Vampire Thême
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 Ma sauveuseeee (Lynn =D)

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MessageSujet: Ma sauveuseeee (Lynn =D)   Ma sauveuseeee (Lynn =D) Icon_minitimeVen 10 Avr - 18:06

Ma sauveuseeee (Lynn =D) Chace-3-chace-crawford-4773028-100-100 Ma sauveuseeee (Lynn =D) Kristen-kristen-bell-4707347-100-100
"Un ange gardien ou tout simplement le destin ?"


    Aujourd'hui je n'avais pas arrêté d'afficher mon petit sourire satisfait et angélique, en effet, il n'y a pas très longtemps j'ai appris pour mon plus grand plaisir que je ferais equipe avec Lynn Anderson pour l'exposé de Science naturelle. Ah cette chère Lynn, je ne savais pas pourquoi elle passait tout son temps à me fuir, pourtant je n'étais pas différent des autres, du moins c'est ce que je pense...J'essayais par tout les moyens de lui adresser la parole mais en vain, dès qu'elle me voyait elle détournait son regard comme si je n'existais pas à ses yeux. Peut être qu'elle ne veut tout simplement pas me parler, je ne savais pas vraiment, mais ce que je savais par contre c'était que moi je voulais faire plus ample connaissance avec cette fille qui m'intriguait tellement. Qu'avais-je pour elle ? Pourtant elle était comme toutes les autres filles de ce bahut, mais non pas pour moi, c'est comme si je me sentais attiré par elle, celle-ci possédait une beauté si mystérieuse que je voulais réellement en savoir plus sur elle. Même lorsqu'elle n'était pas à mes côtés, elle envahissait littéralement mes pensées, je n'arrivais pas à l'oublié pourtant elle, avait l'air de le faire si facilement. Quand je sortais le soir j'arrivais même à sentir son parfum envoutant, c'était comme si elle était à chaque fois présente dans les parages, je devais sans doute halluciner, cette fille me rendait peut être complètement fou. Lorsque j'étais au lycée ses frères et soeurs m'empêchaient de la voir, j'avais beau vouloir insister mais ceux-ci restaient inflexible et ne voulaient vraiment pas que je lui dise même un tout petit mot.

    En même temps notre première rencontre fut assez spéciale, alors que je venais à peine d'arriver à Watson Lake une voiture manqua de peu de me renverser. Je pensais vraiment que j'allais mourir ici et puis de toute façon c'était peut être la meilleure des fins pour une vie aussi pitoyable et triste que la mienne. Je n'ai pas arrêté de faire que des erreurs, ne plus adresser la parole à mon père et surtout empêcher ma soeur de lui parler, depuis elle ne veut plus me parler non plus, elle me déteste et je fais rien pour réparer tout ça à croire que j'ai vraiment envie de finir ma vie seule, plus de famille et m'obstiner face à une fille qui ne veut même pas entendre parler de moi. Bref, alors que j'aurais du crever ici, sur la route principale de la bourgade, je me fis pousser violemment en direction du trottoir par une force surhumaine. Lorsque j'avais tourné la tête pour savoir ce qu'il s'était passé et bien là je vis Lynn qui me lança un regard des plus magnifique mais en même temps sérieux. Elle était ma sauveuse, c'était grâce à elle que je suis toujours en vie aujourd'hui, je n'ai presque jamais eu le temps de la remercier à part pendant le cours de Science nat' où ils passèrent plusieurs heures ensemble en train de discuter paisiblement, c'était la première vraie conversation qu'ils eurent tous les deux depuis cet évènement. J'étais vraiment heureux de pouvoir faire ce projet en compagnie de la jeune Anderson même si sa n'avait pas vraiment l'air d'être son cas, parce que qui dit exposé, dit qu'ils devront travailler ensemble et donc devront se voir un minimum hors des cours.
    Le weekend s'annonça bon, ce soir je suis allé faire un petit au cinéma de Whitehorse en compagnie de quelques amis. Un film d'action comme je les aimais, avec du sang partout, des armes en tout genre bref tout pour passer une bonne soirée. Il était 23 heures et le film se termina tranquillement, le héros tua le méchant et repartit avec toute sa famille pour vivre une belle histoire d'amour, enfin comme d'habitude quoi. Prenant la route vers Watson Lake je me sépara des mes compagnons pour ainsi terminer la route seul en direction de mon petit chez moi, en fait je n'avais pas vraiment hâte de retourner là bas, tout simplemen tparce que je ne supporte plus aucun membre de ma famille. Je décida de me promener tranquillement dans la ville, la nuit était tombé depuis au moins deux heures sur la ville, l'obscurité avait envahi totalement cette chère bourgade hormis les quelques endroits où se trouvait un lampadaire qui marchait en général une fois sur deux. Traversant les rues les plus sales de la ville je tomba nez à nez face à cette bande de bouffons qui croyaient faire leur loi au lycée. Dans chaque lycée partout dans le monde, il y'avait toujours une bande qu'essayait de martyriser les petits nouveaux. Je continua tout de même ma route lorsque l'un des quatre garçons me bloqua le passage, je lâcha un long soupire avant de reprendre...

