Vampire Thême
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 Exemple de fiche ~ Lynn Anderson

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Lynn Anderson
Admin| Furie au régime
Lynn Anderson


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Age : 35
Localisation : Toute seule...
Clan : Quel importance? Tout ce que je souhaite, c'est de n'avoir jamais vu le jour
Humeur : Au bord du gouffre
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Mémoire
Age: 256 ans en réalité... Oui oui, j'ai l'air d'avoir 17ans, et pourtant ^^
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MessageSujet: Exemple de fiche ~ Lynn Anderson   Exemple de fiche ~ Lynn Anderson Icon_minitimeMar 24 Fév - 17:47

« Il était une fois… Toutes les histoires commencent comme ça, belles ou non.
Mon histoire commencera ainsi, par cette phrase, qui est réservée normalement
au conte de fée. Oh, bien sur, ma vie n’en a jamais été un et ne le sera sûrement
jamais, je vous l’accorde. Mais d’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais
été malheureuse, jamais. Je n’ai aucun regret, ni ne changerait rien de tout ce
qui a pu m’arriver. N’ayez pas de peine en lisant ses quelques lignes qui
définissent ma vie. Il ne faut pas. Comme je vous l’ai dis, je suis
heureuse, je l’ai toujours été… Alors…
Il était une fois…. »


Exemple de fiche ~ Lynn Anderson Lynn2
Lynn
Anderson


~ Préambule ~

Age ~ Je suis très agée contrairement à mon apparence de jeune femme... 256 ans vous vous rendez compte?
Date de mort ~ Date de mort... Hum, je n'aime pas ce terme, je préfère dire 'date de ma renaissance'. Elle a eu lieu pendant le mois de juillet 1753. Je ne pourrais vous dire la date exacte, et j'en suis désolée
Avatar ~ Kristen Bell
Parole de vampire ~ Verif par Lynn Exemple de fiche ~ Lynn Anderson 415749
Pouvoir ~ Aucun
Groupe ~ « je suis un vampire contre nature »

~ Je suis né(e) dans le ventre d’une jeune femme ~

    Je suis née il y a de cela très longtemps, plusieurs décennies même. Cela ne se voit pas je sais, et pourtant, si vous saviez. La première fois que j’ouvris mes prunelles bleutées, nous étions un après midi du dernier jour de Mars, pour le plus grand bonheur des membres déjà présents de ma famille. Cette dernière était constituée de ma maman bien entendu, aussi blonde que je le suis, du doux nom de Sonia. Il y avait également mon papa, un homme robuste qui se prénommait Andrew, aux yeux de la même couleur que moi. Mais ce n’était pas tout. J’avais déjà un frère, de deux ans mon aîné, qui a l’époque ressemblait déjà fort à mon père, tant par la couleur de leur cheveux, que par les traits de leur visage. Je ne pourrais vous dire comment mes parents se sont rencontrés, ni les circonstances, car les souvenirs me manque malheureusement. Je ne me souviens que de quelques brides de mon passé, avant que ma route ne croise celle de Sacha et d’Abigaël, mais nous aborderons ce passage plus tard… Ce dont je suis sûre, d’après ce qui me revient en tête, c’est que d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été heureuse. Depuis ma naissance dans la demeure de mes parents à Portsmouth en 1753 jusqu’à l’accident, j’ai grandi entouré de l’amour de ceux qui m’avaient donné vie. Mais pas seulement, j’avais aussi mon grand frère, protecteur et aimant. Malgré nos quelques années d’écart, nous avons toujours été proches, toujours.

    Peter… Enfin pour moi, il fut très longtemps seulement ‘Ter’ jusqu’à ce que je réussisse du haut de mes 3 ans à enfin l’appeler correctement. Ce surnom l’avait toujours fait sourire, et il m’arrive encore de l’employer de temps en temps, quand il m’agace surtout, juste histoire de l’embêter un peu à mon tour. Mais je m’égare je crois bien. Quoi que non en fait, parlons un peu plus de mon grand frère, car c’est un être les plus important dans ma vie, pour ne pas dire le plus important. A l’époque, je ne comprenais pas le pourquoi du comment, mais il semblait toujours comprendre ce que les gens pensaient, moi comprise. Je ne savais toujours pas parler, qu’il avait comme un septième sens sur ce que je désirais, le comblant du mieux qu’il pouvait. C’était pareil avec mes parents. Ils arrivaient à décrypter quand ils voulaient nous dire ou nous annoncer quelque chose, avant même qu’ils ne nous le disent. Son petit jeu favori était à l’époque de finir leur phrase et cela à chaque fois qu’ils ouvraient la bouche. Mes parents… Des gens si doux et attentionnés envers nous. Aucun enfant ne pouvait rêver mieux que de les avoir. Petite princesse à leur yeux, ils ont toujours fais passer mes désirs, ou plutôt nos désirs avant eux même. Je n’ai jamais reçu un seul coup de leur part. Même quand je faisais une bêtise, ils me grondaient, puis devant ma mine toute triste, ils venaient me consoler, se sentant coupables. Qui pouvait résister en même temps à ma bouille d’ange que j’ai d’ailleurs gardé en grandissant ? Peter mise à part bien entendu…

    Lors de mon quinzième printemps, estimant que j’étais assez grande pour supporter les voyages, mes parents vendirent notre maison, le foyer que j’avais toujours connu, pour nous emmener moi et Peter dans leur expédition. Etant Naturalistes, ils avaient souvent besoin de se déplacer, chose que ma mère avait arrêté pour pouvoir nous élever. Je ne voyais guère souvent du coup mon père, mais je l’aimais quand même. Il avait toujours un petit quelque chose pour se faire rattraper de ses absences, nous faisant découvrir milles et unes choses scientifiques, passant des heures et des heures à nous raconter ses histoires. Alors certes, il n’était pas très présent vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept comme sa femme. Cependant quand il était là, il s’arrangeait pour passer le plus de temps possible avec sa famille. C’était réellement un bon père, aimant et des plus tendre. Même avec ma mère, il a toujours été un amour, et je me rappellerais toujours la petite étincelle qui brillait à chaque fois dans leurs yeux quand ils se regardaient amoureusement. Cette lueur d’ailleurs, je la retrouve chez Sacha et Abigaël également… Que pouvais-je demander de plus ? J’avais une petite vie parfaite, et malgré mon attachement pour ma petite ville natale, je fus contente d’y partir pour enfin pouvoir profiter de mes deux parents en même temps. Tant que nous étions ensembles, c’était le principal à mes yeux, c’était ce qui comptait le plus pour la jeune femme que j’étais.

