont j'étais parfaitement conscient et risque de tout perdre pour un baiser, c'était complètement crétin, il me faudrait faire bien plus attention la prochaine fois. Et pour ce qui était de ce baiser, il n'y aurait pas de prochaine fois.

Je m'inquiétais pour ma petite amie après le passage du fils du maire et les mots qu'il avait eu pour elle et moi, surtout ce qu'il avait d'elle. Qu'il dise que je la paye pour pouvoir l'embrasser, sa façon de la croire hautaine, ça m'avait fais mal. J'avais souffert de ça à travers ma petite amie qui d'ailleurs m'étonna grandement dans sa réaction, elle me protégeait, et elle répliquait avec une hargne incroyable. Je ne l'avais jamais vu répliquer de la sorte, ni même s'emporter comme ça mais il fallait se rendre à l'évidence, Lynn ne le laissait pas indifférent comme il ne la laissait pas indifférente. Si je n'avais pas été envouté par la vampire, j'aurais surement compris qu'ils étaient deux adolescents amoureux l'un de l'autre, seulement l'anglais est arrogant, comment voulez-vous que je puisse admettre qu'elle en aime un autre ? Plus encore quand ce dernier venait l'insulter ainsi qu'il venait de le faire, c'était impensable, tout au plus, elle l'appréciait, voilà tout.

Elle s'excusa et me demanda de lui donner un baiser comme jamais je n'en avais donné, elle voulait que je lui promette de ne pas la quitter, quelque part elle voulait du réconfort et de la gentillesse. Lui dire ça ne serait pas un problème, j'avais envie de lui dire, je voulais qu'elle me croie, je voulais véritablement être avec elle. Ce qu'elle me demandait n'était absolument pas un problème, je pouvais lui donner de la douceur, je ne demandais que ça, et j'espérais que la jeune femme allait aimer ce que je prévoyais. Ce que je prévoyais, non ce n'était pas du tout ce que je prévoyais, je ne prévoyais rien, je me laisser porter par mes émotions pour donner ce réconfort que la jeune femme quémandait, elle le méritait après tout. En plus si ça pouvait me permettre de me faire un tant soit peu excusé, je comptais bien ne pas passer à côté de cette chance unique.

Je me décidais à donner de la douceur et seulement de la douceur à la jeune femme. C'est ainsi que de posais un baiser sur sa joue pour lui dire de ne pas s'inquiéter, que c'était à moi de m'excuser de ce que j'ai dis, que je n'aurais pas dû le dire. Je parlais avec mon coeur, j'agissais avec mes sentiments, je me laissais guider par tout ce que je ressentais pour elle. Je lui faisais des promesses que je savais vrai, je ne voulais rien lui dire d'autre que la vérité et je lui disais la vérité. Je lui donnais une étreinte douce et chaleureuse, lui donnant un baiser tendre qui devait lui donner du réconfort et ça semblait marcher plutôt bien, la jeune femme avait répondu à mon baiser. La suite, mon front brulant contre son front glacé était une preuve de mon amour pour la jeune femme et encore une fois, des mots gentils et amicaux. Elle se laissait faire très gentiment, me remerciant et me disant qu'elle voulait simplement tout oublier, de toutes façons la jeune femme était particulièrement touchée et trop seule en ce moment. Je me contentais de lui donner un sourire pour lui dire que je serais là pour elle. Elle le savait bien sûr, mais ce sourire l'encourageait.