    Vous êtes obligés de chercher les gens comme ça, allez réviser un peu ça vous fera pas d'mal...

    Oui bon je n'étais pas vraiment le genre de mec qui se laissait faire aussi facilement, je détestais que l'on vienne me provoquer alors que je n'avais rien fait pour mériter ça. Je déposa un regard tueur en direction du garçon qui était assez grand d'ailleurs, déjà que moi je l'étais alors lui...D'un coups les quatre jeunes hommes rirent en coeur, on aurait dit une chorale débutante. Le jeune "délinquant" reprit alors la parole...

    Pour qui tu t'prends hein ? Sale bouffon dégages...

    D'un naturel assez impulsif, je n'avais pas trop aimé la manière dont il m'avait adressé la parole. Lâchant un petit sourire nerveux je leva la tête en direction du ciel avant de lui décrocher un coup en plein visage. Sans ne plus rien comprendre je me fis tabasser par les quatre hommes, je me sentis plaquer contre le mur avec force avant de subir plusieurs coups sur toutes les parcelles de mon corps. Ils se sentaient malin de frapper un homme seul et sans défense, je ne pouvais rien faire à part encaisser leurs coups violents. Alors qu'ils se stoppèrent je crachai du sang qui venait de ma bouche avant de reprendre...

    Vous frappez vraiment comme des tapettes...

    Oups je n'aurais pas du dire ça, enfin bon tant qu'on y est autant les insulter de mauviettes hein...Je sentis un liquide chaud couler sur mon visage, c'était mon sang, ils avaient réussi à me peter le nez et l'arcade au dessus de mon oeil gauche. A cet heure là personne ne viendra m'aider en plus, je suis vraiment trop con...
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: Ma sauveuseeee (Lynn =D)   Ma sauveuseeee (Lynn =D) Icon_minitimeDim 12 Avr - 15:17


    Tout ira bien tu verras, fait moi un peu confiance… Cette phrase, si simple et à la fois compliqué… J’en avais assez de l’entendre résonner et se répéter inlassablement dans ma tête. C’était comme si, en plus de son premier don, ma sœur avait envahi mon esprit pour me forcer à me souvenir ce qu’elle me disait une bonne dizaine de fois par jour. Tout ira bien. Comment pouvait-elle le savoir ? Comment pouvait-elle être si sûre d’elle ? Ses visions prémonitoires sont si changeantes, elle-même le dit tout le temps. Et pourtant, pour la première fois depuis des décennies, elle semblait réellement confiante dans ce qu’elle avait vu, confiante en moi également. Mariana, car c’est bien d’elle qu’il s’agit, était certaine que je ne ferais pas de mal à Keith, que je saurais toujours me contrôler, et qu’il fallait que j’ai un peu confiance. C’était pourtant impossible. Elle ne pouvait pas ressentir l’attraction que le sang du jeune homme avait sur moi. Elle ne pouvait pas ressentir mes entrailles se tordre de douleur à chaque fois que son odeur vint narguer mon odorat. Il m’était si dur de ne pas me jeter à son cou pour m’abreuver de lui quand il se trouvait dans un rayon d’un kilomètre. Alors travailler avec lui…

