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| Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous | |
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Lynn Anderson
Admin| Furie au régime
Nombre de messages : 915 Age : 35 Localisation : Toute seule... Clan : Quel importance? Tout ce que je souhaite, c'est de n'avoir jamais vu le jour Humeur : Au bord du gouffre Date d'inscription : 13/02/2009
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| Sujet: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Mar 12 Mai - 15:24 | |
| Teslin, Friday 30th March, 08:30 PM…
Cela faisait longtemps que les jeunes de mon lycée n’étaient pas aussi excités. Depuis le début de la semaine, il n’y avait qu’un mot à la bouche de tous : le cirque des Damnés se produisait dans la petite bourgade voisine. C’était THE évènement, et un privilège que la troupe vienne dans un coin aussi paumé. Enfin, je ne fais que vous relater les rumeurs de couloir, de cours de récréation et même d’enseignements. On aurait dis que les étudiants étaient obnubilés par eux. Personnellement, je ne m’y serais pas rendue, ayant autre chose à faire que d’aller voir des artistes marchaient sur un fils. Je n’avais jamais aimé ce milieu, et cela avant même que je ne devienne vampire. Disons que mon aversion pour les gens du spectacle venait de mes parents, qui considéraient ses derniers comme des charlatans. Des siècles s’étaient certes écoulé, mais ils restaient les mêmes. Je préférais de loin garder les vingt-trois dollars canadienne que comptait la représentation pour m’acheter une robe par exemple. Je sais que l’on peut qualifier ma famille de riche, seulement, j’avais quand même un minimum la notion de l’argent, un minimum quoi…
Seulement, cela ne dépendait malheureusement pas de moi, et j’étais obligée d’y aller. En effet, l’association des parents d’élèves du lycée avaient décidé de financer la sortie pour toutes les classes de première et manque de pot, c’était l’année dans laquelle j’étudiais. Le pire je crois, c’est que mes parents adoptifs trouvaient cette idée très bonne et que je cite : « serait très bien que tu y ailles Lynn, pour connaitre un peu plus tes camarades et paraître comme tous les autres humains, heureuse d’y aller ». Je vous jure que quand mon père m’avait dit cela, je m’étais retenue de lui répondre isolement, mais Peter m’avait fait taire par un coup de coude. Cela l’amusait beaucoup de savoir que j’avais devoir me retrouver face à des clowns dont j’avais toujours eu peur. Il avait d’ailleurs décidé de venir juste pour voir mon visage. Ahahaha, très drôle. Le pire, je crois, c’est qu’il en avait parlé à TOUT le monde, dont Aaron qui avait trouvé cela très marrant qu’un vampire aussi veille que moi est une peur bleu d’un simple humain déguisé…
J’avais donc été obligée, de force, de me rendre à cet foutue représentation, escortée par Mary, et mes trois frères. Il y avait fort à parier que Keith serait de la partie et qu’il me colle tout au long. Franchement, pourquoi les jeunes personnes de nos jours ne comprennent pas quand on les repousse et quand on leur dit non ? Bon d’accord, je devais bien avouer que non était souvent des oui cachés mais tout de même ! Je ne pouvais pas me permettre de sympathiser avec lui, de rester près de lui tout court d’ailleurs. J’avais tant de mal à contrôler ma soif quand il n’était pas loin. J’avais à la fois envie de le tuer de mille et une façons, et à la fois envie de le protéger. C’était bizarre toute la contradiction que je pouvais ressentir envers lui… Je sortie dans mes pensées quand William nous déposa devant l’entrée, le temps qu’il ailler ranger sa voiture sur le parking. Mon regard se porta sur les alentours, et je ne pus m’empêcher de plisser le nez. Une forte odeur venait d’arriver à moi, une odeur que je connaissais que trop bien. Il y avait un voir plusieurs de ses foutus enfants de la Lune. Il ne manquait plus eux pour que ma soirée soit complètement gâchée… Vraiment que j’étais contente d’être là...
Dernière édition par Lynn Anderson le Mer 13 Mai - 22:42, édité 1 fois | |
| | | Jefferson Ness
Innocente et fragile proie
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Mar 12 Mai - 16:51 | |
| Teslin, Friday 30th March, 08:30 PM Une vieille Dodge Charger de 1970 passait devant l’entrée de ce qui allait être le grand évènement du moment. Bon vieille Dodge, certes, mais en état de fonctionner, la motorisation était neuve, l’extérieur restant assez rudimentaire dans un style noir d’antan qui dépeignait rapidement en gris. Enfin il suffirait de poncer la peinture, repeindre et le tour serait joué, mais là n’était pas l’essentiel. La voiture s’immobilisa devant la place où aurait lieu les festivités alors que pour ma part je fixais avec un rien de dégout ce que je pouvais voir. Je n’avais jamais été friand de ce genre d’endroit, ni de ce genre de festivité par ailleurs. Mais j’avais en quelque sorte été contraint de venir ici. Ah oui ridicule, un procureur de vingt-quatre obligé à se rendre dans un tel endroit, d’un pathétique alarmant n’était-il pas? Enfin en tous les cas, envie ou pas envie, je me retrouvais soudainement sur place et l’envie de partir se faisait encore plus forte que avant sur la route. Ce n’était pas une situation évidente, j’avais toujours détesté les cirques plus que tout, et on me forçait à y aller alors que j’étais majeur. Il y avait de quoi devenir fou.
*Allez Jefferson, c’est rien qu’un tout petit effort, puis tu seras avec Jules, tout ira tranquillement, faut pas t’inquiéter. Dans le pire des cas tu t’ennuies un peu mais tu boiras une ou deux bières à l’œil, puis qui sait s’il n’y aura pas des filles?* Ah ça c’était à la fois savoir me parler et me prendre en traitre, c’était presque un coup bas en vérité! Mettre une ou plusieurs bières et des filles dans l’équation, voilà qui s’appellerait presque de la corruption de procureur. Cela dit, je concédais que c’était également une très bonne façon sinon la meilleure de susciter mon intérêt et ma volonté. Je fis encore quelques mètres avec la voiture pour me garer sur le parking avant de tranquillement sortir. Je mis sur mon nez mes lunettes de soleil, je n’avais honnêtement aucune envie et sauter dans ma voiture pour aller ailleurs me paraissait d’une telle simplicité. Non, je marchais vers l’entrée, ma discution de la veille me revenant à la mémoire, la discution qui entrainait ma présence dans cet endroit où je n’avais aucune envie d’être.
Thursday, 29th March, 09H30 PM - Je m’en fous j’irais pas! - T’iras pas, t’iras pas. Tu vas voir une fois que tu auras mon quarante-et-un imprimée sur tes fesses si t’y vas pas! - Je m’en fous je sortirais pas de la voiture. - Non de non, JEFFERSON!!!!!!!!! Tu arrêtes tes saloperies de simagrée à la con et tu vas aller à cette fête! - Et comment tu vas faire pour m’y obligé? Tu peux pas! - Merde Ness, t’es chiant, j’y vais moi, alors bordel fais un effort et ramènent tes fesses! - Ok, Ok c’est bon j’abdique, je viens.
Teslin, Friday 30th March, 08:30 PM [i]Et voilà comment finalement je me retrouvais à marcher vers l’entrée, cherchant du regard mon ancien supérieur que je ne trouvais pas. Je n’avais pas non plus vu sa voiture sur le parking. Et lui qui se disait encore plus ponctuel que moi. J’en rirais presque si mon portable n’était pas entrain de vibrer dans ma poche et moi d’avoir l’idée de ce que j’allais pouvoir lire avant même de lire le message que je venais de recevoir. Je levais à mes yeux l’écran de mon téléphone pour y lire exactement ce que je m’attendais à lire. Enfin, sur le coup là, j’avais le sentiment que Jules se foutait juste légèrement de moi. Pas forcément des masses, mais disons que son absence soudaine me paraissait prémédité. D’autant que son excuse faisait aussi gamin que ma défense le soir dernier : « Hey, désolé mec, je pourrais pas venir je suis malade, bonne journée amuses-toi bien! » Vous vous demandez ce qui pourrait motiver un ancien supérieur à vous à ce genre de comportement pour vous faire aller à une fête, aussi débile soit-elle. Ou peut-être la fête me paraissait-elle débile précisément parce que je ne voulais pas y aller? En tous les cas, il me connaissait et savait que je n’y irais pas, même si cela me permettrait de rencontrer des gens. J’aimais le contact avec les gens, mais je détestais ces festivités. Que faire maintenant? Rester ou partir? J’étais là avec une entrée, ce serait encore plus con de ne pas u aller que d’y aller et s’ennuyer. Tant pis, on verrait bien. Une soirée qui démarre aussi mal ne pouvait que s’améliorer non? | |
| | | Zachary Turner
Je tue à contre coeur
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Mer 13 Mai - 23:29 | |
| Friday 30th March, 09:30 AM…
Le cirque des Damnés était en représentation ce soir à Teslin… Je pliais le journal que j’avais ‘‘emprunté’’ sur le pas d’une porte un peu plus tôt. Je me souvenais alors que Kimberley avait toujours adoré ce genre d’évènement. Machinalement, je me mis à jouer avec mon alliance… Je faisais cela à chaque fois que je pensais à ma femme. Je me rappelais également que contrairement à elle je n’avais jamais été attiré par ce genre de spectacle. Alors pourquoi avais-je soudainement envie de m’y rendre ? Cela n’était pas une bonne idée… Il y aurait un nombre impensable de victimes potentielles et la présence de certains cabots était une évidence. Je grimaçais à cette pensée ! Ma première et unique rencontre avec un lycan avait eu lieu il y avait peu et ne s’était pas déroulé de façon très agréable… Loin de là ! D’ailleurs, en y repensant j’avais eu beaucoup de chance. Mais je n’avais pas envie d’y repenser !
