Vampire Thême
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 L'ennuie des cours [Lynn]

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MessageSujet: L'ennuie des cours [Lynn]   L'ennuie des cours [Lynn] Icon_minitimeDim 31 Mai - 21:04


Comme tous les matins, je me levais en entendant sonner mon réveil. Comme tous les matins, je l'éteignait avant de me rendre compte que j'allais à nouveau être en retard. En effet, celui-ci indiquait que si je ne partais pas dans les dix minutes qui suivaient, j'allais encore devoir justifier mon retard au professeur, devant des élèves légèrement moqueurs qui ensuite me charrierait pendant des heures sur une chose aussi stupide que ma difficulté à me réveiller. Je sautais donc du lit à la vitesse de l'éclair, je saisissais mes affaires et je filais à la salle de bain pour me doucher rapidement avant de partir tout aussi vite sans prendre la peine de manger.

Je réussissais finalement à être à l'heure et j'arrivais sur le lieu de torture. En deux ans, rien n'avait changé dans ce lycée, les cours étaient toujours aussi inintéressant. Ou plutôt, je les trouvais inintéressant. Non mais sérieusement, qui pouvait bien avoir eu l'idée de créer les maths? Ou encore la physique chimie? Comme je n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire plus tard, mes parents avaient pris la décision de m'inscrire dans des options diverses, comportant des maths, de la physique, de la littérature, de la philosophie et d'autres choses inutiles qui ne me serviraient probablement pas dans le futur.

Comme à mon habitude, je choisissais de m'asseoir tout au fond de la salle, sous le regard sévère du professeur qui ne cessait de me rabacher la même chose, à savoir: "Si seulement vous travailliez, Miss Ildingann, vous seriez tellement douée! Mais vos résultats son médiocre à cause de votre manque d'assiduité!" et il déblatérait ainsi pendant des heures et des heures. Bon, là j'avoue que j'exagère un peu. Il me retiens presque à chaque fois pendant au moins une minute à la fin du cours, sans comprendre que s'il arrivait à rendre intéressante sa matière, peut-être que je travaillerais.

Je m'égare je crois. Je disais donc que je m'installais tout au fond de la salle, espérant que personne n'aurait la bonne idée de venir déranger ma tranquillité, ce qui m'aurait sans doute agacé plus que tout. Heureusement pour la vie de mes camarades, aucun ne venait vers moi. D'un autre côté, dans cette matière là je n'avais aucun de mes amis et par conséquent, pas de voisin dérangeant pour m'empêcher de ne rien faire dans ce cours tellement intéressant. Le professeur commença alors à parler, et je l'écoutais, tout du moins j'essayais, mais ma concentration était indéniablement détourné par le ciel bleu que je pouvais observer par la fenêtre. Car il fallait bien l'avouer, même cette masse nuageuse qui planait constemment au dessus de Matson Lake était plus intéressante que les paroles de l'homme.

Mais lorsque les nuages ne réussirent plus à m'intéresser, je décidais de faire autre chose. Je vérifiais rapidement que personne ne m'observait. Personne, parfait! Je saisis mon crayon de papier préféré, celui dont la gomme était fixé par un bout de métal, et je le tenais à la verticale sur la table, posé sur la mine. Je me concentrais et je lâchais l'objet qui se mis à tenir tout seul. Fière de moi, je souris. Puis je sentis un picotement désagréable et je levais la tête vers Anderson. Oh, misère, elle me regardait! Je relâchais mon attention et le crayon tombait. Je lançais mon regard meurtrier numéro 29 que Jun m'avait appris avant de faire à nouveau semblant de m'intéresser au cours jusqu'à ce que mon observatrice relâche son attention.
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: L'ennuie des cours [Lynn]   L'ennuie des cours [Lynn] Icon_minitimeJeu 4 Juin - 16:45

[désolée c’est super nul >.>]