Je restais avec elle sans me poser de question, je la sentais blottie contre moi, je lui donnais du plaisir et du réconfort, cela me faisait plaisir de la sentir contre moi. Pour la première fois, je me fis surprendre par la jeune femme, jamais encore elle ne m'avait embrasser comme elle l'avait fais et dieu que c'était agréable ! Je n'avais jamais été embrasser comme ça, c'était un baiser passionné auquel je répondais de la même façon que la jeune femme. Je la gardais tout contre moi, mais je sentais un contact froid qui me fit frissonner sous ma chemise. Elle aimait ce qui arrivait, c'était surprenant qu'elle me fasse quelque chose comme ça, mais c'était parfaitement agréable et j'en voulais encore. Elle me repoussa avec une force surprenante tout en se reculant doucement pour me montrer un autre spectacle peu habituel. Elle bredouillait en me disant qu'elle était désolée, qu'elle s'était laissé emportée et elle s'excusait de son baiser. Je fis un pas vers elle, reprenant ses mains dans les miennes, mon regard dans le sien avec un sourire agréable:


- Lynn, ne t'en fais pas, j'ai adoré ce baiser, j'ai adoré ce que tu viens de me faire. Je sais que tu t'es surement laissée emporter par tout ce qui te travailles en ce moment. Tu as besoin de réconfort, tu sais, j'ai déjà compris que tu es forte, mais parfois on ne peut pas faire front tout seul. Tu sais que je serais là pour toi, tu n'as pas besoin de parler, juste venir te mettre dans mes bras, prendre ma main ou m'embrasser peu importe. Je ne te forcerais à rien tu le sais, alors viens juste me trouver quand tu as besoin de réconfort. Qu'est-ce que que tu dirais de venir chez moi ? Juste le temps que je puisse te remonter un peu le moral, et si tu n'as rien envie de dire je respecterais ton silence. Après je te ramènerais chez toi. Ou on peut faire ce que tu veux, par contre, ne me demandes pas de te laisser. C'est évident que tu es trop seule, alors non je te laisserais pas te sachant avoir besoin de quelqu'un pour toi...
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeMer 9 Sep - 15:38

    ~ Je dois refuser Jeff. Ce n’est pas une bonne idée, que l’on se retrouve tous les deux seuls chez toi. Tu me pousses très prêt de mes limites et ce n’est pas bien, pour toi comme pour moi. Tu le sais aussi bien que moi. Ne t’en fais pas, ça va aller pour moi, et puis, si ce n’est pas le cas, je peux toujours t’appeler. Je le ferais, je t’en fais la promesse. Le mieux, c’est que pour l’instant, je rentre dans ma chambre de motel et que j’aye faire mes devoirs et étudier. J’ai un examen demain, et je ne peux me permettre de le rater. Si tu y tiens vraiment tu peux me raccompagner, mais je ne te ferais pas entrer pour les mêmes raisons que je ne veux pas aller chez toi.


    Je venais de commettre une erreur, une grosse erreur qui aurait pu me couter très cher, autant qu’à lui d’ailleurs. J’avais laissé mon envie m’envahir au fil du baiser que je lui avais offert, et cela aurait pu être très grave. Si je ne m’étais pas arrêtée à temps, je l’aurais mordu. J’en avais la pulsion, j’avais voulu déchiqueter son cou pour m’abreuver de lui. Son odeur n’était pas aussi attirante que ça, mais elle restait quand même enivrante pour les gens de mon espèce, pour moi. Je jouais trop près du feu, et un jour ce dernier me consumerait entièrement, sans que je puisse le stopper. Ce jour là, je ne voulais pas qu’il arrive, et encore moins quand je serais en présence de l’humain. J’avais finis par l’apprécier sincèrement, et l’idée de lui faire du mal, de lui briser le cœur m’angoissait. Pourtant, je savais que ça arriverait un jour également, et que je ne pourrais rien y faire. La vie était ainsi. Il n’était pas mon âme sœur, je n’étais pas la sienne, et nous n’aboutirons à rien d’autre que de la souffrance, surtout pour lui. J’aurais voulu que les choses soient différentes, mais elle ne l’était pas.