Me levant du fauteuil dans lequel je me trouvais, je posais le quotidien sur l’accoudoir et m’approchais de la fenêtre… J’observais la nature sauvage qui entourait la cabane de garde-chasse dans laquelle Tania et moi-même avions décidé de nous installer. Enfin… « Installer » était un bien grand mot ! Ma compagne de voyage et moi n’étions pas du genre à nous sédentariser… Si nous avions choisi de rester quelques temps ici c’était dans un but bien précis. Nous voulions découvrir le secret des membres de la famille Anderson. Savoir comment ils faisaient pour vivre en harmonie avec les ignorants. De nouveau je me mis à réfléchir à ce mystère. Avait-il trouvé un sérum qui annihilait leur envie de sang ? Avaient-ils trouvé un substitut au nectar rouge ? Je n’en savais rien et toutes mes hypothèses me semblaient saugrenues ! Pourtant, il fallait que je sache… Il fallait que Tania et moi découvrions leur secret. Car lorsque se serait fait nous serions enfin libérer de ces pulsions qui faisaient que nous nous haïssions.
C’est alors que j’eus une soudaine illumination. Ce genre de festivités était rare dans ce coin paumé… Avec un peu de chance les plus jeunes membres de la famille vampirique aux yeux de miel s’y rendraient-ils ! Il fallait donc que je m’y rende absolument. Et dans le cas où ils ne viendraient pas, je pourrais toujours repartir… Mais un problème se posait. Les gens des alentours étaient devenus méfiants et cela était tout à fait compréhensible. Après les récents massacres qui avaient eu lieu il y avait de quoi préférer la vigilance à l’imprudence ! Un inconnu arrivant seul risquait d’éveiller la curiosité… Mais je n’avais pas le choix ! Je serais discret… Je voulu en parler à Tania mais elle n’était toujours pas rentré. Tant pis, j’avais encore le temps.
08:30 PM…
J’avais passé la journée à trainer aux alentours de la cabane sans but précis… Dans un premier, j’avais espérer tomber sur Tania mais j’avais vite oublié cette idée. Elle avait du partir dans le but d’assouvir sa soif et elle ne devait donc pas être dans le coin. J’étais donc rentrer pour me changer mais avais avant cela écrit un mot à l’attention de la brune qui vivait avec moi… J’avais ensuite enfilé un jean noir surmonté d’une chemise anthracite. Juste avant de partir, j’avais saisi une veste de la même couleur que mon pantalon… Il ne faisait pas assez chaud pour sortir en simple chemise ! Du moins, pour les mortels ! Mais comme je l’avais dit, je ne voulais pas me faire remarquer.
J’arrivais donc seul à Teslin… Sur le parking, je m’arrêtais ! L’odeur des ignorants me gênait mais ce n’était pas elle qui m’avait fait me stopper. Non ! Il y avait cette autre odeur… Cette puanteur nauséabonde qui m’annonça que des cabots étaient aussi présents. Quelle poisse ! Mais je m’y étais attendu… Mon regard se posa alors sur l’affiche près de l’entrée… La date d’aujourd’hui était indiquée. Je n’y avais pas prêté attention sur le journal. Nous étions le 30 mars ! Hier était donc le jour de mon anniversaire… Enfin, c’était un détail ! Il y avait longtemps que je ne le fêtais plus. Alors que je m’étais mis à compter les années qui avaient passées je m’arrêtais. Je venais de la voir… Cette fille blonde près de l’entrée faisait partie de la famille Anderson. J’en étais sûr et il fallait que je lui parle. Mais comment l’aborder ? Surtout que je n’avais pas de temps à perdre à cause des cabots qui trainaient dans le coin… En espérant qu’il ne s’agisse pas de l’autre fou furieux d’ailleurs. Ce sont ces pensées qui me firent me décider. Je pris la direction de la vampire aux yeux ambrés…
J’avançais de mon allure parfaite vers l’une des seule personne qui pourrait répondre aux questions que Tania et moi-même nous posions… Cependant, alors que j’étais arrivé à quelques mètres d’elle je vis deux jeunes hommes la rejoindre. Je m’arrêtais et reconnus en eux d’autres membres de la famille Anderson qui étaient également au lycée. Les regardant, j’hésitais à présent à aller poser mes questions…
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| | | Torben Delinger
Admin|Cabot galeux garou
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Sam 16 Mai - 15:33 | |
| Comme d'habitude et pour ne pas changer, j'étais en train de m'ennuyer. C'était quelque chose de réellement et tragiquement rébarbatif chez moi ces derniers mois. Depuis que ma famille et moi étions arrivés au Canada, en quelque sorte. En fait, je manquais tout simplement de distractions dans cette petite zone à moitié sauvage qu'était le Yukon. Des forêts à perte de vue, du gibier plus qu'abondant et des boissons fortes en plus de filles décidément très chaleureuses, mais le revers de la médaille permettait d'effacer totalement tous les avantages de ma situation... J'étais en effet forcé de cohabiter avec deux filles lycanthropes continuellement de méchante humeur tandis que mon père adoptif devenait de plus en plus givré. Mon « frère », de son côté, restait bien plus de son côté qu'avant, notamment à cause du fait qu'il s'était entiché de cette humaine que je ne connaissais que de vue. Je ne savais pas ce qu'elle avait, mais elle devait être vraiment formidable pour retenir à ce point l'attention du frangin. Et moi de mon côté, je restais à vagabonder en ville, sans avoir d'occupation particulière et sans pouvoir en profiter. Tout ça à cause de quoi? Tout simplement de la présence de ces foutus vampires...
Nous en avions découvert un clan entier à Watson Lake. Bon, apparemment, ils aimaient pas bouffer des humains pour survivre, mais notre inimitié naturelle pour leur espèce liée au fait que l'on ne pouvait faire confiance à de tels êtres prisonniers de leurs pulsions meurtrières, nous ne pouvions pas partir en leur faisant confiance. Tôt ou tard, l'un d'entre eux finirait fatalement par faire une erreur, et nous devions rester pour leur en faire payer les conséquences. En fait, j'aurais même été pour une attaque préventive directement dirigée contre eux, ne serait ce que parce qu'un vampire de moins à la surface du monde était une victoire de la vie, mais alors vous imaginez la disparition d'une petite dizaine d'entre eux? J'avais envie de retirer cette épée de Damoclès au dessus des têtes des humains de la ville, mais on ne pouvait pas dire que j'étais pressé de les combattre... Ben oui, ils sont quand même plus nombreux que nous! Certes, nous avons de notre côté la colère et l'expérience d'Ulric, et notre sauvagerie, mais il ne fait pas oublier que les vampires ne sont pas des monstres innoffensifs. Entrer en guerre ouverte contre eux reviendrait à une extermination réciproque de nos clans respectifs, et aucun d'entre nous ne le souhaitait.
En tous cas, il semblait clair que les Anderson, puisque c' était leur nom, n'étaient pas les seuls suceurs de sang présents dans le secteur. J'avais déjà rencontré au moins un autre vampire solitaire qui traînait dans les environs de la petite bourgade, ainsi qu'une autre femelle en pleine rue centrale de Watson lake! Leur arrogance était énorme mais ne désirant pas mettre les feux aux poudres et mettre ma famille en danger, je n'avais pas réagit à ces intrusions... Enfin, pas à ma façon habituelle en tous cas! Mais plus graves que ces quelques vagabonds, il y avait les Volturis... Ceux là même qui avaient exterminé notre espèce ces dernières décennies, ceux là qui nous avaient pourchassé et massacré sans aucune pitié. Une demie douzaine d'entre eux étaient présent en ville, et nous ne pouvions nous permettre là encore d'intervenir, car nous savions que les despotes à leur tête ne feraient qu'envoyer leur armée à notre rencontre. Mais nous, nous n'étions que cinq, les derniers de notre lignée.... Du coup, nous nous retrouvions encore et toujours enfermé dans ce foutu statu quo qui n'était source que d'instabilité...
Décidé à me changer les idées, j'avais entendu parler d'un cirque particulier qui faisait son arrivée à Teslin. J'avais toujours eu de la sympathie pour ces gens qui étaient comme nous; ils passaient leur temps sur les routes à survivre en gagnant un peu d'argent. M'étant muni d'un énorme paquet de pop-corn, j'avais pris le chemin de Teslin... Mais arrivé près du lieu des réjouissances; je sentais une odeur de putréfaction et de maladie... Les vampires! Tournant la tête, je remarquais la présence d'une de ces Anderson...
