Vampire Thême
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 Rêverie - PV William - Terminé

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MessageSujet: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 2:42

Quelle journée! Et encore, elle n'était pas terminée! Comme j'aurais eu que ce soit déjà le soir. Il avait tellement de choses auxquelles je voulais réfléchir! J'avais quitté la librairie dans un tel état que j'avais eu du mal à me concentrer sur la route. La pluie tombait et me cachait la vue par moment et je prenais bien tout mon temps pour arriver en un seul morceau chez moi. Je n'avais pas habitude de conduire dans un pareil climat. À Ottawa, il pleuvait, mais jamais comme ici. Depuis mon arrivée à Watson Lake, il n'avait pas cessé de pleuvoir. Après tout, c'était sans doute normal. Bien que je n'avais pas envie de m'attarder sur la température. L'eau qui battait ma voiture eut pour effet de me rendre légèrement plus calme. Pourquoi m'étais-je emportée de cette façon devant William? C'était complètement ridicule en plus. Il allait me prendre pour une folle, une dingue! Sans doute ne m'adresserait-il jamais la parole et il aurait raison de le faire! Je devrais être enfermée dans un asile!

J'essayai de chasser les pensées qui m'accompagnèrent lorsque je remontais le chemin sinueux pour me rendre jusqu'à mon nouveau chez moi. Cette maison était jolie. C'était sans doute ce qui m'avait plu lorsque j'étais arrivée ici. Le côté rustique. Cassandre avait bien sûr tout un tas d'idées en tête pour entreprendre la rénovation des lieux et je tentai de l'en dissuader du mieux que je le pouvais. Je n'avais pas envie qu'elle change quoi que ce soit ici. Cette maison est très belle comme elle est, point final! D'ailleurs, David m'avait approuvé sur ce point. Cassandre en avait été très vexée d'ailleurs. Je pouvais la revoir dans sa petite colère et ses petits caprices de jeune fille trop gâtée. La faute à qui selon vous? Mon frère! Il ne pouvait résister, dès que Cassandre demandait quelque chose, elle l'obtenait. Il eut beau tenter de me convaincre, à l'époque, que ça m'arriverait à moi aussi. Maintenant, après avoir rencontrée William, je n'étais plus sûre de rien. Il avait bousculé ma petite existence, terrassé tout ce que j'avais comme certitudes au fond de mon être.

Je garai la voiture dans le garage et fermai le contact. Pourquoi avais-je eu l'impression d'être suivie pendant mon trajet? C'était tout à fait stupide. Personne ne me suivait, pourtant, je risquai quand même un coup d'oeil à l'extérieur, cherchant quelqu'un, une voiture, n'importe quoi! Rien. Il n'y avait rien. Haussant les épaules, je me contentai simplement de refermer la porte du garage et laissa cette impression bien loin derrière moi. J'entrai par la porte intérieure du garage qui menait à la maison. Comme ça, j'aurai le loisir de ne pas me faire mouillé par la pluie. Je suspendis mon manteau à la paterre et traînai mon sac avec moi. Un bonjour enjoué me parvint de la cuisine et je m'y rendis en traînant les pieds, mon sac de livre dans la main gauche.

"- Bonjour Nyamh! Alors, cette journée? Tu as trouvé tout ce que tu cherchais?
-Salut Cassandre. Ouais, j'ai trouvé ce que je cherchais. Je n'ai pas acheté tous mes livres parce que...
- Comment ça? David ne t'avait pas donné assez d'argent? Tu ne les as pas trouvé? Tu aurais quand même demandé à quelqu'un Nyamh! Franchement, tu...
- Cassandre, ce n'est pas ça. C'est juste que, j'ai rencontré un autre élève du lycée à la librairie."

Elle dut remarquer le rouge sur mes joues puisqu'un immense sourire vint fendre son visage.

"- Je veux tout savoir! Allez, raconte-moi tout!
- Il n'y a rien à dire.
- Comment ça rien à dire? Comment s'appelle-t'il?
- William Jackson.
- À quoi ressemble-t'il?
- Il ressemble à un gars."

Ouais, même pour moi, ça sonnait faux. Elle dut comprendre qu'elle ne m'arracherait rien d'autre, puisqu'elle fit une moue légèrement boudeuse. Ça ne la regardait pas. J'avais bien le droit à un peu d'intimité, non? Cependant, je compris le pourquoi de sa moue. Elle avait dû cuisiner tout l'après-midi, car je sentais désormais une odeur de brûlé. Lâchant un juron, elle se précipita en direction du four, prenant ses mitaines et les enfilant au préalable. J'eus du mal à contenir mon fou rire lorsqu'elle sortit le plat du four. Tout ce qu'elle avait fait était carbonisé. Ma belle-soeur n'était pas reconnue pour ses talents de cuisinière et ce n'était sans doute pas pour cette raison que mon frère l'avait épousé. Du moins, je l'espérai. Elle avait parfois tendance à oublier le temps lorsqu'elle cuisinait. Elle me regarda, une expression triste sur le visage.

" - Allons Cassandre, ne t'en fais pas pour ça! On a juste à appeler David et à lui demander de prendre une pizza en passant.
- Oui, mais je voulais préparer un souper fait maison ce soir.
- Ce sera pour une autre fois dans ce cas!"

Cette mésaventure lui fit oublier notre sujet de conversation précédent et j'en fus ravie. Je n'avais pas envie de m'étendre sur le sujet William plus longtemps. Pas que je n'avais pas envie d'en parler, mais j'étais si transparente, que ma belle-soeur ne cesserait pas de me harceler de question auxquelles je n'aurais pas envie de répondre. Me dirigeant d'un pas lent vers le téléphone, je le décrochai et composai le numéro de mon frère. Après une sonnerie, j'entendis sa voix à l'autre bout du fil.

" - Bonjour?
- Salut David!
- Nyamh! Comment s'est passé ta journée?
- Très bien. Je suis allée à la librairie et j'ai trouvé tout ce dont j'avais besoin.
- Tant mieux.
- Et comment s'est passé ta journée?
- Très occupée en fait.
- On en parlera ce soir, si tu veux. Au fait, tu pourrais t'arrêter acheter une pizza en rentrant? Cassandre a tué le souper! "

Mon frère éclata de rire. Il acquiesça à ma demande et me promit de rapporter une pizza. Il quittait le bureau dans dix minutes et serait là dans environ une vingtaine de minutes avec la pizza. Je raccrochai et trouvai Cassandre en larmes devant le plat qui était calciné. Je préférai la laisser seule pour enterrer notre souper et montai dans ma chambre avec mon sac de livres. Arrivée dans ma chambre, je m'installai sur mon lit. J'étalai les livres devant moi. Chimie, physique, mathématiques, français, la panoplie de romans, rien d'extraordinaire. Je tombai finalement sur le roman d'Anne Rice, Lestat le vampire. Je l'avais déjà lu, mais c'était un véritable plaisir de posséder enfin ma copie! Je pourrais le relire autant de fois que je le souhaitais désormais. Je me cala contre mes oreillers et entrepris ma lecture.

Je ne vis pas le temps filer, si bien que ce fut la voix de David qui me fit lever les yeux de mon livre.