    Nos nombreux voyages ne furent pas simples à gérer pour l’adolescente que j’étais, moins simple que je ne l’aurais crû même. Nous nous déplacions souvent au bout de quelques mois à peine, et mes relations avec les autres étaient assez dures. Je ne pouvais guère me faire d’amis, et encore moins avoir un petit copain. Je n’étais pas comme Peter, je n’avais pas laisser à Portsmouth une fiancée à qui j’écrivais régulièrement et qui me répondait. Non. J’étais trop jeune à l’époque pour m’en préoccuper. Mes parents étaient moins présents pour nous également, partant tous deux dans leur expédition, me laissant même quelques jours sous la garde de mon grand frère. Encore une fois, je fus contente qu’il soit là, toujours là quand j’en avais besoin. Il semblait comprendre que je me sentais un peu seule de temps en temps. Je le soupçonne encore d’avoir demandé à Dafné, sa fiancée, de m’envoyer des lettres à moi aussi, même s’il l’a toujours nié. Il me poussait également souvent à aller parler avec les enfants du village plus jeunes que nous, me surveillant de près par contre quand il y avait quelqu’un de mon age qui m’approchait d’un peu très prêt selon son goût… Notre vie de nomade dura deux ans ainsi, sans que nous retournions dans la ville qui m’avait vu naître et qui avait dû changer beaucoup depuis notre retour. On devait d’ailleurs nous y rendre après cette fameuse et ultime expédition en Amérique du Sud, qui se passerait pour la plupart du temps en bateau. Pas une seule seconde nous nous étions doutés de ce qui allait se produire…

    Prendre la mer… Cette optique m’avait toujours enchanté. Il y avait tellement de choses différentes à faire sur un bateau, et surtout, j’étais sûre d’avoir mon père et ma mère la plupart du temps. J’adorais voir l’eau défilait sous mes yeux couleur océan. J’aimais scruter l’horizon des heures et des heures, rêvant à chaque fois d’évasion, de liberté. Je ne me serais jamais imaginé combien que le domaine de Poséidon pouvait se montrer cruel et dangereux… Ce dernier me le fit savoir un soir, alors que nous étions en train de dîner en famille. Un bruit sourd se fit entendre, un bruit si fort, que je dû me boucher les oreilles avec mes mains pour l’entendre moins fort. Je ne savais pas ce que cela signifier, mais mes parents si. Peter également, et au vu de son visage, je comprenais que cela était grave. Ma mère était affolée, même si elle ne le montra que très peu. Leur priorité avec papa, c’était nous pour l’instant. Nous prenant par la main Peter et moi, ils nous amenâmes sur le pont plus rapidement possible, le regard vague et emplie de peur. Nous n’étions pas les seuls à nous y rendre, bien au contraire. De très nombreuses personnes s’y trouvaient déjà, et j’eu beaucoup de mal à ne pas prendre ma famille. Nos parents jouaient de leurs coudes, criaient des mots que je ne comprenais pas aux gens pour qu’ils nous laissent passe, pour qu’ils nous laissent rejoindre un des canots. Il était trop tard pourtant, et malgré leurs efforts, Peter et moi n’y arrivâmes jamais. Ou plutôt, je n’y arrivais pas, car mon grand frère n’était plus considéré comme une enfant, mais comme un homme à présent. Alors tant mieux que je ne puisse jamais les atteindre et que le mat se soit écraser sur le pont. Je pouvais ainsi rester à leur côté, pour toujours. Telle fut mes pensées quand je compris qu’il y avait un problème avec le bateau et que nous n’y survivrons pas.

    Je ne sais pas trop comment les choses ont tournées pour nous, mon esprit de jeune fille de dix-sept ans entra comme dans un état de choc quand je vis toutes ses personnes se noyer. Tout ce que je sais, c’est que la main de mon père se remplaça par celle de mon grand frère et que, par je ne sais quel miracle, ou quel moyen, il nous avais « raccroché » à un morceau du mât, nous sauvant la vie. De nombreuses années plus tard, il m’apprit que c’était nos parents qui lui avaient dis de faire ça, et de surtout pas me lâcher, jamais. Je devais mon salut à Peter, tandis que nos parents avaient finis par être emporté dans l’océan, sous les yeux de leur fils qui ne pouvait rien faire pour eux… Nous errâmes plusieurs jours sur le morceau de bois, de très longs jours, où la faim et la soif se fit sentir, où le soleil nous brûlâmes le visage et jamais de nos autres membres. Malgré son état très faible, plus faible que moi, le jeune homme ne me lâcha pas, me répétant ce que je voulais entendre, que nous allions nous en sortir, qu’il me le promettait. Et il avait raison, même si encore une fois, jamais nous nous en serions douté de quelle manière nous allions survivre…