- Mon dieu qu'elle sent mauvais celle là, même l'ours qu'on a bouffé hier sentait meilleur! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Sam 16 Mai - 23:41 | |
| Teslin, 30th March, 6 : 00 Cette nuit, Lesley n’avait même pas rêvé. Il faut dire que son environnement social laissait à désirer, autant qu’un peu d’action dans sa vie. Cette nuit vide avait donc permis à Lesley de réfléchir à comment elle allait passer cette nouvelle journée— la vie était décidément bien longue quand elle ne nous réservait pas de surprises… Trop occupée avec les autres, sans doute ! Son café, bien chaud lui permit d’émerger, et le deuxième… c’était juste par gourmandise ! Le bon bain chaud, avec les sels de bain aussi, d’ailleurs. Et je ne vous parle pas des serviettes chaudes, de la plaquette de chocolat, et de bien autres choses… Lesley était une petite princesse, c’est vrai. Elle ne se serait, pour rien au monde, passé de son petit minimum de confort, n’avait jamais connu la galère des études, en même temps, elle ne l’aurait pas encore connue, à dix-sept ans, dans tous les cas. En revanche, elle se sentait terriblement seule. Amicalement, familialement, et surtout sentimentalement. Encore en peignoir, Lesley se dirigea vers son ordinateur, pour consulter sa boîte de réception, dans un dernier espoir…Teslin, 30th March, 7 : 30 Expéditeur : Watsonlake-college@quickpost.comObjet : [Aucun] Tous les élèves du lycée de Watsonlake (en classe de première) sont priés de se rendre à la représentation du Cirque des Damnés, qui aura lieu à 09 :00, dans la ville de Teslin. Si besoin de transport, un car sera au lycée, pour emmener les professeurs accompagnant, et les élèves. Les élèves sont priés de se rendre sur les lieux une demi-heure à l’avance. Cordialement, L’administration de Watsonlake College. Lesley ne se souvenait pas avoir donné son adresse e-mail à qui que ce soit faisant partie du personnel, pour qu’ils puissent la contacter. D’ailleurs, l’adresse ne tenait pas la route. C’était certainement quelque rigolo qui envoyait une chaîne. Quoi qu’il en soit, cette sortie était réelle, tous les professeurs avaient bien fait comprendre aux élèves de première que le voyage étant financé par l’association des parents d’élèves, ils n’avaient pas vraiment le choix d’y aller, ou pas. Lesley avait presque oublié qu’elle avait cours, le vendredi, alors autant dure que cet e-mail tombait à point, pour lui ramener les pieds sur terre. Teslin, 30th March, 8 : 50 Lesley se dirigeait à pieds vers le lac. Elle se considérait comme privilégiée, d’habiter si près d’un endroit magnifique. La belle brune s’imagina alors ces milliards de personnes qui habitaient un immeuble, ou des bidonvilles. Elle ne put s’empêcher de culpabiliser ; pourquoi elle, et pas une autre. Mais Lesley chassa rapidement ces idées sombres de sa tête, après tout, rien ne servait de se lamenter sur le sort des autres, il ne serait pas moins pénible pour autant, et certains se plaisaient dans leur situation, ils n’étaient pas à plaindre, dans le fond. Des dizaines de voitures, motos, scooters, et un bus se trouvaient sur place. Elle entra sous le chapiteau, et s’assit au quatrième rang, se connaissant une peur panique des tigres, lions, chevaux, et tout animal la dépassant d’au moins une tête, et possédant des membres menaçants.
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| | | Lynn Anderson
Admin| Furie au régime
Nombre de messages : 915 Age : 35 Localisation : Toute seule... Clan : Quel importance? Tout ce que je souhaite, c'est de n'avoir jamais vu le jour Humeur : Au bord du gouffre Date d'inscription : 13/02/2009
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Dim 17 Mai - 18:22 | |
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Il n’y avait pas à dire, mais être ici, dans cet endroit ne m’enchantait pas beaucoup, mais vraiment pas. En plus de devoir avoir à affronter des clowns *Peter sort de ma tête et arrête de sourire d’une façon aussi moqueuse*, j’allais devoir passer ma soirée en compagnie d’humain, mais également de loups garous. Je ne pouvais que maudire le cirque dit des damnés qui avaient décidé de venir s’installer au lac de Teslin, pour des représentations exceptionnelles. N’avaient-ils pas une autre ville où aller, une ville plus grande et moins calme ? Ils devaient vraiment avoir pas mal d’argent pour venir se terrer ici quelques jours, car ce n’était pas là qu’ils allaient faire des bénéfices. Watson Lake était une toute petite bourgade, et sa ville jumelée pas loin était encore moins peuplé. Les gens qui y habitaient ne cherchaient qu’une paix et un calme total. Ils savaient fort bien qu’ils devraient se rendre à WhiteHorse pour avoir un peu d’animation.
Agacée, j’attendais avec beaucoup d’impatience que Mariana et William nous rejoindre. Plus vite nous entrerions, et plus vite nous en serons sortis après tout. Ils semblaient vouloir pourtant se faire désirer et attendre pour mon plus grand déplaisir. Dites vous que supporter les railleries d’Aaron et de mon frère biologique, je m’en serais bien passé. Oui, j’avoue que si cela n’était pas moi la principale concernée, j’aurais trouvé cela très hilarant si on m’aurait dit qu’un suceur de sang de plusieurs siècles avait une peur bleu de sa Proie naturelle maquillé de façon ridicule. Seulement, c’était moi qui était dans ce cas, et qui en plus, avait des frères des plus moqueurs. Heureusement encore que Solstice n’étais pas avec nous pour sois disant aller chasser, sinon cela aurait été l’apothéose totale. Je n’aurais eu plus qu’à me noyer. Enfin, façon de parler, car techniquement, il m’était impossible de me donner moi-même la mort. Ne l’étais-je pas d’ailleurs déjà ?
J’étais dans mes débats intérieurs quand je sentis un cou de coude d’un des membres de ma famille et une plus forte odeur nauséabonde. Berk, il y avait un de ses sales cabots qui se dirigeraient droit vers nous. Les connaissant, il venait surement pour nous chercher des noises, sachant très bien qu’au vu de notre régime, nous ne nous dévoilerions jamais au grand jour. Raaa foutu animal. On aurait du les piquer à la naissance. A cette pensée, je vis un large sourire apparaître sur le visage de mon ainé, qui encore une nouvelle fois, farfouillé dans mon esprit. Celui là alors, il n’avait vraiment que ça à faire. Chantant dans mon esprit l’hymne nationale des français, je lui déclarais à lui et à mon gros nounours de frère d’aller m’attendre à l’intérieur du chapiteau, préférant régler cette histoire moi-même. Après quelques secondes d’hésitation, ils décidèrent de m’écouter – pour une fois miracle -, et entrèrent nous garder des places. Je savais que même à distance, ils resteraient à l’écoute et interviendraient en cas de besoin. ~ Et les pumas dont je me suis abreuvée ce matin avait une odeur plus agréable que la tienne… C’est bon, tu es content de m’avoir dit ça et tu vas pouvoir repartir autrement que la queue entre les pattes, comme à ton habitude quand tu nous croises ? Comment ça je devais être diplomate ? Mais je le suis ! J’aurais très bien pu lui sauter dessus, enfoncer mes crocs dans sa chair et le tuer pour avoir osé dire que je ne sentais pas bon. Franchement, ses dits enfants de la lune n’avaient aucun instinct de survie. Pensait-il vraiment qu’il pouvait avoir le dessus sur moi ? Ce sale petit rejeton qui n’a qu’à peine plus de 22 ans, au vue de sa tête, arriverait à me mettre k.o. alors que j’ai derrière moi plus de 250 années ? Quel fou et prétentieux, il n’y avait pas à dire. Rejetant mes cheveux en arrière, je vins sentir une autre odeur, très douce et délicate. Cette odeur, je la connaissais à la fois très bien et pas du tout. Elle appartenait à une personne de mon espèce, cela ne faisait aucun doute. Seulement, elle n’appartenait pas à un des miens. Mon regard se porta alors sur cet homme, aux yeux bordeaux, tandis que mes poings se contractèrent. Un sanguinaire se trouvait là, entouré d’humain qu’il n’aurait aucun mal à tuer. J’en oubliais le loup, pour me diriger vers ce dernier. Il n’avait rien à faire ici, et se trouvait sur le territoire de ma famille. Il ne me fallut que quelques secondes pour le rejoindre, et lui murmurer, faisant gaffe à ce qu’aucun ignorant ne nous entende ~ Vous êtes sur mon territoire permanent… Je vous conseille de vite le quitter avant que les miens et moi-même ne vous tuons. Nous n’aurons aucune clémence envers les meurtriers qui osent bafouer notre terre. Ma voix n’avait été no agressive, ni n’avait été plus élevé. Elle était restée neutre et sans aucun émotion, comme toujours. Avec un peu de chance, lui et l’autre cabot galeux de Torben se décideraient de partir et de nous laisser en paix. Nous aurions un peu de paix pour continuer à régler nos histoires. Je n’aimais pas savoir un loup garou en vie, mais encore moins de savoir un suceur de sang en puissance aux alentours. Je ne craignais pas pour la vie des miens, non. Ils étaient tous assez fort pour se débrouiller tout seul. Mais j’avais peur pour lui*, lui cet humain que je n’arrivais pas à sortir de ma tête, lui* qui m’obnubilais jour et nuit, et que je déteste de plus en plus. Lui*, Keith Matthew, qui avait cet odeur si alléchante et qui était en danger constant… Je serais prête à tout pour le sortir d’un mauvais pas. Non je ne le ferais pas de bonté de cœur, bien au contraire. Je serais forcée de le faire malgré moi, malgré ce que me dicte mon cerveau. Foutu cœur… Même s’il avait arrêté de battre depuis très longtemps, il continuait encore à me pourrir la vie. Raaa en parlant de chose qui me pourrit la vie, revoilà l’autre qui ne connaît pas le mot bain, arriver à notre hauteur. ~ Dis donc toi, tu ne sais vraiment pas ce que c’est qu’un gel douche on dirait… Quelle insulte fort intelligente vas-tu encore me sortir ? | |
| | | Zachary Turner
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Lun 18 Mai - 16:52 | |
| Une fois de plus je me demandais si venir ici n’avait pas été une idée complètement débile de ma part ! Habituellement j’étais assez sûr de moi mais depuis que nous avions décidé de nous ‘‘installer’’ dans le coin avec Tania je doutais. Cela venait sûrement du nombre de risques que nous courions… Les dangers auxquels je faisais allusions étaient en rapport aux nombres incroyablement élevés de cabots ! Et puis il ne fallait pas oublier la présence d’autres sanguinaires qui prenaient un malin plaisir à tuer ! Cette pensée me fit avoir une moue dégoutée… Comment pouvaient-ils être aussi enthousiastes à tuer de pauvres innocents ? Cela me dépassait vraiment ! Si Tania et moi-même n’avions pas décidé de découvrir le secret de la famille Anderson il y a longtemps que nous aurions fui cet endroit comme les mortels fuyaient autrefois la peste… Voilà les pensées qui me traversaient l’esprit alors que j’arrivais devant le chapiteau du Cirque des Damnés. Cependant, elles s’effacèrent bien vite… Pourquoi ? Pour deux raisons. La première était que je venais d’avoir la désagréable surprise de sentir l’odeur fétide d’un ou plusieurs cabots ! Et la deuxième était que je venais de la voir… Près de l’entrée se trouvait une vampire aux yeux de miel. Je ne m’étais donc pas trompé en pensant que les plus jeunes se rendraient au spectacle !