" - Nyamh! Ça fait trois fois que je t'appelle!
- Désolée David, je ne t'ai pas entendu.
- C'est bien ce que je constate. Lestat le vampire? C'est un roman pour le lycée?
- Non, celui-là, c'est seulement pour le plaisir.
- Je vois. Alors, tu viens manger?
- Je te suis. "

Je déposai mon roman sur le lit et suivit mon frère. Nous descendîmes l'escalier pour nous rendre à la cuisine. Ça sentait bon la pizza. Cassandre ne cessait de se confondre en excuses auprès de mon frère et promettait de s'amender pour demain et de cuisiner un repas extraordinaire. Mon frère me jeta un regard amusé. Ouais, un repas extraordinaire. Venant de Cassandre, c'était impossible. Mais je ne vis pas venir ce qui allait suivre.

" - Au fait mon amour, Nyamh t'a-t'elle dit qu'elle avait rencontré quelqu'un à la librairie?
- Non, elle ne m'en a pas parlé.
- Oui, elle a rencontré un jeune garçon qui va au même lycée qu'elle. William Jackson.
- C'est vrai Nyamh?"

Je me promettai bien de faire en sorte que son repas du lendemain brûle aussi. Le rouge me monta instantanément aux joues, si bien que je me mis à chipoter dans mon assiette.

"- Oui, j'ai rencontré quelqu'un.
- Comment était-il?
- Sympa. On a bavardé un peu.
- C'est super ça! C'est bien la première fois que tu bavardes avec quelqu'un toi!
- J'ai une langue et je sais m'en servir quand j'ai besoin de le faire! "

Je pris mon assiette et vidai le reste de son contenu dans la poubelle. Je n'avais plus faim. Je montai à ma chambre, prétextant une soudaine fatigue. Je n'étais pas fatiguée, je n'avais juste pas envie qu'on me pose davantage de questions. Et puis, Lestat le vampire m'attendait dans ma chambre. Lui au moins ne poserait aucune question! Ayant pris ma douche, je revêtis mon pyjama et m'installai confortablement dans mon lit. J'avais empilé mes livres sur le bureau installé dans ma chambre. J'y jetai un coup d'oeil dégoûté. Le lycée commencerait bientôt. Je n'avais pas envie d'être la bête de foire, celle sur qui les regards allaient se tourner lorsque je ferais mon entrée dans chacun de mes cours. Je me résignai à ne plus y penser, ce moment n'était pas encore arrivé. Avant que je ne m'endorme, David vint faire un tour dans ma chambre. Il me souhaita bonne nuit et me dit à quel point il était ravi que je me sois fait un ami. J'eus beau lui dire qu'il allait un peu vite en affaire, je venais à peine de rencontrer William. Il me taquina en me disant que dans mon cas, il s'agissait là d'un exploit et que si j'avais pu parler à quelqu'un, on pouvait le considérer comme un ami. Je voulus lui jeter mon oreiller à la tête, mais il avait disparu avant que je ne puisse tenter quoique ce soit.

Je continuai de lire Lestat le vampire. Cette oeuvre était si fascinante, si captivante. J'apprenais à redécouvrir ce roman, à voir le monde à travers les yeux de Lestat, à voir les paysages prendre vie sous les mots, les mondes qu'il décrivait, les personnages qu'il rencontrait, tout cela prenait place dans mon imaginaire. Je sais pas à quelle heure je fermai les yeux ce soir-là, mais lorsque je me fus endormie, la personne qui m'apparut dans mon rêve fut William. Il se tenait devant moi, si beau, si magnifique, si pertubant. Ses cheveux légèrement ondulés que même la brise rechignait à déplacer. Son visage d'albâtre d'une beauté incroyable. Il se tenait devant moi, stoique. Avais-je peur? Non. J'étais tout simplement fascinée, pantoise devant cet être d'une beauté exquise.


Dernière édition par Nyamh Hansen le Mar 7 Avr - 3:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 3:45

    De retour à la maison, j'étais accueilli par le silence. Etonné, je cherchais les membres de la famille. Si Sacha, Abigaël, Aaron et Solstice n'avaient pas bougé, les trois autres étaient partis. Chasser, apparemment. Tant mieux, Peter ne lirait pas mes pensées embrouillaient. Evidemment, l'instinct maternelle, alerta Abby que quelque chose n'allait pas chez moi. Ainsi, alors que je grimpais dans ma chambre pour chercher un livre, elle me suivit, me prenant seul à seul, baissant un maximum le timbre de sa voix, même si cela ne servirait à rien, les autres l'entendraient si ils le voulaient. Elle dû râler contre Aaron pour qu'ils nous laissent seul et me posa des questions auxquelles je répondais, mentant du mieux que je pouvais.
    Je finissais par retirer un ancien ouvrage à l'allure antique, de ma bibliothèque. Lestat le Vampire, première édition d'Anne Rice. Quelle classe tout de même. Je soupirais et me mis en tête d'en lire le début, sauf que bien vite, l'ennuie me prit. Et puis, j'avais envie de lui donner ce livre, après tout, je venais de découvrir quelqu'un qui appréciait les mêmes genres littéraires que moi. Ce fut donc discrètement que je quittais la maison, sauf qu'Aaron me coupa la route.


    "Où vas tu ?
    -Tu es de la police maintenant ?
    -Non mais je voulais tester mon autorité. Sérieusement, tu vas où ? Je peux venir ?
    -NON ! .. Euh .. Je veux dire, j'ai besoin d'être seul ..
    -Toi aussi ça t'angoisse leur présence ?"


    Je répondais affirmativement, bien que ce n'était pas vraiment ça qui m'angoissait le plus dans la minute. Il soupira et me laissa passer. Je courrais plus vite possible et arrivais devant la demeure où s'était arrêtée mon .. Amie. J'escaladais la gouttière avec agilité, sans bruit pour chercher la fenêtre de sa chambre. Celle-ci était encore éclairée. Elle lisait. Et a juger par les battements de son coeur, similaire à ceux à la librairie, je devinais qu'elle devait être plongé dans Lestat Le Vampire, sans se douter qu'un vampire l'observer à cet instant précis. Mon cerf de tantôt me pesa alors anormalement sur l'estomac.
    J'attendais que la lumière s'éteigne, mais je n'entrais pas tout de suite, vérifiant qu'elle dormait vraiment en grattant la vitre de la fenêtre de mes doigts fins. Comme elle ne fit aucun mouvement, j'entrais sans bruit, refermant derrière moi. Je déposais alors le vieil ouvrage sur sa table de nuit et comptais repartir quand son battement de coeur s'accéléra. Je n'y prêtais pas vraiment attention quand elle murmura des noms .. Je crus assimilé mon propre prénom à celui de Lestat .. J'haussais un sourcil, intrigué.

    A vrai dire, c'était la première fois que je regardais quelqu'un dormir. Il m'arrivait d'observer Marianna, quand elle avait les yeux fermés pour savourer un instant précieux ou pendant une de ses visions, mais un humain, c'était la première fois. Je remarquais alors que son coeur avait accéléré, encore une fois.
    Cauchemardait elle ? Etais je le monstre dans son rêve ? Je m'approchais plus que je ne le voulais écoutant ses paroles. Je fermais les yeux, ne dormant pas, essayant de partager ce rêve qui semblait engourdir ses sens. A partir des émotions qu'elle ressentait, les images me submergeaient et j'essayais de reconstituer son rêve, comme si je le vivais avec elle. Personnage qu'elle manipulait à ses envies dans ce rêve qui était sien. J'étais l'acteur, elle était la scénariste.


    Le rêve de Nyamh.