    Nous finîmes par échouer sur une plage de sable fin. Mais dans l’état que nous étions tous deux, nous ne pouvions nous en rendre compte. On avait épuisé nos dernières forces à nous sortirent de l’eau, pour venir nous allonger un peu plus haut, pour ne pas être emporter par la mer une nouvelle fois. A partir de là, je ne me souviens pas de grand-chose. Je n’étais plus capable de réellement me rendre compte de ce qui se passait autour de moi. Ce dont je me rappelle, c’est de deux douces voix, et deux vagues silhouettes, que je pris sur le coup pour des anges. Je n’avais pas totalement tord à y réfléchir. L’homme se pencha d’abord sur Peter, disant à la femme a coté de lui que ce dernier n’avait plus aucune chance. Non, je ne voulais pas qu’il meurt après tout ça. Il fallait qu’il se batte, je ne pouvais supporter l’idée qu’il ne soit plus à côté. Nous avions perdu nos parents, je ne voulais le perdre lui aussi. Sacha, dont j’ignorais le nom à ce moment se pencha alors vers le jeune homme avant de le mordre au cou. Aussitôt après, mon frère se tordait de douleur, ses hurlements venant frapper à mes oreilles. Je n’eu pas le temps de vraiment me rendre compte, ou d’avoir peur. Ce fut rapidement à mon tour. L’homme vint ensuite vers moi, et planta ses crocs quelques instants dans ma chaire, avant de les retirer et de se mordre la main. C’est à ce moment là que le venin entra dans mon corps…



Dernière édition par Lynn Anderson le Mar 10 Mar - 12:30, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Exemple de fiche ~ Lynn Anderson   Exemple de fiche ~ Lynn Anderson Icon_minitimeJeu 26 Fév - 13:54

~ Je suis né(e) dans la douleur ~



    Une fulgurante douleur au cou me prit, sans que je ne puisse faire quelque chose. Le bel inconnu venait de mordre dans ma chair si délicate et douce, comme il l’allait fait avec Peter. Il se passa quelques longues secondes, pendant lesquels il s’abreuva de moi, de mon sang, avant de s’écarter douloureusement de mon corps frêle de jeune femme, pour revenir vers mon grand frère qui hurlait de douleur. Cela arriva bien vite pour moi également. Je fus prise, comme de convulsions violentes et horribles. C’était comme si toutes ses journées passaient accrochée à un morceau de mat, sans eau, sans nourriture, avec un soleil brûlant qui nous dévorait n’était qu’un doux supplice comparait à ce que je ressentais en cet instant. J’avais si mal, que même les mains froides d’Abigaël que je ne connaissais pas encore, ne changèrent rien à mon calvaire. Est-ce donc sa la mort ? Nous fallait-il à moi et à mon grand frère induraient tout cela pour rejoindre nos parents au paradis ?

    3 jours… Pendant 3 longs jours, un feu incandescent prenait possession de chacune des parties de mon corps. J’étais consciente de toute la monstrueuse douleur que je ressentais, mais seulement de ça. J’avais perdu la notion de tout ce qui m’entourait, ne criant même plus. Je voulais que tout s’arrête, je voulais mourir. J’en venais même à penser qu’il aurait mieux valu que je noie plutôt que de subir tout ça. Qu’avais-je fais pour mériter cette souffrance ? J’avais vu m mère sombrait dans les eaux de Poséidon, entraînait dans le fond par 3 personnes qui ne savaient pas nager et qui s’étaient raccrochées à elle. Je ne savais pas ce qu’était devenu mon père sûrement mort lui aussi. Il avait plongé pour sauver sa femme, mais n’avait plus refait surface. Tout ce que je venais de vivre ses derniers temps refaisaient surface, alors que je m’éteignais à petit feu.

    Je voulais lutter contre ce venin, ce poison qui me dévorait de l’intérieur, mais je n’en avais pas la force. A quoi bon ? N’avais-je pas tout perdu dans ce naufrage ? Je n’avais plus rien, plus aucun souvenir matériel de ma mère, ni de mon tendre père. Je n’avais plus rien du tout. A quoi bon rester sur terre si c’était pour ressentir une souffrance qui me semblait sans fin ? Rien ne me rattachait plus à la vie, rien ne me rattachait plus à mon existence… Le feu se fit plus vif dans mes membres, tandis que je baissais les armes. La mort était proche, je le sentais, je l’appelais d’ailleurs. Je voulais revoir le visage heureux de mes parents. Je voulais me retrouver de nouveau à leur côté, qu’ils puissent me prendre dans leur bras, me dire combien ils m’aimaient. Je voulais qu’ils soient encore la pour alléger mon cœur comme ils l’avaient toujours fais. Je me sentais si seule…

    Pourtant je ne l’étais pas, il me restait une personne important pour moi. Mais je n’arrivais pas à me souvenir qui, ni de penser à elle. J’avais si mal que mon esprit ne me projetait qu’une seule et même chose : la mort de mes parents. Mon cœur s’arrêta un moment de battre, une voir deux minutes, mais on le fit repartir par je ne savais pas quel moyen. Pourquoi s’acharnait-on à vouloir me maintenir à vie ? Pourquoi ses deux anges voulaient-ils que je ressente autant de douleur ? Je ne leur avais rien fais pourtant. Je voulais juste que tout s’arrête, n’ayant plus la force de lutter. Tous mes organes se consumaient un par un, chacun de mes membres semblait brûler par le venin, ce venin qui se déplaçait très lentement en moi, jusqu’à finir par arriver à mon organe le plus vitale…

    Je reprenais peu à peu conscience de ce qui m’entourait, pourtant, je ne pouvais pas bouger. Puis de nouveau des cris sortirent de ma bouche, des hurlements que je ne pouvais pas contrôler. Une main froide se posa dans la mienne, que je ne pouvais m’empêcher de serrer. J’avais trop mal, encore plus mal que ce que je venais d’endurer. Je n’allais pas tenir, ce n’était pas possible, ce n’était pas humain de résister à ça. J’essayais tant bien que mal de me concentrer sur la mélodieuse voix féminine qui vint tinter à mes oreilles, espérant que tout s’arrête. Mon cœur battait très vite, trop vite que la normal, et menacer de sortir de ma poitrine. Et brutalement, alors que la douleur était à son apothéose, il s’arrêta sans crier gare. La douleur s’évanouit peu à peu, quittant mon frêle corps. Etais-je enfin morte ? C’était bizarre. Je n’osais pas bouger, pas ouvrir les yeux par appréhension. Après ce que je venais de subir, il ne faisait aucun doute que je n’étais plus du monde des vivant. Et pourtant, je semblais percevoir tout ce qui m’entourait. Puis de nouveau, je sentis une main se posait sur mon front, une main à présent chaleureuse. J’entendis la voix de cette personne qui ne semblait pas m’avoir quitter pendant mon clavaire, si distinctement, si agréable, si rassurante, si maternelle :



    - C’est fini ma chérie… Tu ne craint plus rien, tu es sauvée.