    Qu’elle bête avait donc piqué ma lutine de sœur ? Je n’en savais rien. Elle avait entraperçu un bout du futur qui devait montrer que je résisterais à l’appelle de la chaire du fils du maire. Seulement, c’était sans compter, que moi, Lynn pouvait tout faire basculer d’une minute à l’autre. Même lui le pouvait. S’il osait s’approcher de trop près de moi, ou bien même, s’il se coupait, il me serait impossible de me contrôler. C’était comme une vérité absolue dans ma tête. Son odeur était si envoutante, si parfaite. Toutes les autres paraissaient si fades à côté, si écœurantes d’ailleurs. Je n’avais plus envie de sang animal, ni de sang humain. Non, j’avais à présent envie de son sang à lui, et uniquement de son sang. Je n’arrivais pas à mettre un terme à cet obsession, ni ne pouvait me résoudre à le tuer. Cela serait si simple pourtant, et ainsi je serais de nouveau tranquille. Cependant, il y avait deux choses qui me l’empêcher. La première était l’éducation que m’apportait chaque jour mes parents aimants. Tuer un humain était quelque chose de prohibé, et je ne voulais pas les décevoir. La deuxième était que je ne pouvais me résoudre à un tel acte. Car même si je le détestais pour tout ce que je devais subir à cause de lui, une part de moi était inévitablement attiré par lui, et je ne pouvais m’empêcher de vouloir le protéger, coute que coute.

    Alors encore une fois, comme à mon habitude, j’avais passé la journée à le garder à l’œil. Le fait que nous avions cours dans le même lycée était à la fois une bénédiction et une malédiction. Je pouvais mieux le surveiller quand il était dans l’établissement scolaire, c’était certain. Mais son odeur n’en était que plus forte, et tentante. Heureusement qu’un des cabots de la région nouvellement installé se trouvait lui aussi scolarisé. Son odeur nauséabonde très forte cachait un peu celle de l’humain, et réfrénait mes envies de meurtres nous allons dire. Que cela est ironique quand même. C’était en partie grâce à un de mes ennemis naturellement que mon quotidien était un peu allégé. Jamais je ne m’en serais doutée, et d’ailleurs, je donnerais ma main à couper que Daniel Valler lui-même n’en savait rien. Je ne lui dirais jamais de toute façon. Faire ami ami avec eux n’était pas du tout dans mes projet bien au contraire. Il en saurait tenu qu’à moi, nous aurions décimé sa famille dès qu’ils avaient débarqué à Watson Lake pendant ma partie de chasse avec Peter. Je ne leur aurais pas laissé une seule chance de survie, quitte à être blessée. Mes parents étaient vraiment trop gentils des fois, trop naïfs aussi peut-être, allez savoir.

    Dix-huit heures sonnaient déjà, annonçant la fin des cours, pour mon plus grand soulagement. Pendant toute la journée, je m’étais promise à moi-même de ne pas ce soir suivre Keith. Il fallait que je lutte contre moi-même, pour qu’il ne soit pas plus comme une drogue pour moi. Comme à son habitude, il essaya de venir me parler, mais cela était sans compter que nous avions finis la journée par un double cours de lettres, enseignement assuré par nulle autre que ma mère adoptive. Cela m’avait permis de faire mine d’aller lui parler, et de l’attendre pour rentrer, et d’ainsi éviter le jeune homme. Ce n’était pas très loyal, je sais, mais je n’avais pas trouvé d’autre solution. Et puis cela était mieux que de me précipiter hors de la salle, et de le semer comme je le faisais si bien tout au long de la semaine. Je fus contente qu’Abigaël comprenne et rentre dans mon jeu. En même temps, le contraire m’aurait étonné. Personne ne pouvait rêver meilleure mère, personne. Elle incarnait ce que tous pouvait désirer. Elle était douce, aimante, à l’écoute de ses enfants. Même si des fois, elle pouvait se fâcher, elle ne le restait que quelques minutes avant de se radoucir. Nous étions sa priorité dans sa vie, et passerions toujours en premier. Alors moi qui n’avais plus beaucoup de souvenir de celle qui m’avait mise au monde, je considérais Aby comme ma véritable mère, comme si nous étions unies par un lien du sang. Il en était de même pour Sacha bien sûr qui était sans contexte mon père à mes yeux…