    J'étais debout, dans un champs, ou peut être un près. Le vent soufflait doucement sur un village que je ne reconnaissais pas vraiment. Je ne percevais personne alentour, si ce n'était la jeune fille aux cheveux bruns. Son regard ne cessait de me dévisager, me gênant presque. J'étais toujours aussi pâle, et mes canines étaient toujours là. J'étais toujours un vampire.
    L'humaine face à moi semblait analyser chacun de mes gestes. Son visage ne cachait pas l'admiration et s'en était presque troublant de voir l'effet que je lui produisais. J'avais envie de tirer profit de la situation. Le vent s'était levé, un peu plus violent que tantôt, et les cheveux de ma vis-à-vis fouettèrent son visage.
    Je jetais des regards alentours, intérieurement je me demandais ce que je faisais là, mais l'être que j'étais dans ce rêve, semblait se maîtriser parfaitement. Comme si ce n'était pas moi qui le contrôlait.
    Etrangement, j'imaginais que Nyamh aurait rêvé d'un paysage plus coloré, hors, celui-ci ressemblait étrangement à un paysage réel.

    Je ne ressentais pas la peur en elle, mais je continuais d'être manipulé. Pantin que j'étais, le corps tendit la main vers la jeune fille. La voix qui sortit de ma gorge, glissa hors de mes lèvres, l'appela. La voix était douce, chaleureuse, accueillante, agréable. Confiance. Voilà, elle donnait confiance. Manipulée par ma voix, du moins, par celle qui semblait venir de moi, elle approcha, tendant elle aussi la main.
    Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que le décor sembla changer. Je ne fis guère attention aux changement apporté par la créatrice de rêve. Non, la main de la jeune fille venait de s'emparer de la mienne. Sa peau tiède, sa petite main, contre ma peau glacée, dans la mienne qui semblait grande. L'apaisement régnait en maître dans les lieux, sensation agréable.

    -Les sensations de Nyamh me firent frissonner alors que j'essayais de partager le rêve .. Je n'avais malheureusement pas le pouvoir de Peter, qui lui aurait pu aisément voir les images. Je rouvrais donc les yeux, et me baladais dans la pièce, inconscient de ce que la petite Nyamh s'imaginait de moi.-
    Je resserrais la main de mon amie, observant son regard admiratif. Sa voix résonna alors. Je la dévisageais, souriant comme jamais.
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 4:16

Le paysage autour de moi était magnifique et l'être qui se tenait droit devant moi était sublime. En fait, la beauté n'était rien en comparaison de la sienne. Je le voyais, ses traits parfaitements lisses sur sa peau sublime, blanche comme la neige. Cependant, je n'avais pas encore touché cette peau, avait-elle la même froidure que l'hiver? Je m'approchai d'un pas lent, mais assuré en sa direction. Comme s'il m'attendait, comme s'il voulait que je vienne à lui. Et c'était ce que je faisais en cet instant. Je venais à lui, je voulais cette rencontre, je voulais toucher sa peau, la sentir contre la mienne. Nos doigts se touchèrent et je ne pus réprimer la surprise qui traversa mon visage. Elle était froide! Comme la glace! Je levai les yeux en sa direction, cherchant ses prunelles caramel. Lorsque mon regard happa le sien, je ne pus m'en détourner. Il était sublime, il était parfait. William.

"William... que fais-tu ici? Tu ne devrais pas être là... Tu devrais être chez toi. Il n'est pas un peu tard pour que tu sois ici?"

C'était douloureux de le regarder, même en rêve.

-Dans la chambre à coucher, ma respiration s'accélérait. Je n'étais pas en plein cauchemar, mais je voyais tout de même William. Et même si je m'étais montrée insensible à son charme à la librairie, il en allait tout autrement dans mon rêve. Cependant, mes rêves n'étaient jamais calmes. Et ce qui avait commencé comme un rêve pourrait bien se terminer en cauchemar. -

Je ne cessai de le regarder et ne remarqua pas tout de suite que le paysage venait de changer autour de nous. Le décor devenait plus sombre, plus menaçant. Je n'aimais pas ce changement de décor. Il faisait tellement noir ici. Tout ce que j'arrivais à voir, c'était le visage de William et ma main se resserra dans la sienne.

"William, nous devons partir d'ici! Viens! Dépêche-toi!"

Je ne connaissais que trop bien cet endroit. Il avait été celui que j'avais occupé pendant mon enfance. Pourquoi William se trouvait-il ici avec moi? Je cherchai mon frère des yeux et je ne le trouvai pas. Pourtant, il devrait être ici. Il fallait qu'il soit ici! La panique s'installa en moi et je tournai mon regard en direction de William. Il ne semblait nullement affolé par le décor et sa présence était apaisante dans ce rêve qui tournait lentement à la catastrophe.

- Sur mon corps endormi, on pouvait remarquer que ma poitrine se relevait à intervalles désordonnées. Mon pouls s'accélérait considérablement et mes yeux bougeaient rapidement sous mes paupières closes. -

J'avançai à pas prudents, tirant William par la main. Je n'avais pas envie d'être ici. Nous devions fuir. Maintenant! Je connaissais trop bien cet endroit, j'y avais passé des nuits entières apeurée à l'idée d'être enfermée dans le noir. Angoissée à l'idée même de me retrouver... Non, je n'étais pas seule, William était avec moi, il me protégerait.

"William, vite! Ils vont arriver! Nous devons partir."

Arrivés devant une porte, je l'ouvris, l'entendant grincer sur ses gonds. Pourquoi étais-je si effrayée? Mon corps était parcouru, ravagé par la peur que j'entrenais vis à vis de ces lieux. Et le décor se transforma subitement lorsque nous passâmes la porte. Ce que je vis alors devant moi me laissa perplexe. C'était le décor du Paris de Lestat le vampire. Un Paris que j'avais imaginé. Les rues étaient sombres, les bâtiments étaient sombres, le tout faiblement éclairé. Pourtant, la peur ne m'avait quittée. Elle s'était insinuée sournoisement en moi. Je n'arrivais pas à me sentir apaisée. Pourtant, cela n'avait rien d'effrayant. Nous continuâmes d'avancer, parcourant les rues étroites. Je ne lâchai pas sa main, voulant à tout prix le garder avec moi, comme si il était la garantie de ma protection. Soudain, je m'arrêtai brusquement, voyant une forme noire devant moi. Je connaissais cette partie de l'histoire, j'aurais dû la connaître pourtant. Le Lestat de mon imagination venait de prendre forme devant moi, s'abreuvant au cou d'une jeune femme. Je portai les mains à ma bouche, n'arrivant pas à croire l'horreur qui se déroulait devant moi.

Je n'arrivai pas à détacher mes yeux de cette scène qui me semblait pourtant si réelle en cet instant. Je voulais retourner dans la prairie avec William, je ne voulais plus être ici. Pourtant, Lestat sembla sentir notre présence et son festin achevé, il se retourna vers nous et s'approcha avec la vitesse que seul un vampire pouvait avoir. Il nous détailla tous les deux. Cette course ne semblait même pas l'avoir essouflé. Il essuya le sang qui se trouvait encore sur ses lèvres avant de s'adresser à nous.

" - Humaine, sais-tu qu'il peut être dangereux de t'aventurer la nuit. Ne connais-tu pas les dangers auxquels tu t'exposes?
- Je ne suis pas en danger.
- Tu crois vraiment être à l'abri? Crois-tu vraiment ce que tu dis?
- Oui, je suis à l'abri.
- Tu en es certaine. "

Le doute se creusa un chemin dans ma tête. Il s'était adressé uniquement à moi. Pourquoi n'avait-il pas parlé à William? Il était humain lui aussi. Je me tournai lentement vers William alors que Lestat venait de prendre place près de lui. La ressemblance était frappante. La beauté parfaite, la peau neigeuse... la vitesse! Je réprimai un hoquet de terreur. Lestat m'aggrippa alors par le bras. Son regard rouge me toisa et son nez vint se blottir dans mon cou. Il huma mon odeur.