Dernière édition par Lynn Anderson le Ven 27 Fév - 13:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Exemple de fiche ~ Lynn Anderson   Exemple de fiche ~ Lynn Anderson Icon_minitimeJeu 26 Fév - 13:55

~ Je suis né(e) dans le sang ~



    Mes premières années de vampires ont été plus macabres nous allons dire, et je n’en garde guère beaucoup de souvenirs. Pendant près de trois ans, mes instincts de tueuses prenaient le dessus sur moi, et je ne pensais qu’à me mourir. Il m’était même arrivé de me battre avec Peter pour une biche lors d’une des chasses. Heureusement qu’Abigaël et Sacha n’étaient jamais loin, et toujours là pour nous arrêter à temps. Ce sont eux qui nous ont montrés que l’on pouvait se nourrir de sang animal, et pas seulement de sang humain. Au début, nous ne savions pas l’attrait que ce dernier pouvait avoir. Nos nouveaux parents nous enfermèrent quelques années sur l’île sur laquelle nous nous étions réveillés vampires. Ils avaient peur que notre faim ne l’emporte sur ce qu’ils nous apprenaient jour après jour, à juste titre. Ils « insérèrent » au fur et à mesure des êtres fait de chaire et de sang dans le cocon qu’ils nous avaient tissé pour nous protéger de nous même, mais surtout pour protéger les autres du danger que nous représentions. Ils commencèrent par faire venir un femme pour entretenir la maison plusieurs fois par semaine, puis son mari pour les plus gros travaux. Ils invitèrent même un groupe de touristes visiter l’île histoire de vérifier que nous avions passé notre phase plutôt rapide pour notre part de nouveau né. Une fois tous ses tests passés avec brio, nous déménageâmes pour habiter au Brésil, dans une toute petite ville.

    La première fois que je me vis dans un miroir, ce fut un choc pour moi. J’avais aperçu les changements opérés sur mon grand frère oui, mais j’étais loin de me douter que c’était mon cas à moi aussi. Et disons que dans l’état d’esprit de soif permanente dans lequel j’étais j’avais autre chose à penser que mon physique. Je me retrouvais d’ailleurs souvent avec des vêtements calcinés par plusieurs endroits après m’être nourris dans les premiers temps, vêtements que je ne changeais que sous la menace d’Abigaël. Je vous l’ai dis, au départ de ma vie de vampire, il n’y avait que ma faim qui comptait, rien de plus, rien de moins. J’avais tout de même conscience de la supériorité de ma nouvelle mère mais aussi celle de mon père, et c’est pour cela que je leur obéissais. Par contre envers Peter, j’étais dès plus rebelle, le considérant à mon même niveau de force… Au début en tout cas, car il arriva bien vite à me surpasser, et ainsi à clamer mes envies de meurtres sur lui. J’aime mon frère oui, mais encore une fois, quand on est un nouveau né, nos instincts l’emportent et je ne le considérais que comme un autre vampire qui me voulait mon repas. Du coup, mes relations avec ce derniers ne sont pas les mêmes que celles que j’ai actuellement par exemple. Idem avec mes parents. Au début de mon existence de suceuse de sang, j’avais du respect pour eux parce que je les craignais, alors que maintenant je les respecte parce que je l’aime énormément.

    Comme je vous le disais donc, la première fois que m’amena devant un miroir, ce fut un véritable choc. Le premier fut de voir qu’en plusieurs années, j’avais toujours l’apparence de mes dix-sept ans, figé à jamais à cet âge. Le plus flagrant fut mes traits qui avaient changés, devenant plus fins, plus beaux. Tous les petits défauts que j’avais pu avoir, tous s’étaient enlevés. Ma taille et mes cuisses s’étaient affinées plus que je n’aurais pu le rêver, mes cheveux plus fins et souples, gagnant au passage un magnifique reflet châtain. Quand à mon visage, il était beaucoup plus beau, si parfait que s’en était inhumain. Ma peau était devenue très pale, perdant complètement le bronzage que j’avais gagné lors de mes nombreux voyages avec mes véritables parents. Et mes yeux… Ils n’étaient plus bleutés, non. Ils étaient fais d’or et de marron, hypnotisant à souhait, parfaitement identiques à ceux Peter, de Sacha et d’Abigaël. Bref, autant vous dire qu’avec tous ses changements, j’eu beaucoup de mal à vraiment me dire que la jeune femme qui se trouvait dans le miroir n’était nulle autre que mon reflet, et non pas une déesse de la beauté façonné à la perfection. Comme me l’expliqua plus tard mon père, cela faisait de mon atout pour attirer nos proies humaines, pour leur inspirer une confiance aveugle. Qui pouvait résister en voyant une apparence si douce et semblable à celle d’un ange ? Personne, cela ne faisait aucun doute dans mon esprit