    Je dû bien constater que ma résolution à rester chez moi cette nuit tomba bien vite à l’eau. De retour à notre grande maison, je n’avais pas arrêté de faire les cents pas, de me poser des questions sur Keith, et de m’inquiéter. Même le pouvoir de William n’arriva pas à m’apaiser, et mon frère dû d’ailleurs s’éloigner de moi pour ne plus ressentir ma frustration extrême et ma peur pour l’humain. J’étais même arrivée à me prendre le chou avec Peter, qui lisant dans mes pensées, ne comprenait pas pourquoi j’en faisais des tonnes. Ce n’était pas ma faute, je n’y pouvais rien du tout malheureusement. Alors au bout de quelques heures, je finis par partir – pour le grand plaisir de Mary, qui n’avait pu s’empêcher de rigoler - à pied, ou plutôt en courant, savant très bien ou je le trouverais. Lui et ses amis avait prévu de se faire une toile comme dise les jeunes de nos jours. Ils en avaient parlé toute la semaine, et avec l’oui que j’avais, j’avais pu entendre à quelle heure était la séance, quand elle terminait etc. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour arriver au cinéma, puis de là, je laissais l’odeur que le fils du maire avait laissé sur son passage sans le savoir, me guider jusqu’à lui. Au bout d’à peine quelques minutes, une violente douleur me prit à la gorge, dont je connaissais parfaitement la cause…

    J’avais soif, énormément soif, alors que j’avais chassé la veille. Il n’y avait aucun doute quand au fait qu’il avait du se blesser et était en train de saigner. Refoulant mon envie meurtrière alors que mes iris se firent des plus foncé, j’arrêtais de respirer – chose qui de toute façon était inutile pour les vampires – pour atténuer un peu cette odeur. Doucement j’approchais de plus en plus de lui, jusqu’à entendre sa douce voix. Ses propos me firent accélérer le pas, et en l’espace de quelques secondes j’étais déjà à sa hauteur. Il n’était pas seul, mais avec quatre jeunes hommes qui s’amusaient à le frapper. Les fourbes. Ils étaient à quatre contre un. Sentant une colère sans égale monter en moi, je m’approchais d’eux, mes pas ne faisant aucun bruit. Je tapotais sur l’épaule de celui qui tenait Keith, puis, quand il se retourna, lui mit mon poing dans la figure, le faisant atterrir à terre quelques mètres plus loin. A présent, l’odeur était si forte que je dû me concentrer sur ma colère, et de pas me retourner vers le fils du maire au risque de lui sauter dessus et de le tuer. Sur le coup, ses trois autres agresseurs s’étaient stoppés pour voir ce qui était arrivé à leur chef de bande. Bien vite leurs regards se posèrent sur moi, me dévisageant. Je pus lire sans problème de la peur sur leur visage quand ils me reconnurent. Si ma famille était considérée comme étrange pour les humains, jamais aucun d’eux n’oseraient une action contre nous, de peur des représailles. Surtout quand on voyait le gabarie de mes trois frères. Sans un mot, ils se reculèrent, allèrent aider leurs amis, puis partirent.

    J’attendis qu’ils soient dans une autre rue avant de faire un léger bond en arrière, fuyant la trop forte odeur de Keith. C’était une véritable torture, une trop grande torture. Il fallait que je parte, mais je ne pouvais pas le faire sans être sûre qu’il n’est rien, et qu’il soit chez lui. J’avais entendu les brides des conversations du groupe qui venaient de partir, et je savais qu’ils n’attendraient que mon départ pour venir s’en prendre de nouveau à Keith qui les avait provoqués. Mais qu’avait-il eu dans la tête franchement ? J’aurais dû le laisser se débrouiller tout seul en fait, il l’aurait bien mérité. Il m’avait forcé à l’aider, alors que me trouvait en sa présence était insoutenable pour moi. Peu à peu une grande colère envers lui monta en moi, tandis que les paroles de Mariana me revinrent en tête. Il fallait que je me calme si je voulais que tout aille bien. Il fallait que je me contrôle pour ne pas le tuer et en finir avec lui et ce qu’il produisait sur moi. Je fis de nouveau un pas en arrière, ne le quittant pas des yeux. M’éloigner un peu de son odeur était une véritable preuve de mon contrôle, un contrôle qui m’étonnait. Je pensais même à me mettre à l’ombre d’un réverbère pour qu’il ne puisse pas remarquer que je ne respirais pas. Je finis par rompre le silence pour lui dire sur un ton colérique :