    J’en aimais un autre, et ce dernier, je ne l’oublierais jamais. Il m’avait frappé en plein cœur, me l’avait volé, et ne pourrait jamais me le rendre jamais. J’étais condamnée à le voir avec une autre, une humaine comme lui, à vivre sa vie, à l’aimer, à vieillir à côté d’elle, et lui faire des enfants. Et quand il rendra l’âme, quand son organe le plus important ne battra plus, je m’arrangerais pour disparaitre moi aussi. Je me tiendrais toujours loin de lui, mais finirais par mettre fin à mon existence qui n’avait aucun sens sans lui. J’avais eu le malheur de m’éprendre d’un humain, d’un simple humain, moi qui avait perdu mon âme, et serait liée à lui pour toujours. Je veillerais sur Keith comme qu’il puisse arriver, lui éviterait des malheurs si cela était dans mon pouvoir sans qu’il le sache. Je devais me tenir loin de lui, qu’il m’oublie, et qu’il fasse sa vie. Nous n’étions pas faits pour aller ensemble. Il est humain moi pas. Bien sur, je pourrais le transformer en vampire… Mais ce serait lui ôter son âme, le damner, et je m’y refuserais…

    Je trouvais un peu de réconfort dans les bras du procureur oui, mais ça s’arrêtait là. Je savais que de son côté, il en était autrement, mais je ne pouvais rien y faire. Je ne pouvais pas me permettre de rompre avec lui. Mon clan avait besoin de son soutient après tout, et à ce que j’avais pu comprendre avant mon départ de la maison de mes parents, mon père voulait l’engager pour innocenter un humain. Ce dernier était accusé des crimes qui sévissaient dans la région, alors que ce n’était pas lui. Mon espèce était le coupable, mais aux yeux des ignorants, c’était le jeune homme un peu saint d’esprit. Devant cette injustice, Sacha ne pouvait que se lever et tout faire pour éviter la mort de l’accusé à tord. Jefferson en viendrait donc à côtoyer de très près mon clan, et je devais resserrer mon emprise sur lui, pour être sure qu’il ne puisse pas se douter de quoi que ce soit…. Je vins lâcher ses mains qui tenaient les miennes, fit le dernier pas qui nous séparait pour revenir me blottir contre lui.






    ~ Je suis désolée Jeff, je sais que tu voudrais plus, mais je ne suis pas en mesure de le faire. Je ne peux d’ailleurs pas te promettre en être capable un jour. Je ne veux pas te mentir et je préfère que tu saches une nouvelle fois vers quoi tu vas avec moi.


    [hj = désolée, c’est pas top On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_neutral
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MessageSujet: Re: On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn]   On fait toujours du mal aux gens qu'on aime...[PV=Lynn] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 0:38

- Tu as sans aucun doute raison, ce n'est pas une très bonne idée, j'étais peut-être un peu trop optimiste. Je suis désolé, tu sais mon but n'est pas de te pousser dans tes limites, je sais que tu as des barrières et que tu tiens à les conserver, et je ne tiens pas à te contraindre. Je suis content que tu me promettes de t'appeler, mais je ne veux pas que tu te sentes obligée de le faire. Tu dois avoir des personnes autres qui t'entourent et que tu préfèrerais les appeler elles. Fais comme tu veux, comme je te l'ai dis, tu n'as strictement aucune obligation quand à moi. T'en fais pas, je comprends que tu ne veuilles pas que j'entre et que tu veuilles rentrer, je comprends. Je vais te raccompagner et je te laisserais seule.