    Pendant les nombreuses années qui suivirent, nous apprîmes à nous connaître et à nous considérer comme une famille. D’aussi long que je me souvienne [et j’ai très bonne mémoire] nos deux nouveaux parents ont toujours tous fait pour nous gâter, nous autorisant milles et un caprices tant que ne mettions personne en danger bien sur. J’étais vraiment comblée dans le sens où j’avais gagné une nouvelle mère, des plus aimante avec qui je pouvais parler, que je pouvais prendre dans mes bras, et qui m’éduquer en tant que jeune femme mais aussi en tant que vampire. Quand à mon père, il devint un modèle pour moi, tout comme Peter, qui passait beaucoup de son temps avec ce dernier. Mon grand frère avait développé dans la foulé un don des plus rares : celui de lire dans les pensées des autres. Ce dernier était présent dans sa vie d’humain, même si jamais il ne s’en était réellement rendu compte. Autant vous dire qu’en devenant vampire, il a gagné en puissance, et qu’il est à présent impossible de lui cacher quelque chose. Pour ma part, je n’ai hésité d’aucune faculté en plus. Enfin, c’est vite dit. Mes sens s’étaient éveillés réellement, je courais plus vite, ma démarche ressemblait à celle d’une danseuse de ballet, et j’étais largement plus forte que les jeunes femmes de mon âge d’apparence on va dire. Bref, tout cela me suffisait, et je n’avais pas besoin d’un don en plus. Surtout du même genre que celui de mon frère. La pauvre quand même. Je m’aimerais pas lire sans contrôle dans l’esprit des autres et apprendre leur moindre secret, surtout dans le cas de mes parents par exemple. Ces derniers se forçaient d’ailleurs à ne pas penser à leur moment d’intimité en la présence du jeune homme pour lui éviter des scènes qu’il ne voulait pas voir.

    Quand je vous disais que l’on avait des tuteurs adorables, je ne vous mentais pas. Nous prîmes tout de suite d’ailleurs leur nom de famille, me prénommant à présent Lynn Anderson. Contrairement à Peter, je n’avais pas de souvenir de notre véritable nom de famille, donc ça ne me dérangea pas de changer et de m’y habituer rapidement. La plupart de mes souvenirs humains, comme le nom de la ville dans laquelle j’étais née, ou le prénoms de nos parents, et même mon anniversaire, je lui devais, ainsi qu’à sa particularité. Disons que cela aide quand on chercher quelque chose de perdu dans un coin de sa tête, et que même si on n’arrive pas tout de suite à trouver, il pouvait lire en moi et me le dire. Je n’avais jamais eu de secret pour mon grand frère, jamais. Même dans ma vie d’humaine, il avait toujours été mon confident. Alors qu’il lise en moi comme dans un livre ouverte ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire. A présent je n’avais plus besoin de mot pour lui dire ce que je ressentais. Je n’avais plus besoin de lui faire étalage détaillé de ce qui m’était arrivé pour qu’il en connaisse tous les moindres précision et puisse me conseiller au mieux. Bon j’avoue que dès fois, il est agaçant, surtout quand il s’amuse à entrer dans mon esprit rien que pour m’embêter, ou quand je ne le souhaite pas, dans le seul but de m’espionner. C’est vraiment le genre de chose que je ne supporte guère.

    Pendant près de quarante ans nous vécurent de la même façon, déménageant de villes en villes tous les trois ans. Nous étions obligés de le faire pour ne pas éveiller les soupçons sur nous. Nos corps n’étaient plus atteints par le temps, restant figés dans nos années de mort. Il était simple de me faire passé pour une jeune femme de seize ans, jusqu’à dix-huit ans mais pas plus. Pareil pour mon grand frère, qui se disait n’avoir qu’un an de plus que moi dans ces cas là, plutôt que nos deux années d’écart. J’étais heureuse, et plus le temps passait, moins l’attrait du sang humain était fort pour moi. Il était devenu comme un bon morceau de chocolat au lait que je n’avais pas le droit de manger sous peine de me retrouver à l’hôpital pour allergie par exemple. A l’instant de moi, Peter supportait de moins en moins notre régime végétarien comme se plaisait à l’appeler Sacha. Il finit par partir une nuit, sans nous prévenir. C’était le mieux à faire pour lui, et même si son départ me fit une grande peine – il est l’être que j’ai de plus chère après tout – je me fis une raisons pensant à son bonheur plutôt qu’au mien. Il pouvait lire en moi, mais l’inverse n’était pas vrai. Il avait perdu plus que moi dans notre naufrage, et avait été plus conscient des choses. Pas étonnant à ce qu’il est besoin de prendre ses distances.

    Je ne quittais pas mes parents, par ma part, restant toujours avec eux. Leur affection se fit plus grande, essayant de ne pas me faire sentir le vide que le jeune homme avait laissé, et leur inquiétude également envers lui. On ne savait pas où il était, ce qu’il faisait, et surtout s’il allait bien. Nous ne l’attendîmes pas dans la ville ou nous étions installés, ne pouvant nous le permette, continuant notre découvert de l’Amérique, en remontant peu à peu vers le nord. Sacha était certain qu’où que nous soyons mon grand frère arriverait à nous retrouver. Et il n’avait pas tord encore une fois. Cinq minuscules années de demi plus tard – le temps passe plus vite quand on est une immortelle – il vint frapper à la porte de notre maison demandant à Abigaël s’il pouvait revenir. Cette dernière ne lui répondit pas sur le coup de l’émotion se contentant de le prendre dans ses bras et de lui dire de ne plus jamais la laisser sans nouvelle autant de temps. En entendant sa voix familière, j’avais lâchement jeté mon livre d’histoire par terre pour venir me jeter dans ses bras, heureuse de le retrouver. Si j’avais pu, je me serais mise à pleurer comme une madeleine d’ailleurs. C’est d’ailleurs là qu’il me fit la promesse de ne plus jamais nous quitter, de ne plus jamais me laisser. Il ne raconta que vaguement ce qu’il avait fait pendant son absence, et nous ne posèrent aucunes questions, respectant son silence. On était si content qu’il soit de retour, qu’il n’y avait que cela qui comptait pour nous.