    ~ Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? Il faut vraiment être le dernier des sots pour s’attaquer tout seul à un groupe de quatre personnes ! Bon dieu que tu peux être stupide ! Heureusement que je passais par là, sinon tu te serais encore retrouver à l’hôpital. Il faut croire que tu aimes te faire remarquer en toute circonstance et que les mots discret et sensé n’apparaissent pas dans ton dictionnaire.
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MessageSujet: Re: Ma sauveuseeee (Lynn =D)   Ma sauveuseeee (Lynn =D) Icon_minitimeVen 17 Avr - 17:12


    Je n'arrivais décidement pas à fermer ma bouche, pourquoi avais-je toujours ce besoin de rajouter une couche afin d'aggraver mes propres problèmes ? Je ne le savais pas vraiment, c'est comme ça, c'est dans ma nature tout simplement et puis si vous n'êtes pas content vous n'aviez qu'à vous plaindre à mon cher paternel, cet homme que j'adorais par dessus tout, non c'était juste de l'ironie, ce mec là je ne voulais plus le voir même pas en peinture, pour moi il ne fait plus partit de la famille et puis de toute façon il n'y avait plus qu'une personne qui m'interessait au point de rester à Watson Lake, Lynn Anderson, oui oui vous avez bien entendu. Je voulais toujours en savoir plus sur elle, elle avait l'air si mystérieuse et si...bizarre avec moi, elle devait sans doute me cacher quelque chose d'important mais quoi ? Telle est la question...

    Ces mecs n'arrêtaient pas de me frapper, à croire que l'on ne pouvait même plus compter le nombre de coups que j'avais reçu sur le visage et sur tout le corps. Je subissais leur colère sans rien dire, ah non j'avais arrêté d'ouvrir ma bouche sinon j'aurais sans doute du aller à l'hôpital le plus proche peut être même jusqu'au cimetière le plus proche. Ma vision devint très rapidement, complètement floue, je ne voyais plus nettement les choses qui m'entouraient même les hommes qui se trouvaient face à moi toujours en train de me casser la figure en mille morceaux. Ma tête n'arrêtait pas de sonner, elle me faisait un mal de chien, je ne me protégeais même plus sa ne servait à rien, je mettais toute mes forces sur mes jambes afin que je puisse rester un minimum debout. Les quatre garçon avait l'air de bien se défouler, au moins eux ils dormiront bien cette nuit contrairement à moi où dans le meilleur des cas je finirais avec un sac de glaçons posé sur le crâne et plusieurs pansement un peu partout sur moi. Même si j'allais rentrer dans un salle état, j'avais garder ma fierté, la seule chose qui me rester pour continuer à vivre, je n'avais plus rien, plus de famille du moins pour ma part.

    Alors que j'essayais de regarder aux alentours pour voir si quelqu'un pouvait me venir en aide, une ombre s'approcha rapidement de moi pour venir propulser l'homme qui me tenait par le col. Sur le coup je n'avais absolument rien compris, qu'est-ce qui c'était passé ici ? Tournant légèrement ma tête, je pus apercevoir que la petite bande reculait rapidement pour aller se cacher un peu plus loin dans un coin de rue. Pourquoi détalaient-ils comme ça ? Ils ont peut-être vu mon regard assassin...Du moins c'est ce que je pensais avant que je ne sente une odeur que je pourrais reconnaître en mille, ce parfum si envoutant n'appartenait qu'à une seule personne dans cette petite bourgade, Lynn Anderson. Elle était vraiment la dernière personne, que j'aurais pensé, à être présente dans la rue pour me venir en aide, je n'en revenais toujours pas. J'étais sûr que c'était elle malgré mes yeux salements amochés, mais celle-ci avait reculé de plusieurs pas en arrière ce qui ne m'arrangeais pas spécialement fallait l'avouer pour la reconnaître. Encore essouflé et affaibli par cette petite chamaillerie je repris...