" - Alors, crois-tu toujours être en sécurité?
- Je... oui... je suis en sécurité.
- Pourtant, tu as peur, je peux bien le sentir.
- Je n'ai pas peur!
- Si, tu as peur. Ça se sent. Humaine, ce soir, tu te verras offrir un cadeau, un cadeau que tu ne pourras pas refuser.
- Je n'en veux pas!
- Ce n'est pas moi qui vais te l'offrir.
- Qui donc alors?"

Je suivis son regard alors qu'il venait de se poser sur William. Non, ce n'était pas possible. Il n'allait pas faire ça! Les yeux de William n'étaient pas rouges eux! William n'était pas un... un... vampire! Il ne ferait pas ça! Je me débattais fermement, mais sa poigne était solide. Il n'y avait donc aucune issue. Lestat me poussa dans les bras de William et celui-ci me rattrappa aisément. Il me tenait fermement contre lui et je peux sentir ses lèvres glacées contre mon cou. Ma dernière heure était-elle venue? Allais-je mourir dans ce Paris qui n'existait plus que dans les livres d'histoires?

"- William... attends... tu ne peux pas faire ça... S'il-te-plaît... je suis encore jeune... j'ai encore plein de choses à vivre... s'il-te-plaît William...
- Je n'ai pas le choix Nyamh.
- Si tu l'as.
- Non, c'est la seule façon de te garder avec moi."

Avant même que je ne pus protester davantage, je sentis ses canines s'enfoncer dans mon cou. Je me mis à hurler.

- Le hurlement que je venais de pousser dans mon rêve était aussi celui que je poussai. Il sortit de mes poumons. La peur était bien réelle dans mon rêve. Mon coeur ne cessait de battre la chamade dans ma poitrine. -
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 4:55

    -Je me hasardais dans sa chambre, écoutant les voix de l'étage inférieur parler de .. Moi ? Ainsi donc, ils étaient au courant de mon existence, les parents de Nyamh .. Minute papillon. L'homme venait de parler de mon amie en employant le terme "petite soeur". J'haussais un sourcil et tournais la tête vers le corps endormi de la jeune fille. Je réalisais alors qu'il n'y avait pas de photo de famille, toujours le même garçon à ses côtés sur les clichés du passé. Intriguant. Ou était donc sa famille. Les sens aux aguets, j'écoutais les battements précipités de son coeur. De plus, elle murmura une phrase à mon intention. Pendant quelques minutes je crus même qu'elle était éveillée mais je réalisais bien vite que cela faisait sans doute partit de son rêve.-


    "William... que fais-tu ici? Tu ne devrais pas être là... Tu devrais être chez toi. Il n'est pas un peu tard pour que tu sois ici?
    -Je suis ici par ta volonté Nyamh. Tu contrôle ces lieux, ma présence c'est toi q]ui l'a voulu."


    Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que sa main se glissais dans celle que je lui tendais. Son regard ne cacha pas l'inquiétude à mon contact glacé. Je souriais de plus bel, histoire de la rassuré. Je ressentais pour elle ce qu'elle voulait que je ressente. De l'amour ? non, je n'étais pas sûr, plus de l'attachement fort qu'autre chose.
    Au moment où sa main s'emparait de la mienne, le décor changea du tout au tout. Nous étions dans ce qui semblait être un couloir et des bruits de pas se faisaient entendre. La peur que je lus sur le visage de ma jolie Nyamh me força à la suivre, elle semblait connaître le trajet, par coeur.


    -Mon regard se reporta sur l'humaine. Les draps gigotaient alors que son coeur battait de manière très désordonné. Je m'approchais, pas trop près non plus. Amusé et inquiet par ce qui pouvait bien traverser son esprit. Je me forçais donc à l'apaiser par un tour de passe-passe. Je me cachais dans un angle de la chambre sombre, alors que la porte s'ouvrait et qu'une jeune femme entrait. Elle sembla chercher quelque chose et ressortit, non sans avoir posé sa main sur le front d'une Nyamh légèrement moins agité. haussant les épaules, elle quitta la pièce et je quittais ma cachette. Ce devait être la femme ou l'amie de son frère. Pauvre petite, qu'avait elle pu vivre pour que l'on s'inquiète ainsi pour elle.-

    Le décor changea à nouveau. D'un couloir obscur, nous nous retrouvâmes dans une rue, sans doute Parisienne, peu éclairé. Ma mâchoire se serra à l'odeur du sang et je sentais que mes yeux reprenaient une couleur foncé. L'ombre face à nous semblait vider de son sang une humaine, innocente.
    Il remarqua assez vite notre présence, surtout celle de Nyamh, à l'odeur alléchante. Il ne la toucherait pas, elle était à moi !!
    Je montrais les canines alors qu'il s'approchait d'elle et lui insufflait la peur, rien qu'à son regard.


    "Oui, je suis à l'abri.
    - Tu en es certaine. "


    Le regard du vampire se posa sur moi et, rapidement, il se plaça à mes côtés. Nous connaissions la solution à mon problème. J'étais égoïste, je ne pouvais laisser Nyamh vieillir, pas sans moi. J'étais certain qu'elle partagerait mon point de vue. Du moins c'était ce qu'elle voulait, j'en étais sûr.
    Lorsque Lestat agrippa le bras de mon humaine, j'émettais un sifflement haineux. Son nez s'enfouit dans son cou et je serrais les mâchoires. Elle avait beau mentir, sa peur, je la ressentais aussi.


    -La peur qui submergea Nyamh m'interpella. Je me tournais à nouveau vers le petit corps. Etonné, j'insufflais une nouvelle vague apaisante.-

    Le vampire lâcha alors l'humaine avec brusquerie, si bien qu'elle atterrit dans mes bras qui l'enfermèrent dans leur étau, avec fermeté mais douceur. Je devais lui offrir l'immortalité, c'était la seule chose dont j'étais capable .. Mais pourrais je me retenir ? Arriverais je à ne pas faire comme Lestat et sa proie de tantôt ?
    Le doute s'insinua, mais je le savais, si je ne le faisais pas, il me l'enlèverais. La voix, tremblante, de Nyamh résonna alors à mes oreilles. Je fermais les yeux. C'était pour son bien, tentais je de me convaincre.


    "William... attends... tu ne peux pas faire ça... S'il-te-plaît... je suis encore jeune... j'ai encore plein de choses à vivre... s'il-te-plaît William...
    - Je n'ai pas le choix Nyamh.
    - Si tu l'as.
    - Non, c'est la seule façon de te garder avec moi."


    Son regard s'écarquilla, alors que j'enfouissais mon visage dans sa nuque. Je respirais son odeur et mes crocs s'enfoncèrent dans sa chair tendre. Dès lors que le sang coula dans ma bouche, je fus pris d'une violente frénésie.