Dernière édition par Lynn Anderson le Sam 28 Fév - 2:58, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Exemple de fiche ~ Lynn Anderson   Exemple de fiche ~ Lynn Anderson Icon_minitimeJeu 26 Fév - 13:55


    Je ferais comme lui, et ne vous raconterais pas les siècles suivants en détails que nous passâmes ensembles. Disons que si je commence, je n’ai pas fini et vous en aurez non pas pour des heures, ni même des jours, ni même des semaines, mais des mois, voir des années donc bon, je vais aller droit vers les évènements les plus importants…

    Le premier passage sur lequel je m’attarderais sera sans aucun doute l’agrandissement de notre famille. Cela se fit au fur et à mesure, et d’un côté tant mieux. Ce n’est pas méchant envers mes frères et sœurs, mais quand on a Abigaël et Sacha comme parents, on n’a pas envie de les partager, alors si on aurait dû le faire pour quatre personne d’un coup, ça ne se serait pas passé aussi bien, pour ma part en tout cas. Après tout, j’étais là en premier non ? Enfin bref, la question ne se pose pas, ou plutôt ne se pose plus… La première a nous rejoindre fut Solstice, pour ma plus grande joie. J’allais avoir une petite sœur, ou plutôt une grande par rapport à son âge humain. Enfin, allez savoir vous. Je m’emmêle facilement les pinceaux pour ma part. Quand je la vue pour la première fois, j’eu le souffle coupée par sa beauté. Elle n’était pas encore humaine que son corps semblait déjà parfait. Ce fut Abigaël qui la trouva lors d’une de ses chasses. Attirée par l’odeur très forte de la jeune femme, elle la trouva en train de mourir seule, en plein cœur d’une forêt. Ni une ni deux, sans réfléchir, elle l’emporta à Sacha, sachant que seul ce dernier pourrait la sauver. Je me rappellerais toujours de cette nuit, ayant dû sortir de « force » par Peter de la maison. Disons que tout son sang qui se déversait sur le sol de notre demeure avait réveillée mes bas instincts, et que contrairement à mon grand frère, qui s’était abreuvait la veille, mon dernier repas remontait à une semaine – j’avais voulu voir combien de temps je pouvais tenir sans tuer un animal -.

    Je m’entendis très vite avec Solstice qui se réveilla au bout de trois jours de souffrance encore plus belle qu’elle ne l’était déjà. Nous devîmes complices pour le plus grand plaisir de nos parents. Au début cette dernière s’intéressa même à Peter – chose que je ne pouvais lui reprocher – mais bien vite, elle laissa tomber devant ses rejets délicats. Contrairement à tout le reste de ma famille, je ne sus jamais, de sa bouche en tout cas, ce qu’elle faisait quand elle quittait la maison de quelques jours, partant je ne sais trop où. Elle ne voulait pas m’en parler, me disant qu’elle voulait préserver ma pureté selon ses termes exacts. Je n’étais pas dupe pourtant, et je lisais la presse locale. J’avais très vite fait le rapprochement entre les meurtres inexplicable qui s’étaient produits, et ses escapades, même si jamais je ne lui dis. Je préférais lui laisser préserver un part de secret si c’est ce qu’elle voulait. Comme notre mère, pendant une des ses chasses animales, elle fut attirée par une odeur alléchante de sang humain. Pourtant, au lieux de s’abreuver du jeune homme qu’elle trouva en piteuse état, elle tomba éperdument amoureuse de lui le ramenant très rapidement à Sacha pour que ce dernier le transforme lui aussi. Notre famille gagnait de nouveau en membre en la personne de Aaron, et moi un nouveau frère, plus petit cette fois ci, bien qu’encore, en terme d’humain, je serais la plus jeune et non le contraire. Comme Peter le fit, il nous quitta quelques années plus tard, mais seulement un an, avant de revenir au sein de notre clan.

    Il fallut beaucoup plus de temps d’intervalle pour voir arriver notre petit lutin. Je me souviendrais également toute ma vie de son arrivée chez nous. J’étais partie en chasse avec Peter, le laissant de son côté, pour pouvoir attraper le fameux puma que j’avais repéré et sur lequel j’avais mis une réservation. Bah oui, avec les membres de ma famille que j’avais et surtout avec Aaron, je n’avais pas eu le choix ! Regardez un peu le gabarit de mon deuxième frère. Un tel montre homme à besoin de beaucoup pour se nourrir, et a tendance à se jeter sur la nourriture sans penser à rien d’autre pas vrai Solstice ? . Croquant dans la chair le félin que je venais de tuer – je n’aimais pas laisser en vie les animaux que je mordais, préférant qu’ils meurent plutôt qu’il me sente leur vider de tout leur sang - il me fallut au moins une bonne quinzaine de minutes pour finir mon repas. Aussitôt ce dernier finit, je compris que quelque chose clochait. Il ne m’avait pas rejoint comme il l’aurait fais en temps normal. Respirant l’odeur de la forêt, je n’avais trouvé nul part son odeur, mais par contre, j’avais bien capté celle d’une autre vampire. Sans perdre de temps j’étais rentrée à la maison complètement affolée pour le trouver en train de discuter tranquillement avec une petit brune, en compagnie des nos parents et de nos frères et sœurs. Je crûe bien d’ailleurs que j’allais le tuer sur place, surtout quand il osa me dire que j’avais été longue…

    Avec Marania – tel était le nom de ma nouvelle sœur - ce fut le coup de foudre immédiat. Nous étions semblables sur bien des points, et même si j’étais proche de Solstice, ce n’était plus la même chose, cette dernière ayant Aaron dans sa vie à présent. Nous passâmes beaucoup de temps toutes les deux, cette dernière partageant dans au début ma chambre, ma maison n’étant pas assez grande pour nous tous. Bon certes les vampires ne dorment pas, mais c’est quand même bon d’avoir une pièce pour soit même. Je ne vous raconte pas donc la peine que j’eu une nouvelle fois quand elle partie par une belle journée sans un mot sans rien. J’avais une impression de déjà vu. Peter fut aussi un peu troublée par sa disparition ne comprenant vraiment pas. Après tout, il lisait dans les pensées de nous tous, et n’avait pas vu le coup venir. Sûrement avait-elle eu une vision ? Oui, c’était la seule explication. Ah oui, je ne vous l’ai pas encore dis. Disons qu’au même titre que mon grand frère est spéciale, le petit lutin de la maison – surnom trouvé par le plus âgé des enfants Anderson – avait un don elle aussi. Elle pouvait entrevoir l’avenir de façon subjective, et c’était d’ailleurs de cette manière qu’elle nous avait trouvé, nous ayant aperçus dans une de ses visions courantes.