Dans un premier temps, j’avais hésité à aller la voir… Elle et les membres de sa famille s’étaient intégrer à la population locale. Malheureusement pour moi et pour Tania, des sanguinaires avaient décidés de venir décimer cette dite population ! Je me doutais qu’à cause de cela les Anderson se montraient sûrement très méfiants à notre égard. Mais il fallait que nous obtenions des réponses et vite. Je ne me supportais plus et je savais pertinemment que Tania éprouvais la même chose que moi. J’avais donc pris la décision d’aller voir la blonde quand elle fut rejoint par deux autres membres de sa famille ce qui me fit me stopper. J’hésitais… Après moins d’une minute, je me rendis compte qu’ils ne pourraient pas s’en prendre à moi en public ! J’allais donc me remettre en marche lorsqu’il arriva !
*Et m*rde ! Manquait plus que lui… !!!*
Le seul et unique cabot que j’avais rencontré était là ! Il était en train de parler avec la vampire que je voulais justement aller voir. Je renonçais donc à faire un pas de plus ! Je pensais même à faire demi-tour… La dernière fois que j’avais croisé le lycan notre rencontre n’avait pas été des plus chaleureuses et amicales… Loin de là ! La blonde échangea alors quelques mots avec les membres de sa famille qui la laissèrent seule avec l’autre cabot. Elle s’adressa à lui… Leurs rapports semblaient tendus mais il n’y avait rien de très étonnant à cela ! Les raisons étaient encore et toujours cette guéguerre entre nos clans. Alors que je me demandais de nouveau ce que je devais faire, je vis la vampire poser son regard sur moi avant de venir à ma rencontre… Etrangement, je me rendis bien vite compte que ce n’était pas dans le but de me souhaiter la bienvenue !
Et je ne me trompais pas ! Arrivée à ma hauteur elle déclara dans un murmure que je me trouvais sur son territoire. Ça, je le savais déjà ! Elle continua en me conseillant de partir si je ne voulais pas avoir à faire à elle et sa famille. Voilà qu’on me menaçait de nouveau… Je la fixais sans rien dire quand elle dit qu’ils n’auraient aucune clémence pour les meurtriers qui bafouaient cette région. Bon… Comme première rencontre on aurait pu rêver mieux, beaucoup beaucoup mieux même ! Mais la vie était ainsi… On ne peut pas toujours avoir ce que l’on souhaite. Je répondis alors de ma voix grave dans un murmure également…
- Je suis ici pour obtenir des réponses… et je ne partirais pas avant de les avoir eues ! Je marquais une courte pause. Je sais que ce territoire est le vôtre et je ne suis pas le meur…
Je m’étais coupé en plein milieu de ma phrase en voyant l’autre cabot puant arrivé… J’avais reporté mon attention sur lui ! Bah oui… J’étais méfiant. La dernière fois, j’avais eu de la chance de m’en sortir. Enfin… Ce soir je courais moins de risque ! Il n’était pas transformé et nous étions entourés d’ignorants… Mais ça ne changeait rien au fait que je restais méfiant. La blonde s’adressa alors à lui en lui demandant quelle insulte il allait lui sortir… Pour ma part, je demeurais silencieux !
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| | | Torben Delinger
Admin|Cabot galeux garou
Nombre de messages : 768 Age : 34 Localisation : Un peu partout, mais surtout là où tu ne t'y attends pas, vampire! Clan : Lycanthropes, les enfants de la Lune Humeur : Joyeuse et innocente Date d'inscription : 16/02/2009
Mémoire Age: 21 ans Espèce: Sac à puce garou Je t'aime, un peu, beaucoup...:
| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Jeu 21 Mai - 18:41 | |
| Plus j'avançais dans la foule en direction du chapiteau, plus je me rendais compte que ça puait le coup fourré à plein nez: l'odeur nauséabonde des vampires imprégnait littéralement l'atmosphère, rendant ce dernier beaucoupl plus lourd, et presque invivable à vrai dire. Déjà, je pouvais, grâce à mon odorat très développé, sentir qu'il y avait au moins deux vampires que j'avais déjà rencontré. Vu l'amplitude de l'odeur, soit ils sentaient vraiment mauvais, soit ils étaient tout proches. Difficile à dire pour des vampires ayant une hygiène de vie pareille... L'une sentait comme Lynn Anderson. Je ne l'avais rencontrée qu'une seule fois depuis mon arrivée à Watson Lake, mais il était clair qu'elle n'était pas du genre à traîner près de ce genre d'endroit. Visiblement, je m'étais trompé. Je me demandais comment allait se terminer notre petite confrontation; il était certain qu'aucun de nous n'était là pour se battre, sinon on aurait pu se trouver un autre lieu. Cependant, j'avais décelé une certaine propension à la violence chez cette fille-cadavre, et je ne savais pas jusqu'à quel point son aversion pour les loups garous pouvait aller. Moi, personnellement, je me voyais très bien m'en tenir au discours habituel avec les Anderson, dialogues puériles et inutiles, certes, mais qui faisaient un bien fou...
La deuxième odeur était bien plus nauséabonde, car si les Anderson sentaient le gibier galeux, je distinguais une odeur bien plus froide, bien plus métallique. Un vampire que j'avais déjà rencontré, que je pouvais identifier. Un vampire qui se nourrissait de sang et de chair humaine. Une pathétique contrefaçon d'humanité que j'avais pu croiser une fois dans les hauteurs de la région. Le vampire, je ne me souvenais plus de son nom, ni même du fait qu'il me l'aie ou non donné. Mais je savais qu'il s'agissait d'un tueur sans scrupule, un bourreau d'enfants, un des pires ennemis de l'humanité. L'odeur était celle du sang humain, mais d'un sang rance, coagulé, peut être même pourri. Une odeur presque insoutenable, bien pire encore que celle des Anderson. Ce n'était pas peut dire. Maintenant que j'avais pu être exposé une fois à cette odeur, je ne la décelais que plus facilement. D'autant que nous nous étions battus...