    -Le cri qui s'arracha de la gorge de mon amie me fit sursauter. Je la dévisageais, la panique se lisait aisément sur son visage. Je fus devancer par les bruits de pas dans l'escaliers et refermais doucement la fenêtre derrière moi, en appui sur le toit, écoutant ce qui se tramait à l'intérieur. Le jeune homme secoua mon amie dans le but de la réveiller, répétant qu'elle cauchemardait, rien d'autre. Je ne pouvais imaginer l'horreur de ce qu'elle devait vivre dans ce cauchemar, seule chose dont j'étais sûr, le coupable dans cet catastrophe, c'était moi. Je jetais un coup d'oeil vers la fenêtre pour voir le frère et la soeur réunis. Pouvais je rester pour essayer d'entendre la suite .. Seulement, les mots qu'elle avait prononcé dans son sommeil m'omnibulaient "William... attends... tu ne peux pas faire ça... S'il-te-plaît... je suis encore jeune... j'ai encore plein de choses à vivre... s'il-te-plaît William... " .. De quoi pouvait elle bien me supplier ? Pitié, j'espérais que ce n'était pas un de ces rêves que les jeunes filles faisaient habituellement .. Non .. Sa réflexion sur sa jeunesse éveilla les soupçons en moi .. Jeunesse .. Immortalité .. Rêvait elle que je la mordais ? Non !! Quand même pas !!-
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 5:37

- Dans la chambre, quelqu'un venait d'entrer. David. Il me secoua vigoureusement, tentant de m'arracher au cauchemar que j'étais en train de vivre. Secouée de cette façon, je m'éveillai. -

"- Nyamh, est-ce que ça va?
- David! Je... je crois que j'ai fait un cauchemar...
- Je sais Nyamh, du calme. Tu as encore rêvé à ça?
- Oui...
- Nyamh, c'est du passé. Tu veux en parler?
- Et ça changerait quoi David?
- Ça te ferait peut-être du bien.
- Du bien? Tu crois qu'en parlant de tout ça, ça me ferait du bien?
- Oui! On a vécu des choses horribles et tu étais plus jeune que moi!
- Et alors? J'ai pas envie d'en parler.
- Tu n'auras pas le choix de le faire un jour ou l'autre.
- Pourquoi?
- Parce que tu fais le même cauchemar depuis des mois Nyamh! Et que si tu ne te décides pas d'en parler, je t'enverrai voir un psy!
- David...
- J'suis sérieux Nyamh et tu le sais très bien!
- Arrêtes...
- Non! Pour une fois, écoute-moi. Tu te réveilles souvent la nuit en hurlant. Ça devient insupportable ma belle.
- Je sais...
- Allez, essaie de te rendormir.
- Bonne nuit David.

- Mon frère m'embrassa sur le front avant de quitter ma chambre. J'eus beau m'allonger sur mon lit, je n'arrivai pas à trouver le sommeil, à quoi bon? Je tournerais sans doute dans mon lit pendant une bonne heure avant de me rendormir. Je voulus prendre l'exemplaire de Lestat le vampire et remarquai quelque chose sur la table près de mon lit. Un autre exemplaire de Lestat le vampire? Qui pouvait bien l'avoir déposé à cet endroit? Et c'était un exemplaire qui datait d'une autre époque! Je remarquai la reliure très ancienne, les pages élimées par le temps. J'en eus le souffle coupé. William. Pourquoi pensais-je à lui à cet instant bien précis? Sans doute parce que mon rêve me troublait encore. Dans mon rêve, William était un vampire et il s'apprêtait à me transformer comme lui. Étrange. Je ne devrais sans doute pas lire Lestat avant de m'endormir. C'était une très mauvaise idée. En plus, ça me faisait cauchemarder. Je n'avais pas pu me résigner à parler à David de mon rêve. Ce n'était pas mon passé qui m'avait fait cauchemarder, mais bien mon présent cette fois-ci.

William, je le voyais encore à la librairie. Allongée sur mon lit, je revois les traits parfaits de son visage, ses prunelles caramel... même juste en pensant à lui, ça m'apaisait. Il était rassurant. Et sans m'en rendre compte, je glissai de nouveau vers le sommeil. -

Je marchai dans une forêt. Tout était si beau ici. Pourtant, un silence de mort y régnait. Le soleil pénétrait faiblement à travers le feuillage des arbres et n'atteignait que partiellement le sol. Adossé contre un arbre, il était là. Le même sourire invitant sur ses lèvres. Dieu perdu qui semblait ne pas cadrer avec ce lieu. Il me tendit de nouveau la main et je la pris dans la mienne. La froideur de sa peau contrastait avec la tiédeur de la mienne, mais le contact ne me fit guère frissonner cette fois-ci.

"William... tu es revenu..."

Mon regard émeraude se planta dans le sien. J'étais ravie qu'il soit encore là, qu'il ne m'ait pas quitté, comme s'il avait répondu à une promesse secrète qu'il m'avait fait. Sa tête se pencha en direction de mon cou. Le battement de mon coeur s'accéléra. Ses lèvres glacées se posèrent contre ma peau et le décor changea autour de nous. À nouveau un endroit sombre, mais la peur ne m'étreignait plus. Je voulais rester avec lui, je ne voulais pas qu'il me quitte. J'étais désemparée à l'idée qu'il pourrait le faire.

"-William, emmène-moi avec toi. Ne me laisse pas ici.
- Tu es sûre de ce que tu veux Nyamh?
- J'en suis certaine.
- C'est vraiment ce que tu veux?
- Oui."

Sans plus attendre, ses crocs percèrent ma peau. J'émis seulement un faible soupir. Il suçait mon sang, ma vie s'écoulait lentement, j'aurais dû avoir peur, pourtant, il n'en était rien.

- Les battements de mon coeur s'accéléraient. Je gémissais doucement, bataillant avec mes couvertures. Mon sommeil était agité. Ma respiration s'accélérait. -

William se tenait toujours devant moi. Mon corps était inerte sur le sol. William me tenait dans ses bras. Pourquoi je ne bougeais pas? J'aurais pourtant dû bouger. Il caressait doucement mes cheveux. Qu'attendait-il? J'aurais pourtant dû le savoir.

" William... William... William... aide-moi..."

Cette prière, l'entendait-il? Je n'en savais rien. Pourtant, il ne bougeait toujours pas. Il continuait de caresser mes cheveux. Mes yeux ne s'étaient pas encore ouverts.

"William... j'ai peur... aide-moi... qu'est-ce qui m'arrive?"

Je me transformai? Je n'en étais pas sûre. Je n'aurais su le dire. Tout s'effaça autour de moi. William n'était plus là. J'étais terrorrisée. Ou était-il passé? Pourquoi m'avait-il laissé seule?

"William... William..."

Ma voix était angoissée. Je marchais dans l'obscurité, détaillant tout ce qui se trouvait autour de moi. Quelqu'un s'approchait de moi. Une main se posa sur mon épaule. C'était lui! Je le savais avant même de me retourner. Mon regard croisa le sien. Il était là! Ses bras s'enroulèrent autour de moi et je posai ma tête contre son épaule de marbre. Le contact glacé ne me fit pas sursauter, je ne le ressentais même pas. Que s'était-il passé? Je n'en avais aucune idée.

"- Nyamh, tout va bien.
- William...
- Tu n'as plus rien à craindre.
- Tu ne vas pas me laisser?
- Non. "

Le sourire qui prit place sur son visage me confirma que je n'avais nul besoin de le craindre. Et pourtant, j'aurais dû avoir peur, j'aurais dû fuir, mais j'en étais incapable. Il était là, devant moi et c'était tout ce dont j'avais besoin en cet instant.