    Nous habitions alors Washington quand elle frappa à la porte toute joyeuse, sautillant sur place même. Mais elle n’était pas seule, loin de là. Un vampire aux yeux rouges vif – signe qu’il était soit un nouveau né, soit un vampire qui s’abreuve du sang humain – lui tenait la main, l’air un peu réticent au dépars. Nous réunissant dans le salon luxueux du manoir [au vu du nombre d’enfant que nous étions, Sacha et Abigaël avait troqué une maison pour un domaine plus grand] elle nous expliqua de sa petite voix mélodieuse et heureuse sa vision de William, et comment elle l’avait retrouvé. Il fut bien entendu très bien accueilli dans la famille, autant par nos parents, que par nous même les enfants. Nous étions à présent huit vampires à peupler la demeure. Je ne vous raconte pas tous ce que nous avons partagé ensembles ni tous nos fous rires, trop nombreux. Ah, et si vous vous demandez, notre clan s’est arrêté à ce nombre là… Bah oui, déjà que cinq individus au teint pale, et à une grande beauté ne passant pas aperçus, alors huit, imaginez… Dès lors, ils nous étaient impossibles de passer inaperçus, mais bon, nous étions ensembles et c’était le plus important pour nous…

    De nombreuses années ont passé depuis l’arrivé de l’âme sœur de Mariana et beaucoup, beaucoup d’eau ont coulé sous les ponts. Je ne m’attarderais pas une nouvelle fois sur tout ce qui s’est passé, mais surtout sur les derniers évènements qui se sont produits au sein de notre famille… Des évènements tragiques, que personne n’avait vu venir, enfin, le petit lutin mise à part. Lors d’une de mes chasses habituelles en compagnie de mon grand frère, une odeur nauséabonde à m’en faire venir arriva à nos narines. Cette odeur, c’était bien la première fois qu’on la sentait, en plus de deux cents ans d’existence. Pourtant nous savions très bien ce qu’elle signifiait. Sacha nous avait parlé de ceux que l’on appelait enfants de la lune, espèce ennemie aux vampires, exterminée par ces derniers. Il ne faisait aucun doute dans nos esprits, dans nos instincts surtout que des lycans approchaient vers nous, et en meute assez nombreuses. Nous lâchâmes notre repas pour nous mettre en position de défense, nos crocs sortis, tandis que des grognements s’échappaient de notre bouche. Nous n’étions que deux face à cinq Loups garous, mais j’avais la même certitude que Peter : Mariana verrait leur venue, et arriverait bientôt avec les renfort. Nous serions alors plus fort et nous n’aurions aucun mal à les vaincre.

    Cette rencontre se passa très vite. En quelques instants mon grand frère rompait le silence pour venir insulter les cabots en face de nous. Je savais qu’il ne faisait pas ça sans une idée derrière la tête, et qu’il maîtrisait la situation. Ses paroles me le suggérèrent d’ailleurs. Par contre, il n’avait pas vu venir le vieux loup se jetait sur moi, ni moi d’ailleurs. Le combat allait donc commencer et nous n’étions que deux. Prête à encaisser le choc de la collision avec l’hybride qui ne connaissait pas, aux vues de son odeur le mot douche, ce dernier n’arriva pas. Sacha venait d’arriver et d’intercepter l’individu avant qu’il me m’atteigne, prenant le dessus sur lui. Les autres loups auraient sûrement réagi s’ils n’avaient pas vu le nombre de renfort vampires qui venaient d’arriver dans la clairière. S’ils attaquaient, ils n’avaient aucune chance d’en ressortir vivant. Nous étions plus forts et plus nombreux, et ne ferions qu’une bouchée d’eux. Je sentais l’adrénaline d’un nouveau combat monter en moi – j’avais déjà eu affaire à un vampire nouveau né qui n’avait chercher des noises et que j’avais dû détruire avec l’aide de William- et j’étais heureuse à l’idée de terrasser nos ennemis. Pourtant mon père et ma mère semblaient en entendre d’une autre oreille, préférant le dialogue. Qu’est-ce qu’ils leur prenaient ? Ils étaient dangereux pour nous, on devait les éliminer au plus vite ! Je ne protesta pas tout de même quand ils instaurèrent un statut quo entre nous, et quand la meute repartait de son côté. Je trouvais cette décision si stupide, et je pense toujours encore…

    Cette dernière conduit les Volturi, enfin quatre d’entre eux à venir à Watson Lake. Leur but était bien entendu de faire ce que nous n’avions pas fait, c'est-à-dire tuer les enfants de la lune. Mais encore une fois nos parents refusèrent de mêler notre nom de famille à un bain de sang ou nous risquions d’être blesser ou de perdre la vie. Le risque était trop grand pour nous selon eux, alors qu’allié aux nouveau arrivant, nous étions près de douze vampires entraînés et forts. Devant ce refus, les membres de la famille dit royale s’énervèrent et décidèrent de s’installer dans la bourgade à notre plus grands stupéfaction. Ils ne suivaient pas un régime végétarien et à cause d’eux, à cause de nous, à cause de ses chiens galeux, des habitants ne tarderaient pas à être les victimes de tout ça. Cela ne tarda pas bien entendu, même si au début, ces derniers prenaient tout de même de quitter le territoire du Yukon pour aller chasser. Mais tout à changer à présent, et ils s’attaquent dorénavant à la population locale.