    Cela faisait près d’une semaine que je me faisais porté pale au lycée. Pourquoi ? Tout simplement parce que, d’une part, il allait fallut que je pars chasser, et d’autre part, je passais mon temps à surveiller la ville. J’avais passé toute la nuit à vagabonder dans les rue de Watson Lake, et fini par rentrer dans notre grande maison bien après le levé du soleil, histoire de prendre une douche rapide, et de changer de robe. J’avais pris soin la veille de laisser la fenêtre de ma chambre situé au troisième étage ouverte. Ainsi, je pus passer par là, et ne pas croiser Solstice. Bon, il me fallut grimper sur un arbre, puis faire un saut qu’aucun humain ne pouvait accomplir, mais cela ne m’avait pas trop dérangé. J’aimais ça au contraire. Il était tellement plus agréable de laisser son instinct animal nous guider que notre côté humain… Sous l’eau, je pouvais entendre Peter qui jouait du piano, une des mélodies qu’il avait composé pendant ses dernières années. Je fus touchée en constatant que c’était celle qui m’avait écrite. Il avait du sentir, comme tous les membres de ma famille présent, que j’étais rentrée et m’accueillait donc à sa manière…

    C’est surement cela qui me motiva à prendre place dans sa voiture, en compagnie du petit lutin et de son mari. Les discutions allèrent bon train, et je m’aperçue que le contact avec eux m’avait manqué. Il était bon de retrouver les siens, même si cela voulait dire que je devrais me mêler de nouveau aux humains, et plus particulièrement à deux, qui appartenait à la même famille. Trente minute plus tard, je les laissais, pour me rentre en cour de matin. J’allais passé ma matinée dans cette salle de classe en fait, ayant une heure de Mathématique en classe entière, puis trois heures en option supplémentaire. Non je ne suis pas folle, j’aime juste cette matière. Chacun son truc après tout. Il est vrai, je l’avoue que de faire le programme depuis plusieurs siècle, cela aide. Cependant, dans les rares souvenirs que j’avais de ma vie humaine, je m’étais toujours bien débrouillée en calcul.

    Vu qu’il n’y avait aucun membre de fratrie, je pris place seule au fond de la salle. Je n’avais aucun mal à voir le tableau, et cela me permettrait de suivre le cours, tout en ayant les autres élèves sous les yeux. C’était bizarre, mais ces derniers temps, je m’étais mise dans la tête de les protéger, même si je ne les connaissais pas. Et puis, ainsi, je pouvais observer leur réaction, leur nouvelle attitude. On ne dirait pas comme ça, mais ce n’était pas tous les jours faciles de se faire passer pour un humain quand on ne l’est plus. Ils changent tellement vite, tellement souvent qu’ils nous faillaient faire des plus attention à rester dans le « coup ». L’enseignement avait commencé depuis pas mal de temps quand je vis quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Une des jeune femme, du nom de Shayla Ildingan, pensant que personne ne la regardait, fit tenir son crayon debout sur la mine. Et bien, il semblerait que je n’étais pas la seule surhumaine dans la salle.

    Je ne m’aperçue pas que mon regard était insistant, et ce ne fut que quand elle tourna la tête vers moi, que je me reconcentrais sur le cours. Trop tard, elle m’avait grillé, mais qu’importe. Recopiant le graphisme que tracé au tableau notre professeur, je finis par me lever d’un bond de ma chaise, la faisant racler sur le sol et de m’écarter de ma table. Et me##e. Moi qui aimais être discrète, c’était fichu, mais pour le coup, je n’avais pas eu le choix. Un rayon de soleil vint percer les nuages gris, et bien sur, tombait sur ma table. Je l’avais « senti » par avance, et avait réagi à temps, avant que ma peau ne se mette à scintiller comme des diamants. Je préférais me faire passer pour une sotte plutôt que les étudiants, qui me regardaient tous à présents, ne sachent ma véritable nature. Mon regard or vint se poser alors sur mon professeur, tandis que je vins lui dire, d’une voix mélodieuse


    ~ Désolée Monsieur Terence, Il y a une araignée qui s’est glissée sur ma table, et vu que j’en ai une sainte horreur…

    ~ Je ne vous aurais jamais cru avoir peur d’une si petite bête Lynn, mais qu’importe. Prenez vos affaires, et installez-vous à une autre table sans bruit. Je sais que vous avez déjà vu ce chapitre avec Mlle Pereira l'année dernière, mais tous dans cette classe n’ont pas votre talent iné pour les mathématiques, et devraient d’ailleurs suivre mon cours, plutôt que de dormir. Vous avez entendu M. Clorar ?