- Ma voix murmurait toujours le même prénom. William. Mon coeur s'apaisait lentement dans ma poitrine. J'étais sereine dans mon sommeil. Ma respiration diminua graduellement. Je cessais même de me débattre avec mes couvertures. -
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 6:21

    -Pour ma plus grande honte, j'écoutais non pas aux portes, mais aux fenêtres. Ce n'était pas consciemment que j'écoutais, à vrai dire je n'écoutais même pas, j'entendais juste. Les mots échangeaient attisèrent ma curiosité; la piquant encore un peu plus au vif. Il fallait vite que je m'éloigne d'ici, ça devenait du harcèlement. Mais voilà, elle rêvait de moi et je voulais savoir ce qui pouvait la pousser à me voir tel que j'étais. Ne disait on pas que les rêves révélait parfois les éléments qui nous paraissaient insignifiant une fois éveillé ? Et bien là, Nyamh tapait dans le milles. J'arrivais à imaginer son rêve par rapport à ses battements de coeur, ses murmures et ses gestes parfois désordonnés. Dont, j'étais certains, elle ne réalisait même pas qu'elle les faisait. Lorsque le sommeil reprit, je me gardais d'entrer, préférant observer de loin.-


    Adossé contre un arbre, j'attendais. Non, pour être plus précis, je L'attendais. Certes, elle venait de m'abandonner, mais j'étais certain qu'elle reviendrait. Ainsi, je renaissais dans son rêve mais dans un lieu que je ne m'étais pas attendu à voir. Cela ressemblait à la foret du territoire des lycans. Qu'est ce que je pouvais bien fabriquer ici ?
    Un battement de coeur m'interpella alors. Elle se trouvait devant moi et, encore une fois, elle se laissa avoir par mon sourire bienveillant et la main que je lui tendais. Je voulais son sang, j'en avais besoin. Et elle s'offrait à moi si facilement.
    Son discours différa de celui de tantôt. Cette fois, elle voulait l'immortalité que j'étais capable de lui offrir, si j'arrivais à contenir la frénésie qui s'était emparée de moi, un peu plus tôt.
    Ainsi, la serrant dans mes bras, je répondais à ses désirs, comme à des ordres. Mes lèvres effleurèrent sa peau, cherchant la parcelle parfaite où je pourrais puiser le liquide indispensable à sa survie. Je le trouvais et plantais mes crocs dans la chair tendre, sans me faire prier.
    Le goût, amer pour un humain n'ayant pas l'habitude, eut une saveur fruité propre à chaque être. Le sang coula à flot dans ma gorge sèche mais, étrangement, je réussissais à m'arrêter et regardais son corps secouait de spasme choir dans mes bras.


    -Les battements affolés me forcèrent à jeter un coup d'oeil. Elle bataillait encore mais la main qu'elle porta à sa nuque me figèrent. Je ne m'étais pas trompé, elle rêvait bien d'une morsure. Dans quel pétrin m'étais je fourré ?! J'allais entendre parler du pays pour un moment. C'était certain que Solstice passerait ses nerfs sur moi, que Marianna me réprimanderait .. Marianna, ma douce. Que dirait elle si elle me savait ici. Mais pourrait elle comprendre cette connexion qui me forçait à observé Nyamh ? Arriverait elle à saisir que je retrouvais mon humanité en cette gamine ? Pourquoi douterais je ? Mon épouse me comprenait toujours, je n'avais aucune crainte à avoir à ce sujet.
    Mon regard se posa sur la fenêtre, une nouvelle fois ses appels à l'aide m'interpellaient. Je devais cesser ses tourments. Je devais lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle cesse dès maintenant à m'imaginer comme le héros dans ses rêves. Je ne savais pas de quoi elle rêvait, mais j'étais certain qu'elle était loin du compte. Je me hissais à nouveau dans la chambre, prêt à modifier son rêve pour lui montrer l'ampleur du danger que je représentais. Il semblait que lorsque l'on parlait de quelque chose près de quelqu'un endormi, la personne rêvait alors en fonction de ce que son cerveau avait imprimé de la phrase. A méditer.-

    Elle reprit conscience. Sa peau pâle et son charme me firent sourire. Elle était mienne désormais. J'avais crée ma première nouvelle-née, j'en étais fière, je l'avais pour moi. Elle se réfugia dans mes bras et je la serrais, rassurant et apaisant ses craintes. Je ne pouvais l'abandonner, ce n'était pas moi. Le décor changea à nouveau et la pâleur de Nyamh changea, elle redevint pêche et tiède. Pire que tout, elle accentuait ma soif. Elle était humaine, elle était la proie. J'étais le vampire, le prédateur.

    -Je m'approchais de l'oreille de la jeune fille. Je savais bien que ça ne se faisait pas, mais elle devait comprendre. Ma voix résonna alors doucement, caresse fraîche d'un vent invisible. Elle m'entendait, et ma voix résonnait dans son rêve, j'en étais persuadé.

    "Tu te trompe sur mon compte. Je ne suis pas le héros de ton histoire. Le méchant, c'est moi, tu n'es que la proie. Si tu devais passer sous mes canines, tu ne survivrais sans doute pas."


    Je l'observais et pu sentir la peur qui la submergeait à cet instant. J'avais réussit, j'avais modifié le cours de son rêve. Je me servais de cette peur pour la modeler, l'accentuer, la changer en angoisse. Je n'y allais pas fort, je ne voulais pas non plus être coupable de sa mort. Mourir de peur n'était sans doute pas la manière dont elle s'imaginait finir.
    J'avais conscience de transformer son monde personnel et secret en lieu effrayant et lugubre. Mais c'était ce que j'étais au fond, lugubre. Froid. Je restais penché au-dessus d'elle, écoutant les battements de son coeur trop rapide. Le pire ? C'est que la joie que j'aurais normalement ressentit en faisant ça à quelqu'un, devint vite de la culpabilité.-

    "Tu es la proie, moi le chasseur"


    Je n'étais plus le doux William, j'étais le sosie presque identique d'un Lestat un peu plus méchant. Un sourire féroce vint défaire la perfection de mes traits blanc, mon regard s'assombrit alors que la soif me tiraillait la gorge.
    Je n'étais plus sous le contrôle de son univers féerique, j'étais capable d'agir selon ma volonté. et tout ce que je désirais dans l'instant c'était la vider de son sang. Le bois était le lieu de chasse parfait pour ce genre d'activité.
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 16:02

"Tu te trompe sur mon compte. Je ne suis pas le héros de ton histoire. Le méchant, c'est moi, tu n'es que la proie. Si tu devais passer sous mes canines, tu ne survivrais sans doute pas."

Comment cela était possible? Non, non! Je ressentis à nouveau une onde de peur me parcourir. Mon regard émeraude se figea dans les prunelles de William. Pourquoi disait-il ça? C'était à n'y rien comprendre. Je ne voulais pas, ça ne devait pas se passer comment ça! Pourtant, j'étais tout aussi enivrée à cet instant que j'avais pu l'être l'instant d'avant. Une proie? N'étais-je qu'une proie? Non, il n'était pas le méchant et je n'étais pas la proie. William était avant tout mon ami. Pourquoi parlait-il de tout ça?

" William, je ne comprends pas... j'ai peur... "

Oui, j'avais peur et j'aurais préféré fuir. Parce que l'endroit idyllique que je venais de créer se changea en un endroit menaçant. Je n'aimais plus me retrouver dans le bois avec lui. Je n'aimais pas cette sensation qui se me tordit l'estomac.

"Tu es la proie, moi le chasseur"

Le chasseur? La proie? J'étais une proie? Non. J'étais son amie. Je leva mes yeux terrifiés en direction de mon amie et que je vis me glaça le sang. Il se tenait devant moi, mais tout dans son regard, dans sa façon d'être avec moi avait changé. Un sourire sadique étira son visage et je compris dès cet instant que je devais fuir. Je ne devais pas rester ici.