En m'avançant, je sentis une autre odeur, bien plus plaisante ce coup ci. Regardant devant moi, je vis une superbe créature rentrer sous le chapiteau. Son visage me disait quelque chose, Daniel m'avait dit qu'elle était au lycée de Watson lake... Pearson? Oui, ce devait être son nom de famille... Ursun, j'en aurais bien fait mon quatre heures! Lui faisant un clin d'oeil séducteur, je passais néanmoins mon chemin. Il serait toujours temps de lui faire la cour à la sortie, d'autant que son odeur n'était pas de celles que l'on oublie.... D'ailleurs, avant de tout à fait passer mon chemin, je pris grand soin de regarder en détail son postérieur, même si je m'attirais par là même les regards réprobateurs de personnes plus âgées qui traînaient alentours. Bah quoi, ils ne connaissaient pas le diction; « Un cul vu n'est pas perdu? » Vieil adage que rabachait de temps à autres notre paternel, Ulric, pour nous indiquer qu'il fallait sauter sur toutes les occasions qui se présentaient. Mais alors que j'arrivais près de l'entrée, un visage se retourna sur mon passage. Lynn Anderson. Qu'est ce qu'elle me voulait celle là? Je n'avais pas peur d'elle, mais j'eu une seconde d'hésitation en la voyant, juste avant qu'elle ne m'houspilles. Quand elle eut terminé, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Voilà qui allait un peu rompre avec l'ennui que je ressentais ces derniers temps.
- Ben oui, je suis heureux d'avoir dit ça, c'est toujours plus malin que de se tirer une balle dans le pied non? Et puis c'est vrai quoi, d'accord on a une odeur d'animaux pour vous, mais vous, vous transpirez la mort, la maladie et la violence à des centaines de mètres, voire des kilomètres à la ronde! Et non, je ne comptes pas partir, je suis venu voir les clowns, et voir s'il n'y a pas quelques spectatrices qui sauraient... Haem, laisses tomber, c'est quelque chose qui concerne les vivants, ceux qui peuvent ressentir autre chose que de la soif sanguinaire... Quand à ce qui concerne mon organe, où^veux tu qu'il soit d'autre qu'à cet endroit? J'avais répliqué cette dernière chose sur un ton de défi, montrant bien que je plaisantais. Mon but n'était pas de détendre l'atmosphère, mais il n'était pas non plus d'être la cause d'une guerre ouverte entre vampires et enfants de la lune.
Mais la vampire me planta sur place pour se diriger vers un autre, autre que j'identifiais immédiatement comme étant le foutu vampire avec qui nous nous étions battus. Restant immobile, je n'avais pas peur, mais il fallait que je calme mon rythme cardiaque qui commençait à s'emballer au souvenir de notre rencontre. Je ne pouvais pas me permettre de me transformer en loup ici devant ces centaines d'humains ordinaires... L'exercice me prit quelques instants, avant que finalement, en fermant, les yeux, je trouvais la force d'aller vers eux deux. Je n'avais plus la tête à plaisanter lorsque Lynn s réadressa à moi.
- Gardes pour toi tes gels douches senteur hémoglobine. C'est qui lui, ce suceur de sang, ton ami? | |
| | | Lynn Anderson
Admin| Furie au régime
Nombre de messages : 915 Age : 35 Localisation : Toute seule... Clan : Quel importance? Tout ce que je souhaite, c'est de n'avoir jamais vu le jour Humeur : Au bord du gouffre Date d'inscription : 13/02/2009
Mémoire Age: 256 ans en réalité... Oui oui, j'ai l'air d'avoir 17ans, et pourtant ^^ Espèce: Contre Nature Je t'aime, un peu, beaucoup...:
| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Mer 27 Mai - 15:34 | |
| Non mais vraiment, c’est chien galeux et boiteux n’étaient dotés qu’aucune forme d’intelligence. Prenez l’exemple de ce Torben Delinger. Il est fort bien la représentation de son espèce. Imbécile, pervers et surtout ne possède pas un seul instinct de survie. Pas étonnant que nous décimions si facilement son espèce au profil de la mienne. Bon d’accord, je n’avais rien à voir avec la plupart des vampires, mais ce n’est pas la question pour l’instant. Venant vers moi, il ne trouva rien de mien à faire que de m’insulter, alors que je me trouvais en compagnie de mes frères, et que nous étions, sans aucun doute, plus fort que lui. Je suis moi-même plus forte que lui, avec toutes les années qui séparent le jour de ma naissance à aujourd’hui. Je ne relevais guère ses paroles, mais pris la peine quand même de lui répondre quelques mots, après avoir congédié les membres de ma famille présent. Il y avait toujours de l’eau dans le gaz comme qui dirait, quand un pseudo loup et un immortelle se trouvaient dans un même endroit. Je ne vous parle pas donc quand il y en a plusieurs…
Bien entendu, il ne pu s’empêcher d’en remettre une couche, même si cette fois-ci je n’y prêtais qu’une oreille très peu attentive. Je me fichais comme de l’an – 600 de ce qu’il me racontait, plus occupée ailleurs. En plus de son odeur nauséabonde, une autre se faisait sentir, une dès plus agréable, qui nous donnait envie d’aller vers elle. Je connaissais que trop bien ce que cela signifiait. Ce parfum n’était pas celui d’un des miens, mais signe qu’un autre vampire se trouvait au milieu de la foule d’humain, un vampire qui ne pouvait que se nourrir de sang d’être vivant pour dégageait un tel arome. J’entendis que très vaguement les paroles de Torben, qui parlait de se tirer une balle dans le pied. Si cela lui faisait plaisir, qu’il le fasse et ne fiche la paix une bonne fois pour toute. Je reportais mon attention sur lui quand il parla d’odeur. L’avait-il senti lui aussi ? Bien sur que non, il était trop occupé à s’attaquer à moi. Quelle créature vraiment des plus imprudente…
Quand il évoqua les clowns, mon regard se voila quelques secondes à peine, tandis que je refoulais mon appréhension. J’ai toujours eu une sainte horreur de ses derniers, et cela ne s’était pas arrangé au fil des siècles. Puis il me dit ensuite qu’il espérait que des spectatrices aurait les mêmes réactions que moi si j’étais encore humaine, c'est-à-dire, avoir peur de ses derniers. Oh bien sûr et fort heureusement, il ne savait que je faisais partie de cette minorité de personne qui avait bien du mal avec des humains qui se maquillait comme un pot de peinture. Imaginez un peu si lui l’apprenait. Mon côté femme vampirique forte qui n’a peur de rien en prendrait un sacré coup, et je ne serais plus crédible aux yeux des siens, et des autres de mon espèce. Car bon, soyons réaliste. Si cela avait pu rester seulement dans ma famille, il n’y avait aucun doute quand au fait que Torben et sa clique le raconteraient à qui veut bien l’entendre. J’étais très contente d’être une vampire et que mon visage soit impassible d’émotion…
Etonnement pas, il sous-entendu qu’il allait mettre quelques fille dans son lit et que cela ne regardait que les humains et les morts vivants. Il était vraiment très loin de la vérité, vraiment très loin. Mon espèce était assez connu pour ses travers sexuels, vu que, d’après ce que j’en savais, n’en ayant moi-même jamais fait l’expérience, nous n’éprouvions aucune lassitude, ni aucune limite dans le temps. Nous n’étions jamais fatigués, et n’avions pas besoin de nous reposer contrairement aux humains… Je ne pus m’empêcher d’arquer un sourcil face à ses dires du coup, ce qui me donna un air quelque peu hautain, quand il me demanda où se trouvait son cerveau à mon humble avis. Je ne pris pas la peine de lui répondre, rejetant mes cheveux en arrière, avant de me diriger vers celui qui fouler le sol du territoire de ma famille, et ainsi planter le jeune lycanthrope. Bah quoi ? Depuis quand dois-je être poli avec l’un d’eux ? On supportait déjà leur présence sur notre terre, je pense que c’était suffisant. Nous pouvions les tuer si on le voulait, enfin si Sacha nous aurait laissé faire…
En l’espace d’à peine quelques secondes, je faisais face à un des mâles mort vivant. Il était beau, oui. Si j’aurais été une humaine, j’aurais été charmé et admirative devant tant de beauté. Seulement, j’étais moi-même une très bonne représentation de mon espèce, ainsi que tous ceux de ma famille. Son charme n’avait aucun effet sur moi, et j’y étais complètement insensible. Et puis bon, je ne donnais pas dans le meurtrier. Je ne donnais pas tout court, mais ça chut, personne ne le sait en dehors de mes frères et sœurs, et de mes parents. Qui pourrait croire qu’une jeune femme tel que moi n’est jamais, comment dises les jeunes de nos jours ? Ah oui, vu le « grand méchant loup de près ». Enfin, bref, nous ne sommes pas la pour débattre de ma virginité, mais de cet individu que je venais de menacer de mort s’il ne s’en allait pas bien vite. Nous n’avions aucune pitié envers les meurtriers, aucune…
Il commença à me répondre quand il fut interrompu par l’autre louveteau sans cervelle qui ne pense qu’au cul. Il avait cependant eu le temps de me dire qu’il ne partirait pas sans avoir eu les réponses à ses questions, et qu’il savait qu’il se trouvait sur notre terrain. Il allait ajouter qu’il n’était pas un meurtrier, essayant en vain de me mentir. Quelqu’un qui tuer des humains pour se nourrir n’était qu’un assassin et ne méritait pas de vivre. Jamais mes crocs que s’étaient plantés autre part que dans un animal, et pourtant, je vivais encore très bien. Certes, j’aurais pu être plus puissante si je l’aurais fait, mais je ne voulais pas de ça, ni ne le voudrait jamais. Enfin, quand je voyais Keith, j’en débordais d’envie, mais pour l’instant je n’avais cédé à la tentation. Je ne pourrais jamais plus me regarder dans un miroir après ça, surtout avec tout ce que je ressentais pour mon plus grand déplaisir à son encontre…
~ Je ne traine pas avec des mangeurs d’Homme moi, et il n’est nullement mon ami, bien au contraire. Il est au même titre que toi à mes yeux. Seulement, lui je n’aurais pas l’interdiction de l’achever et personne de ma famille ne le protège. Je te rappelle au passage que si toi et les tiens respirent encore, c’est grâce à la bonté de mon père, alors ne nous tente pas plus d’achever ta vie de chien galeux… Quand à l’odeur que je dégage, je la préfère à la tienne. Même un ours mort depuis 5 jours a une meill…
Je dus m’interrompre, car je sentis l’un de mes professeurs s’approchaient de moi. Je pouvais reconnaitre les gens à l’arome qu’il dégageait, et au bruit que faisait leur pas. Je n’avais nullement envie qu’il entende ce que je disais, et encore moins qu’il ne comprenne. Histoire que les deux hommes de fassent pas de boulette, je tournais la tête vers mon enseignant, qui venait à ma rencontre.