    Se désintéressant de moi, il lança sa craie sur le jeune homme à ma gauche qui finissait sa nuit sur son livre de math. Bien entendu, les autres élèves rigolèrent, et m’oublièrent tout de suite. C’était fou comment la mémoire humaine pouvait-être éphémère des fois. Je pris soin de ramasser mes affaires, sans que ma peau ne vienne en contact avec le rayon de soleil. Heureusement que je n’avais sorti qu’un stylo et qu’une feuille, sinon je ne sais pas comment j’aurais fais pour tout prendre. Sans hésitée, je vins prendre place à côté de Shayla. Comme l’avait si bien dis mon professeur, je n’avais pas besoin de suivre ce cours, l’ayant complètement assimilait depuis très très très très longtemps. J’allais pouvoir du coup essayer de comprendre comment elle s’y était prise. Il y avait deux solutions à ça. La première est qu’elle a fait un trou dans sa table ou je ne sais quoi pour que le crayon tienne tout seul. Le deuxième était qu’elle avait un pouvoir particulier. Rester à deviner lequel à présent.


    ~ Vous permettez ?


    Sans attendre sa réponse, je pris son crayon en papier et le retourna sur la mine. Sans étonnement, je dus le rattraper d’un geste très rapide, avant qu’il ne retombe sur la table en faisant un peu de bruit. Je m’étais déjà fait repérée par mon enseignant, pas la peine d’en rajouter. J’étais certes sa meilleure élève, mais sa clémence a des limites tout de même. Je recommençais une nouvelle fois sous le regard de ma voisine, avant de lui tendre, prenant soin que sa main ne touche pas la mienne. J’avais employé le vouvoiement comme je l’aurais fais pour m’importe quel autre élève du lycée. Les membres de ma famille et moi-même mettions depuis toujours une distance entre les eux et nous, et cela commencer par ça.. Sans exprimer quelque chose sur mon visage, je me penchais vers elle, pour venir lui chuchotais d’une voix mélodieuse quelques mots.


    ~ Je ne veux pas parraitre grossière mais... Comment avez-vous fait pour le faire tenir ?
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MessageSujet: Re: L'ennuie des cours [Lynn]   L'ennuie des cours [Lynn] Icon_minitimeJeu 4 Juin - 18:36

[j'ai pas fait particulièrement mieux tu sais ^^]


J'avais commencé à recopier le graphique du professeur, par automatisme, sans essayer de comprendre de quoi il s'agissait, je verrais ça plus tard lorsque je serais tranquillement dans ma chambre à ne rien faire, et que l'idée saugrenue d'étudier me prendrais, si cela arrivait bien sûre. Je réfléchissais à ce qui allait bien pouvoir se passer pour la suite si jamais Anderson venait me poser une question à la fin du cours. Qu'allais-je répondre à ses interrogations? Bien évidemment, elle n'était pas la première à me surprendre et j'avais tout un tas d'excuses, je pouvais toujours tenter de faire croire qu'il y avait un truc et que comme c'était un secret de magicien, je ne pouvais pas le révéler. Non, aucun espoir que ça fonctionne, elle était bien trop intelligente et qui plus est, vue ses résultats en mathématiques, il y avait peu de chance qu'elle me croit ou chercherait à résoudre ça de façon logique. Après je pouvais aussi esquiver la question, mais il y avait peu de chance que cela fonctionne encore une fois, je doutais qu'elle soit le genre de personne simple à duper... Je décidais donc de filer le plus rapidement possible à la fin du cours histoire de me faire discrète un temps jusqu'à ce qu'elle oublie ce qu'elle avait vu, ce qui ne devrait pas durer trop longtemps car elle devait être ma foi très occupé... La preuve en est, cela faisait une semaine qu'elle n'était pas venue. Enfin, cela arrivait régulièrement.