    Lynn ? C'est...c'est bien toi ?

    Ba oui je voulais en être sûr tout de même. je me mis droit comme pour montrer que je n'avais rien et que la douleur allait passer tout bonnement mais c'était plus facile à dire qu'à faire, en effet après quelques secondes je ne pus m'empêcher de faire tomber mon dos contre le mur pour m'appuyer. J'essayais de l'observer du mieux que je pouvais mais c'était si difficile, j'ai du attendre quelques minutes pour retrouver une vision à peu près normale. Qu'est-ce qu'elle faisait aussi loin ? J'en étais sûr, il y'avait vraiment quelque chose qui clochait avec moi, mais bon je ne m'y attardai pas trop. C'est alors que je pus enfin entendre le son de sa douce voix, je tombais littéralement sous le charme lorsqu'elle m'adressait particulièrement la parole, ce qui était très rare. Elle me demanda d'abord ce qui n'allait pas chez moi du fait de s'en prendre à quatre personnes alors que j'étais seul. J'affichai un léger sourire angélique avant de lui répondre...

    Ils n'ont qu'à pas me barrer la route...comme si j'allais être intimidé par quatre garçons aussi stupides les uns que les autres...
    Mais je te remercies quand même je vais très bien...Dis-je en lui adressant un petit sourire en coin...

    Je continuais de la regarder, elle avait l'air plus étrange que d'habitude, quoi elle n'aime pas le sang ? Peut être bien qui sait, la vue du sang peut être dur pour certaines personnes. J'espérais juste qu'elle aille bien tout simplement, elle se mettait en danger pour moi et voilà une partie du pourquoi je n'arrivais pas à l'efffacer de mes pensées. Elle me dit qu'heureusement elle était là sinon j'aurais sans doute passé la nuit à l'hôpital. Oui elle avait sans doute raison sans elle je ne savais pas ce que je serais devenu maintenant. Je l'observais tranquillement avant de lui répondre toujours affaibli par la situation...

    Ouii..je ne sais pas trop comment te remercier...sa fait déjà deux fois que tu me sauves la vie...
    A croire que tu me surveilles..Dis-je en rigolant..

    Je me remis debout, avant de vouloir me diriger vers elle jusqu'à ce qu'une horrible douleur se fasse sentir à ma jambe. Je me retrouvai à genoux à quelques pas d'elle, je décidai de m'asseoir pour ne faire bouger aucune articulation pour le moment. Je repris alors...

    Vas-y ne t'inquiète pas je vais me débrouiller pour rentrer chez moi, je ne pense pas qu'ils reviendront de si tôt enfin j'espère...Encore merci !

    Bien sûr je voulais qu'elle m'aide, rester le plus de temps possible en sa compagnie me faisait du bien tout bonnement...
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MessageSujet: Re: Ma sauveuseeee (Lynn =D)   Ma sauveuseeee (Lynn =D) Icon_minitimeVen 1 Mai - 21:18

    [hj = Désolée pour le retard et la nullité de mon poste ><]



    Non mais quel imbécile celui là ? Vraiment il n’y avait que lui pour se mettre dans un tel pétrin, il n’y avait pas à dire. Il fallait vraiment être stupide pour provoquer une bande en nombre supérieur, avec des bras plus gros que les siens, et se retrouver à piser le sang devant une vampire. Bon d’accord, pour le dernier point, il n’est pas au courant et ne peut pas le savoir, mais quand même. Déjà qu’en temps normal son odeur est horriblement et « toxiquement » agréable… Alors imaginez en cet instant ce que je pouvais ressentir, tandis que ce qui me nourrissait coulait sur le bitume plutôt que dans ma gorge. Heureusement que j’étais allée chasser la veille sinon je l’aurais déjà achevé, j’en étais certaine. Après avoir chassé les autres larbins qui avaient détalé comme un vulgaire lapin face au prédateur que je suis, je m’étais écartée très vite. Je ne pouvais pas rester à ses côtés et l’aider, c’était impossible. J’étais certes capable de refouler certain de mes instincts de chasseuse, mais pas tous. Je ne préférais pas prendre plus de risque à présent. Et malgré mes mots froids et durs, j’étais inquiète pour lui, même si je ne lui avais pas demandé comment il allait. Si je le faisais, je mettrais encore plus de proximité entre nous, et cela, je ne pouvais pas me le permettre…



    ~ Bien sur que c’est moi, quelle question aussi stupide qu’inutile !