~ Miss Anderson, il vous faut rejoindre le chapiteau à présent. Le spectacle va commencer d’ici cinq minutes. Vous pouvez très bien rester avec vos amis si vous le désirer, mais à l’intérieur du dôme… On se revoit plus tard
Sans un mot de plus, il partie dans la direction d’autres élèves de ma classe, l’air un peu essouffler de devoir aller de part et d’autre du lac pour rassembler tout le monde. Quand il fut à une distance respectable je me re concentrais vers mes soit disant amis. Heureusement qu’il y avait du monde autour de nous. Jamais sinon je ne leur aurais exposé ainsi mon dos, me rendant vulnérable s’ils m’attaquaient par derrière. Heureusement aussi que je savais les miens pas loin pour veiller sur moi…
~ Je n’en ai pas fini avec vous et je me fiche de ce que vous faites ici. Vous êtes sur mon territoire et cela est une attaque envers les miens. Si j’apprends que vous avez touchés à nos habitants, je vous traquerais personnellement je vous en fais la promesse… Vous avez beaucoup de chance que vos « proies » soient si nombreuses aujourd’hui et que nos règles nous interdisent de les mettre au courant de notre existence. Vous seriez déjà mort pour de bon sinon… Torben nous reprendrons cette conversation fort enrichissante et pleine de réflexion plus tard.
Je m’étais d’abord adressé à Zachary dont j’ignorais totalement le nom. J’avais posé ma main sur son épaule, et lui avait soufflé cela à l’oreille. Je savais que cela était une marque de provocation vu que je l’avais fais dans ce but. Je ne le craignais pas le moins du monde. Il était plus jeune que moi, je pouvais le sentir très facilement. J’arriverais sans mal à le réduire en poussière si je me décidais de le faire, et lui comme moi le savions fort bien… J’avais fini par parler ironiquement au loup, même si le ton de ma voix était resté très neutre. Il n’y avait rien d’enrichissant à ce qu’il m’insulte et que je lui rende la pareille. Nous agissions comme deux gamins d’ailleurs mais malgré mon vieil âge, je ne pouvais m’empêcher de rester impulsive avec ceux de son espèce. Et puis, n’oubliez pas que je me suis transformée en vampire l’année de mes dix-septième printemps, et qu’à jamais je resterais figée à eux. Inclinant légèrement tout de même la tête vers lui, je pris congé d’eux, pour entrer dans le chapiteau. Il n’y avait quasiment plus de place dans ce dernier, ni même à côté de mes frères. Tant mieux, comme ça, ils ne se moqueraient pas de moi quand des clowns arriveront… Les humains ne pouvaient pas lire sur mon visage qui restait de marbre pour eux. Mais les autres vampires le pouvaient eux. Je pris donc place à côté d’une jeune fille de ma classe, une certaine Lesley Pearson.
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| | | Jefferson Ness
Innocente et fragile proie
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Jeu 28 Mai - 18:49 | |
| Une journée qui démarre aussi mal ne pouvait que s’améliorer non ? Bien sûr, c’est ça mon petit Jefferson, et les Vampires et les Loups-Garous ils règnent sur le monde de la nuit. *Sauf quand Buffy traine dans le coin, là ils font moins les malins.* Je posais mes mains jointes sur le visage, mais qu’est-ce que je foutais là ? Qu’est-ce qui m’avait pris de venir ? Même si on me l’avait demandé en pensant qu’on aurait besoin de moi, je n’avais strictement rien à faire là. Alors qu’est-ce que je faisais là ? En tous les cas peu importait les raisons en cet instant, j’y étais, du haut de mes vingt-quatre ans, j’allais au cirque. C’était d’un pathétique dérisoire, d’autant que j’avais été piégé, mais que je me voyais mal expliqué ma présence parce qu’un supérieur m’avait fais une mauvaise blague. Je n’avais rien en particulier contre les cirques, je n’avais rien contre les animaux, pas plus que contre les jongleurs, acrobates et autres cracheurs de feu. Et puis les clowns étaient plutôt du genre amusant non ? Ca ne manquait jamais d’ambiance quand ils arrivaient sur leur petit vélo pour nous impressionner à coup de gags tous plus amusants les uns que les autres. Alors pourquoi est-ce que je ne m’amusais jamais dans ce genre de cérémonies ?
L’explication était simple, c’était la solitude. On ne pouvait pas aller dans ce genre de cérémonie sans se rendre compte que les personnes autour de soi son accompagnées. Les gens ne sont jamais seuls à ce genre de cérémonie, ils y vont avec leur classe comme les élèves qui venaient d’arriver. Ils y vont en amoureux comme les deux tourtereaux main dans la main et sourire innocent sur ma droite. Ou encore comme certainement des élèves présents, ils venaient en famille. Ces fêtes me ramenaient toujours à ça, la solitude qui pourtant ne me pèse pas toujours, mais surtout elles me rappelaient ce que je détestais le plus dans ce monde, les familles unies. Ma famille n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler de « unie », en faites c’était même tout l’inverse. Lorsque je vivais encore en Angleterre avec eux, bien sûr j’avais tout ce que je voulais et mes caprices étaient oubliés en seulement quelques minutes de discution avec mes parents. Quelques minutes que je passais à discuter avec un de mes parents, un des rares moments où je pouvais parler un d’eux d’ailleurs, et c’était par un seul et unique moyen…Par téléphone. Voilà le vrai problème que j’avais avec ces cérémonies, elles me faisaient rappeler que si mon enfance avait baigné dans les gâteries et la connerie, c’était parce que je n’avais pas vraiment de famille.
Les cadeaux et excuses faciles de mes parents ne comblaient pas ce manque en moi. Ce manque qui avait conduit à mon entrée dans un groupe de hooligan, mais je ne suis pas là pour déblatérer ma vie pas vrai ? J’avais remonté la pente depuis et j’étais devenu un juriste qui commençait doucement à se faire sa place dans le milieu. Bien sûr je parlais là à l’échelle purement locale, sur le Canada, enfin une petite partie du Canada. Il fallait dire que ce n’était pas nécessairement complexe au Yukon puisque les juristes étaient une monnaie locale plutôt rare. Je n’avais pas totalement choisis cette voix au hasard, ni sur un coup de tête, mon choix d’embrasser une carrière dans le droit avait eu une motivation. Je voulais comprendre mes parents, comprendre ce qui leur prenait ainsi de temps qu’ils ne puissent jamais être avec moi. C’était une mauvaise motivation, d’autant qu’il y avait également le fait que mon père s’était chargé de mes inscriptions. Chose surprenante d’ailleurs, mais finalement il voulait que je prenne sa suite non ? Alors c’était en raison de cette famille qui semblait pourtant si distante et peu intéressée par mon sort que j’étais devenu juriste. Qu’ils aient été proches où non, que ce soit des précepteurs qui se soient occupés de moi plutôt qu’eux, que ma tendresse fut celle que je recevais de ces personnes qui me surveillaient où non, ils restaient mes parents malgré tout.
On annonçait aux élèves que le spectacle allait commencer et cela ne tomba dans l’oreille d’un sourd. Evidemment la personne à l’entrée me reconnut directement et je n’eus pas à payer un billet qu’il me tendit puisqu’il était déjà payé. Au moins mon supérieur avait tout prévu pour que je n’aie rien à payer. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il se prenait un peu pour mon père, et je devais dire que ce n’était pas désagréable, même si j’avais du mal à me faire à cette idée d’avoir un père. Pour l’heure, mon vrai père était plutôt un employeur qui m’avait à la bonne sans que je sache pourquoi. Et ma mère elle…Ma mère était une inconnue dont je savais qu’elle était juriste et elle aussi employée par mon père. Et puis je ne pouvais en vouloir à mon supérieur de vouloir être gentil, il m’avait souvent parlé de lui lorsqu’il avait mon âge. Il adorait jouer ce rôle, je crois. Celui qu’aurait un père qui raconterait à son fils ce qu’il faisait lorsqu’il avait son âge. Et je l’écoutais tranquillement parler, sans rien dire, avec ce respect du fils pour le père. C’était étrange et ambigüe car dans mon cœur, il restait et resterait surement toujours mon supérieur, ni plus, ni moins. Bientôt plus d’ailleurs puisque mon cœur voulait ouvrir un bureau où j’officierais seul. Et ce bureau serait placé là où j’avais mon appartement, à WatsonLake.