    Qu’est-ce que est la cause de ce changement ? Je ne sais pas, et disons qu’en ce moment j’ai autre chose à me préoccuper. Si vous pensiez que tout ça faisait beaucoup en si peu de temps, et bien il y a pire. Une vraie malédiction s’est abattue sur moi, cette fois aussi, prémédité par les visions de Mariana. D’ailleurs, d’y penser, cela me rappelle de ne pas oublier de la tuer pour ce qu’elle a fait. Oui, car mademoiselle, à la place de tout faire pour que sa vision ne se réalise pas, décida de tout faire pour qu’elle se produise. C’est pour ça que je suis en colère contre elle, même si j’avoue que son soutien est le bienvenu en ce moment. En même temps, c’est de sa faute si je suis dans cette galère, alors, il faut bien qu’elle assume les conséquences de ses actes. Notre famille se déchire et j’ai bien l’impression qu’un fossé s’est creusé entre certain d’entre nous. Vous vous demandez sûrement ce qui s’est passé d’aussi grave ? Et bien je vais vous le dire… Je suis tombée amoureuse, voilà ce qu’il se passe.
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Lynn Anderson
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MessageSujet: Re: Exemple de fiche ~ Lynn Anderson   Exemple de fiche ~ Lynn Anderson Icon_minitimeSam 28 Fév - 3:54

    Oh je vois venir vos petits sourire au coin sur vos visage, en même temps que vous êtes en train de vous dire que cela n’est pas terrible du tout bien au contraire. Seulement dans mon cas, cela l’est. Je ne suis pas tombée amoureuse de n’importe qui, mais d’un humain, moi, Lynn Anderson, une vampire, une personne qui n’hésite que pour s’abreuver d’eux ! J’ai beau le fuir, j’ai beau le repousser, j’ai beau me forcer à l’oublier, rien n’y fait. Depuis ma première rencontre avec lui à la gare, il obnubile mes pensées chaque heure chaque minute, chaque seconde. Quelle sotte j’ai été de lui sauver la vie. Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, je m’étais laissée guidée par un instinct que je ne me connaissais pas, le poussant de justesse avant que la voiture ne s’écrase. Je ne pus rester guère longtemps, repartant aussi vite que je le pouvais. Il s’était blessé au bras dans sa chute, et son sang s’écoulait le long du sol, un sang que j’avais envie de lécher, de goûter, de n’en faire d’une bouchée. Heureusement que Mariana n’était pas loin et que son odeur familière me ramena à la raison sinon j’aurais tué Keith sur le champs. Keith… Quel doux prénom vous ne trouvez pas ? Raaa, ça y est, je recommence…

    Depuis cette rencontre, rien de va plus dans ma famille. Solstice me voue une haine sans merci. Cette dernière pense que je mets notre clan en danger à cause de ma nouvelle idylle. J’ai beau essayer de la raisonner, essayer de lui faire comprendre que je ne peux contrôler mes sentiments, que l’attraction est trop forte, elle ne veut rien n’entendre. Le pire, c’est que c’est véritablement la réalité ! Je ne peux m’empêcher de vouloir le protéger, de le suivre sans qu’il ne s’en aperçoive, pour être sûre qu’il ne lui arrive rien. Je me sens constamment angoissée quand je ne l’ai pas sous les yeux, et ne suis rassurée que quand je le sais endormie. J’en viens même à m’introduire dans sa chambre la nuit pour être certaine qu’il ne s’est pas envolé. Mais tout cela, je ne lui montre pas, bien au contraire. Il semble s’être épris aussi de moi, et je dois passer mon temps à le repousser sans cesse. Heureusement que mes trois frères m’aident à tenir le jeune homme à distance, car s’il fallait que je compte sur Mariana qui elle se montre dès plus sympathique avec Keith, je n’aurais pas fini… Je ne lui ai parlé qu’une fois, qu’une seule fois. Et c’est mieux ainsi, car depuis, mon affection pour lui est encore plus forte. Il faut vraiment que vous vous rendiez compte de la difficulté qu’est sa présence à mes côtés. Son sang chante pour moi, et m’appelle. Il me demande de m’abreuver de lui, et de ne pas m’arrêter avant que son corps ne soit complètement vidé de toute trace de lui. Il me commande de tuer le jeune homme, et de m’en faire un repas.

    C’est obnubilant à un point inimaginable. Je dois me faire violence pour ne pas m’attaquer à lui, devant à présent me nourrir deux fois plus pour être sûre de ne pas lui faire de mal. Si cela n’est pas ironique comme situation… Je veux à la fois le tuer, et à la fois le sauver… Je suis prise dans des évènements qui échappent à mon contrôle totalement. Et histoire d’en rajouter une couche, la jumelle de Keith sort avec un lycan et sait tout sur ma famille. Si seulement ma plus jeune sœur s’atait abstenu de le mettre sur mon chemin, si seulement ne s’en était pas mêlée, je ne l’aurais jamais connu. Alors certes, j’aurais continué à me sentir seule, ce qui peut paraître pesant quand on est entouré de couple, mais au moins je serait toujours proches avec Solstice et Aaron qui se retrouvait involontairement pris entre deux feux. Peter ne passerait pas son temps à se battre avec ma première sœur pour qu’elle arrête d’avoir d’affreuses pensées envers moi. Il ne serait pas continuellement sur mon dos à espionner mon esprit pour être sûr que je ne revois plus l’humain. Enfin, j’arrêterais d’embêter William par ma présence. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que ce dernier est lui aussi doté d’un pouvoir. Il peut ressentir et influencer les sentiments des gens. C’est pour ça qu’à présent je passe beaucoup de temps avec lui. Il m’apaise, et j’en ai bien besoin… Quand à Sacha et Abigaël, je m’en veux énormément de leur imposer un tel danger et de détruire notre famille…



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