Habituellement, j'étais plutôt du genre à analyser, à comprendre les choses, mais avec Lynn, c'était très simple, elle existait seule et unique à mes yeux, je ne voyais et ne pensais qu'à elle. Alors si j'avais bien compris que le jeune homme, fils du maire d'ailleurs, qui était venu nous trouver était atteints émotionnellement par la jeune femme, je ne me rendais pas compte que c'était réciproque. Qui aurait bien pu dans ma position, imaginez que sa petite amie ne soit en réalité une vampire qui l'utilise pour se protéger ainsi que sa famille et qu'en réalité, elle aime un autre jeune homme avec qui elle vient de se prendre la tête devant moi ? Personne n'aurait pu l'imaginer, moi encore moins à travers ce regard parfaitement envoûté que j'avais pour la demoiselle qui était « mienne ». Je n'aimais pas cette expression, dire de quelqu'un qu'il nous appartient, c'est tellement idiot en réalité, personne ne nous appartient. Ce n'était peut-être qu'une histoire de juriste, mais il y avait tellement de cas de violence liée à la jalousie, tellement plus qu'on ne le croit, alors cette expression me fait peur. Il m'est arrivé d'interroger des accusés et d'entendre tellement de divagations comme « elle est à moi », « elle doit m'obéir » que cette expression m'avait dégouté.

Et il y avait autre chose, il y avait un mot de la jeune femme qui avait fais comme un verre s'éclatant sur du carrelage, avait-elle vraiment parlé de motel ? Je n'étais peut-être pas le plus à même de comprendre que Lynn aimait ce garçon qu'elle avait envoyé promener, alors que l'évidence l'indiquait, mais ce mot en revanche, elle l'avait bien prononcé. Pourquoi était-elle dans un Motel ? Elle m'avait indiqué que ce n'était pas au beau fixe avec sa famille et que sa vie était compliquée, mais cela me faisait mal au coeur d'apprendre qu'elle était seule dans un Motel. Se retrouver dans la chambre d'un Motel est plutôt horrible, c'est un endroit parfaitement impersonnel, rien ne nous y appartient, aucune attache, aucune nostalgie. Ca peut permettre de se recentrer bien entendu, mais pourtant, c'est tellement plus facile de se concentrer et d'éloigner les problèmes de soi lorsqu'on est dans un lieu accueillant et chaleureux. Pas forcément un splendide salon avec une cheminée, mais un endroit à nous, quelque chose que l'on connait, quelque chose qui nous est personnel et qui nous touche de toutes façons.

Je lui aurais proposé de venir chez moi, mais la petite discution avait été claire, et lui proposer pareille chose juste après lui avoir dis ne vouloir la forcer à rien, ça ferait idiot. En plus de ça, les gens parlent très vite, et les rumeurs vont bon train, alors s'il s'apprenait que la demoiselle Anderson habitait chez moi...Bien sûr nous étions en couple, mais de là à cohabiter, les gens allaient jaser très rapidement et ça n'arrangerait rien entre la blondinette et sa famille. Je me laissais un peu surprendre par la demoiselle quand elle fit un pas vers moi pour venir se blottir dans mes bras. Il ne me faut pas longtemps pour que mes mains viennent doucement se poser sur la demoiselle. Un bras au milieu de son dos, l'autre vient se poser dans ses cheveux, comme on fait pour rassurer un enfant, et un baiser dans ses cheveux alors que l'écoute me parler. Je me conduis avec elle comme on le ferait avec un enfant, pas que j'avais le sentiment qu'elle soit une enfant, loin de là. Simplement parce que envers et contre tout, ces gestes étaient simples, mais ils étaient réconfortants et ça marchait apparemment avec Lynn:


- Ne sois pas désolé, tu sais, quand je t'ai embrassé ce soir-là, je savais tout ça et je l'ai accepté. Je te l'ai dis, nous irons à ton rythme et si rien ne devra arriver, alors il n'arrivera rien. Je sais ce que les filles peuvent penser des mecs pour savoir comment la majorité pense, mais j'essaye d'être différent, tu sais, te savoir heureuse et souriante, ça me met du baume au coeur, alors je fais ce que je peux. Tu sais, on n'a pas beaucoup parler de nous, tu n'as peut-être pas envie de toi, mais que dirais-tu d'aller vers ton Motel en discutant ? Tu as peut-être des choses que tu veux savoir sur moi, ça paraitrait logique non ?
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