- Alors que depuis un moment mon sommeil s'était apaisé, voilà que ma respiration redevint saccadée, que mon coeur s'accéléra dans ma poitrine, que mon visage se tordit en une grimace apeurée. La bataille avec mes couvertures venait de recommencer. -

Je me mis à courir aussi rapidement que je le pouvais dans ces bois désordonnés. J'essayais d'éviter les branches, les feuilles qui fouettaient mon corps et mon visage. Je devais continuer de courir. Je regardai derrière moi, pour voir s'il me suivit. Je ne vis rien derrière moi. Je n'avais pas arrêté de courir. Je commençais à être fatiguée, mais je devais continuer. Je ne pouvais pas laisser William me faire du mal. Il était mon ami. Je trébuchai contre une racine et m'étalai sur le sol. Je voulus me relever, il m'était impossible de le faire. Quelqu'un appuyait fermement avec son pied à la base de mon dos. Je tournai la tête pour voir de qui il s'agissait, mais avant même de voir son visage, je savais que c'était lui.

"William... attends... s'il-te-plaît... je ne dirai rien... laisse-moi partir..."

Cette prière l'attendrait-elle? Il semblait pourtant décidé à me faire du mal, à me faire souffrir. Je n'avais pas envie de souffrir. Des larmes coulèrent le long de mes joues. Pourquoi ne pouvait-il pas être l'ami normal dont j'avais toujours rêvé? Je voulais juste un ami normal.

- Des larmes roulèrent le long de mes joues pour venir terminer leur course sur mon oreiller. Je n'en avais pas conscience, mais je pleurais. C'était la première fois depuis la mort de mes parents que je sanglotais. -

" William... ne fais pas ça... arrête... s'il-te-plaît..."

Il m'avait aggrippé par le col de mon chandail pour me faire relever. Mon jeans était déchiré au niveau du genou, mon corps comportait plusieurs éraflures dues à la course déchaînée dans le bois. Ma dernière heure venait-elle de sonner? Allais-je mourir ici? Personne ne me retrouverait. Enterrerrait-il mon corps? Sûrement, personne ne me retrouverait. J'allais mourir, j'en étais certaine.

" Vas-y, terminons-en! "

J'étais terrorrisée, je n'avais pas envie que ça se termine, les sanglots continuaient de soulever ma poitrine, les larmes de couler lentement le long de mon visage. J'avais bien essayé de m'enfuir, mais il était trop rapide, il m'avait rattrappé. Je n'avais eu aucune chance de fuir. Avait-il planifié ça? Étais-je un jeu pour lui? Évidemment, s'il était le chasseur, quel plaisir y avait-il à pourchasser une proie qui refusait de bouger. Ma main se posa délicatement sur sa joue, comme si j'espérais retrouver le William doux. Était-il toujours là? Je sanglotais toujours, la peur restait bien ancrée en moi, mais ce n'était pas la peur que William aurait pu m'inspirer, non. C'était la peur de mourir. J'avais peur de mourir. Mais si c'était William la cause de ma mort? Épuisée, je n'en venais qu'à souhaiter ma fin. Ma tête s'appuya sur son épaule, je lui offrais mon cou, il n'avait qu'à prendre tout le sang qu'il voulait, je ne pouvais lutter contre lui.

- Mon corps s'agitai sous l'effet de la terreur. Les couvertures avaient depuis un moment quitté mon lit. Je ne cessais de bouger dans mon sommeil, les larmes continuant de s'écouler le long de mon visage. Puis, plus rien. Je sanglotais toujours, mon coeur continuait de battre la chamade dans ma poitrine, je gémissais doucement de terreur. J'étais terrorrisée. Pourquoi étais-je incapable de me réveiller? -

" William... "

La douceur dans ma voix me surprit moi-même. Je ne voulais pas que ma fin se déroule de cette façon, mais j'étais prête à accepter ce qui allait se produire, j'attendais tout simplement qu'il plante ses crocs acérés dans mon cou alors que je venais d'enrouler mon bras autour de son cou me hissant légèrement sur mes pieds pour pouvoir le faire.
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeLun 6 Avr - 17:08

    Mon regard étudié chaque mouvements de Nyamh, chaque respirations, chaque battements de coeur. Elle avait peur, et tout ceci ne cessait d'aggraver la soif qui brûlait ma gorge. Malheureusement, même si je désirais l'effrayer, des doutes se glissèrent en moi. Etais je vraiment un monstre ? Je n'en étais pas certains. Néanmoins, j'obéissais à mes instincts primitifs, j'en avais besoin. Son sang,juste le sien et je reprendrais la vie que j'avais avant.
    Elle avait peur, et je fermais les yeux pour me délecter de sa frayeur. Pour moi, chaque émotion avait une odeur, et celle-ci sentait bon. Je la suivais à la trace avec une facilité presque tragique .. Pour elle.



    -Mon regard observa la bataille avec ses draps, même un oreiller vola, en ma direction et je l'évitais avec agilité, l'empêchant de s'écraser sur un objet en verre qui aurait fait du bruit en s'écrasant. Mon regard doré se posa à nouveau sur la jeune fille. Pauvre esprit tourmenté. Décidément, les jeunes filles étaient manipulables si facilement. J'étais certain que face aux Volturis, elle ne tiendrait pas une seconde. Ok, mauvais exemple, les Volturis étaient spéciaux mais même .. Je regrettais d'être venu ici. Ainsi, je m'approchais de la fenêtre.-


    A travers les arbres, dans ce bois dont je connaissais chaque recoin, malgré moi, je n'eus aucun mal à la trouver, à terre. Elle avait dû déraper, et, alors que j'aurais normalement dû l'aider à se relever, je me plaçais au-dessus d'elle, en position de force. J'attrapais la victime par les cheveux pour la relever. Un rire lugubre s'échappa de mes lèvres alors que des larmes coulaient sur ses joues.
    Elle me suppliait, m'implorait mais tout ceci ne fit qu'accentuer la menace que je représentais pour elle. Elle abdiquait finalement, reprenant un air digne, quoique apeurée.
    Sa nuque s'offrit à moi, et je souriais encore avant de planter férocement mes crocs dans sa chair. Le sang coulait à flot dans ma gorge brûlante. A chaque gorgée, je reprenais mes forces, je recouvrais toutes mes forces, la vidant petit à petit de ce liquide rouge. La vie la quittait lentement, et pourtant, je ne ressentis plus aucun tristesse, je me nourrissais. J'avais soif. Sa peau blanchissait à vue d'oeil, ses regard perdait de l'éclat de minutes en minutes et bientôt, je lâchais son corps sur le sol.



    -Mon nom résonna encore dans la pièce. Je me tournais vers elle. Pouvais avoir envie de la protéger comme une petite soeur, petite humaine fragile et, vouloir la faire souffrir comme je le faisais maintenant ? Sur quoi reposaient mes droits ? Mâchoires serrés, l'apparence de nouveau tendu, j'agrippais ma main sur le rebord de la fenêtre, mes doigts s'enfoncèrent tellement qu'ils laissèrent une marque sur la cadre de la fenêtre blanche. Je n'y fis pas réellement attention, aussitôt alerté par l'odeur d'un de mes frères. Je grimaças.-


    Le décor n'était plus le même, à nouveau il changeait. J'haussais un sourcil, me demandant encore où Nyamh me conduisait. C'était un salon banal, une gamine jouait tranquillement, un garçon regardait la télé. J'observais la scène, intrigué par ma présence en ces lieux. Mais les images changèrent encore. Le retour dans le couloir sombre. Les bruits de pas, les sanglots incessants.
    Tout cela me donnait soif. Nyamh était là à l'autre bout du couloir, j'étais dans l'encadrement d'une porte. Et bien que je puisse la tuer, elle sembla s'évertuer à courir en ma direction. Le couloir s'agrandissait à vue d'oeil.
    La peur gagna vite les lieux du cauchemar.