    Il venait de me demander si c’était bien moi, Lynn. Une part de moi aurait voulu s’approcher de lui, me faire douce et le rassurer, lui dire que oui, c’était moi et que j’étais là pour lui. Je ne le pouvais décemment pas. Je lui avais beuglé ses paroles, alors que mon cœur, qui pourtant était mort, me dictait le contraire. Foutus sentiment. Pourquoi avait-il fallut que cela m’arrive, et surtout que cela tombe sur lui, un humain. Oh, oui, bien sur, il est certes beau et intelligent pour une personne de son espèce, mais quand même ! Surtout qu’il ne fallait pas oublier que sa sœur jumelle fricotait avec ses sales cabots qui sentent si mauvais. Franchement, il n’y avait qu’à moi que cela pouvait arriver. J’avais essayé de fuir, ou de mettre fin à sa vie, de ne pas lutter contre mon envie de le mordre, mais en vain. Je ne pouvais pas enfoncer mes dents dans sa chaire sans me tuer juste après. Ce n’était pas l’envie qui m’en manquait, loin de là. Cependant, il y avait ce petit quelque chose qui me poussait à lutter, qui me poussait à reculer un peu plus de lui et de son sang si tentant et si alléchant. L’odeur était tellement forte et agréable que j’avais l’impression que l’on enfonçait des lames dans mon ventre.

    Laissant quelques minutes de silence, je le vis essayer avec difficulté de me regarder, et de s’adosser contre le mur. Je ne fis pas un seul geste pour l’aider, me contentant de l’observer de loin. Nous étions la nuit, mais malgré la noirceur, je le voyais très clairement. J’arrivais même à déceler un sourire sur son visage, sourire qui n’avait rien à faire là ! Il était en mauvaise posture, et la seule chose qu’il trouvait à faire c’était de sourire et de faire de l’humour ! Mais quel imbécile celui là, vraiment ! Même si rien en moi ne pouvait le laisser voir, j’étais énervée et aberré par sa réaction. A croire qu’il me faisait tourner en bourrique pour son plus grand plaisir. Il me déclara d’ailleurs que ce n’était pas sa faute à lui, mais à celle des quatre gaillardes qui lui avaient barré la route. Il se dit même pas aussi stupide qu’eux, alors qu’il venait de prouver le contraire. Non mais je vous jure, ces hommes et leur fierté à deux balles, je m’en passerais bien. Le monde tournerait beaucoup plus rond sans elle, j’en avais la certitude. Malheureusement, elle faisait partie d’eux, et je ne pouvais rien faire contre… La suite de ses paroles n’arrangea rien à mon humeur bien au contraire. Il me déclara ne pas savoir comment me remercier et qu’il commençait à croire que je le surveillais, vu que cela faisait deux fois que je lui sauvais la vie, le tout en rigolant. Je fus bien contente d’être une vampire pour qu’il ne puisse pas se rendre compte des changements et des choses qui se passaient en moi. J’aurais été humaine, je serais surement rouge tomate et me mordrait la lèvre face à sa constatation juste.