Pour le moment cependant, j’avouais que je me sentais de plus en plus mal. Je n’avais pas encore vraiment mesuré ça et je ne savais même pas si ça devait ou pouvait se mesurer. Que ça puisse où pas se mesurer, j’en prenais désormais conscience. J’étais seul. Désespérément seul. Bien sûr il y avait deux, trois personnes que je connaissais, bien sûr il y avait des personnes avec qui j’avais parlé et ce chef toujours à vouloir me faire rencontrer du monde. Cependant au final, j’étais absolument tout seul. Souvent seul, presque toujours en faites. Je n’avais pas vraiment d’amis, aucune fille en vue, non je n’étais pas souvent seul, j’étais seul. Pourtant et même s’ils semblaient ne jamais avoir rien vraiment fais pour moi, c’étaient mes parents qui me manquaient le plus. C’était ridicule puisqu’ils avaient toujours été distants avec moi, et que je les avais très peu vus, mais quand je voyais ces enfants, souriant innocemment alors qu’ils sont sagement assis à côté de leurs parents, je ne me sentais plus bien. Mon cœur semblait lourd et violenté. Je pris une grande inspiration alors que je sentais une détresse me secouer, une boule remonta dans ma gorge et mon regard se perdit dans la toile du chapiteau.
Grave erreur, je ne vis pas arriver cet homme peu sociable qui venait en face et qui me heurta. Absent dans mes pensées, je me contentais d’accuser durement le coup et je tombais, littéralement parlant, sur une jeune femme assise là. Il y avait ma détresse face à ces familles heureuses, ma tristesse de ne pas avoir eu de véritable famille, je sentais les larmes au bord de mes yeux. Je me relevais et identifiait la voisine de la demoiselle en question. Lesley Pearson, une connaissance, presque une amie en faites. Quand à la blonde sur qui j’étais tombé je ne pouvais pas dire ne pas la connaitre, puisque elle et moi jouions un étrange jeu de charme l’un avec l’autre depuis quelques mois désormais. Jamais pourtant je crois qu’elle n’avait dû me voir ainsi et je n’étais pas sûr de comment je me ressentais qu’elle me voit ainsi. En tous les cas, je balbutiais quelques pathétiques excuses:
- Je suis vraiment désolé Lynn, je…Je n’ai aucune excuse…Je…
Je n’eus pas un mot de plus, conscient que si je parlais encore j’éclatais littéralement en sanglot. Trop de choses en moi que je gardais depuis beaucoup trop longtemps. Trop de choses que je gardais en moi sans jamais savoir à qui le dire. Trop seul, pas de familles, je détestais ces fêtes au sens le plus vrai et le plus violent du terme, je les haïssais comme je n’avais jamais haïs rien ni personne. Toujours planté comme tétanisé, ma main trouva ma bouche, comme le fond les gens qui s’empêchent d’éclater de tristesse ou de désolation. Toujours dans un sens aussi littéral, je me laissais tomber sur la chaise à côté de la ravissante jeune femme. Et dire que certains disaient qu’on ne faisait que s’amuser au cirque…
Dernière édition par Jefferson Ness le Mar 16 Juin - 22:09, édité 2 fois (Raison : Soucis de respect du lien décidé entre Lynn et Jeff') | |
| | | Zachary Turner
Je tue à contre coeur
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| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Ven 5 Juin - 8:24 | |
| Lorsque Tania et moi-même avions décidés de nous sédentariser dans la région quelques temps nous savions que nous rencontrerions des problèmes plus ou moins importants. Cependant, je ne pensais pas que cela serait à ce point ! La première difficulté était de parvenir à nous nourrir sans éveiller l’attention, ni nous attirer les foudres de la famille Anderson. Il nous fallait faire à chaque fois de nombreux kilomètres pour ‘‘chasser’’ loin de Watson Lake… Plusieurs meurtres avaient déjà été commis sur ce qui semblait être leur territoire et ce sont ces mêmes tueries qui nous compliqueraient la tâche pour les approcher… Car c’était bel et bien pour ça que nous restions ici ! Nous voulions apprendre comment il faisait pour mener une telle vie. Le deuxième gros problème de la situation était la présence de ces sales cabots ! Je n’avais jamais compris pourquoi les vampires les haïssaient autant mais je le savais à présent. Il y avait peu, j’avais fait la rencontre d’un jeune lycan qui n’avait pas hésité à m’attaquer sans raison valable… C’est ces deux principaux problèmes qui m’avaient alors fait penser que nous devions obtenir nos réponses le plus rapidement possible. Une fois que cela serait fait nous pourrions reprendre notre route comme nous avions l’habitude de la faire. Car même si cela ne faisait que très peu de temps que nous étions arrivés, notre ‘‘errance’’ me manquait. Ce désir de retrouver mon ancienne vie, de vampire je précise, m’avait poussé à venir ici ce soir… Le cirque des damnés… C’était le premier évènement digne d’intérêt qui avait lieu depuis que nous étions dans la région. Bien sûr, quand je dis digne d’intérêt c’est en tentant de réfléchir à la façon des ignorants. Ces derniers, surtout les jeunes, viendrait sûrement en masse pour assister au spectacle. J’espérais donc croiser les plus jeunes des Anderson… Ceux qui allaient au lycée !
J’avais bien fait de suivre mon instinct car j’avais très vite repéré un des jeunes vampires aux yeux dorés, une demoiselle pour être exact. Enfin, demoiselle en apparence car il ne faisait aucun doute qu’elle était plus âgé que moi et que Tania. J’avais donc voulu aller voir celle qui pourrait me répondre quand elle fut rejointe par deux autres vampires de sa famille puis par l’autre cabot agressif. Pour le coup c’était vraiment la poisse… Alors que la blonde fut laissée seule par ses frères, le lycan s’adressa à elle mais elle le délaissa pour s’approcher de moi. Je compris très vite que je n’obtiendrais pas mes réponses facilement lorsqu’elle s’adressa à moi. Je voulus me justifié mais l’autre débile rappliqua et c’est sur lui que j’avais reporté mon attention… Je me rendais compte que je lui aurais volontiers arraché la tête pour ce qu’il m’avait fait la dernière fois. Et là il ferait moins le malin puisqu’il n’était pas transformé… Mais très vite mes pensées se recentrèrent sur la blonde. Les propos qu’elle venait de tenir m’avait surpris. Qu’entendait-elle en disant qu’elle ne trainait pas avec des mangeurs d’hommes ? Se pouvait-il que l’une des mes hypothèses invraisemblables soit vraie ?! Réfléchissant à cela je n’entendis même pas les paroles qui suivirent. Ce fut l’arrivée d’un ignorant qui me ramena à la réalité.
Un fois l’homme qui devait être enseignant parti la vampire s’était approchée de moi pour poser sa main sur mon épaule et me parler à l’oreille. Son attitude tous comme ses propos étaient de la pure provocation à la quelle je ne répondrais pas ! Pour commencer, j’avais trop besoin d’obtenir les réponses à mes questions et deuxièmement elle m’aurait sûrement mis KO en moins de deux, la différence d’âge devant être assez importante entre nous d’après ce que je sentais. La blonde m’avertit de ne pas toucher aux habitants du coin sans quoi je signais mon arrêt de mort… J’avais levé les yeux au ciel ! Recevoir des menaces de mort allait devenir une habitude à force. Elle finit par ajouter que j’avais de la chance qu’autant des mes ‘‘proies’’ soient présentes. Elle ne pouvait pas m’attaquer puisqu’elle ne pouvait pas dévoiler sa véritable identité. Après ça, je ne pus rajouter le moindre mot avant qu’elle ne s’adresse au cabot prénommé Torben et qu’elle s’en aille sous le chapiteau. La suivant du regard, j’hésitais quand à ce que je devais faire. L’interroger maintenant, en présence de tous ces ignorants était une solution sécurité car elle m’avait bien fait comprendre qu’elle m’aurait attaqué si elle l’avait pu… Avant d’entrer sous le chapiteau je jetais un coup d’œil au cabot pour lui dire quelques mots à peine…
- Toujours aussi hargneux et antipathique à ce que je vois !
Je passais ensuite à coté de lui pour entrer sous le dôme… Je m’arrêtais après quelques pas ! Cette odeur était insupportablement délicieuse. Je fermais les yeux quelques secondes pour me concentrer sur ce qui m’avait conduit ici et les rouvrais. Du regard je cherchais la blonde et la trouvais rapidement. Alors que j’avançais dans sa direction et que j’étais tout près d’elle, un ignorant la bouscula. Il tentait pathétiquement de s’excuser quand j’arrivais près d’eux. Bon… Et bien j’attendrais un peu pour m’adresser à la demoiselle Anderson. Je pris donc place juste derrière elle en me doutant qu’elle aurait perçu ma présence dès la seconde où j’étais entré sous le chapiteau.