    Fin du rêve pour William.



    Les bras de la jeune fille bougèrent encore alors que ses jambes s'agitaient sous le drap. L'odeur de mon frère me gagna alors, c'était Aaron, il m'avait suivi. Le sale petit ***. Je posais un regard vide sur la jeune fille. Dans un élan de générosité, je lui donnais de la confiance et de la douceur, seulement, je ne contrôlais que ses émotions intérieur. Les émotions que la Nyamh du cauchemar ou rêve pouvaient ressentir n'étaient pas de mon ressort.
    Jetant un coup d'oeil à son réveil, je m'octroyais le droit de la réveiller. Après tout, se levait une heure plus tôt que l'heure habituelle ne faisait pas de mal, si ?
    Et puis, elle aurait le loisir de se reposer avant Lundi.
    Je serrais à nouveau les mâchoires et alors que je sautais du toit, je lâchais la fenêtre qui claqua contre le mur à l'aide d'un coup de vent.
    J'entendis le coeur de la jeune fille faire un bond et je devinais qu'elle avait dû reprendre conscience. Quel idiot.
    Je me précipitais à la poursuite de mon frère, que je retrouvais sans mal pour aller chasser. Il ne me demanda pas où j'avais disparu et cela, je le lui en fus reconnaissant. Lorsque nous arrivâmes sur notre terrain de chasse habituel, je remarquais que toute la famille était là. Ainsi, je protégeais mes pensées, remarquant que Peter semblait étonné que je pense à .. Lestat le Vampire. Néanmoins, mes pensés semblèrent l'amuser plus qu'autre chose.


    "Le dernier qui attrape un cerf est une boule de poil qui pue !!
    -Ok Aaron mais Peter en a déjà l'odeur, c'est parfait !!
    -WILL !! Viens ici !!"





|désolé mais là l'inspiration commençait à me manquer pour le rêve|
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MessageSujet: Re: Rêverie - PV William - Terminé   Rêverie - PV William - Terminé Icon_minitimeMar 7 Avr - 0:59

Tout était si sombre, si lugubre. Rien de tout ceci n'était vrai, mais tellement terrifiant. Il m'avait vidé de ma vie et pourtant, je m'évertuais à courir vers lui, à vouloir le rejoindre. Je ne pouvais me résigner à rester loin de William Quel sorte de magnétisme m'amenait à lui alors que toute personne aurait fui?

Je me réveillai dans un sursaut. La fenêtre venait-elle de claquer ou était-ce le fruit de mon imagination? Je me levai lentement pour aller jeter un coup d'oeil à la fenêtre. Personne. Ça devait avoir fait parti de mon rêve. Après tout, c'était possible. La vieille édition de Lestat le vampire trônait sur la table près de mon lit. Je remarquai aussi que ma chambre avait l'air d'un véritable champs de bataille. Regardant mon cadran, je m'aperçus qu'il n'était que 6 heures du matin! J'aurais bien voulu me rendormir, mais après la nuit agitée que je venais de passer, je savais bien qu'il était impossible pour moi de le faire. Si bien que je préférai utiliser ce temps pour ranger ma chambre. Ben, c'était mieux que rien et puisque je n'arriverai pas à m'endormir aussi en profiter. Cependant, la vieille édition de Lestat le vampire m'appelait à elle. Je pris un oreiller qui traînait sur le sol et m'avançai jusqu'à mon lit. Prenant le roman de ma main vide, je m'installai et commençai par en détailler la reliure. Elle était élimée, semblait avoir passé plusieurs années avant de se retrouver entre mes mains. Pourtant, j'étais certaine de ne pas l'avoir vu dans les achats que j'avais fait aujourd'hui.

Et je ne me rappelais non plus l'avoir trouvé quelque part dans la maison et de l'avoir déposé à cet endroit. Il faudrait que je pense à questionner Cassandre, parce que je savais bien que mon frère ne possédait une édition aussi vieille. Décidément, je ne lirais plus Lestat avant de m'endormir. Le rêve que j'avais fait me laissa songeuse. Parce que dans mon rêve, William était devenu Lestat, ce vampire sanguinaire. Et si William... Je me mis à pouffer de rire. Vraiment, les cauchemars arrivaient à nous faire croire n'importe quoi! Il faudrait que j'en parle à William, il trouverait sans doute ça complètement ridicule et absurde! Parce qu'en cet instant, je me trouvai ridicule d'avoir fait ce cauchemar et encore plus ridicule de penser que le seul ami que j'avais pu être un vampire. C'était des contes pour enfants, des histoires pour faire peur. Ce n'était que des superstitions. Des superstitions complètement ridicules. J'avais d'ailleurs appris ça dans un cours d'histoire et j'avais aussi fait un travail sur le sujet.

Haussant les épaules, je me calai dans mon oreiller. Il y avait tout de même quelque chose de mystérieux à propos de William. Je n'arrivais pas à déceler ce que c'était cependant. Il s'était montré courtois à mon égard, ce qui ne m'était jamais arrivé. Habituellement, les gens se contentaient de m'ignorer. À Ottawa, les gens de mon quartier connaissaient mon histoire. Après tout, c'était normal. Il y avait une bataille juridique que mon frère avait gagné pour obtenir ma garde, nos parents étaient morts tragiquement dans un accident de voiture. Tout ça, William ne le savait pas. Et je comptais bien que ça en reste ainsi. Je n'avais pas envie de m'étaler sur ma vie privée et de donner des détails que je considérai comme complètement inutiles. Du moins, c'était mon point de vue sur la question. Cassandre était aussi vaguement au courant de ce qui nous était arrivé. Mais je ne tenais pas à ce que la ville entière de Watson Lake sache vraiment ce qui s'était passé.

De toute façon, je verrais bien comment les choses se dérouleraient lundi. Impatiente? Je dirais plutôt anxieuse. Anxieuse, parce que plus la date fatidique se rapprochait, moins j'avais envie d'y aller. Il y aurait un tas d'élèves dans ce lycée. William serait-il là lorsque je ferais mon entrée? Me parlerait-il? Je n'avais pas envie de savoir. Cette vieille édition de Lestat le vampire me fit penser à lui. À ce moment ou nous nous étions rencontrés dans la librairie. Il avait cité un passage comme s'il le connaissait par coeur. Peut-être avait-il relu cet ouvrage fréquemment? C'était une possibilité parmi tant d'autres. Des pas se firent entendre dans le couloir. Sans doute David qui venait de se réveiller. Il partait encore tôt pour le bureau. Il n'avait pas arrêté un seul instant depuis qu'on était arrivé à Watson Lake. Il faut dire que ses patrons comptaient sur lui et qu'il devait faire bonne impression ici.

Je rabattis les couvertures sur ma tête, n'ayant pas envie de me lever tout de suite. J'aurais eu envie de dormir à nouveau, mais étant donné les cauchemars que j'avais fait, je préférais m'abstenir. Je pris la vieille édition de Lestat le vampire et me laissai emporter dans le monde chimérique d'Anne Rice ou les vampires étaient des tueurs assoiffés charmant leur victime pour boire tout leur sang.
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