Je fus détourner de ma réflexion par un raclement de chaise. Le bruit, plus que désagréable, provenait de l'objet de mon attention qui venait de se reculer brutalement pour une raison totalement inconnue. Elle prétexta la présence d'une araignée, que je ne parvint pas à distinguer malgré le peu de distance qui me séparait d'elle, et je levais un sourcil. Non, il n'y avait que ce raie de lumière qui avait réussi à traverser la couche nuageuse et épaisse de ce pays. Mais l'attention fut rapidement détourné sur un pauvre jeune homme qui était en train de dormir et qui réussis à provoquer l'hilarité de la classe lorsqu'il se fit réveiller par la craie que lui jeta M.Terence. Le cours repris après que le professeur de mathématique ai conseillé à Anderson d'aller se choisir une autre place. Je balayais du regard la classe et je fermais un instant les yeux. Pas d'autres places libres, sauf celle à côté de moi. Ma fuite à la fin du cours risquait de se révéler difficile et totalement inutile... Elle me demanda si elle pouvais s'asseoir et je faillis lui dire que ce ne serait pas possible mais j'ouvris les yeux et lui fit un sourire qui se voulait emmable.


-Bien sûre, vas-y.

J'avais préféré ne pas faire attention au fait qu'elle m'avait vouvoyé, j'avais plus ou moins compris au fil du temps que les Anderson étaient à part, qu'ils ne se mélangeaient pas aux autres et cette façon de parler leur permettait assez probablement de mettre encore un peu plus de distance, aussi infime soit-elle, entre eux et les autres élèves, dont moi. Je m'écartais légèrement pour lui laisser toute la place qu'elle voulait avant de tenter de me reconcentrer sur mon cours, chose difficile surtout lorsque quelqu'un s'amusait à jouer avec MON crayon de papier et le faisait tomber. Apparemment j'allais passer à la casserole maintenant. Mon cerveau, ou le peu qu'il m'en restait, s'activait à chercher une solution au problème, comme dans les mathématique lorsque je me retrouvais devant un énoncé difficile à résoudre. Sauf que là c'était carrément impossible, et puis 'étais supposé me concentrer comment avec cette belle créature à côté de moi? Je tentais de concerver mon calme autant que possible, tout en tentant de trouver quelque chose pour me sortir de ce mauvais pas.

Lorsqu'elle se pencha vers moi, trop près à mon goût, et me demanda comment j'avais fait tenir mon crayon debout, je sentis mon sang se glacer. Et voilà... Bon, comment allais-je pouvoir répondre? De un, j'hésitais entre sortir une excuse à deux rond peu crédible. Non, impossible, elle ne me croirait jamais... De deux, j'évitais donc la question en disant que je préférais suivre le cours de math plutôt que de répondre à sa question indiscrète. Non plus, les cours de math étaient aussi intéressant pour moi qu'observer un navet, quoique j'aurais pu trouver cette activité plus intéressante. De trois, j'avais de toute façon perdue toute concentration et capacité de réflexion dès le moment où elle s'était assise à cette table et m'avait murmurré à l'oreille sa question, à cause de sa beauté, de son odeur que je n'avais aucun mal à sentir, de sa voix... Pourquoi la vie était-elle aussi injuste? Elle aurait été un garçon, j'aurais au pire pu tenter de faire diversion en gloussant comme une idiote, mais là je ne pouvais même pas sans éveiller les soupçons... Pour le moment je préférais donc détourner le visage qui avait commencé à reprendre des couleurs, virant au rouge à cause de cette proximité. D'ailleurs je m'empressais de m'éloigner d'elle autant que je le pouvais, chose difficile à cause de la fenêtre et du mur qui se trouvaient justement là. En attendant je n'avais toujours pas répondu et je voyais mal comment m'en sortir. Je soupirais, signe de capitulation.


-Si je te le dis, tu vas penser que je suis folle, chuchottais-je, mais je vais te le dire quand même.

Je tendais la main en avant vers le crayon de papier qui se mit à trainer difficilement jusqu'à moi. Je le récupérais et j'indiquais la partie métallique.

-Je peux exercer une attirance sur les métaux, ou au contraire les repoussés... En gros, je suis un aimant si tu préfères.

Je la regardais un instant, attendant la voir éclater de rire à tout moment et se moquer de moi, craignant sa réaction. Avais-je eu raison de lui dire, inconsciente que j'étais? Et si elle allait le répéter? Et puis d'abord, pourquoi avais-je céder aussi facilement? La vie était injuste. Alors je décidais de réparer cette injustice.