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| | | Torben Delinger
Admin|Cabot galeux garou
Nombre de messages : 768 Age : 34 Localisation : Un peu partout, mais surtout là où tu ne t'y attends pas, vampire! Clan : Lycanthropes, les enfants de la Lune Humeur : Joyeuse et innocente Date d'inscription : 16/02/2009
Mémoire Age: 21 ans Espèce: Sac à puce garou Je t'aime, un peu, beaucoup...:
| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Lun 8 Juin - 14:55 | |
| Les vampires étaient des créatures vraiment agaçantes, il n'y avait pas à dire. Ils me répugnaient, et me dégoûtaient. Eux mêmes semblaient se dégoûter, bien qu'ils ne le montrait pas vraiment. Quelle existence pathétique. Passer l'immortalité de sa vie à connaître les goûts des mortels, leurs envies, leurs petits plaisirs, sans que ça n'aie la même saveur... En fait, ils devaient se sentir prisonniers de leur carcasse; au bout d'un moment, après avoir à peu près tout vu, ils devaient vraiment en avoir marre de la vie qu'ils menaient, sans pour autant être capable d'en terminer. Quelle existence terrible, je ne les enviais pour rien au monde. Et même au delà de ça, il ne s'agissait que d'un ramassis de mégalomanes prétentieux et arrogants, qui se croient tout permis. Répugnant vous dis je. En plus de ça, ils s'avèraient être les assassins de mon peuple. Vous en conviendrez, j'avais beaucoup de griefs légitimes à l'encontre de cette espèce aux représentants décatis. Et je le faisais savoir à cette Lynn Anderson, bien que de tout manière, elle semblait s'en ficher comme de sa première panade..; Répugnants...
N'empêche, dommage que ça soit une vampire, car j'en aurais bien fait mon quatre heures moi! Je sais que tout est une histoire de point de vue et qu'elle avait l'atout de son charme vampirique qui jouait, même sur moi en temps qu'enfant de la lune, je ne pouvais qu'apprécier ses formes et son physique. Je m'imaginais déjà en train de m'amuser avec elle, appétissant... mais pas question de ne jamais faire quoi que ce soit, elle était une vampire, moi un loup garou. Cette simple énonciation de faits était claire; elle impliquer que quoi qu'il se passe, nous serions toujours ennemis. J'avais été crée dans le but de protéger l'humanité de ses ennemis surnaturels comme ces vampires. Elle, elle était égarée et damnée, condamnée à devoir se nourrir d'humains tout le restant de sa vie immortelle. Elle devait tuer, prendre des vies pour garder la sienne. Nous étions ennemis, et aucun de nous ne pourrait vivre tant que l'autre survit. Il s'agissait ni plus ni plus ni moins d'une lutte à mort, engagée voici des millénaires et qui avait inondé de sang jusque la lune... Les vampires nous avaient mené jusqu'au bord de l'extinction, mais nous n'allions pas pour autant nous résigner à notre sort...
Cette vampire ne mangeait pas d'humains. Soit. Mais elle était immortelle, et ces vampires étaient parfaitement capables de changer. Ils étaient bien plus sujets aux crises de colère qui mènent au meurtre que les humains ou même les loups garous. Aujourd'hui, elle et sa famille ne tuent personne pour survivre. Mais demain, qu'est ce qu'il en sera? Et si le chef de famille venait à se faire tuer, est ce que la famille survivrait en temps que telle, ou est ce qu'elle imploserait, reconduisant ses membres à la sauvagerie qui les avait vus naître? Moralement, notre clan et le leur ne peuvent pas s'affronter. Nous ne nous aimons pas, mais nous ne sommes pas en guerre ouverte. Cependant, tant qu'ils existeront, ils seront une menace, et les miens et moi même n'attendions que ça pour nous jeter sur eux. Ca et il y avait aussi le fait que nous étions moins nombreux qu'eux, et donc plus vulnérables, sans compter que chacune de nos pertes est irremplaçable désormais... Nous sommes en position de faiblesse, mais nous ne renoncerons jamais...
C'est d'ailleurs ce que je comptais montrer à cette jeune vampire, d'autant qu'elle traînait visiblement avec l'un de ces foutus tueurs, celui que j'avais déjà eu l'occasion de rencontrer... Et d'affronter. Le statu quo était précaire, impossible de le nier... Je sentais ma respiration et mon rythme cardiaque s'accélérer, et je devais faire attention à respirer correctement pour ne pas finir par me transformer en loup devant tout le monde. Chose bien difficile avec les paroles acides de la petite vampire... mes poings se crispèrent, et une lueur sauvage passa dans mon regard. Elle ne savait pas ce que c'était de provoquer un lycanthrope, elle ne nous avais jamais vus transformés...
- Dis moi, petite vampirette, tu es vraiment aussi stupide que tu le laisses à penser? Nous ne sommes pas en vie grâce à la « bonté » d'un cadavre ambulant, nous sommes en vie parce que vous avez peur de nous; vous savez que même en vous alliant aux nouveaux arrivants, vous perdriez du monde dans la bagarre, et vous n'êtes pas prêts à faire ce sacrifice. Ne parle de ce que tu connais pas, vampire. Tu n'avais jamais vu de loup garou avant peu, mais moi, les horreurs comme toi, ça fait des années que je les chasse, et que je les tue. Tiens le toi pour dit.
Jetant un dernier regard noir au petit rassemblement , je tournais les talons pour revenir vers le parking, tirant une cigarette d'un paquet se trouvant dans la poche de ma veste. Cependant, j'entendis la voix du vampire meurtrier s'adresser à moi. Me retournant vers lui, je lui faisais un signe obscène de la main.
- Va voir ailleurs si j'y suis, tueur! | |
| | | Mariana Anderson
Admin| Médium au régime
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Mémoire Age: 163 ans tu me crois pas ? Je te jure que c'est vrai, je vieillis bien hein ? Espèce: Contre Nature Je t'aime, un peu, beaucoup...:
| Sujet: Re: Le cirque des Damnés | Rp général | Ouvert à tous Mar 16 Juin - 23:15 | |
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Teslin, the 30th March. 8 :30 P.M
Une journée comme une autre bien évidemment, ou peut être pas. En fait, ce jour là, était un peu spéciale pour le lycée. Ou du moins pour la ville, Teslin. Dans le Yukon, le Canada, cette contrée un peu froide et très perdue. C’était un peu la ville au milieu de nulle part, et c’était là, que ma famille et moi avions débarqué des années auparavant. Ce cirque qui se déroulait à Teslin était juste l’évènement des 10 dernières années. Autant dire qu’au lycée, il n’avait que ça dans la bouche des lycéens. Avec mes frères et mes sœurs nous n’avions eu ça aux oreilles depuis plusieurs jours, et au bout d’un moment c’était remonté aux oreilles de nos parents qui avaient préconisés à Lynn de s’y rendre, sous prétexte que cela serait une bonne idée. Et comme l’association de parents d’élèves financés la sortie pour les classes de premières et en pleins de dedans ^^ ! La chance que l’on a. On avait pas demandé mieux quand même.
Donc nous étions parmi ceux là. Ou du moins je faisais parti des premières. Avec ma petite taille, je faisais facilement 17 ans, et ce n’était pas trop difficile non plus. Je restais figée à 18 ans ou 19. Donc bon, pour avoir 17 ou même 16, il suffisait juste de dire une date de naissance et les gens nous croyaient ! Après tout maintenant les filles de 14 Ans, ressemblaient à des jeunes femmes de 18 Ans. Donc, on n’avait pas beaucoup de mal à s’intégrer dans un lycée américain ou canadien. L’avantage d’un côté et l’inconvénient aussi, car nous étions obligés de changer de ville assez souvent. Nous ne restions jamais éternellement dans une même ville de peur de se faire remarquer.
Nous prîmes la voiture tous ensemble, avec l’ambition qu’il n’ait pas un meurtre entre Solstice et Lynn dans les dix prochaines minutes. Je regardais William qui faisait calmer les émotions dans l’habitacle. Dans une logique imparable et en compagnie de Peter, nous descendîmes avec Lynn de la voiture. Tandis que William déposait la voiture au parking. Ma sœur s’écarta de Peter et de moi qui discutions. Je ne fis d’ailleurs pas très attention à cela. Pendant plusieurs minutes, je restais à parler et quand les profs nous interrompirent pour nous dire de rejoindre l’intérieur je cherchais du regard Lynn qui était avec Delinger. Pire que Solstice && Lynn, voilà le chien && Lynn . Bref. Et un autre vampire dans le lot oO’ ! Cette soirée promettait d’être riche en Action.
Je la vis rejoindre l’intérieur et s’installait à côté de Lesley Pearson, une fille de la classe. Je pris place à ses côtés. Pas besoin de rajouter aux idées de ces vampires mangeur d’homme et aux chiens avec qui nous étions obligés de partager le territoire où nous vivions.
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