    Je ne pus pas rester de marbre et aussi loin de lui plus longtemps. En essayant de bouger, je vis la douleur sur son visage, et mon inquiétude prit le dessus sur tout en quelques secondes. Encore une spécificité de mon espèce qui pouvait changer du tout au tout en l’espace de quelques instants…. Il essaya de sauver la face en me disant de ne pas m’inquiéter et d’y aller. Selon lui il saurait se débrouiller pour rentrer chez lui, alors que sa maison se trouvait encore à une quinzaine de minute. En plus de tous ses défauts, il était en plus prétentieux. Cette fois, je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel, avant de sortir mon téléphone portable utra plat dernier crie. Tapant très rapidement dessus, je composais le numéro de Sacha qui devait se trouver chez nous à cette heure ci tardive, avec tous les autres. A peine avais-je appuyé sur le bouton appel, et porté le téléphone à mon oreille que j’entendis sa douce voix mélodieuse prononçait avec inquiétude mon prénom. Sans que Keith ne puisse m’entendre, je lui expliquais la situation en quelques mots très rapidement. Il me proposa de venir s’occuper du jeune homme avec les autres, mais je déclinais sa proposition, lui demandant comment je pouvais m’y prendre moi-même. Il n’y avait pas mort d’homme, et je ne voulais pas faire déplacer mon père juste pour ça. Il me rassura alors, me disant que j’étais capable de lutter contre mon envie, et que s’il y avait le moindre risque, ma sœur Mariana le verrait et ils arriveraient avant que je ne comète la moindre erreur. Je raccrochais à peine deux minutes après, pour m’approcher lentement du jeune homme.




    ~Tu crois vraiment que je suis assez sotte pour te laisser tout seul alors que tu ne sais pas te débrouiller tout seul ? Non je ne te suivais pas, je faisais mon jogging comme tous les soirs avant d’aller me coucher. Heureusement que demain nous sommes samedi et que j’ai décidé de faire un plus grand tour et passer par cette rue. Vraiment, tu n’es qu’un imbécile d’avoir répondu à leur provocation ! Tiens, mets ça sur ta plaie s’il te plait, je ne supporte pas la vue du sang…


    Ma voix avait été plus calme, plus neutre. Je lui avais menti délibérément, et dès plus sincèrement. Personne ne pourrait contester mon excuse, et cela me mettait au même rang de ses humaines qui passaient leur temps à courir pour garder leur ligne. Si je le faisais souvent quand même avec Peter, c’était pour le plaisir et la vitesse, et non pour une quelconque contrainte de poids. Bon d’accord, je n’avais pas besoin de faire quelque chose pour être aussi belle, mais tout de même. Je m’étais approchée de lui, cessant de respirer, mais faisant toujours semblant comme me l’avait conseillé mon père. Je pouvais toujours sentir son odeur si attirante et si enivrante, mais je faisais tout pour l’ignorer. Je me concentrais surtout sur l’odeur des fleurs du jardin d’à côté, sur la pointe de lilas et de rose du parfum de la demoiselle qui passait deux rues plus loin. J’avais toujours aimé les plantes et la nature. Me focalisait sur ça me permettait de repousser mon envie de me jeter à son cou et de le vider de son sang. Retirant le foulard blanc en cachemire que j’avais autour du cou, je lui tendais pour qu’il s’en serve de bandage. Une fois cela fait, je vins m’accroupir près de lui, poser une de mes mains sur son dos et l’autre sur son bras pour le soulever et le mettre debout. Heureusement que j’étais plus forte que mes proies, vu qu’il faisait quand même son petit poids. J’espérais qu’il ne ferait pas attention à mes mains très froides, trop froide pour quelqu’un de vivant.


    ~ Je n’aurais jamais cru être obligé de te porter secours une nouvelle fois. Tu ne peux donc vraiment pas faire…


    Je ne pus finir ma phrase, sautant assez loin sur le côté. Du sang… Son sang… venait de couler sur un de mes bras et à son contact, je ne pus m’empêcher de tressaillir de plaisir. Il était si prêt, si vulnérable. Je n’avais qu’à lécher mon bras pour pouvoir y gouter, puis finir par le tuer en quelques minutes. Humm, oui, je le voulais tellement, et l’espace d’un instant ma bouche s’était dirigée vers son cou avant que je ne prenne conscience de ce que j’allais faire. Je m’étais tout de suite écartée de lui, essayant de me reprendre, de penser à ma famille, à nos devises, à notre mode de vie, mais surtout à tout ce que j’éprouvais malgré moi pour lui. Non, je ne pouvais pas lui faire de mal, il ne fallait pas…
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Lynn Anderson
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