-Et toi, c'était quoi cette histoire d'araignée? Je veux bien ne pas être particulièrement futée par moment, mais il y a une limite... Je n'ai pas vue la moindre bestiole sur ta table. Alors, j'ai le droit à une explication à mon tour?
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MessageSujet: Re: L'ennuie des cours [Lynn]   L'ennuie des cours [Lynn] Icon_minitimeSam 6 Juin - 17:21


    C’est bien la première fois que je parlais à Shayla. La demoiselle était là pourtant depuis quelques années déjà à Watson Lake, mais jamais nous ne nous étions adressées la parole. En même temps, je suis une Anderson, donc cela ne parait pas si étrange que ça. Mes frères et sœurs, et moi-même n’étions pas connus pour nous mêler à la foule des étudiants, pour faire amis ami avec eux. Non, on se contentait de vivre et d’évoluer parmi eux, sans nous attacher, sans nous intéresser plus que cela. On ne pouvait se permettre que l’un d’eux découvre notre secret si nous sympathisions avec eux. Le risque était trop grand. Il y avait aussi le cas de William, qui avait plus de mal de ne pas s’attaquer aux humains pour se nourrir. Si l’un d’eux se coupait devant lui, il ne résisterait pas. Seul mon père pouvait se contenir totalement devant le liquide vital des gens vivants, et en avait fait son métier. Au vu de notre grand âge, Abigaël, Peter et moi-même étions de moins en moins sensible à ce dernier, même s’il restait un attrait pour nous. Nous pouvions très bien nous trouver dans la même pièce qu’une personne qui perdait un peu de son sang, sans lui sauter dessus. Nous en aurions envie oui, mais ne le feront pas. Avec les années, on avait pris de plus en plus l’habitude à l’odeur, et à la tentation que le sang pouvait produire sur nous.

    Enfin, jusqu’à présent, c’est ce que je pensais. Depuis l’arrivée de Keith, je dois bien admettre que certaines de mes idées avaient été balayées d’un coup. Je pensais que jamais plus je n’aurais une envie folle de tuer un être humain, et pourtant. Quand il était dans les parages, la faim me tiraillée la gorge violement, et je n’avais qu’une seul obsession : le mordre et m’abreuver de lui. Il dégageait une odeur à laquelle je ne pouvais que difficilement résister. Mais le pire dans ton ça, c’est que je ne pouvais même pas me dire, qu’une fois, comme mon grand frère par exemple, je romprais ma promesse de ne pas boire le sang humain, juste pour qu’il ne soit une tentation pour moi. Il serait si simple de le tuer et de ne plus en parler. Seulement, une chose en moi, assez bizarre et puissante, m’empêchait de mettre fin à sa courte existence. Je m’en étais aperçue un soir où j’avais décidé d’en finir avec cet effet de drogue qu’il produisait sur moi. J’avais attendu que plus personne ne soit dans les parages pour l’attaquer, mais au dernier moment, je n’avais pu m’y résoudre. Je ne pouvais pas lui faire mal, et même pire. Je ne supportais pas l’idée qu’il lui arrive quelque chose et me devait de le protéger.

    Maudit soit cet humain, moi je vous le dis. Tout se casse la figure autour de moi, juste à cause de lui. Si vous saviez combien je le déteste pour ça. Si vous saviez le nombre de fois où j’ai espéré qu’il meurt sans que je ne puisse rien y faire. Mais d’un autre coté, je n’étais pas certaine de pouvoir me remettre de sa disparition. Sa présence, son odeur étaient à la fois le pire fléau possible, à la fois la plus belle chose qui me soit arrivé. Sa présence m’apaisait, arrivait à me faire oublier certains de mes soucis, même si jamais je ne lui avais montré… Cela avait d’ailleurs le don d’énerver plus que tout mon frère ainé. Il pouvait lire en toutes personnes, ou créatures, mais pas en Keith. Il avait beau essayer, il se retrouvait confronté à un mur. Il partageait toujours avec moi les secrets qui sortaient de l’ordinaire des gens. Cela nous amusait des fois. Comme par exemple, pour ma voisine. Une fois, Peter avait entendu ses pensées dès plus flatteuse, et quelque peu sardanapalesque envers non pas un jeune homme, mais une jeune femme. Je ne fus donc pas étonnée de la voir rougir et s’écarter quand je vins approcher mon visage d’elle et lui demander comment elle faisait tenir son crayon.

    Quelque chose me disait qu’elle avait me répondre la vérité. En même temps, ce n’était pas compliquer à deviner. Tout en moi donne envie aux êtres humains de se rapprocher de moi, de se confier à moi, de me faire confiance. Mon odeur, le timbre de ma voix, ma beauté, mon charme. Tout cela, je le devais à mon statut vampirique. C’était pour ça que nous n’avions pas de mal à chasser l’espèce que nous étions avant. Il nous suffisait de leur demander de s’approcher de nous, de leur faire un sourire et de leur parler pour qu’il soit un peu hypnotisé par nous. Ce n’était pas la même chose par contre avec les animaux, qui eux, nous fuyaient comme la peste. Les vampires qui chassaient ses derniers avaient beaucoup plus de mérite que les autres. Cela demandé beaucoup d’effort, de concentration, de tactique et de contrôle de sois. Rare sont ceux qui peuvent se résoudre à se contenter de bêtes plutôt que d’humain. Le sang animal ne pouvait étancher notre soif jusqu’au bout et nous ressentirions toujours un manque, même après une dizaine de félins. Nous perdions de notre force du coup, mais peu nous importait. Nous n’étions pas des monstres, et ça, c’était ce que le plus important.



    ~ Je vois… Et jusqu’où pouvez-vous exercer cela ? Arrivez-vous à le faire sur un objet plus grand qu’un simple crayon de papier.


    Mes yeux dorés étaient ancrés dans les siens, ne cillant pas. Elle devait être étonnée que je ne la prenne pas pour une folle à lier. Elle avait, pour appuyer ses dires sur son pouvoir sur les métaux, attiré jusqu’à elle son crayon, sans avoir eu la le toucher. Ce dernier avait roulé jusqu’à elle. Oh bien sur, on aurait pu dire que la table n’était pas droite et qu’il n’y avait du coup aucun signe de surnaturel dedans, mais je savais lire sur les visages. Je savais toujours quand un humain me mentait ou me disait la vérité. Il y avait des signes bien particuliers qui ne trompaient pas. Avec les siècles j’avais appris à les identifié. Je lui avais posé la question avec un ton des plus naturel. Je vous en savoir plus, pour voir si elle pouvait représenter un danger potentiel pour les miens. Peter n’avait jamais capté dans ses pensées cette spécificité, donc c’était à moi de prendre mes renseignements. J’avais rapproché un peu ma chaise d’elle, et réduit l’écart entre nous. Plus elle serait près de moi, et plus elle serait prompte à me répondre. Je savais que mes moyens n’étaient pas très fair-play, mais je m’en fichais. Je me contentais de lui faire un sourire à sa question avant de reprendre son « jouet », sans la toucher bien entendu, pour le faire tourner entre mes doigts. Je devais bien admettre que je la trouvais assez distrayante.


    ~ Vous avez raison, il n’y a aucune araignée sur ma table. Disons juste que j’avais envie de venir vous faire la discussion. Vous n’y voyez pas d’inconvénients j’espère… Ah, et vous vous êtes trompés… Ce n’est pas 5 le résultat, mais 6. Il semblerait que notre bon vieux professeur se soit trompé à sa cinquième ligne. Regardez. Le +1 dans la troisième parenthèse de son exemple a disparut. Je suis sure que si vous lui faites la réflexion, il vous mettra une bonne notre en participation oral…


    Mon regard s’était posé sur sa feuille et c’est là que j’avais vu la petite erreur. J’avais ensuite regardé le tableau pour m’apercevoir qu’elle n’avait fait que recopier ce que Monsieur Terence avait écrit. Ce n’était pas la première fois qu’il se trompait. Après tout, l’erreur était humaine. Mais il finissait toujours par s’en rendre compte en regardant sa copie. Là, il était trop occupé à continuer son développement pour s’en apercevoir… Pourquoi l’avais-je dis à la jeune femme ? Pourquoi pas ? Je vous ai dis, je la trouvais distrayante. Et puis comme ça, même si on nous surprenait à parler, on n’aurait pas de réflexion, dans le sens où, je n’avais pas besoin de suivre le cours, et que cela donnerait cette même impression pour Shayla. Avec la taille de l’équation qu’il avait posé, aucun élève de la classe ne trouverait l’erreur de l’enseignant…
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